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L'amulette de Xanthen, Voyage dans l'Outreterre
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lus Phélès s’aventurait dans le royaume des morts, plus ses dernières paroles se révélaient fausses. Mourir n’était pas aussi simple que ca, ce laisser aller vers le néant, c’est tout ce qu’il voulait, mais là, il souffrait.
Il pestait à tords et à travers, il avait depuis longtemps rejeté l’idée de vie après la mort. C’était une façon plus abordable de voir les choses, mourir pour de bon étaient plus satisfaisant que de pourrir en enfer ou au paradis. Pourquoi croyait-il aux dieux alors ? Il n’en savait rien. Au cas où, simplement. Mais ou il était, dans des ténèbres insondables il se demandait si ses choix de vie avaient été les bons. Il n’avait ni privilégier le mal, ni le bien, malgré son entrée à l’Amasstarte et quand bien même ses actions s’étaient tourné vers le bien, il en avait payé le prix fort. Pourtant toutes les religions bonnes croyaient en la rédemption. Certes son acte n’avait pas été désintéressé mais qui l’est vraiment ? Et la douleur.. Lancinante, constante, qui refusait de partir, le barde se laissa aller à un grognement de frustration.
Ouvrant la bouche, aspirant l’air, il remarqua qu’il était en contact avec le sol. L’odeur du sang.. Une bataille.. La quelle ? L’outreterre.. Les orques.. Valcor ! L’idiot qui l’avait tué.. Tué ? Comment ressentait-il encore l’odeur si caractéristique du sol ? Il essaya de bouger ses membres. Ils répondirent, amenant ses mains vers son visage, il se tata la tête, pour chercher une bosse ou une déformation quelconque. Son précieux visage semblait toujours aussi parfait. Il essaya d’ouvrir les yeux et.. Rien. Plus rien. Impossible que le champignon ait cessé d’irradier de sa couleur tamisée. Il était aveugle. Il se releva avec vitesse. Il ne put retenir une plainte, il senti ses cordes vocales vibrer, mais il n’entendit rien.. Sourd ? Non ! Il n’allait plus jamais entendre le son de sa voix ? Lui qui aimait tant s’écouter parler.. C’était un cauchemar ! Même la mort était préférable que d’être infirme comme il l’était. Il fermait les yeux et secouait la tête violemment.- Impossible.. Il s’arrêta net. Il.. avait entendu ! Il ouvrit les yeux pour les refermer aussi tôt, même la lumière diffuse lui brulait les yeux. Mais il voyait. Après quelques minutes d’efforts et de battement de paupières, il put jouir de la vision de nouveau. Il regarda ses mains. La douleur s’en alla, se faisant moins sourde. Il n’avait qu’un énorme bleu. Pire, même, il se sentait étrangement reposé. Il ramassa sont fouet dague, abandonné sur le sol.¤ Impossible.. ¤ - Je.. Il cherchait ses mots, cherchant à définir sont soudain gain d’énergie.¤ L’outreterre ? ¤ - Non.. ¤ Le poison ? La mort ? Je sais ! A chaque fois que je frôle la mort, je deviens deux fois plus puissant ! ¤ Grisé par sa découverte, Phélès mit quelques minutes à redescendre sur terre. Il fut ensuite à même de redécouvrir l’endroit ou il était. Il regarda les alentours. Krolhm, mort, Luciole, vivant, Valcor, vivant, Kurto, mort, Joinon, vivant, Hagnar, morte.- Valcor !! ¤ Hagnar ? ¤ Tu.. ¤ Morte ?! ¤ tu.. le barde laissa en suspend sa voix pour se diriger vers sa camarade.
Il contempla le corps de la naine, inerte, sur le sol. Il s’agenouilla près de la dépouille et chercha à lui tâter le pouls. Ses recherches furent infructueuses. Il se leva alors, et se dirigea vers la victime qu’il avait faite avec son fouet qu’il raccrocha à sa ceinture. Même si se déplacer l’élançait c’était supportable. Il s’agenouilla près de l’orque qui avait osé l’affronter, sorti sa dague. Il songea à Hérudae, lorsqu’il lui avait offert des doigts et qu’il les avait refusés. Aujourd’hui il ne le priverais pas de ses doigts mais de quelque chose de plus.. Substantiel. Il le fouilla d’abord, cherchant d’éventuels objets de valeurs. Puis il se mit alors à ouvrir le cou de sa victime, sans vraiment faire attention aux chairs. Dans tout ce sang, le barde eut du mal à sectionner la colonne vertébrale.
