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L'amulette de Xanthen, Voyage dans l'Outreterre
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Maître des Chants
Chambre 8
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Les jambes lourdes et douloureuses, l'esprit fatigué et embrumé, Joinon fut plus qu'heureux qu'enfin ses compagnons aient décidé de faire une pause. Marcher à l'étroit dans une masse végétale ne convenait guère au nain d'or qui avait eu jusqu'ici le maigre avantage d'évoluer dans un milieu rocheux fascinant.
¤ Bah, je ne devrais pas me plaindre. ¤ songea-t-il en pensant à Luciole. ¤ Il a presque dû marcher à quatre pattes lui. Et l'autre calishite aussi. Je ne suis pas mécontent d'être un nain.¤ Pressant ses flancs, il fit une moue dubitative. ¤ Il faudrait juste que je songe à m'occuper de mon horizontalité...¤
Petit à petit il sombrait dans un repos mérité. Il se ressaisit, pensant un instant à allumer sa pipe dont il n'avait guère profité depuis sa descente en Outreterre, hormis ce matin même. Mais il rejeta rapidement cette idée, déclarant intérieurement qu'il ne devait pas être bien sage de brûler des végétaux secs dans un milieu lui-même végétal. Au mieux il pouvait déclarer un incendie, au pire Araumycos pouvait prendre d'un mauvais oeil cet acte barbare envers ce qui était finalement plus ou moins son espèce.
Ainsi Joinon s'endormit malgré tout peu à peu. Il était las, si las de tout ce qu'il avait vécu en si peu de temps. Pendant ses cinquante années de jeunesse il n'avait fait que voyager avec son père puis seul, chantant la vie, se satisfaisant de si peu mais attendant secrètement ce qu'il croyait être l'aventure, la Grande Aventure! Et à présent qu'il vivait comme le personnage d'une de ses propres chansons, il était usé. Il avait fallu si peu de temps pour que tant d'émotions le touchent... Cela l'usait et ce serait fatalement un autre Joinon qui reviendrait à la surface de Faerûn. Si toutefois il était destiné à y retourner un jour...
Se sentant loin de dangers tels que Chrysale, et dans ce cadre si agréable, le barde n'hésita pas à fredonner quelques paroles improvisées qui le conduisirent lentement jusqu'au royaume des rêves, une larme perlant sur sa joue cuivrée.
- La harpe à la main, je joue sans cesse, Caressant ses cordes comme ton doux visage, Et c'est à toi ma belle que je fais cette promesse:
Jamais n'oublierais, même au plus loin, ton image Tu seras, pour toujours, mon ange, ma princesse, La compagne lointaine de mon éternel voyage.
Ne sais combien de temps durera mon exil Ni pour quel lieu il me faudra partir Mais alors penserais, quelque soit mon péril:
"Ô combien j'ai toujours souhaité la chérir Et faire de son corps mon unique asile" Car dans tes bras, Kipepeo, je veux m'endormir...
Malheureux le royaume qui n'a pas de héros. ♪
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Gantelet de l'Amasstarte
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Après avoir été tentée par un repos bien mérité, la prêtresse repris du poil de la bête et s'aperçut que cette douceur était en fait un piège mortel d'Araumycos et sortit de sa torpeur en poussant un cri:- ! Une fois lucide, Hagnar s'aperçut vite que ses compagnons avaient tous succombés à la volonté du champignon...¤Mais c'est pas vrai... Je suis vraiment entourée d'abrutis! Qu'est-ce qu'ils feraient sans moi, hein? Les pauvres, je suis sûre qu'en plus ils se trouvent tous meilleurs les uns que les autres! Bon passons aux urgences...¤ La prétresse d'Abbathor se dirigea alors directement vers Luciole, se pencha et glissa délicatement une main dans son sac à la recherche de pièces, piécettes ou autres petits objets précieux rapidement accessibles. Une fois ceci effectué, la naine se dirigea vers Phélès et se mit à crier en le giffleant:- Meph'!!! Réveille-toi!!! Je te signale que t'es en mission!!! T'es pas là pour te reposer!!! Oh, oh, faut qu'on continue!!! Que Phélès sorte ou non de sa torpeur, Hagnar le soulève, le bouge et le tire de manière à la sortir de l'emprise immédiate d'Araumycos.
