Petites missions entre alliés, Acte I

elkior avait de plus en plus de mal à respirer. Du sang, son propre sang coulaient se mêlant au pourpre de sa robe. les bandages qui recouvraient ses mains étaient lacérés et tachés de sang suite aux coups incessants du moine. Ses cheveux pourtant si blanc était à présent par endroit taché de sang. Quand à son visage, il était à présent recouvert d’un fluide rougeâtre chaud. Son visage, marqué par les traces que le loup lui avait laissé, s’illuminait pourtant d’une joie profonde.

La dernier assaut du loup avait mis fin à sa danse. A présent l’Illuskien se tenait solidement encrés sur ses appuis, les bras pendant le long de son corps. Le sang sur son visage faisait d’avantage ressortir ces yeux d’un gis chatoyant. Sa vision se troublaient et ses muscles lui faisaient mal. Pourtant l’humain garda toujours son sourire bestial aux lèvres. Sa vie ne tenait plus qu’a un fil et pourtant il adorait ça.

Relâchent instinctivement ses muscles il se jeta sur le loups de toute sa vitesse. Pivotant sur sa jambe gauche, il lança avec violence son pied droit dans la gueule du loup.

Zelkior active déluges de coups sur loup 3 (action complexe)

Le comabt se prolongeait et le sang coulait un peu plus dans chaque camp. Du coin de l'oeil, Eithelval avait vu Elwe se redresser. Un miracle de plus à l'actif du barde nain. Un arc ferait la différence mais cela suffirait-il ? Tanis semblait au plus mal et Zelkior combattait avec ses dernières forces. Dans peu de temps eux aussi irait peu etre rejoindre le sol au pieds des loups étrangements difficilles à tuer. Un détail avait bloqué l'utilisation de son dernier sort mais il ne serait peut -etre bientot plus là alors le jeune magicien commença une longue incantation. Il devait libérer au bon moment le sort qui permettrait peu etre de faire la difference ou pas, il avait peu etre le temps ou pas. Seul l'avenir lui dirait.


Eithelval commence l'incantation de sommeil qui se finira au prochain tour. Toujours un déplacement de coté 1m50, et merci de ne pas extrapoler sur la raison de ce déplacement.

Une sensation d'étouffement réveilla Elwë en sursaut.Ses yeux s'ouvrirent et il vit Joinon penchait au-dessus de lui, auréolé d'une étrange lumière.Alors qu'il finissait d'avaler les miettes du gâteau, ses yeux se réhabituèrent à la lumière ambiante et il put enfin discerner correctement le nain.Sa main droite tâta son flanc, là où le loup avait mordu.Il ne toucha pas ses tripes comme il s'y attendait.La plaie était refermée.Jetant un coup d'oeil vers la bataille, il vit ses compagnons en grande difficulté.

L'elfe se leva d'un bond et déposa une bise sur le front du nain.

-Il manque du sucre, l'ami.

Elwë récupéra son arc et encocha une flèche aussitôt.Il se déplaça quelque peu pour prendre le chef de meute à revers.Un genou à terre, il se stabilisa parfaitement, visa soigneusement et décocha un trait au gros loup.¤Il est grand temps de crever, saloperie !¤

Elwë prend en tenaille et attaque le loup4 avec Tir à bout portant et attaque sournoise.

Le bâton ne rencontra que le sol, éparpillait les quelques feuilles mortes tombées ici et là.
Encore une fois fut un échec cuisant. Le seul point positif à cet assaut, était que le loup avait raté sa cible également. Tanis fut emporté par son élan et se retrouva à genou, ses jambes flageolantes avaient beaucoup de mal à soutenir les 100kg du barbare mais cette maladresse lui avait sauvée la vie. La mâchoire du chef de meute claqua derrière lui.

¤ Il faut qu’tu fasses effort mon grand ! Ou tu m’attrape et me tue, ou tu t’laisse casser les reins¤ dit-il dans un souffle et regardant la bête du coin de l’œil.