Une fois la tête séparée du corps, il la prit par les cheveux et l’amena près d’Hagnar à nouveau. Il essuya sa lame sur l’étoffe de la naine. Avant de remarquer que celle-ci respirait encore.. Ou du moins, il avait juré voire sa poitrine se soulever. Un sourire apparut alors sur son visage. Profitant de son inconscience, Phélès se demandait s’il ne devait pas lui prélever une petite somme d’argent comme rémunération personnelle et alors qu’il approchait les mains pour fouiller sa coéquipière il se ravisa. Il ferait le suspect idéal parmi les aventuriers, et difficile de lui faire croire qu’un orque s’en serait prit à son or.. Elle servait le ver de l’avarice, elle ne serait pas dupe. Tant pis.. Peut être qu’en l’aidant, il faisait quelque chose de pire.. Songeant à lui donner sa potion qu’il gardait en de grandes occasions, il se ravisa. Elle pourrait servir..
¤ Oui ! ¤
Il regarda Luciole de loin avec ce même sourire malin avant de se repencher vers la prêtresse.¤ Je suis sur que t’aider revient au même que de te voler.. ¤
Il se laissa aller à un doux rire satisfait, avant de se concentrer. La magie affluait déjà dans ses mains, pendant qu’il répétait les gestes qu’il avait effectués pour soigner le guerrier en piteux état.
¤ J’espère que tu est bien en vie.. Je n’ai pas envi de frôler la mort de si tôt. ¤ - Puisse la puissance de l’Amasstarte te soigner. ¤ Quelle jolie allitération en s, les blessures que j’ai subies n’ont pas affecter mon intelligence supérieure.. Tant mieux ! ¤ - Te revoilà parmi nous.. Phélès lance soins légers.
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Alors que le guerrier utilisait son cerveau, chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps, le dernier acte de la scène fut clôturé par la mort de Klorhm. Pensant en avoir finit avec cette boucherie, le guerrier avait été troublé par le décès de l'immense orque qui lui avait semblé immortel. Luciole s'était attendu à ce que Chrysale attaque de nouveau pour tous les tués mais après plusieurs minutes passées sans bouger, le guerrier décontracta ses épaules et se laissa tombé sur le sol. Lâchant son arme, il prit le temps de faire un point sur ses blessures et sur ce qui l'entourait. Le champ de bataille était impressionnant. Les survivants étaient rares mais le fait que son cousin et le petit barde soient vivants rassura le jeune calishite. Alors qu'il regardait autour de lui, Luciole s'aperçu que Joinon leur parlait. Se concentrant sur ses paroles il acquiesça faiblement avant d'appeler son cousin.
-Valc'... J'suis complètement mort... J'vais prendre un peu de temps pour dormir ok? J'en ai vraiment besoin... Je voudrais que tu t’occupes de préparer le bûcher pour Kurto. Joinon à raison, il a droit à son voyage vers l'au delà. C'était un bon camarade... Dit aux trois orques de t'aider, dit leur qu'il faut qu'on venge Klorhm. Ils t'aideront. Baissant la voix pour n'être entendu que de Valcor' le guerrier continua. Une fois que tout le monde se sentira un peu mieux on fouillera le camp pour savoir qui était le patron de Klorhm et le rapport entre Chrysale et tout ça. Et puis on remontera à la surface et on donnera cette p***** d'amulette à Marteau-bidulle. Apparemment elle doit être super précieuse si tout le monde la veux. Je préfère débrouiller cette affaire en sachant l'amulette en sécurité. Et puis y nous faut des soins plus poussés donc on remontera pour ça. Aller, aide Joinon à préparer la dernière demeure de notre ami.
