Les légendes du Pic de la Dame

MJ

Vingt-cinquième jour de La Chute des Feuilles dans l'Année de la Magie Sauvage
(25 Marpenoth 1372)
Lieu : Pic de la Dame
Temps : Ciel dégagé froid
Moment : Alentours de midi


Lähmee : Perception auditive : 14(Dé)+1(Compétence) = 15 contre DD ?

Lähmee : Jet de réflexes : 9(Dé)+3(Compétence) = 11 contre DD 7



Les diverses retrouvailles s’étaient faites dans la joie, et le bonheur de retrouver des êtres vivants aux visages connus, au milieu des étrangetés qui agitaient les deux lieux ou était divisé le groupe.

A l’extérieur les propositions et suppositions fusaient, mais bien peu de choses semblaient porter ses fruits, l’elfe sauvage attentif et prêt à tenter diverses actions incongrues n’eut pas de succès, les quatre compagnons se heurtaient à un emplacement au sol faisant penser au seuil d’une porte mais aucune porte n’était visible, la magie omniprésente n’y était sûrement pas étrangère. Mais malheureusement, aucun des aventuriers ne semblaient posséder suffisamment de connaissances et de pouvoirs magiques pour comprendre de quoi il retournait vraiment.

A l’intérieur, la encore idées et explications étaient lancées, accompagnées par de joyeux noms d’oiseaux occasionnels. Le « lâche et sadique Kobold » sembla résonner dans la pièce tandis qu’un sifflement léger et désagréable perturbait les infructueuses tentatives de Lähmee. Et tandis qu’encore une fois l’impétueux et irréfléchi paladin de Lathandre allait passer à l’acte, n’attendant aucune réponse à l’idée lancée. Il fut interrompu par les deux voix de la raison provenant des deux demoiselles présentes.

La porte qui serait ouverte en premier ne serait donc pas celle de Shaar, mais celle de Velasharoon. De l’un ou de l’autre, aux yeux de la prêtresse, il était difficile de déterminer lequel serait le plus dangereux. Pourtant ce fut l’arme au poing et prêt à combattre que Darkurt ouvrit promptement la porte révélant une lueur trouble et blafarde opacifiant tout le cadre de la porte.

Alors que Gurio et Lähmee tentaient diverses manœuvres pour faire réagir le seuil, quelque chose sembla se produire, la pierre sur laquelle était statufié l’elfe s’illumina d’une lueur pâle et brumeuse. De la même manière la deuxième pierre plate en vis-à-vis s’alluma. Lähmee s’esquiva rapidement, rejoignant ses compagnons qui assistaient quelque peu interdits aux déchaînements magiques qui se déroulaient sous leurs yeux.

Au sol, une légère brume illuminée s’éleva verticalement de chacune des deux pierres, pour atteindre la hauteur d’une bonne porte, et enfin elles s’incurvèrent pour se rejoindre. Lorsque le contact fut établi, un écran blanchâtre recouvrit totalement l’ouverture, et doucement, les formes commencèrent à se dessiner. Un endroit plus sombre, aux murs de pierre, deux silhouettes se dessinèrent petit à petit, l’une d’elle manifestement armée d’une épée…

Et de la même manière, les trois compagnons se trouvant à l’intérieur purent voir se dessiner des silhouettes assez reconnaissables par leurs caractéristiques, une forme un peu plus grande au teint tirant sur le vert, une silhouette plus fine et plus frêle, une autre beaucoup plus petite, mais toujours alerte, et un peu plus loin, une dernière de taille humaine accompagnée de quelque chose semblable a un animal.

Enfin, le voile s’éclairci, reliant en un passage magique l’intérieur et l’extérieur. Une entrée avait été trouvée, si tant est que cet endroit ait été la véritable entrée du sanctuaire du magicien. Mais à cela, il n’y avait nulle réponse claire en vue…

Au moins, la situation avait évolué, en bien ou en mal, en avant ou en arrière, seules les futures actions réactions le diraient.

Iliana eut un moment de recul lorsque les volutes de fumées s’élevèrent des pierres. Mais lorsque tout devins clairs de l’autre coté, il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître la disposition de la salle. S’esclaffant alors, elle attrapa la louve.

-Haha, tu vois, tu seras pas obligée de nager cette fois ci ma belle. Allez, on y va.

