Petites missions entre alliés, Acte I

Alors que son regard perçait l'obscurité au delà des ténèbres, dans la direction de Tanis. La prêtesse de Sheanine entendit des pierres rouler dans son dos. Elle eu également la nette impression que quelque chose l'épiait derrière elle.
Ademara se retourna fébrilement et fit face à son agresseur. Un ours des cavernes, un des plus gros qu'elle n'eut jamais vue. En aucune manière il fallut être devin pour savoir que le peu de discretion du groupe l'avait tirer de son réveil.
Observant sa fourure brune et drue, elle put s'aperçevoir que cet ours avait perdue son oreille droite. Elle se demanda combien de temps lui restait elle à vivre.
Etant une elfe, Ademara avait des liens avec les animaux, sans égaler ceux des rôdeurs ou des druides. De plus, les ennemis étaient le groupe qui avait penetré dans la caverne et non cet ours. Comment aurait elle réagit si des étrangers c'étaient installés chez elle sans sa permission ?

Reculant d'un pas, elle écarta ces mains en signe de non-hostilité vis à vis du surprenant visiteur.
La prêtresse se retient bien d'appeler le barbare Tanis à son secoure. Cet idiot aurait lancer le combat contre la plantigrade, l'elfe ne voualti pas en arriver là et encore moins à devoir réciter la prière des morts pour Tanis ou l'ours. Elle éspérat donc que celui ci chute sur une pierre ou facce un détours à cause de son manque de repère visuels dans la caverne.
Ralentissant sa respiration, après sa frayeure, Ademara eu une inspiration divine.

¤ Bien sur, la broche... Elwin.¤

Abaissant légèrement sa bouche près de son médaillon (un loup argenté, elle soufflat dessus avant de murmurer :

-

Après cela elle fixat l'ours dans les yeux, sûr d'elle. Elwin, un bon rodeur demi-elfe saura quoi faire.
Elle ésperat que l'ours n'avais pas faim et saurait patienter le plus longtemps possible

¤Que Sheanine me donne sa miséricorde.¤

Alors qu’Elwin s’abandonnait à un profond silence de méditation, sa broche s’illumina et la voix d’Ademara lui murmura à travers le loup argenté ses dires. Il se retourna pour voir si Ademara était derrière elle, mais ne vit que Zelkior et Vorodill passifs. Le rôdeur eut un léger frisson durant une fraction de seconde ; mais il ne fallait pas perdre de temps. L’ours d’un moment à l’autre pouvait attaquer Ademara et lui briser la nuque comme le demi-elfe était apte à le faire à un écureil.

Elwin saisit rapidement son sac et le mis sans-dessus-dessous dans un élan de panique pour prendre toute la nourriture qu’il pouvait. Il coura rejoindre Ademara et dis à Zelkior, Vorodill et Tanis de rester à leur place. Il se précipitait dans l’obscurité de la grotte jusqu’à apercevoir la silhouette fine d’Ademara, face à celle imposante de l’ours. Sa fourrure se confondait presque avec l’obscurité inquiétante de la grotte ; les yeux rouges de la bête semblaient fixer d’un air agressif les deux membres du Beau Peuple.

Elwin avait compris rapidement, que Ademara voulait épargner la bête. Et elle avait raison car au corps à corps, malgré une supériorité numérique, le groupe n’était pas en condition pour engager et remporter un combat, du moins pas sans verser le sang de quelqu’un du groupe ; et cela, il n’en était pas question.

-Si l’ours fait le moindre mouvement offensif, vous vous retirez et appelez les autres pour m’aider sans vous engager aux corps à corps ; je vais lui déposer la nourriture, s’il l’accepte, on se retire et on s’en va le plus vite possible de la grotte, sinon… Chuchota Elwin dans le creux de l’oreille d’Ademara. Sa voie était très lente et tremblante. Il fallait tout faire pour ne pas engager la lutte contre l’ours.

Tout en fixant l’ours dans les yeux, Elwin garda une main sur son épée, et l’autre en train de déposer les vivres. Il se redressa, recula de quelques pas en entraînant Ademara avec lui. A présent, le sort des deux personnes était à la merci des Dieux et plus particulièrement, de la tolérance de la bête.