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Aventurier
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l rouvrit les yeux, regardant alentour. Sa pipe s’était éteinte depuis longtemps. Impossible de dire combien de temps il avait dormi, se redressant en faisant marcher sa ceinture abdominale, le barde regarda les alentours.. Tous étaient allongés dormant paisiblement. Alors par simple curiosité il s’approcha près de Joinon..
- Hep, assez rêvasser, non ? Dit il à l’intention de son homologue nain, pourtant nulle réaction.. Il s’approcha.. Et fut stoppé net dans sa progression. Il était recouvert d’une couche de mousse verdâtre.. Méprisant le danger il alla près de son ami. Il toucha la mousse, frottant pour la faire disparaître.. Mais malheur, au grand malheur, la mousse céda sous la pression laissant place à une enveloppe vide ! Joinon avait été digérer par Araumycos !
Pire encore, alors qu’il portait ses mains au visage il remarqua que la mousse qu’il avait touché commençait à se rependre sur son corps, peut important quelle quantité il en enlevait, elle revenait toujours plus dense. Il grattait de plus en plus fort, se griffant jusqu’au sang mais rien n’arrêtait le champignon millénaire : il allait y passer comme tout les autres !- Je ne peux pas finir comme ça.. Alors qu’il parlait le limon rentrait dans sa gorge, lui recouvrant les muqueuses, respirer devenait de plus en plus difficile, et il tomba, inconscient.
La douleur cuisante sur ses joues, son nom d’emprunt répété à tords et à travers le ramenèrent à la réalité..
- Finalement ça n’était qu’un..¤ Non ! ¤ Le spectacle failli le faire défaillir, son rêve n’était pas si imaginaire que ça ! Tous sauf la naine avaient sombré dans l’inconscience en plein milieu d’Araumycos.. Ainsi, même le repos n’avait été qu’onirique.. Hagnar continuait de le maltraité alors qu’il avait ouvert les yeux, reprenant conscience, il se mit à se frotter partout faisant disparaître la mousse, recommençant le même processus que dans son cauchemar, mais le soulagement fut grand car elle ne repoussait pas. Regardant l’hécatombe qui se profilait, le barde eut malgré tout un mot de remerciement pour la naine.- Un prêté pour un rendu c’est bien ça ? Merci.. N’attendant pas de réaction, il enjambait les corps pour aller réveiller le nain, mais il se ravisa, peut être fallait t’il tous les réveiller.. Il pensa à Valcor quelques instants, choisissant sciemment de ne le réveiller qu’en dernier.
¤ Je te rends la pareille mon pote ! ¤ Se penchant vers Luciole à ses pieds, Phélès commença à le réveiller avec la même vigueur qu’Hagnar pour lui. Et il ferait de même avec Joinon une fois le calishite ramené à la raison.