La louve elle n’était pas très prompte a rentrer dans cette porte plus qu’inquiétante, mais tant que sa compagne était avec elle, tout devrait bien se passer, ainsi, elle avancea doucement a ses coté pour traverser la porte le poil plus hérissé que jamais.

C’est en se dirigeant vers la porte que la jeune femme dit a ses compagnons :


-Allez, dépêchez vous, on discutera du comment après être passé, sinon, on pourrait bien rester bloqué ici.

La lumière provenant de l’extérieur avait ébloui quelques instants la prêtresse de Tymora. Mais le plaisir de distinguer des silhouettes connues valait bien ce désagrément, sa déesse était avec eux. Elle était joyeusement sortie, passant devant le paladin à qui le rôle de portier allait à merveille. Elle se sentait comme un lutin sortant d’une boite à ressort. Sur le seuil de la porte elle prit une pause, appréciant de retrouver la lumière du soleil, un courant d’air frais la fît frissonner.

-On vous manquait déjà je parie! adressa-t-elle malicieuse à leurs compagnons restés dehors, puis continua de se diriger vers ses affaires. Au bout de quelques pas elle se retourna pour ajouter « Ne laissez pas la porte se refermer avant que nous soyons tous entrés, un autre bain ne me tente pas trop. »

Passant devant l’elfe kobold elle s’arrêta un instant, le fixant, souriante, comme si elle allait dire quelque chose. Puis se ravisant retourna à ses moutons, enfin à son armure et son sac toujours abandonnés devant l’entrée du bassin, avec un clin d’œil taquin.

Arrivée à destination elle entreprît de réenfiler sa chemise de maille, opération qui pouvait s’avérer douloureuse, elle le savait d’expérience, si l’on ne prenait pas soin d’éviter d’y coincer ses cheveux, en particulier dans le cas d’un masse capillaire importante comme c’était son cas.
En vérité, ces instants de lumière risquaient d’être les derniers pour les jours à venir et la jeune femme voulait les apprécier à leur juste valeur avant de s’enfoncer dans les ténèbres qui habitaient l’étrange lieu au-delà de la porte.

Enfin, ils avaient réussit à ouvrir cette porte, et il ne serait pas utile de se mouiller pour cette fois.
Mais il allait entrer dans ce qui devait être la demeure du magicien, avec tout ce que cela impliquait de dangers...
Déjà certains passaient la porte pour rejoindre ce qui devait être le premier groupe.
Bekaf se retourna vers Gurio.


- Je veux bien passer cette porte au plus vite, mais il reste quelques affaires à emmener de l'autre côté, il me semble.
Je m'occupe des affaires de Darkurt.

Ce faisant, l'halfelin rammassa les affaires du paladin et traina le tout vers la porte, avant de la franchir.
Les dangers derrière celle-ci, nécéssitaient que tous soient équipés au mieux, et il n'était pas utile de laisser trainer des équipements à l'arrière du groupe.
Une fois de l'autre côté, il déposa son chargement au pied du paladin.

- Il semble que ceci vous appartienne, et je n'ai nul doute que vous enfiliez cette armure avec plaisir.
Qu'en est-il de vos découvertes ? qu'avez vous appris ici.

L'halfelin, tout en parlant au paladin faisait le tour de la pièce du regard et observait ces lieux étranges.
Manifestement la pièce était sûre et nul danger ne semblait se présenter pour l'instant.

'elfe de lune décrispa ses muscles à la vue des autres compagnons et du jour. Elle jetta son regard vert émeraude sur le sauvageaon comme un archer elfe percerait un Kobold de ses flêches. Elle était devenue une beauté froide, glaçante.Son silence régnait, la bouche crispée. Etait ce bon signe ou cela cachait il une furie à venir de la dragonne ?

Abandonnant de vue le sauvageon, elle alla reprendre ses affaires avec diligence, sa cape et son sac.

- Bien, l'antre mortuaire est ouverte. Il nous reste plus qu'à nous y aventurer et affronter cette magie des ténébres. Méfiez vous des ombres, des illusions. La mort taraude. Un mage fou est aussi dangereux qu'une elfe dont le coeur a été trahi par un de ses frères...

Maintenant elle faisait face à l'entrée de la salle, le port elfique digne et fier, une posture résolue à affronter les pires maux...