¤ Sylvanus me garde…¤


En fait je vais tester l'empathie sauvage, désolé

Ce déplaçant à tâtons, un pas après l’autre, Tanis se dirigeait dans une quasi obscurité. Il mettait ses autres sens en alerte, surtout l’ouie, pour repérer la belle Ademara.
Il n’était pas question d’appeler l’elfe à la rescousse, car le barbare ne voulait pas que les autres soient au courant de se qu’ils allaient faire et le tatoué avait sa fierté, donc impossible de demander de l’aide à une femme dans un cas pareil.
Ses yeux s’habituant à la noirceur des lieux et à force de persévérance, Tanis aperçut la silhouette de l’elfe. Elle attendait, immobile, mais pas seule.

Derrière elle, se détachait une ombre plus sombre que la grotte. Elle semblait énorme, menaçante, deux fois plus grande et plus large que le barbare. Instinctivement, Tanis porta sa main à son ceinturon pour saisir sa hache mais ne trouva rien. Dans son empressement à suivre l’elfe qui allait lui apprendre le rituel, il en oublia son arme sur son sac près du feu.

¤ Crétin qu’ je suis ! ¤

Se rabattant sur son poignard qui, lui ne l’avait pas quitté, l’humain se dirigea vers Ademara quand il sentit quelqu’un passer près de lui rapidement. Ce n’est que lorsque celui-ci se mit à parler qu’il reconnu Elwin.
Arrivant dans le dos d’Ademara, Tanis se mit à coté d’elle et passant un bras devant sa poitrine, la poussa doucement et délicatement en arrière pour s’interposer et faire barrière à l’animal.

- Ecouter le rôdeur m’dame et prévenez les autres, pis ramenez moi ma hache ! Allez y maintenant !

Malgré ses paroles à voix basse, son ton était autoritaire, marquant une assurance certaine, pour les autres, ou illusoire.

Malgré une aisance naturelle pour un rôdeur avec le comportement qu’il faut adopter avec les animaux ; il n’est jamais facile de traiter un cas comme celui-ci. Dire gentiment à Tanis, un barbare, de ravaler sa fierté et ne pas attaquer l’ours pour l’instant. Garder son sang froid face à un animal qui fait le triple de votre envergure. Et enfin prendre en considération qu’il faut protéger Ademara. Cette situation était pour le moins très déconcertante. A un tel point qu’il devenait très difficile pour le demi-elfe de prendre en compte tout cela.
Au fur et à mesure que le rôdeur fixait l’ours, et que la pression augmentait, une lente sueur froide se propageait sur son corps. A présent Elwin était sur la défensive, prêt à dégainer son épée dès qu’il le fallait.

-Tanis, j’aimerais que l’on n’engage pas le combat avant d’être sur qu’il est sur l’offensive ; si c’est le cas, on met le paquet ! Murmura il à l’oreille du barbare.

Elwin se recula encore de deux pas au cas où l’ours fasse un geste trop brusque pour être amical. La main droite à présent bien ancrée sur son épée, le demi-elfe était prêt à agir.


Elwin en défensif prêt à dégainer! (mais toujours en test d'Empathie sauvage)

¤ Ce rend-t-il compte de la situation ? Veut il vraiment rejoindre le monde de Kelemvor ou tuer un ours qui ne fait que défendre son logis ? Je m'aperçois avec tristesse à quel point le monde des humains n'est qu'injustice et paradoxale.¤
L'elfe de la lune sentie la présence réconfortante d'Elwin rapidement. Elle soupira intérieurement qu'il soit parvenu à elle si vite. Et quand il déposa des vivres devant l'ours des cavernes, elle lui adressa un regard de remerciement, d'y avoir bien pensé.
Pourtant la menace n'était toujours pas écartée, la bête n'avait pas encore accepter la nourriture et dévoilée son comportement vis à vis des "squatteurs" de cavernes.