Faisant signe à son cousin de partir, Luciole s'installa plus confortablement contre un rocher, afin de pouvoir se remettre de ses blessures. Maintenant que le combat était terminé il ressentait la fatigue comme jamais il ne l'avait sentie. Puis son regard tomba sur Phélès accroupit près de la naine. Luciole le laissa finir ses soins puis l'appela en lui faisant signe de venir. Lorsqu'il fut près de lui le guerrier lui dit:
-Tout d'abord je voudrais m'excuser de la part de mon cousin pour le sort qu'il t’a balancé dessus. Je ne m'y connaît pas bien en magie mais le sort était prévu pour Klorhm et j'imagine que Valcor' n'as pas pu le dévier quand tu t'es mis au milieu. Je voudrais ensuite te remercier pour être venu me soigner. Sans toi je serais mort. J'ai donc une dette de vie envers toi. J'accepte donc de te protéger mais avant tout je voudrais plus de précisons. Les yeux du jeune homme se firent un peu plus froid alors qu'il demandait. Je voudrais que tu me dises la vérité car je voudrais y voir plus claire dans cette affaire. Toi et la naine êtes arrivés d'un coup de nul part. Je voudrais savoir comment vous vous êtes retrouvés ici et ce que vous veniez faire. Et puis surtout qui êtes vous? J'écoute tes réponse je répondrais ensuite à tes questions car j'imagine que tu en as aussi...
Gardant son arme à portée de main pour le cas où il serait obliger de menacer Phélès pour avoir des réponses, Luciole relâcha tous ses muscles afin de laisser son corps se restaurer.
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
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aissant le temps à Hagnar de reprendre ses esprit, après ses énièmes soins et vérification de son état de santé, Phélès se releva, n’oubliant pas de prendre la tête d’orque avec lui car la naine une fois debout saboterais surement les plans qu’avait le barde pour ce crâne la. Il regrettait de ne pas avoir de toile sur lui, pour l’emballer le temps de sortir d’ici. Il ne voulait pas la mettre tel quel dans son havresac. Toujours est-il qu’il s’approcha de Luciole, prudemment, après tout, le groupe improvisé n’avait pas réellement fait les présentations.
- Pour ton cousin.. je.. lui.. pardonne. On va dire que je lui pardonne, après tout je suis toujours en vie et c’est le plus important. Le barde prit une profonde respiration, feignant la compassion pour Kurto, Bratak et les autres. "Nous avons beaucoup perdu ici. En fait si nous sommes ici, c’est à la demande de Marteau Tonnerre. Il soupçonnait des choses plus graves encore et nous avait dépêchés auprès de vous, moi-même, Hagnar et Xrogaan, le nain. Dans l’outreterre nous avons rencontré une étrange fée qui nous à révéler pas mal de choses avant de nous amener à vous.. J’aimerais vous le raconter à tous. Mais pour ca il nous faut un endroit sur, ou simplement que tout le monde m’écoute. Nous regardions tout à l’abri, quand les choses ont dégénéré. Mon ancien compagnon ne put retenir sa haine envers les peaux vertes et fila droit dans le tas, faisant fi de vos efforts de négociation malgré mes directives. J’avoue avoir sous-estimé la rage au combat de certains nains.. J’ai essayé d’arrêter Xrogaan.. Et Voyant que vous étiez en mauvaise posture j’ai dit, à tors, que j’avais des informations, plus pour mettre un terme à l’embrouille qu’autre chose. Cependant, je n’ai pas réussi à sauver le guerrier tout à l’heure.. Et les choses ont empirées. Puis c’est déroulé l’affrontement." Le barde se tu quelques instants, laissant le temps au guerrier de tout assimiler.- Mes questions sont les suivantes.. Qu’elle est l’ombre qui nous à attaquer tout à l’heure ? Qui vous à guider dans l’outreterre ? Notre guide semblait haïr ce qui vous à conduit ici.. Puis se rappelant de certaines choses qu’il avait entendues et vues, il murmura à l’oreille du guerrier. "Je vous ai vu enfiler quelque chose au tour du coup, serait ce l’amulette ? Je suis curieux de voir l’objet que tout le monde semble vouloir, mais nous verrons ça tout à l’heure."