Iliana était a peine rentré dans la pièce que les deux tourtereaux recommencèrent leur petit manège, mais cette fois ci dans la langue comprise par la druidesse, a son grand plaisir. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’être un peu médisante te fourbe avec quelqu’un d’autre que le paladin, et la diversité des piques commençaient à lui manquer un peu. Elle ne pus cependant pas s’empêcher de ressortir la tête par la porte pour cracher son venin.

-Bon, quand les tourtereaux en manque d’un coin tranquille et en instance de querelle de couple auront fini de se chiquer, on pourrait peut-être avancer un peu, non ?
En attendant, je vous préviens autant l’un que l’autre, si je dois une fois de plus me mêler de vos petites affaires privées avant la fin de la journée, je vous attache dans un coin et vous laisse pourrir. On va dans un endroit qui n’est pas recommandé pour le tourisme de lune de miel, alors si vous n’êtes pas capables de mettre de côté vos différentiels et que ça nous pose des problèmes, c’est moi qui vais trancher, et dans le vif. C’est clair dans vos petites têtes de fondu des arbres ?

Rentrant sa tête du côté des bassins, elle ébouriffa sa compagne tout en jubilant intérieurement.

*Oulala, je les ai pas ratés sur ce coup-là. Bien sentie la petite pique.*

Il semblait qu’à force de faire des choses incongrues certaines est réussie à ouvrir une jolie porte magique. Peu importe laquelle est fonctionnée le résultat était là. Le sauvageon émis un petit cri en s’écartant de la lueur pale. Puis curieusement il se mit à danser et chantonna un petit remerciement en elfique :

Les portes magiques sont ouvertes,
Pour quiiiiii, pour nous ! Par quiiiiiiiii, pourquoi ?
Hâtez-vous avant qu’elles se referment,
Vous pourriez y laisser bien plus que vos doigts !

Puis en commun.

Qui sait cette porte réagit simplement à la magie innée des elfes à moins que le chef d’orchestre vient de nous les ouvrir lui-même à distance. Il contrôlait bien les balais de loin pourquoi pas des portes ! Quoi qu’il en soit les silhouettes étaient belles et biens celle de ces compagnons de route. Le barde reconnaissait le brillant de l’épée de Darkurt à moins que ce soit leur reflet ou leur spectre. Si Iliana n’était pas revenu il aurait pensé immédiatement à leur mort et à leur réapparition en tant que spectre comme Hannuka, Léandre ou Dillarel.
L’elfe sauvage pris ses affaires, plus tout ce qui n’était pas de métal. Il emboîta ensuite le pas de la louve et la druidesse en faisant un geste aux autres de les suivre avant que survienne un nouveau danger. Lähmee quitta cet endroit avec un léger pincement au cœur même s’il n'y avait pas de bruit, cet endroit étrange restait une foret. Aller t-il pouvoir passer ces portes ?

¤ Que Le Feuillu reprenne ses droits par ici ! Tes racines sont longues, elles parcourent Toril depuis si longtemps, puisse t-elle revenir embellir cet endroit et lui redonner vie. Et j’allais oublier préserves moi de l’accueil d’Azur par la même occasion ! ¤

evant l'ouverture de cette porte tant espérée, Gurio resta bouche bée, encore sur sa pierre, tel une statue verdâtre gardant l'entrée, puis vit enfin ses compagnons manquant de l'autre coté de la porte. Il descendit alors pour s'écarter de la porte et observer les réactions de ses amis.

¤ Enfin nous voila réunis, enfin la quête peu reprendre, nous allons pouvoir rechercher ce médaillon, et toute information sur les lieux sera la bien venue. ¤

Le visage du demi-orque s'éclaira d'un grand sourire franc, affichant sa joie de voir enfin le reste du groupe.

- nous voici enfin réunis compagnons, nous allons pouvoir continuer notre travail!

Ecoutant alors le halfelin, Gurio se dirigea vers les affaires réunies au bords de l'eau, mais les autres aventuriers avaient été plus prompte que lui et peu d'affaires qui ne lui appartenaient pas étaient encore la. Il pris néanmoins ses affaires, s'assurant que ses compagnons à plumes étaient toujours bien installés, et rassembla les affaires restantes pour les amenées de l'autre coté de la porte.
Une fois a l'intérieur, il déposa les affaires dans un coin de la pièce et examina celle-ci, essayant de s'imprégner de son atmosphère, pour mettre ses perceptions en phase avec son nouvel environnement. Il pris enfin une grande inspiration avant de s'adresser a ses compagnons.