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Aventurier
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Le guerrier essayait de se rappeler le nom de chaque fleur qu'il reconnaissait autour de lui. N'en connaissant même pas le quart le jeune calishite s'amusait à donner de nouveaux noms à celles qu'il n'avait jamais vues. Remarquant soudain les nombreux oiseaux et insectes qui peuplaient ce lieu étrange, Luciole entreprit de vider son sac afin de retrouver le bout de bois qu'il avait taillé en forme de sifflet bien des semaines plus tôt. Les oiseaux lui semblaient tellement gentils qu'il voulait à tout prix communiquer avec eux. Alors qu'il sortait un morceau de bâton à moitié taillé, le guerrier remarqua que ses compagnons avaient tous fait une pause afin de se reposer. Préférant de son coter jouer avec les petits animaux, il se mit à souffler de toute ses forces dans le sifflet qui émit un magnifique gazouillement. Alors qu'il observait la réaction des oiseaux environnants, le guerrier sentit une vive douleur dans l'omoplate droite. Se retournant pour voir quelle en était la cause il vit arriver droit sur lui un énorme essaim d'abeilles, d'oiseaux et de papillons. En un instant tous ces animaux furent sur lui et commencèrent à la mordre, à me piquer et à lui foncer dedans. Le guerrier se baissa et tenta de s'enfuir en s'excusant maladroitement:-Non, je suis désolé ce n'est pas ce que je voulais dire... fuuuuu-fuuuuu-fuuuuu. Je ne comprends pas votre langue, Aïe!!! Arrêtez!!! Soufflant de plus belle pour essayer de calmer les insectes le guerrier remarqua alors que ses compagnons avaient tous disparus. Ils avaient été remplacés par un tas de lichen d'ou sortait de nombreux vers sui se dirigeaient aux aussi vers le guerrier qui commençait à crouler sous les attaques. Alors que des libellules entraient dans sa bouche pour l’étouffer, le guerrier entendit son nom et sentit l'urgence dans la voie qui l'appelait. Espérant que Phélès viendrais le sauver, le guerrier lui répondit en criant:-PHELES!!! JE SUIS LA !!!Argh, les libellules!!! Les insectes avaient disparus.-Argh!!! A moi !!!! Au secours y a des libellules dans ma bouche !!! Au secours Phélès !!!! Le guerrier se rendit enfin compte que tout avait disparu. S'arrêtant de crier le guerrier prit un instant pour respirer profondément puis regarda autour de lui. La panique s'était emparée d'Hagnar et de Phélès qui couraient chacun vers les autres membres de l'expédition en hurlant et en les frappant. Ne comprenant pas ce manège, Luciole regarda plus attentivement et remarqua alors le lichen qui envahissait petit à petit Joinon et son cousin. Sautant sur ses pieds, le jeune calishite se rua vers Valcor qu'il secoua le plus fort qu'il pu hurlant à l'unisson avec ses deux compagnons réveillés. Tout en aidant la prêtresse et le barde à réveiller les autres, Luciole continua à jeter des coups d'oeil autour de lui, si ses compagnons étaient digérés par le champignon, peut être les abeilles et les libellules viendraient elles aussi pour dévorer leur part d'aventurier... Hagnar tu es atroce... t'aurais au moins pu me réveiller en premier après m'avoir allégé. En plus j'avais partagé l'argent équitablement!!!
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
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Maître des Chants
Chambre 8
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- Non... papa, non, pas... maintenant... murmurait le nain d'or dans sa barbe tandis que Phélès, après avoir réveillé Luciole, s'occupait activement de lui. Etait-ce un rêve, un cauchemar peut-être, qui occupait les pensées de Joinon, ou bien le dangereux champignon qu'était Araumycos lui donnait-il quelque étrange vision? Lui-même n'aurait su le dire. Il ouvrit brusquement les yeux, découvrant alors un Phélès en train de le secouer énergiquement.
- Aïe, hé, ho! se plaignait-il en agitant les bras afin de calmer son homologue humain. Du moins avait-il la sensation de les bouger, emprisonné qu'il était par les mystérieux végétaux. Il refermit les yeux puis les rouvrit, toujours sous la pression de son compagnon. - Non mais on s'est à peine reposé... Un instant de répit ne pouvez-vous m'accorder? geignait-il de plus belle jusqu'à ce que ses yeux se furent assez ouverts pour contempler le spectacle de son propre corps enlisé dans le mucus, recouvert par les spores, absorbé par la créature.
Un grand cri fut sa réaction. Il se releva autant qu'il put, bougeant cette fois ses membres avec bien plus de vigueur pour se libérer. - Dumathoïn, quelle sorcellerie est-ce là? invoqua-t-il l'un des membres du Morndinsamman. Bon sang, mais quelle horreur!