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Gantelet de l'Amasstarte
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Hagnar se relève doucement, avec de multiples pauses, tente de comprendre ce qui s'est passé et regarde Phélès avec de grands yeux...
- Je.... t'es.....sau.......vé????.......
Et elle remercie Abbathor en vérifiant la présence de toutes ses pièces!
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Conteuse des 9 enfers
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Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV) Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos Météo : Humide, sombre et 7°C Moment : InconnuCliquez ici pour dérouler le parchemin... Phélès soigne Hagnar: 6 points de vie. Hagnar est à 0 point de vie. Dans la caverne, chacun des groupes s'occupait maintenant du soin à apporter aux morts. Tandis que Joinon, Luciole et Valcor disposait Kurto sur quelques planches pour l'immoler, les svirfnebelins chantaient une lente mélopée pour leurs défunts en les enterrant comme ils le pouvaient sous les rochers effondrés. Les orques, eux, défigurèrent et dépouillèrent soigneusement leurs congénères décédés, mais il y avait dans ces scarifications une dimension religieuse indéniable, car aussitôt, chaque orque se couvrait le visage en déférence et prononcer quelques mots ignobles et incompréhensibles.
La question des possessions de Kurto se posa soudainement. Les aventuriers devaient-ils les laisser sur le corps ou s'en emparer pour remplir à bien la mission qui leur échouait à tous -y compris à Kurto? Une potion de soins modérés, une armure d'écailles avec casque, gantelets et bottes de cuir émaillées d'acier, des gantelets aux armes d'une licorne, une chevalière avec la même insigne, une ceinture avec sacoche, sac de cuir et une bourse (remplie d'une pièce de platine, huit pièces d'or, six pièces d'argent et neuf pièces de cuir), et enfin son épée et sa targe constituaient, il est vrai, un véritable trésor pour qui désire survivre dans le monde délicat de l'Outreterre.
Sans hésitation, Hagnar se proposa, en prêtresse assidue, pour une oraison funéraire complète contre la modique somme de 1 pièce de platine, huit pièces d'or, six pièces d'argent et neuf pièces de cuivre, mais la Naine tenait à peine debout pour l'heure, aussi la décision ne reposait pas entre ses mains.
Une fois les rites funéraires terminés, l'aïeul des gnomes se dirigea vers Joinon, tandis que les deux orques vinrent se placer proches de celui qu'ils considéraient comme le meilleur guerrier en la personne de Luciole.-Alors, demanda le Svirfnebelin au nom de la petite troupe qui l'accompagnait. "Que fait-on maintenant? L'orque voulait nous faire partir tout de suite, mais un peu de repos serait le bienvenue, non?"
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Aventurier
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Le guerrier avait regardé Phélès en tentant de savoir s'il lui disait la vérité. Il avait décidé d croire le jeune homme et avait donc répondu à ses questions.
-L'ombre qui nous à attaqué est notre ancienne guilde. Une drow qui habite l'Outreterre et qui nous a condit dans ce piège... Je ne sais pas encore le lien qu'il y a entre elle et le camp orque mais j'aimerais bien le savoir et je me méfierais de tout jusqu'à avoir percé ce mystère. En attendant, allons préparer la dernière sépulture de notre défunt ami.
Volontairement, le guerrier n'avait pas répondu à la dernière question concernant l'amulette. Même s'il faisait plus ou moins confiance à Phélès, il ne souhaitait pas prendre de risque. Rejoignant Joinon et Valcor qui avaient déjà commencer à rassembler du bois, le guerrier regarda les possessions de Kurto et annonça que seuls la potion de soins modérés et les quelques piécettes pouvaient l'intéressé mais qu'il proposait de partager l'argent en 4 afin qu'il n'y ai pas de discrimination, après tout, ils avaient tous participer au carnage. Il demanda ensuite si la potion intéressait quelqu'un et si personne ne la prenait alors il la rangerait dans une de ses poches car il risquait d'en avoir besoin rapidement.