Tanis roula sur le côté et se retrouva assit de l’herbe, face à la bête. Le Téthyrien cherchait à ce calmer et à reprendre son souffle afin de s’économiser, il perdait beaucoup trop de sang pour continuer ainsi.

¤ Je ne l’aurais jamais par la force, il faut que je ruse ¤

Tanis a saisi de son poignard délicatement, s’allongea dans l’herbe, le regard fixé sur la bête et feins d’être mort. Il espérait ainsi que le loup prenne l’initiative de l’attaque.]




Tanis fait le mort, (Jet de bluff) Si le loup approche, Tanis attaque au poignard.

Zelkior: Attaque Loup3: 15+2+3-2 contre CA: 20=Echec automatique
17+3+2-2 contre CA: 12+2=Réussite
Dégâts: 2+1
Loup3 est mort.
Elwë: Attaque Loup4: 15+5+1+2 contre CA: 18+2= Réussite
Dégâts: 1+2
Loup4 est mort.

Zelkior fut une nouvelle fois le plus rapide. Peut être est-ce la colère due à l'attaque précédente du loup, ou enfin un peu de chance, ou une autre raison inconnue mais cette fois-ci le moine fit mouche. Le coup de pied n'était pas extrêment puissant mais le loup était lui même suffisament blessé pour que cela suffise à mettre fin à ses tourments, et à sa vie.
Eithelval décidant que c'était le bon moment pour intervenir lança un nouveau sort en espérant qu'il serait plus efficace que le splendide chien qu'il venait d'invoquer. Toutefois, Elwë, qui s'était remis à grande vitesse de ses blessures ne lui laissa pas le temps de parachever la composition des signes. Par un mouvement astucieux et stratégique, il se déplaça afin de se mettre derrière l'ultime canidé et lui planta une flèche quasiment à bout portant. Une fois encore, l'elfe devint le héraut de Kelemvor, apportant la mort à ses ennemis.
Les héros étaient victorieux mais leurs pertes étaient loin d'êtres nulles. Tanis souffrait le martyr et sentait déjà les effets bénéfiques de sa juste colère s'estompés tandis que le corps de Finnelmall, que tous avait vu tomber en combat, était introuvable. Du côté des chevalliers, les choses s'étaient mieux passées et, à part de légères contusions, tous étaient sains et saufs.

Enfin les coups des combattants portaient leurs fruit et les cibles jusqu’à trop résistante s’effondrèrent dans leurs sang. Mais ce n’était pas finit et Eithelval ne dissipa pas pour autant son sortilège en préparation, celui-ci ne demandait que quelques syllabes afin d’acquérir la puissance qui lui était nécessaire. La cible, le barbare qui était pourtant de leur coté mais d’après les connaissances du jeune magicien et l’état étrange dans lequel se trouvait Tanis. Il y avait de forte chance que celui-ci est libéré la rage coutumière au gens de son peuple. Et celle-ci les transformait certes en terrible combattant insensible à la douleur pour une courte période mais aussi très peu réceptif à leur entourage et parfois frappait les cibles les plus proches, amies comme ennemies. Mais quelques instants après que les loups soit tombé ce furent au tour du barbare sans doute la rage qui l’habitait envolé. Alors les mots de pouvoir disparurent mettant fin au sort sans l’activer.

Le jeune homme regarda la scène de son premier combat auquel il participa activement. Rien ne s’était passé comme il l’avait espéré. Les loups surgissant des bois les avaient prit par surprise, empêchant le jeune homme de se placer a couvert derrière les hommes d’armes et ainsi lui laisser le temps d’organiser ses sorts. Il devrait en tenir compte dans l’avenir et ne devoir compter que sur lui. Une dure leçon qui avait faillit être la première et la dernière. A cette pensée, il toucha le sang sur son ventre, un sang qui commençait a séché mais qui ne provenait d’aucune blessure apparente. Là ou le loup lui avait déchiré les entrailles. Il avait faillit mourir sans l’intervention du nain et cela le plongea dans ses souvenirs encore une fois. Dans une pièce sombre où il étudiait divers manuscrits anciens pour trouver un sens a son avenir. Il avait dès lors choisit une voie mais en frôlant la mort de si près, peut-être avait-il fait le mauvais choix. Et sa main se posa sur son étui à parchemin, lequel contenait un descriptif d’un lieu. Mais il lui faudrait repenser à cela plus tard.

