|
|
L'amulette de Xanthen, Voyage dans l'Outreterre
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
vançant dans les profondeurs de la terre, guidé par un svirfnebelin et éclairé par une torche éternelle que Luciole avait trouvé dans les décombres, Phélès déclara au bel étalon que représentait Joinon pour ceux de sa race, a n’en pas douté, son empressement de regagner la surface.- Cet endroit est horrible.. Je ne sais même pas si on s’enfonce dans l’outreterre ou bien si on se dirige vers la surface. J’ai entendu que vous, les nains, avez un sens particulier qui fait que vous savez toujours ou vous êtes par rapport à la surface.. J’envi ce sens, en ce moment. Je n’aime pas me sentir perdu.. Le combat l’avait rapproché du nain car leurs esprits c’étaient étrangement trouvé en harmonie dans cette période critique. Attendant la réponse, Phélès regarda le dos de Luciole. Il ne savait que penser du Calishite. Sa personnalité était à des lieux de celles de Malig et son endurance était réellement remarquable. Mais il doutait que toutes ses blessures se refermeraient d’ici le lendemain.
En même temps, cela arrangeait nettement Phélès qui, grâce à la générosité du guerrier détenait le monopole des potions de soins et même si la majorité du groupe pouvait manipuler la toile, les sorts de chacun étaient trop précieux pour être utilisé dès le réveil.. Au moins, il avait une monnaie d’échange de poids.
Le cul de sac dans le quel le gnome les avaient mené déclencha quelques sueurs froides aux bardes qui s’estompèrent quand il le vit s’activer a creuser la paroi. Ce n’est qu’avec une confiance modéré qu’il entra dans le tunnel, mais il y entra suffisamment tôt pour passer avant les orques mais suffisamment tard pour laisser passer un autre de ses compagnons car il n’avait pas vraiment confiance en ses svirfnebelin, ni en ses orques qui suivaient cependant aveuglement Luciole. Les trahisons n’étaient pas rares en période de troubles et il ne tenait pas à y laisser sa peau alors qu’il avait survécu à son dernier affrontement.
L’endroit dans le quel il entra, lui coupa le souffle. Les reflets de l’artefact magique rendaient sublime cet endroit insolite, du moins aux yeux du barde dans l’outreterre. Une fois tout le groupe réuni, Phélès fit l’état des lieux. Groupe hétérogène et nombreux, plutôt mal en point. Même s’il n’avait qu’un vilain bleu, les autres semblaient en piteux état. Joinon avait souffert lors de l’affrontement, Hagnar avait failli passer de vie à trépas et Luciole n’étaient en vie que grâce aux soins des deux musiciens. Une chose était claire : il leurs fallait à tous du repos et si possible continu. Pas de tours de garde..- Quelqu’un aurait de quoi boucher cette issue ? J’espère que c’est la seule qui existe.. Je ne tiens pas à voir cette drow de si tôt.. A moins que nous installions un piège.. Mais malheureusement j’ai l’impression quoi que nous fassions, nous enfermer ici peux nous porter autant préjudice que de laisser le tunnel ouvert.. Nous pourrions aussi dissimuler l’entrée. Une fois les modalités de repos décidées, le barde fit le tour de la géode, inspectant le minerai et demandant les conseils qu’il espérait avisé de Joinon.
- Quels sont ces minéraux ? Il regarda du coin de l’œil Hagnar, toujours dans le brouillard et songea, non sans un sourire, qu’au moins elle ne risquait de pas faire des siennes ce soir. Leurs affaires seraient surement en sécurité. Il pria pour que la tête d’orque emballé dans les aillons de Kurto dans son sac ne se mettrait pas à sentir la nuit. Il fallait le moins possible attirer l’attention, et la puanteur de la putréfaction ne les aiderais pas à passer inaperçu. Normalement, la fraicheur de l’outreterre l’aiderait en ce sens. Son trophée ne pourrirait pas facilement..