Après s'être partager les biens de Kurto, Luciole mit le feu à la couche du barbare et contempla en silence le corps se consumer. Après que le feu est fait son chemin dans es veines de son ami, Luciole se détourna pour regarder les orques finir leur obsèques et lança d'une voix neutre.
-Bon... Il va falloir préparer notre départ maintenant. Laissons à nos amis orques le temps de finir ce qu'ils ont à faire avec leurs morts, et fouillons un peu le camp. Tout ce qui pourrais nous être utile sera le bienvenu car nous risquons d'être confrontés à Chrysale en remontant...
Regardant le petit Svirfnebelin, le guerrier reprit:
-Tu as raison Patrice, nous avons tous besoin de repos, je propose donc de préparer notre voyage vers la surface maintenant et de prendre ensuite une bonne nuit de sommeil avant de partir demain matin... Enfin... Nous évaluerons quand ce sera le matin comme nous pourrons... Allez, les cadavres n'ont plus besoins de leurs armes et armures, inutiles de leur laisser dans la mort. Je veux que chacun ai de quoi se défendre en cas d'attaque de Chrysale. Et je veux que chacun ai de quoi se nourrir durant le retour.
Laissant chacun fouiller le camp de son côté, le guerrier fit un signe à Joinon et à son cousin. Il souhaitait leur parler en privé à eux seulement.
-Nous allons fouiller le camp aussi. Si nous trouvons un équipement meilleur que le notre cela pourra toujours servir. J'ai bien peur que nous ayons à nouveau à faire avec Chrysale... Si vous trouvez une arme ou une armure qui vous semble meilleure que la mienne je suis preneur, ma lame commence à s'émoussée et j'ai la flemme de la polir... Une fois en haut on rejoindra la citadelle de Felbarr et on remettra l'amulette à Massue-Eclair en lui faisant un rapport de ce qui s'est passé ici. Je ne sais pas trop quoi pensé de Phélès, apparemment il a entendu parler de l'amulette. D'après vous, doit-on la lui montrée ou est ce qu'on lui dit que c'est Bratak qui avait la vraie???
Tout en attendant l'avis de ses compagnons, Luciole commença à fouiller les premiers baraquements afin de compléter ou remplacer son matériel et ses vivres.
Luciole effectue un test de fouille.
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
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Aventurier
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e discours de la gloura se faisait plus clair au fur et à mesure des explications du guerrier, mais il restait certaines zones d’ombre autour de tout ce chantier. Qui était l’humain à l’origine de tout ceci ? Qu’a l’amulette de si particulier ? Quels étaient les vrais projets de Chrysale ? En regardant les orques commencer leurs rites, pour accompagner leurs morts dans l’au delà, Phélès eut un instant de sueur froide se demandant ce qui allait ce passer pour le décapité. Mais rien de spécial n’arriva.
Une fois quelques minutes passées, il réussi à calmer ses peurs, voyant qu’aucun des orques n’était soucieux de le voir trimbaler une tête. D’ailleurs aucune des personnes ne semblait choqués, ce qui rassurait, décevait et inquiétait le barde par la même occasion. Il pensait voir un semblant de dégouts dans les yeux de certains mais n’en vit aucun, et au moins on ne le blâmerait pas pour ca. Mais est ce que cela voulait dire qu’ils trouvaient ça normal ? Etrange.. Phélès resta dubitatif avant de les rejoindre aux cotés de Kurto.
Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il aperçu une autre fiole de potion de soins modérés, il était le seul à en avoir une et il tenait à conserver ce monopole. Il avait une monnaie d’échange et il ne tenait pas à la perdre. Aussi il s’empressa de se porter volontaire pour l’obtenir quitte à laisser les pièces aux autres.