Se hissant sur ses larges jambes, le petit barde s'éloigna rapidement de la paroi, restant à l'affut au milieu du tunnel, prenant garde à ne pas rester en contact avec le gigantesque végétal. Instinctivement, il porta une main à sa plaie au ventre en inspectant la blessure. ¤ Qu'est-ce qui se passe si quelque chose est entré en moi? ¤ Manquant de tourner de l'oeil à cette désagréable idée, Joinon regarda autour de lui pour voir ce qu'il advenait des autres aventuriers, orques y compris. Il allait devoir les libérer de leurs entraves s'ils étaient également emprisonnés. - Allez! On réveille les autres et on repars! Faut pas rester ici, faut sortir! Déchirant une bande de tissu de son costume déjà entaillé, le nain s'en fit un une sorte de foulard qu'il enroula autour de sa bouche, le faisant remonter jusque sur son nez. - Faites comme moi, il faut croire que même la résistance naturelle de mon peuple aux divers poisons n'a pu me prémunir de ce danger, il faut quitter les lieux! continua-t-il, à présent en pleine possession de ses moyens, tandis qu'il se préparait à réveiller les autres potentiels "endormis".
Malheureux le royaume qui n'a pas de héros. ♪
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Conteuse des 9 enfers
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Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV) Lieu : Dans Araumycos Météo : Humide, sombre et 7°C Moment : InconnuCliquez ici pour dérouler le parchemin... Hagnar survie: 2 + 3 = 5 >< DD 20 échec Hagnar n'avait nullement outrepassé ses principes en fouillant et puisant sans vergogne dans les poches de Luciole, et se frottait les mains en recomptant ses acquisitions. La réaction de Luciole ne serait certainement pas amicale face à cet escamotage, mais la prêtresse pensait ne pas se faire démasquer.
Avec l'aide de Phélès, puis de Joinon et enfin de tous, le groupe fut sauvé dans son entièreté des filaments avides d'Araumycos. Hélas, les équipements avaient subi un sort plus dramatique. Certes, les aventuriers n'avaient pas perdu ne serait-ce qu'un bouton de chemise (si l'on exclue le vol sur le malheureux Luciole), mais les équipements des Svirfnebelins et de l'un des orques étaient manquant. Ce qui signifiait entre autres que la nourriture viendrait bientôt à manquer.
Pire, cet épisode avait totalement désorientée l'équipe. Le tunnel creusé s'était rapidement fermé, et personne n'avait la moindre idée de la direction suivie auparavant. Même Hagnar n'étair pas en mesure de donner une direction fût-elle approximative, et le groupe dut donc se résoudre à creuser, désormais à coups de dague ou d'épées, dans une direction aléatoire. Et, de peur d'être de nouveau avalé, personne n'osa dormir, et tous maintenaient une terrible tension contre lui-même.Luciole est éreinté Phélès est éreinté Hagnar est éreinté Joinon est éreintéEt le temps passa encore, tandis que la lassitude et la fatigue s'insinuaient dans le corps engourdi de chacun. Les quelques vivres restants furent rapidement épuisés, et c'est le ventre vide et le coeur las que le groupe poursuivit son parcours. De tous, Joinon fut celui qui supportait le mieux cette terrible épreuve, mais même le barde nain ou le solide guerrier Calishite enduraient ce trajet avec une grande difficulté et des efforts incommensurables.
Bientôt, l'un des Svirfnebelins s'effondra dans le mucus, mais ni les soins ni les bonnes paroles ne purent le réanimer. Sans un bruit, les Gnomes des profondeurs saluèrent silencieusement le défunt, et poursuivirent. Malgré la faim, seuls les deux Peaux-Vertes eurent le coeur de se partager le petit corps décharné. Ces mêmes orques devaient connaître une fin proche. Car leur animosité et leur anxiété croissaient avec la faim, et le goût de la viande avait réveillé leurs instincts cannibales. Toujours à l'arrière, ils ne tardèrent pas à se battre pour manger la chair verdâtre de leur congénère. Mais, avant que l'on put les raisonner, ils s'étaient entretués, cadavres destinés à nourrir le champignon géant.