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Luciole avait suivit les svirfnebelins sans protester. E effet, le guerrier était trop fatigué pour protester et il s'en remettait entièrement au jugement de ses compagnons. S'il devait se battre il n'était même pas sur de pouvoir dégainé son arme mais espérait que les deux orques lui serviraient de garde du corps. Se traînant donc au milieu du groupe pour pouvoir éclairer tout le monde avec sa lanterne, il entra dans la grotte juste après Phélès, devant les deux orques qui le suivaient en silence. Levant bien haut la main pour éclairer le maximum de surface, le guerrier tourna sur lui même pour observer la totalité de la grotte et chercher une éventuelle échappatoire en cas d'attaque de Chrysale. Alors que ses compagnons aménageaient l'endroit, le guerrier ne pu résister et fit le tour de la caverne, épée au clair, afin de "tâter" les murs pour vérifier qu'aucun passage dissimuler ne laisserai entrer d'ennemi pendant la nuit. Le calishite avait été impressionné par la paroi végétale et espérait ne rien laisser de tel s'il devait dormir. Ecoutant les conseils de Phélès, Luciole se mit en quête d'un rocher à déplacer vers l'entrée qui était également la sortie la plus évidente, bouchant ainsi toute possibilité de retraite. Enfin, rassuré par toutes les précautions qu'il avait prises, le guerrier s'assit par terre près de Phélès. Sortant un bout de pain qu'il avait dans son sac, Luciole demanda à son compagnon:
-Dit moi Phélès, le svirfnebelin à parler d'Araumycos. J'en ai déjà entendu parler mais je ne sais plus où... Que pourrais tu me dire là dessus?
Ecoutant les informations du barde, le guerrier se laissa aller à la somnolence et il s'allongea rapidement pour glisser dans le sommeil réparateur dont il avait bien besoin.
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître des Chants
Chambre 8
Aucune gemme
|
|
|
Quoique relativement rassuré, ce n'avait été qu'avec une certaine appréhension que Joinon avait suivi les svirfnebelins en compagnie des orques. Ces derniers n'étaient-ils pas après tout les ennemis héréditaires de ses cousins d'écu? Marcher en leur compagnie n'était en ce sens pas la meilleure des choses à faire, mais il n'avait pas le choix, et tous à vrai dire dans ce groupe hétéroclite devait probablement agir à contrecoeur. Le barde n'avait guère fait attention à la première remarque de Phélès concernant son fameux sens racial, se contentant d'émettre un "Moui, probablement..." peu explicite.
Dès qu'il eût pénétré dans la petite alcôve cristalline, le nain d'or s'était effondré, dos contre la paroi, levant la tête vers la géode qui, dans un autre contexte, aurait créé en lui un immense sentiment d'attirance ainsi qu'une curiosité extrême. Mais rien de tout cela ne pouvait chasser le trouble qui l'envahissait. La mort d'Emerlin l'avait marqué, mais ce n'était pas comparable à celle de Kurto, à la disparition de Bratak et à tous ces êtres qu'il avait vu mourir. Lors du combat, l'adrénaline et la peur lui avaient évité de se poser des questions, mais la redescente était difficile et douloureuse.
Il émit un soupir sonore avant de s'intéresser à sa plaie qui le tiraillait toujours. Son costume était déchiré et enduit de sang, celui de Nonioj ainsi que le sien. Il ôta son sac et son costume, non sans en avoir détaché sa broche de jade, laissant alors apparaître son armume de cuir qui le boudinait ridiculement et qui affichait une entaille à l'endroit de la blessure. ¤ Ca va laisser une cicatrice... Un souvenir de cette journée en quelque sorte. ¤ Fouillant dans son sac, Joinon en sortit sa blague à tabac et sa pipe de bois qu'il prépara soigneusement avant de l'allumer.
Il l'apprécia dès la première bouffée. Ce fut à ce moment que Phélès lui adressa à nouveau la parole au sujet de la géode. Le nain se décida à se lever, espérant se changer les idées au contact de l'humain qui, malgré des goûts morbides certains, semblait avoir plus de points communs avec lui qu'il n'y paraissait. - Ma foi, je ne sais pas trop de quoi il s'agit ,commença-t-il en tirant sur sa pipe, les pierres de l'Outreterre sont-elles seulement les mêmes que celles de la surface? Laissez-moi y jeter un oeil.
Joinon tente de connaître la nature des cristaux.