- J’apprécierais avoir la potion de notre bon Kurto. Je vous laisse les pièces et toutes les autres possessions qu’il a sur lui. Quant à diviser par quatre, je me demande pourquoi puisque nous sommes cinq. Hagnar, même si elle est un peu désorientée à reprit connaissance. Voyez ![i] Il la désigna du doigt. "Si je peux vous conseiller, Luciole, la targe de votre défunt compagnon vous offrirais une meilleure protection sans pour autant vous gêner dans le maniement de votre épée longue.. Enfin bon, ce que j’en dit.. Puis je prendre sa tunique ? Même trouée, j’ai besoin de tissu pour conserver quelque chose.." Joignant les gestes à la parole il lui prit le haut qui lui servait de vêtement et emballa la tête d’orque dans le tissu. "Sire nain, ne devriez vous pas revêtir une armure.. Même moi j’en porte une.. Il inspecta attentivement son homologue de petite taille.. "Vous devriez vous munir d’une arme.. J’ai une arbalète dans mon sac.. Ça vous tente ?" Alors qu’il essayait d’augmenter la puissance martiale du groupe, un des svirfnebelin prit la parole. Il laissa le calishite répondre avant d’y ajouter son grain de sel.
- Pardonnez moi de monopoliser ainsi la parole en apportant mon point de vu sur ce que vous dites, mais j’ai quelques petites raisons de penser qu’il ne vaux mieux pas nous attarder ici. Certes nous sommes à bout. Mais dormir ici près d’un endroit ou deux des nôtres ont péri et ou l’un à disparu.. Sans compté les victimes de votre peuple.. Il regardait le gnome des profondeurs. "Et au vu des éboulements qui se sont produits. Ne devrions-nous pas nous déplacer ? Avez-vous un habitat près d’ici ou nous pourrions nous reposer ? Je sais que vous n’êtes en rien responsable de ce qu’il vous arrive, mais nous avons besoins d’un guide pour arriver à la surface et il me semble que vous devez connaître le coin.. Et peut être pourriez vous nous apprendre quelques petites choses supplémentaires sur l’amulette et les raisons qu’a cet homme de la trouver. D'ailleurs, Luciole.. Les orques vous ont adopté comme un membre de leur tribue, vos talents martiaux les ont impressionné, je crois. Peut être pourriez vous les interroger aussi à ce propos. Leurs buts pour trouver l’amulette, l’homme qui les commande, leurs alliances avec les drows. Certes leur chef devaient être au courant de tout, mais peut être que certains on eut vent de certaines choses." Il laissa ses compagnons s’éloigner un instant, en portant un regard vers la naine, toujours perdue.- Hagnar ! Lèves toi donc ! Mais fait attention à ne pas te surmener.. Je ne veux pas te sauver la vie encore une fois. Il tourna alors la tête, de façon à ce que la prêtresse ne vois pas son sourire narquois qu’il n’arrivait à réprimer.
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Maître des Chants
Chambre 8
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Joinon n'avait plus rien dit pendant qu'il s'était affairé à préparer, en compagnie de Valcor et Luciole, le bûcher funéraire du défunt Kurto. Le nain d'or, affichant toujours une mine sombre, avait d'un geste de la main refusé l'argent qu'avait proposé le guerrier calishite. Il s'était contenté d'ôter du doigt épais de feu son compagnon l'anneau à l'emblème de licorne ainsi que ses bracelets. Enfin, alors que le corps de l'illuskien rejoignait le panthéon de ses aïeux sous forme d'une épaisse fumée grisâtre, le petit barde était encore resté muet, se contentant d'adresser en guise de réponse aux svirfnebelins un regard empli d'une infinie tristesse que ces derniers avaient sans doute compris.
Le rituel achevé, Joinon retrouva la parole, il ne répondit pas aux doutes de Luciole concernant le nouveau barde mais parla au contraire à ce dernier. - Vous savez... Phélès... Je ne suis pas un combattant, je n'ai été que d'un piètre secours durant cet affreux combat. J'ai toutefois une mince armure de cuir, achetée à Felbarr avant notre mission dans le but de me protéger. Elle se trouve là, sous mon costume. Il montra à travers le flanc de son costume, déchiré par l'éboulement, la protection légère qui n'avait pas non plus survécu au choc de la stalactite. - Quant à une arbalète, j'en suis déjà muni. Même si je ne sais que difficilement l'utiliser.