Et ainsi se poursuivit le parcours, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un Svirfnebelin en plus d'Hagnar, Phélès, Joinon, Luciol et Valcor. Mille fois les dieux furent maudits, mille fois le désespoir faillit submerger tout le monde, et mille fois chacun fut tenté de s'assoupir doucement sur la mousse pour ne jamais se réveiller. Mais, à bout de force et après un temps incroyablement long, le groupe amoindri atteint enfin la lisière d'Araumycos. Derrière, un tunnel inhospitalier mais couvert de pierres (de vraies pierres, sans champignon ou mousse vorace) aboutissait après quelques mètres à une cavité de faible taille, emplie de battements d'ailes de chauve-souris, au centre duquel se trouvait, immobile, une petite surface d'eau croupie...
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Aventurier
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puisé, Phélès en regardant cette nouvelle géode eut envi de prendre sa dernière dague et de se l’enfoncer dans l’avant bras pour voir si tout ceci était encore un piège du champignon millénaire. A défaut, il se claqua pour essayer de garder ses yeux ouverts. La faim qui lui tiraillait l’estomac donna au saltimbanque des idées malsaines. Il regarda le svirfnebelin, avec un œil gourmand. Après tout.. Les orques en avaient mangé et ils n’en étaient pas morts pour autant..
Quoi que.. Peut être était ce la chair de la créature des profondeurs qui les avaient rendu fou au point de s’entredévorer. Le spectacle que les peaux vertes avaient offert, aurait plu au manoir de l’Amasstarte. Il aurait aimé noter qu’en cas de crise les orques perdent tout sens commun, afin de monter une espèce de représentation barbare à son seigneur et sa maitresse.
Il reporta son attention sur Valcor, avec de la chance il serait d’accord ou du moins pas assez vif d’esprit pour comprendre ce qui lui arriverait. Mais le barde chassa ses idées cannibales, même s’il semblait si appétissant.¤ Me réduire à un tas de peaux vertes abruti et mort ?! Ça jamais ! ¤ Alors, même si son ventre criait famine, le barde se massant l’abdomen se dit qu’une journée de jeûne, ne lui ferait pas de mal. Il se trouvait tellement gros et empâté ses derniers temps..¤ Désolé mon vieux, mais va falloir prendre ton mal en patience ! ¤ Regardant alentour, le barde cherchait à déterminer les chemins d’accès vers ce lieu que l'on pouvait qualifier de sécurisant face aux entrailles d’Araumycos. Il ne voulait pas croiser d’ennemi au détour d’un rocher, ni se faire égorger pendant son sommeil. Après tout, il leur restait un adversaire, et pas des moindres.- Sire Joinon, auriez vous une idée d’où nous sommes par rapport à la surface ? fit-il à demi voix de peur qu’elle résonne dans les entrailles de la terre et qu'elle fasse partir les chauves souris dans tous les sens.. Mais c’était peut être une solution pour voir les moyens de sortir de cet endroit, difficile de croire que ses bestioles aient put traverser l’être le plus vieux et pas pour autant le moins vif de Toril sans y laisser leur vie. "Et à défaut de nourriture, quelqu’un ici pourrait générer un peu d’eau pure pour que chacun puisse boire autre chose ça ?" Il pointa du doigt la flaque au centre de la géode. "En espérant que ce qui se trouve la bas ne soit pas un nouvel ennemi propre à l’outreterre.." Une vague de fatigue assomma de nouveau le barde. Il avait tellement envi de s’allonger sur un rocher à présent et de continuer le rêve qu'il avait entamé paisiblement dans le champignon. Mais ses muscles tendu à l’extrême refusaient de bouger tant que personne n’aurait fait quelque chose allant dans son sens. "Les dieux seuls savent à quel point j’aurais besoin d’un lit. Y aurait-il un moyen de pouvoir dormir sans nous préoccuper des dangers par ici ? Je ne me sens pas la force de mener des investigations, du moins pas maintenant.."