Malheureux le royaume qui n'a pas de héros. ♪
|
|
|
|
|
|
|
|
Gantelet de l'Amasstarte
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
ne fois au calme dans la géode, la naine vérifia sa bourse, comptant et recomptant ses pièces. Au bout d'une vingtaine de minute, elle commença une longue prière de remerciement à Abbathor. Au cours de cette cérémonie, elle réalisa successivement toutes sortes de dessins géométriques à base de pièces disposées sur le sol. A chaque oeuvre, Hagnar marquait une pause et marmonnait de longues phrases incompréhensibles du commun des mortels dans lesquelles revenaient régulièrement les termes, et . A la fin de sa longue prière, alors qu'elle voyait tout le monde à bout de souffle (surtout elle-même), elle installa sa couche, dégusta une ration de survie puis examina la géode pour déterminer de quoi il s'agissait et à quel prix elle pourrait en revendre un fragment. Trop faible pour se lancer dans de grandes discussions, elle se coucha alors en omettant volontairement de se proposer pour un tour de garde. Tout en se sentant plonger dans un sommeil réparateur, la naine s'étonnait d'avoir risqué sa vie pour sauver quelqu'un d'autre et se promît de ne plus jamais agir de manière aussi stupide.Au réveil, si rien ne perturbe sa nuit, Hagnar remercie ses compagnons de ne pas l'avoir abandonnée et leur demande s'ils ont réussi à récupérer l'amulette ou si son sacrifice s'est révélé inutile.
|
|
|
|
|
|
|
|
Conteuse des 9 enfers
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV) Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos Météo : Humide, sombre et 7°C Moment : InconnuL uciole avait déjà commencé à pousser quelques roches pour obstruer le chemin, quand l'un des svirfnebelins s'approcha de lui et lui dit de sa voix grave et sans intonation:-Ne te fatigue pas humain. Araumycos va s'en charger. Puis, devant l'air ahuri du Calishite, le gnome des profondeurs entama une explication.-Araumycos, c'est le champignon, là. Son doigt vint à désigner l'ensemble de la paroi spongieuse dans le couloir. "C'est un être vivant immense, certainement le plus grand et le plus vieux de tout Faerûn. Il couvre un périmètre immense sous la terre, engloutissant parfois des civilisations entière. Par moment il croît, par moment il décroît, et certains le disent doué d'intelligence. Dans tous les cas, il est en ce moment notre meilleur allié et notre plus mortel ennemi. Nous allons devoir lui faire confiance, que nous le voulions ou non. En attendant, compte sur lui pour se refermer rapidement et nous protéger durant notre repos." En effet, le tapis mucilagineux commençait déjà à se reboucher, et le passage allait bientôt ne plus être du tout visible. Pas vraiment convaincu mais sans possibilité de faire autrement, Luciole finit par accepter cette étrange protection.
En observant attentivement les roches, à la lumière faiblarde de la lanterne éternelle, les aventuriers purent découvrir sa nature: des cristaux de roche, que les sages nomme "quartz". Au sommet de la géode, une couleur violacée ou rose apparaissait sur les cristaux, qui devenaient alors semi-précieux et portaient le nom d'améthyste. Cependant, il aurait fallu des talents d'acrobates associés à de formidables outils et une force digne de Garagos pour extraire ces minéraux. Les aventuriers, même les plus cupides, renoncèrent donc rapidement à les exploiter, et se raisonnèrent à dormir.