Joinon leva la tête vers Phélès, cet inconnu ne lui paraissait étrangement pas dangereux pour eux. Leur action commune pour tenter de soigner Luciole in extremis avait été tellement naturelle, tellement complice, que cela avait probablement rapproché le nain de ce nouveau compagnon d'infortune. ¤ Je me fais toujours des avis trop directes sur les gens, leur donnant ma confiance trop rapidement et sans y réfléchir. C'est d'ailleurs pour ça que je suis dans cette galère. Je prie Berronar que cela ne me perde pas... ¤
Le nain d'or regarda chacun des individus présents. Il y avait là un étrange groupe d'humains, orques, gnomes et nains. Un groupe qui allait devoir cohabiter. Tout en ajustant à ses avant-bras les bracelets de Kurto, il déclara à la suite de Phélès: - Je suis fatigué, et si je ne suis pas le seul, nous ne pourrons aller bien loin dans ces conditions. Cependant je suis d'accord avec Phélès, nous devons nous éloigner de la grotte pour de nombreuses raisons. Repartirons-nous vers la surface grâce aux marques que notre cher Bratak a réalisées sur les parois ou bien rejoindrons-nous un endroit où nous reposer? Personnellement je me moque de connaître la vérité sur toute cette histoire, nous ne sommes que quelques survivants! Mais je vous suivrai toutefois.
Malheureux le royaume qui n'a pas de héros. ♪
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Aventurier
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En écoutant Phélès, Luciole se rendit compte qu'effectivement, la targe de Kurto lui offrirait une protection supplémentaire. Le guerrier récupéra donc le petit bouclier et le fixa sur son sac. Il prit également l'épée qui pourrait être revendu ou utilisée en cas de perte de sa propre arme. Après avoir fixer tout ça sur son sac, le jeune calishite continua son exploration du camp. Le guerrier avait suivit la conversation du petit nain avec attention. Malgré sa petite taille, Joinon parlait toujours avec une grande sagesse et en y réfléchissant bien, rester ici pour se reposer n'était pas forcément une très bonne idée. Chrysale pourrais les retrouvez trop facilement si elle se rendait compte que Bratak n'avait pas la bonne amulette et l'éboulement n'était peut être pas très stable. Ils risquaient donc de subir une fois de plus les pluies de rochers. Le guerrier continua de fouiller le camp tout en réfléchissant puis, après avoir passé au peigne fin tout ce qu'il avait pu, le guerrier posa toutes ses trouvailles en tas dans un coin et appela les deux orques en espérant qu'ils parleraient le commun ou au pire le draconien mais cela lui semblait bien moins probable. Lorsqu'ils arrivèrent vers lui il leur demanda:
-Bon, j'espère que vous parlez le commun tous les deux? Je vais vous faire un topo de la situation: Votre chef est mort, votre camp est en ruine. Je vous propose donc de nous suivre jusqu'à la surface. Là vous pourrez refaire votre vie. Je vous y aiderais si vous voulez mais je ne veux pas que vous fassiez créiez des embrouilles. Compris? Et je voudrais savoir aussi tout ce que vous savez: Qui est le mage qui était dans votre camp avant notre arrivée? Quel est son nom? Que recherche-t-il? Quel était le lien qui vous liait à Chrysale? Et puis aussi quel est votre nom à tous les deux? Moi je m'appel Luciole.
Tendant le bras vers les deux orques pour leur serrer la main, Luciole attendit les réponses des deux orques. Après avoir entendu leurs explications, le guerrier entreprit de triller ses trouvailles. Tout en jetant ce qui ne lui servirait pas, le jeune calishite essaya de débrouiller cette affaire mais sans succès. Une fois son trie finit, Luciole se releva et annonça à tout le monde:
-Bon mes amis, nous allons donc repartir tout de suite. Je crois que la majorité préfère se déplacer avant de prendre du repos et ce n'est pas une mauvaise idée de toute façon. Je propose donc de revenir sur nos pas en suivant les traces de Bratak. Mais peut être que nos amis orques ou Svirfnebelin ont un itinéraire plus court ou plus sur? Qu'en pensez vous?