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Aventurier
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Le guerrier sortit du champignon et poussa un gémissement de soulagement. Si cette traversée infernale s'était terminée, tout le monde restait exténué. Avançant devant ses compagnons pour contempler l'endroit où ils se trouvaient, Luciole en eu le souffle coupé. Le guerrier fit un tour sur lui même avant de jeter un coup d'oeil discret à Joinon et à son cousin. Ne prêtant pas plus d'attention aux lamentations de Phélès qui réclamait de l'eau potable et un lit, Luciole ne répondit qu'à une seule question du barde. Restant aux aguets du moindre danger le guerrier posa la main sur le pommeau de son arme avant de répondre d'une voie tendue:
-Et bien... Mon chère Phélès, je ne sais pas si Joinon se souviens de cet endroit. Mais pour ma part, il m'a assez marqué. Si je ne me trompe pas, c'est ici même que mon cousin et moi même avons vendus nos vies à Chrysale. Ce petit plan d'eau me rappel vraiment la caverne que nous avions déjà traversée... Si c'est bien la même caverne alors Chrysale sauras dans peu de temps que nous sommes ici. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s'arrêter ici. Joinon? Valcor? Qu'en dites vous? Je sais bien que nous sommes tous exténués mais personnellement je préférerais continuer à avancer un peu. Bratak avait laissé des traces sur les murs en venant, ça ne devrait pas être trop dur de ressortir d'ici. Et pas trop long non plus...
Attendant les avis de ses compagnons, le jeune calishite dégaina son arme et s'avança lentement dans la caverne jusqu'au point d'eau. Le guerrier se laissa aller quelques instants à se remémorer les souvenirs de son dernier passage dans la grotte. Il se souvenait de Kurto qui avait été sortit de prison afin de continué l'aventure, de Bratak qui s'était échappé juste avant son jugement. De Yamaël le jeune mage qu'ils avaient du abandonné suite à ses graves blessures. Et de Morvax, le petit roublard avec qui il s'était lié d'amitié. Souriant doucement à ces souvenirs le guerrier se retourna vers ses compagnons en les regardant chacun:
-Alors? Que décidez vous? Moi je préfère partir et remonter à la surface afin de trouver un lit et de la nourriture plus rapidement... Et puis après toutes ces aventures je suis sur que Piochette-Eclair va faire une statue de nous sur la place public. J'aurais bien aimé que Kurto et Bratak voient une statue de moi... Enfin... On repart?
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
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Conteuse des 9 enfers
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Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV) Lieu : Dans Araumycos Météo : Humide, sombre et 7°C Moment : InconnuValcor'Dache s'approcha de son cousin et lui posa une main sur l'épaule. Même s'il tenait à peine debout tant la fatigue et la faim le tiraillait, il avait gardé une clairvoyance que seuls ceux habitués à manier la magie pouvait atteindre.-Non, mon cousin. Répondit-il dans un souffle. "Ce n'est pas la même cavité. Il y avait un symbole sur le mur, un symbole magique que je ne vois pas ici. De plus, le creux était un cul-de-sac alors qu'ici, un tunnel continue de l'autre côté. Et les chauve-souris non plus n'étaient pas là lorsque nous avons vendu notre âme à cette Chrysale..." L'ensorceleur pointa du doigt l'ouverture au fond de la caverne, avant de s'affaler sur le sol, l'air hagard.-Dangereux ou pas, continue-t-il, je ne pourrais pas aller plus loin sans repos. Il nous faut nous reposer, et... Manger. Ce sur quoi Joinon s'avança, s'arrêta quelques instants pour observer autour de lui, et commença à se tourner vers ses compagnons, un demi-sourire se pointait sur son visage éreinté.-La bonne nouvelle, dit-il d'un ton qui se voulait réconfortant, c'est que nous ne sommes plus très loin de la surface. Où cela, je n'en sais rien, mais pas en profondeur. Avec un peu de chance, nous pourrons bientôt rejoindre l'air libre. L'un des derniers svirfnebelins restant s'avança alors, l'air comme terrifié par cette révélation. Pour quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds à la surface, la perspective de voir le soleil était à la fois épouvantable et excitante.-La... Surface. Lança-t-il. "Que voudriez-vous que j'y fasse? Je suis un être de l'Outreterre, et... Ah, de toute façon, si on ne dort pas et ne mange pas, on sera bientôt allongés pour l'éternité. Nous ne pouvons pas continuer, malgré ce que dit le guerrier. Et il nous faut vite trouver de la nourriture."