Etrangement, leur sommeil fut très bon. Il faut croire que Beshaba avait décidé de les épargner, ou que Moraddin les protégeait, à moins que ce ne fut quelque dieu oublié qui leur offrît son égide, mais leur repos les soulagea de leur lassitude et aida à refermer leurs blessures. La faim les réveilla, et ils purent contempler leur maigre pitance. A moins de trouver de quoi se sustenter ici, ils n'auraient rien à se mettre sous la dent dans quelques heures. De plus, le vieux svirfnebelin était désormais soucieux et leur annonça que la suite de leur parcours allait être plus délciat que jamais: il faudrait pénétrer DANS Araumycos... Et espérer en sortir. Vivant, si possible.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
lus attentif que Luciole l’instigateur des questions, Phélès écouta attentivement le svirfnebelin. Ça n’était pas tout les jours qu’il pouvait apprendre des choses, donc il fallait qu’il soit attentif les rares fois ou l’on lui donnait matière à réfléchir. Un peu avant de dormir, il prit le temps de recopier sur son faux grimoire les données qu’il jugeait intéressantes sur Araumycos. Il aurait bien testé l’expérimentation plus loin en calculant le temps de régénération du champignon, mais il ne voulait pas froisser l’entité vivante pour le moment. Il s’allongea pour s’endormir, quoiqu’un peu fébrile de passer la nuit a coté d’orques et d’un être vivant capricieux qui pourraient les sauver tout aussi bien que les tuer. Il s’avança vers Valcor, non pas pour le tuer mais pour lui parlé. Pour une raison qui n’appartenait qu’à lui, le barde avait décidé de s’intéresser au cas du cousin du Calishite.- Ne t’inquiètes pas, j’ai oublié ce qu’il c’est passé pendant le combat, et je ne suis pas mort après tout.. Frôler ainsi la mort m’a même fait grandir, d’une certaine manière. Il y’a des choses que je ne tenterais plus. Mais dit moi.. Ou as tu apprit à manipuler la toile ainsi ? Une fois les réponses de l’homme obtenues, le barde essaya de discuter de choses et d’autre avec lui avant d’aller se coucher non sans oublier une prière pour sa déesse.
¤ Puisse Beshaba attirer concentrer son attention sur autrui cette nuit. ¤ Et une pour sa maitresse.
¤ Faites que je survive, Dame Elina, ma vie ne doit pas se terminer ainsi. ¤ Même si la nuit s’écoula sans heurts, le réveil fut difficile, les bleus de la veille, pas de toilette pour le barde, le sol comme duvet. Bref, Phélès n’avait ni envi de dormir ici plus longtemps, ni envi de se déplacer pour autant. L’absence de nourriture ne lui fit ni chaud ni froid, pensant pour lui-même qu’il avait prit du poids depuis quelques temps, jeuner un peu ne lui ferait pas de mal. Et avec l’âge le corps a tendance à s’empâter. Ses jeunes années étaient passé depuis trop longtemps déjà, garder son corps svelte, et bien proportionné serait plus difficile qu’avant. C’est dans cet état d’esprit que le barde sorti son shalme pour y jouer quelques notes. Plus pour focaliser son esprit sur quelque chose de précis, que de le laisser divagué sur la faim qui le tiraillait malgré tout.¤ La journée s’annonce aussi longue que la précédente.. ¤ Mais il ne comprit la véracité de ses paroles qu’après les déclarations du gnome. Il se releva, épousant son pantalon et ses affaires, ajustant sa chemise de mailles sous son manteau. Remettant un semblant d’ordre dans son havresac et soupesant sa bourse. Il regarda ses compagnons avant d’ouvrir la bouche.- Soit. Nous allons traverser Araumycos.. Quelles sont les armes les plus propices à repousser ses attaques suffisamment longtemps pour survivre ? J’ai du mal à l’avouer, mais si nous progressons dans la même cavité qu’hier, il fit une pause, "soir, je doute que nous humain," il se désigna avec Valcor et Luciole, "servions à quelque chose, recroquevillé comme nous le serons. Et je doute que l’épée de notre guerrier, ou bien mon admirable fouet serviront à quelque chose dans une aussi petite cavité. Les dagues, même si ca n’est pas l’outil optimal représentent la meilleur option, non ? Nains et Svirfnebelins, vous progresserez par chance sans trop de difficultés. Peut être voudriez vous mes dagues ?"
Joignant geste à la parole il s’apprêta à décrocher les dagues de ses fixations. Ensuite il serait prêt à partir. Peut être prierait il à nouveau avant son départ car ses supplications avaient portés leurs fruit.Phélès se prépare pour lancer des sorts la journée, fait l'inventaire de ses affaires pour voir si rien à disparu, etc..