Revenant au temps présent, Eithelval se rendit compte que l’un de ses compagnons avait disparu. Finnemall n’était plus en vue. Il avait vu plus tôt son corps étendu non loin mais il avait dorénavant disparu. Peut-être Joinon lui avait-il donné un des gâteaux capables de soigner les blessures. Et le jeune homme regarda si la jeune elfe était plus loin, ne la trouvant nulle part il commença a se demander si plusieurs loups ne se serait pas enfui avec le corps. Etrange attitude pour ces animaux. Etrange attaque d’ailleurs. Pour qui étaient là en fait ? Les chevaliers ou pour eux la petite troupe de l’assemblé ? Laquelle des deux missions gênaient le plus une personne au point d’envoyer des loups tenter et réussir de peu à la stopper ?

S’approchant de ses compagnons qui eux aussi émergeaient peu à peu du combat, il dit simplement.

"Rapprochons du reste du convoi. Il semblerait qu’il reste des ennemis dans les bois. Pas besoin de tenter le sort en restant à l’écart plus longtemps."

Et sans attendre de réponses, le jeune homme marcha d’un bon pas vers les chevaliers et en particulier le capitaine.

’est a bout de souffle que zelkior se tenait maintenant devant les deux dépouilles au sol. Ses poumons le faisaient souffrir et respirer lui était insupportable. A présent le moine ne ressentait plus l’ivresse de la bataille et son sourire d’exaltation avait disparu, laissant les traits froid de son visage maculé de sang.

L’illuskien retourna sur ses pats en direction de l’arbre ou tout avait commencé et ou il avait laissé son équipement. Les bras bandants, les bandages de ses mains maintenant déchirés, pendaient le long de son corps. Chaque pats qu’il faisait lui était pénible et il tituba à plusieurs reprises avant d’atteindre l’arbre. S’enveloppant de sa cape, il en profita pour essuyer son visage. une vague de langueur soudain le submergea le laissant à genoux. Un sentiment de colère fit suite à cette langueur. La mâchoire serré, son poing frappa de toute ces forces l’arbre à ces cotés, laissant le moine étouffer un petit cri.
¤ cette faiblesse m’insupporte ! me voir ainsi me dégoûte.¤
ses doigts allèrent doucement effleurer le cercle pourpre tatoué sur sa nuque.
- (Commun des profondeurs) o puissante Shar ! ton serviteur te demande d’excuser ses faiblesses.

Surpassant la lassitude de son corps, zelkior reprit son havresac. Rabattant sa capuche sur son visage, sa main serra à présent la longe de son cheval. D’un pat las, il se dirigeait maintenant vers le petit groupe.

L'elfe entreprit de récupérer toutes ses flèches sur les dépouilles des loups.

-Vous avez vu ça ? Je l'ai pas raté cette grosse saloperie ! Il poursuivit sa tâche tout en sifflotant, quand il s'aperçut soudain que Finnel n'était pas debout avec eux.Il jeta un coup d'oeil à l'endroit où elle était étendue : plus rien ! Il s'approcha de la lisière de la forêt pour essayer de distinguer quelque chose, ne serait-ce même que son corps.Toujours rien.Voyant le mage et l'illuskien s'éloignaient prestement, il poussa un soupir de résignation et entreprit de les suivre.Tout en maugréant.