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Aventurier
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es poils du barde c’étaient hérissé lorsque Luciole avait déclaré déjà être venu dans cette caverne, mais Valcor, une fois n’est pas coutume, rassura Phélès et ses pensées funestes. Ainsi la cavité dont le guerrier calishite parlait avait un symbole magique et de la vente de leurs âmes à Chrysale. Folie ! Qui serait assez sot pour vendre son âme.. à une Drow !
Pendant que le saltimbanque fouillait son havresac, le magicien déclara ne plus pouvoir aller plus loin et l’apollon de petite taille déclara d’une voie enjouée qui ne lui ressemblait pas qu’ils étaient proches de la sortie. Il sorti le grimoire dans le quel il avait dessiné la rune, au prix d’une prouesse magique. Il feuilleta les pages avant de trouver le symbole et tendit le livre à Joinon en lui demandant si cela ressemblait au symbole magique qu’ils avaient vu, sachant pertinemment la réponse.
Néanmoins le barde était rassuré, la surface était proche. Ses sens altérés par la fatigue et le désir de revoir le soleil lui faisaient entendre le vent à la surface, les bruis des feuilles et des oiseaux. Il sentait même l’air frais caresser sa peau. Si seulement tout cela pouvait être vrai. Il fut sorti de sa rêverie par les gargouillis que firent son estomac privé depuis bien trop longtemps de nourriture.
A l’esprit, trois solutions lui vinrent. La première, manger le malheureux qui les avait conduis dans l’être millénaire comme les orques l’avaient fait plus tôt. Mais cette solution semblait folle car la chair Svirfnebelin semblait donner des hallucinations suffisamment fortes pour faire en sorte que les membres du groupe s’entretuent. La seconde, c’était de sacrifier Valcor et de le manger, le barde conserverait les intestins de l’homme, soit pour s’en faire une écharpe soit pour les offrir à sa maitresse. Mais convaincre les autres de dévorer sa chair était une chose plus difficile à faire.. La dernière et la plus répugnante était de tuer quelques chauves souris et de se les faire à manger. Mais la réaction des bestioles risquait d’être dangereuse et le barde était incapable de déterminer leur nombre. Si elles attaquaient les aventuriers, seraient ils en état de se défendre ?- Avec Araumycos derrière nous, nous n’avons qu’un endroit à surveiller et c’est finalement un point positif. Nous ne disperserons pas nos forces à veiller de deux cotés en même temps.. Pour ce qui est de manger.. Malheureusement la seule chose, aussi abjecte soit elle, que nous pourrions faire serait de.. ¤ Bouffer Valcor ! ¤ "De tuer certaines chauve-souris et de les manger.." Le barde accompagna sa déclaration d’une grimace prouvant son dégout pour la chose. "Cependant, cette solution pourrait alerté notre poursuivante de notre position et si jamais elles s'avèrent plus coriaces que prévues, on est mal.."
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