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Le guerrier calishite avait eu un moment d'arrêt suite à la déclaration du vieux svirfnebelin. Le jeune homme avait du mal à s'imaginer comment pénétrer dans Araumycos. Alors qu'il finissait de fixer tout son matériel sur son sac ou dans son dos, Phélès exprima son inquiétude vis à vis de la grosseur du tunnel. Le guerrier s'attendait à ce que le passage se rétrécisse mais il n'avait toujours pas trouvé de moyen pour se défendre sans se servir de sa lame. N’ayant pas de dague à prêter, le guerrier ne pu proposer que la targe qu'il avait récupérée sur le corps de Kurto. En repensant au grand barbare qui avait beaucoup influencé son style de combat, le guerrier ne pu s'empêcher de caresser le pommeau de l'épée qu'il avait également pris sur le corps de son défunt compagnon. Pour lui, l'âme de son ami était dans cette arme qu'il avait tenue jusqu'à la mort et le guerrier ne s'en séparerait pour rien au monde. Après avoir finit de boucler ses sacs, le guerrier s'adressa à tous:
-Bon, comme l'as justement fait remarquer Phélès, nous n'aurons sûrement pas la place de nous tenir debout tout le long. Dans le cas où le passage se rétrécirais trop, je propose que notre guide svirfnebelin dont j'ai oublier le nom et un de ses compagnons passent devant avec une armure ou ma targe pour se protégé un minimum et suffisamment de matériel pour creuser s'il le faut. Ensuite je pense que Joinon devrait passer juste derrière, il est le seul qui sache se servir d'une arme et qui puisse se tenir debout dans un conduit étroit. Je passerais ensuite pour aider du mieux que je peu. Ensuite Phélès et Hagnar, Valcor et les orques. Je place Valcor juste avant les orques car il pourras malgré tout jeté ses sorts. Mais nous pouvons aussi proposer Hagnar car elle est aussi la plus petite mais je pense qu'il vaut mieux qu'elle se trouve au milieu, s'il y a besoin elle pourra voir ce qui se passe devant et derrière et ainsi utiliser ses sorts à elle aussi. Qu'en pensez vous mes amis?
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître des Chants
Chambre 8
Aucune gemme
|
|
|
Joinon se réveilla un peu perdu, les yeux et l'esprit fatigués tandis que sa bouche était pateuse. Il s'était levé "la barbe entre les fesses" pour reprendre l'une des expressions favorites de son vieux père. Sa blessure ne saignait plus, il l'avait rapidement nettoyée et pansée avant de se coucher. Passant ses mains dans sa barbe bouclée pour en ôter douloureusement les noeuds, le barde avait peu à peu retrouvé ses repères, la journée de la veille lui était revenu à l'esprit. Le carnage, la disparition de ses compagnons, la mort de Khlorm, l'arrivée dans la géode...
¤ Bon... Réjouissons-nous d'être vivants... ¤ avait-il songé sans parvenir à s'en persuader. ¤ Au moins il n'y a pas eu de grabuge durant la nuit, ni du côté orque, ni du côté de nos nouveaux "alliés". ¤ Il avait alors jeté un oeil en direction d'Hagnar qui, si elle lui paraissait attirante, n'en attisait pas moins sa méfiance.
Une fois que le nain eût accompli son rituel matinal - consistant en fumage d'herbe à pipe et méditation - il se leva pour écouter les propos de Luciole qui paraissait déjà avoir les idées claires de si bon matin. Etait-ce cependant le matin? Rien ne permettait de l'affirmer ni de l'infirmer dans les profondeurs de l'Outreterre. Quoiqu'il en fut, le guerrier prenait les choses en main. Il était certainement, comme ses compagnons, sorti en quelque sorte grandi des péripéties de la veille.
- Luciole, mon grand, je trouve que tu me surrestimes grandement si tu penses que je sais manier une arme. Je n'ai... je n'ai pourtant rien fait hier qui puisse te donner cette impression... Le nain d'or resta un instant la tête levée, les yeux plongés tristement dans ceux de son compagnon comme s'il avait eu envie de s'excuser pour son attitude lors du combat, lorsque la peur s'était mêlée à la folie... Il reprit cependant après ce moment de silence. Mais je vais essayer de me rattraper. S'il faut avancer, nous avancerons. Et si c'est à nous autres gnomes et nains d'ouvrir la marche, nous l'ouvrirons.