- Je suis plutôt d'accords avec Iliana, ce lieu ne se prête pas a de telles démonstrations, mais nul besoins d'être aussi agressive ma chère soeur.
Maintenant que nous sommes réunis, pouvez vous nous dire, ceux qui ont pu explorer cette pièce, ce que vous avez trouver? Car dehors nous n'avons pas avancer plus.

e front de l'elfe de lune se plissa. Ses oreilles venaient d'être persiflées. Les paroles de la druidresse sonnait la méchanceté gratuite. Elle avait quelque part les manières d'une citadine à la langue fourchue qui critique ses voisines. Mais à y réfléchir, elle avait raison sur un point : la quête primait avant tout. Cette quête, ils y arriveraient au bout si le groupe était solidaire et si la confiance était de mise. Son capital confiance était pour l'instant un petit ruisseau en période de sécheresse. L'épisode du baiser de vie lui avait laissé un goût amer à la bouche. Elle avait eu toute confiance envers son frère, un gardien lui même. Son inconscience et sa frivolité , auraient pu la conduire à la mort. Voilà, il s'était tout bonnement conduit comme un gamin.

Elle prit une longue respiration, baissant les épaules. Ils venaient de faire à peine connaissance. La confiance ne pouvait être de soi comme par magie. Le ruisseau devait attendre que la pluie vienne...

- Bien, mettons rapidement les choses au clair. Il est nullement question de tourtereaux et de querelles de couple. Lahmee est un frère, ni plus ni moins. Il m'a profondément déçue en me laissant seule emprunter le fonds aquatique. L'incident est maintenant clos. La prochaine fois druidresse, n'usez pas la langue du serpent. Je suis prompte au dialogue et à des paroles sensées.

Elle se retourna, jettant son regard sur la druidesse et le paladin. Elle allait rajouter quelque chose qui les concernait tous les deux mais se tût sur le sujet

- Gardez votre hargne et vos menaces pour le mal qui ronge cette forêt. Si nous avons un point commun toutes les deux, c'est bel et bien de protéger la nature et ses merveilles. Oeuvrons ensemble et chassons ce mal qui corrompt la vie, l'harmonie et la nature...

Sa voix n'avait montré aucune agressivité. Elle avait parlé avec respect et convictions.

- Gurio, tu es bien le plus sage d'entre nous

Elle lui esquissa un léger sourire.

Fin prêts à entamer leur exploration, tous ensemble au moins de corps si ce n'était d'esprit au vu de ses compagnons quelques mètres plus loin dont la discussion semblait une fois de plus houleuse, Maeve rejoignait ceux que Tymora lui avait désigné comme camarades au cours de ce périple.
Alors que ses pas la ramenait dans l'étrange demeure elle demandait une dernière fois la bénédiction de Dame chance pour la petite compagnie.
Elle était sereine, prête à affronter balais, fontaines et autres surprises laissées là à l'attention de trop curieux visiteurs!

Elle avait attendu que tout le monde soit calme et attentif, quelque peu lassée d'expliquer pour la troisième fois ce qu'ils avaient pu voir de cet endroit.

-Les trois fontaines sont marquées d'un symbole divin, Velsharoon pour celle que nous avons pu emprunter pour entrer, Kossuth pour l'autre et Shar pour la troisième. Si la logique reste la même on peut supposer qu'il s'agit là d'un indice sur ce qui se trouve derrière les portes, du feu et de l'ombre. J'ai vu des inscriptions, de l'alphabet draconien si je ne me trompe pas. Elle avait parlé calmement, tachant d'être claire et de ne rien oublier d'important. Après une courte pause elle reprît. "Le seul signe d'activité se sont les balais animés qui se trouvent en face. Je ne suis pas persuadée que ce genre d'accessoire tout ce qu'il y a de plus indispensable pour tout mage qui se respecte présente un quelconque danger, mais afin d'éviter la honte de devoir battre en retraite à cause d'une horde de balais sanguinaires nous ayant pris par surprise nous devrions peut être nous en assurer avant d'aller plus loin. La disciple de Tymora regardait fixement le paladin, un sourire en coin accroché au visage, en disant ces derniers mots.
Elle n'avait toujours pas décidé si ce dernier était exaspérant ou divertissant mais préférait tout de même lui éviter de se mettre, et eux avec, dans une situation difficile.