Attendant une proposition ou un commentaire de la part de ses compagnons le guerrier attrapa son sac, vérifia une dernière foie que les poches étaient bien fermées et que sa nouvelle targe était à portée de main, et le mit sur son dos. Luciole posa ensuit une main sur le pommeau de son arme et regarda la nouvelle troupe composée de son cousin, du petit barde, de Phélès, de leur nouvelle prêtresse, des deux orques et des Svirfnebelins.
Luciole finit de fouiller le camp. Luciole prend la targe de Kurto. Luciole prend l'épée de Kurto (Myel, pourrait tu me donner les caractéristiques de l'épée? Merci). Luciole donne la potion de soins à Phélès. Luciole partage les 9 pièces de cuir, les 6 pièces d'argent les 8 pièces d'or et la pièce de platine en 3 (Hagnar, Valcor et Luciole) en faisant de la monnaie avec sa propre bourse.
Ne fait jamais ce que tu ne peu défaire avant d'avoir réfléchit à ce que tu ne pourras plus faire une fois que tu l'auras fait. Réputation 10
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Conteuse des 9 enfers
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Quatrième jour du Haut-Soleil, année de la Magie Sauvage (1372 CV) Lieu : Ruines dégagées (et à demi-effondrées) d'Araumycos Météo : Humide, sombre et 7°C Moment : InconnuCliquez ici pour dérouler le parchemin... Luciole fouille: 14 + 4 = 18 >< DD ??? Phélés savoir bardique: réussite automatique Joinon savoir bardique: réussite automatique. Ensemble, aventuriers, orques et anciens esclaves se préparèrent au départ. Fouillant tant qu'ils le pouvaient, ils trouvèrent de la nourriture pour une journée à peine, de la toile de tente, quelques sacs. Les gnomes s'emparèrent, en connaisseurs avisés de l'Outreterre, d'outils de mineurs, et de baudriers rudimentaires. Luciole continuait ses recherches quand soudain il aperçut une faible lueur sous les gravats. Après quelques minutes d'excavation, il en tira un étrange cône de cristal, monté sur une chaînette d'acier, qui irradiait une faible mais constante lumière verte. A la surface, ce genre de lueur n'aurait pas provoqué la moindre attention, mais dans la noirceur de l'Outreterre le cône suffisait à éclairer une large zone.
En voyant le cône, Phélès et Joinon l'identifièrent immédiatement: c'est une lanterne éternelle, un artefact assez fréquent dont la légende prétend qu'il est un don du dieu Ibrandul aux premiers hommes venus en Outreterre. Un objet des plus utile dans le cas présent.
Une fois les possessions des défunts réparties et leur bagages terminées, les aventuriers et leurs étranges compagnons se mirent en route. Les deux orques ne parlaient pas le commun, mais suivirent Luciole avec détermination, comme si le Calishite était de toute évidence leur chef. Hagnar, encore faible, s'appuya sur l'épaule d'un svirfnebelin pour avancer.
Le seul tunnel libre s'enfonçait dans la terre, et était recouvert de toute part par un épais tapis mucilagineux. Les bottes des aventuriers s'enfonçaient dans le champignon visqueux alors qu'ils progressaient, et, à certains endroits, le passage entre les deux bords du champignon ne dépassait pas une demi-aune. Les torches furent bientôt totalement consumées, et seule la lanterne éternelle lançait son faible éclat verdâtre sur les parois spongieuses et irrégulière, donnant au parcours l'étrange et désagréable aspect d'une descente dans l'estomac de quelque monstre gigantesque. Bientôt, la troupe tomba sur un cul-de-sac, mais le gnome qui guidait la troupe ne se démonta pas, et inspecta méticuleusement la paroi. Bientôt, il se saisit de ses instruments et se mit à transpercer la paroi végétale. Un trou d'un pas de large finit par traverser près de deux mètres de champignon et de sphaignes pour déboucher sur une caverne naturelle, large de près de dix mètres. En y pénétrant, les aventuriers découvrirent avec ravissement que le sol comme les murs étaient constitués de cristaux concentriques, formant une géode qui brillait en éclats vifs à la lumière de la lanterne.-Araumycos n'aime pas les géodes. Expliqua laconiquement le svirfnebelin une fois que tout le monde fut entré. "Nous pourrons nous reposer ici, quelques temps du moins."
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