Se tournant vers Phélès, Joinon saisit une de ses dagues qu'il s'empressa de coincer dans sa ceinture. - Merci l'ami, j'espère vous la rendre dans le même état que je vous l'emprunte. ¤ Le contraire signifierait de nouveaux affrontements ; et cela, je ne le souhaite pas. ¤ Endossant son manteau déchiré et saisissant son lourd sac à présent vide de toute ration, il regarda autour de lui. Le groupe nouvellement formé avait-il des chances de survivre dans un environnement à ce point hostile?
Malheureux le royaume qui n'a pas de héros. ♪
|
|
|
|
|
|
|
|
Conteuse des 9 enfers
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV) Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos Météo : Humide, sombre et 7°C Moment : InconnuLe svirfnebelin qui semblait le plus âgé, et donc probablement le plus sage, répondit aux aventuriers d'un air grave qui sied si bien aux peuples de l'Outreterre.-Ne vous trompez pas, gens de la surface. Nous ne passerons que si Araumycos accepte de nous laisser passer. Il ne nous attaquera que s'il le désire, et dans ce cas il est fortement probable que nous ne puissions rien faire. Plus inquiétants seront les éventuels hôtes et parasites, mais pour cela, nous nous en remettrons à vous et à vos armes. Ah, et pas besoin de targe ou de tout cela. Ma pioche seule suffira. Allons-y maintenant, notre salut dépend de notre célérité. Et ainsi commença la pire partie du voyage, la plus éprouvante pour tous, celle qui allait les emmener plus profondément encore dans l'Outreterre, à l'intérieur même d'un organisme plusieurs fois millénaire. Alors que, devant, les svirfnebelins taillaient tant qu'ils le pouvaient une ouverture dans la masse spongieuse et visqueuse, les aventuriers et les orques suivaient, aussi rapidement que possible. Ils avaient l'étrange et fort désagréable sensation de se retrouver dans le tube digestif de quelque dragon gigantesque, condamnés à être digérés petit à petit. Courbés en permanence (sauf, bien sûr, Hagnar et Joinon), ils tentaient désespérément de suivre la petite lanterne qui brillait faiblement devant, sans prêter trop d'attention aux matériaux humides et moussus qui les entouraient et les touchaient de leur contact spongieux. Derrière eux, le champignon se reformait à grande vitesse, tant et si bien qu'il leur était désormais impossible d'envisager un retour en arrière. Combien de temps passèrent-ils ainsi, à ramper, seuls, dans cette masse informe? Nul n'aurait pu le dire, mais bientôt les estomacs des uns et des autres exprimèrent bruyamment leur vacuité, et la fatigue commença à engourdir les plus faibles. Une odeur douce et enivrante emplit peu à peu l'air autour des aventuriers, et même les orques montraient des signes de somnolence.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Joinon: JdS Volonté 16 +4 = 20 >< DD ?? Hagnar: JdS Volonté 17 + 6 = 23 >< DD ?? Phélès: JdS Volonté 12 + 2 = 14 >< DD ?? Luciole: JdS Volonté 11 + 2 = 13 >< DD ?? JoinonCliquez ici pour dérouler le parchemin... Petit à petit, la luminosité augmentait et le barde voyait de mieux en mieux dans le couloir. Les parois n'étaient pas, comme il l'avait cru au premier abord, constituées de champignons et autres matières spongieuses, mais de mousse, de lierre et d'autres végétaux entrelacés. Il y avait même, de temps à autre, des fleurs blanchâtres et odorantes, particulièrement jolies dans leur fragilité. Des insectes luminescents voletaient autour, ce qui expliquait cette soudaine luminosité. Joinon observa ses compagnons qui s'arrêtaient un instant, visiblement éprouvés. Las et heureux de trouver aussi propice lieu, le Nain s'arrêta quelques instants sur un tapis de mousse particulièrement confortable. PhélèsCliquez ici pour dérouler le parchemin... La lanterne s'éteignit soudain, laissant Phélès plongé dans l'obscurité la plus totale. Heureusement, petit à petit, ses yeux s'habituèrent à la faible luminosité, et le barde commença à distinguer autour de lui. Le passage dans Araumycos était plus large à cet endroit, comme si une grotte naturelle était là auparavant et n'avait pas été entièrement