-Alors on la laisse tomber comme ça, sans même la chercher un minimum ? On dirait bien que les loups n'ont pas mordu que vos chairs, ils ont aussi croquer une bonne part de votre soi-disant courage...rappellez-moi de ne pas vous faire confiance, au cas où comme un con je n'y pensais plus.

Passant à côté du barbare, il vit clairement que celui-ci n'était pas au mieux de sa forme et se précipita vers lui.Il sortit sa gourde et essaya de donner à boire à Tanis, tout en le soutenant.

-Appellez au moins un de ces maudits chevaliers ! Il doit bien y en avoir un qui puisse le soigner !

Eithelval fut stoppé dans sa marche par les paroles haut en couleur d’Elwe. Mais cela ne le toucha pas, il devait encore être dans l’instant ou il n’avait pas réalisé qu’il avait faillit mourir. Cet instant ou il aurait pu rester allongé définitivement. Mais dans tous cas ce n’était pas pour cela que le jeune magicien n’allait pas fouiller dans les bois pour rechercher l’elfe mais que pourrait-il faire seul ou à deux en voyant Zelkior au plus mal et Tanis inconscient.

Il allait donc avant d’être interrompue chercher de l’aide auprès des chevaliers qui semblaient avoir repoussé sans mal les loups. Le jeune homme s’adressa directement au capitaine laissant finir celui-ci s’il donnait des directives à ses hommes.

"Je vois cher capitaine que vos hommes se sont battu a merveille. Mais il se trouve que de notre coté c’est bien moins glorieux. Et si vous aviez un soigneur qui pourrait réparer les blessures de deux de mes camarades. Et je dois dire que nous avons une disparue aussi, d’une bien étrange façon d’ailleurs." Le ton utilisé était celui fatigué d’un homme qui venait de combattre mais avec le respect que le chevalier aimait entendre. Eithelval savait quand passer la pommade dans le bon sens du poil.

Puis se tournant vers la foret comme pour l’étudier.

"Alors qu’en pensez vous ? J’ai peur de qu’il soit trop simple de croire que c’était des loups en quête de nourriture. En cette époque de l’année, rien ne les ferait attaquer un groupe d’hommes aussi nombreux. Alors quel ennemi a décidé de passer à l’action ?"

Et le jeune homme fit silence attendant les diverses réponses que l’homme lui donnerait autant pour l’aide à ses compagnons que pour cette bien étrange attaque.

Le barbare retrouvait son calme, au fur et à mesure que sa rage s’estompait mais en contrepartie la douleur augmentait.
Il entendait les paroles d’Eithelval encore loin dans son esprit.

Son esprit s’apaisait mais son corps n’était que plaies sanguinolentes. Il s’assit tant bien que mal, grimaçant à chaque mouvement et entreprit de déchirer les manches de sa chemise et de se les nouer autour des blessures les plus profondes afin d’arrêter les saignements.

- Laisse tomber Eithel, j’veux rien avoir avec ces gars !

Une fois fait il regarda autour de lui et découvrit le cadavre des loups. Repensant au combat Tanis baissa la tête et la secoua doucement.

¤ Quel combat pitoyable j’ai fais, même pas été capable de toucher une fois ces bestiaux. Comment vont-ils pouvoir me faire confiance après ça ¤ ?

Le Téthyrien se releva en s’aidant de son bâton et alla récupérer son marteau de lancé. C’est là qu’il s’aperçu que le corps de Finnel avait disparut, certainement emportée par des cabots.

Il savait qu’il devait la vie sauve à ses trois compagnons et qu’aucun d’eux ne lui demanderaient des comptes. Mais il se savait redevable et paierait ses dettes un jour ou l’autre.
En attendant il alla récupérer ses affaires et son cheval restés à l’orée du bois et rejoignit le groupe près du convoi.

Il regarda une dernière fois en arrière.

¤ Elle méritait mieux qu’ça ! Mère, sache accueillir et guider cette valeureuse combattante dans sa nouvelle vie ¤.