recouverte par l'être muqueux. Ses compagnons s'étaient arrêtés, et Luciole et Joinon avaient quelques mots en essayant de réparer la lanterne. Phélès savait que celle-ci était cassée, et que rien de ce qu'il pouvait faire n'y changerait quelque chose. Il commença à imiter ses autres compagnons de voyage, qui s'étaient affalés sur un roc dépourvu de mouse non loin, et s'assit sur le sol dur (quel réconfort après les mousses) pour grignoter un morceau. LucioleCliquez ici pour dérouler le parchemin... Petit à petit, la luminosité augmentait et le guerrier voyait de mieux en mieux dans le couloir. Les parois n'étaient pas, comme il l'avait cru au premier abord, constituées de champignons et autres matières spongieuses, mais de mousse, de lierre et d'autres végétaux entrelacés. Il y avait même, de temps à autre, des fleurs blanchâtres et odorantes, particulièrement jolies dans leur fragilité. Des insectes luminescents voletaient autour, ce qui expliquait cette soudaine luminosité. Luciole observa ses compagnons qui s'arrêtaient un instant, visiblement éprouvés. Las et heureux de trouver aussi propice lieu, le Calishite s'arrêta quelques instants sur un tapis de mousse particulièrement confortable. HagnarCliquez ici pour dérouler le parchemin... La somnolence gagnait lentement la prêtresse Naine, qui se voyait déjà allongée dans des coussins de soie cousus de fils d'or. Quelle merveilleuse idée elle avait eu de venir dans cette auberge luxueuse après... Après... Après quoi déjà? Ah oui, cette mission en Outreterre. Cette mission inachevée d'ailleurs. Inachevée? La fureur de Myel-Elina va être terrible!
D'un bond, la Naine se redressa sur ces pieds. L'effroi à la pensée d'une Myel-Elina en colère fut finalement salvateur, car Hagnar n'était pas à Eauprofonde, elle était encore au plein cœur d'Araumycos, au fond de l'Outreterre! Et un spectacle assez dramatique se déroulait actuellement sous ses yeux. Tous ses compagnons, qu'ils fussent Humains, Nain, Orques ou Svirfnebelins étaient allongés à même la paroi, et des mousses et champignons poussaient déjà sur leurs vêtements, les entourant pour les faire pénétrer dans la paroi. L'air était saturé de poussières odorantes, visibles dans la faible lumière de la lanterne magique, que la Naine n'eut aucun mal à déterminer comme des spores. Si elle n'agissait pas rapidement, elle se retrouverait bientôt seule à ne pas être digérée par le champignon...
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
nfin un peu de repos, traverser d'Araumycos n'avait pas été si compliqué que ça finalement. Les svirfneblins étaient des créatures encore plus peureuses que lui. A moins que le champignons les aient tous acceptés car il avait perçu la nature exceptionnelle du gantelet de l'Amasstarte.¤ Je n'aurais jamais imaginé de telles odeurs ici bas, en outreterre. J'ai toujours pensé que la surface était le seul endroit a jouir de tels plaisirs. Je me suis trompé, espérons que ça n'arrivent pas trop souvent. ¤ Après avoir mangé quelques bricoles que lui avait donné Marteau Tonnerre, un délice après avoir sauté le petit déjeuné, le barde se laissa aller. Il sorti sa pipe de son sac, la bourra de tabac gnome, et avachi sur le rocher tel un dieux des plaisir, alluma sa pipe et avala la fumée avec un plaisir non feint.- Au lieu de chercher à réparer cette torche éternelle.. Reposez vous. Ça fait du bien. Sire Joinon.. J'ai vu que vous fumiez la pipe vous aussi ? Auriez vous l'obligeance de me faire gouter votre tabac. Je vous donnerais du mien.. C'était la première fois que l'herbe de Dobun lui faisait tant de bien. Les choses lui semblaient tellement.. Douces. Frôler la mort quelques jours plutôt lui avait donné tant de pouvoir. Pour la première fois il se sentait dans son élément près à soulever des montagnes. Il se sentait tellement bien sur ce rocher. Inspirant profondément une nouvelle fois, il ferma les yeux profitant de ce bref instant de repos. Dans cette torpeur, le barde était loin d'imaginer que le limon le recouvrait petit à petit.
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|