Pour empirer la situation, Tanis, cet imbécile humain es avaient rejoind.
Chaque geste pouvait faire basculer la situation dans un bain de sang, ce que l'elfe ne voulait absolument pas. Elle respira calement quand le barbare lui donna des ordres. A part ces employeurs, Sheanine, Amlaruil ou un de ces représentants ou encore Isorion nul n'avait autorité sur elle. Elle était exaspérée au plus au point et refusa de bouger envoyant un regard plein de sous entendu à l'imbécile. De un elle ne bougerais pas, de deux elle maitrisait beaucoup mieux la situation que Tanis et de trois elle savait comment réagir avec un animal sauvage. Pour preuve elle avait eu la bonne idée d'en appeler Elwin à la rescouse.
Neanmoins, elle recula d'un pas suivant le geste d'Elwin par précaution. Elle se fiait plus à un rodeur demi elfe qu'à un humain et un barbare de surcroit.

Chuchotant à Elwin :

- Désignant la fourure brune.

Quinzième jour d'Eleinte
8h40


Lunargent:

Sans être une personne particulièrement pessimiste de nature, Selora sentait que sa mission était plus difficile que prévue. Cela ressemblait à une chasse, à une comparaison des capacités du prédateur et de la proie mais ce n'était pas exactement cela. La proie d'un loup ne vient jamais se cacher dans une ville ou des centaines d'autres proies ressemblantes mais qu'il ne faut pas chasser passent chaque jours, le prédateur n'a as besoin de se cacher pour des autres proies qui risqueraient de l'attaquer si elles l'identifiaient comme un prédateur. En somme, Selora, accroupie sur le sol juste à l'extérieur de la ville cherchant à identifier les traces qu'elle devait suivre, avait toutes les raisons de douter.

Pendant que la naine sondait le sol, Urufax attendait à quelques dizaines de mètres de Selora appuyé contre un arbre seul dans l'ombre. Sa tête était penchée en avant de telle sorte que son menton touchait presque sa poitrine. Après de longues minutes dans cette position sans doute inconfortable, au moment où Selora commençait à se faire une raison et à décider d'abandonner, il s'approcha lentement.

Urufax

-Je n'ai sans doute pas vos talents pour le pistage mais il me semble que, au moins pour l'instant, notre seule solution est de suivre la route. Savez-vous où ils étaient censés aller? --------------------

Quinzième jour d'Eleinte
10h00

Caverne:

Elwin négocie avec l'ours: 13(Dé)+1(Niv)+0(Cha)+2(Sit)

Dans leur malheur, les aventuriers eurent tout de même un peu de chance. La grande majorité des gens ne peuvent qu'imaginer ce que cela fait de rencontrer un ours et, par conséquent, faire des plans sur Séluné sur la manière dont ils auraient réagi. Si Tanis, Elwin et Ademara s'étaient trouvés face à un ours sorti de son hibernation, il aurait sans doute décoché un coup de patte suffisant pour envoyer en Arvandor la pauvre Ademara avant que le rôdeur n'aie le temps de se porter à leur secours. Mais, présentement, l'ours était plutôt calme et le rôdeur eut le temps de rassembler la nourriture et de rejoindre ses compagnons avant que l'ours ne perde son calme.

Commença alors une scène étrange. Tanis n'était pas rassuré, quoi qu'il en dise, et, à plusieurs moments, il aurait préféré que la bête frappe pour être fixé sur ses intentions. Mais Elwin était prudent et, somme toute, assez efficace. La nourriture qu'il proposait à l'ours n'était peut être pas la meilleure qu'ai mangée la bête mais, au moins, elle était plutôt abondante et assez nourrissante. Il s'assit sur le sol et commença à manger les rations des aventuriers sans prendre le temps d'enlever les sacs de peau qui l'entourait.

L’empathie sauvage du demi-elfe avait fini par créer un lien pacifique entre l’ours et Elwin. Suite à cela le rôdeur relâcha la prise sur son épée (en constatant que la main la tenant était terriblement moite) et était soulagé mais à la fois très fier au fond de lui-même. Affichant un sourire de satisfaction, il prenait confiance en lui et savait que la faune et lui était liés à jamais. Il regarda une dernière fois l’animal, puis se retournant vers Ademara et Tanis le barbare :

-Bien à présent, nous pouvons partir… Dit il doucement. …Sans avoir à se battre ni créer de problèmes Finit-il en insistant du regard sur Tanis.

Il marcha tranquillement dans le noir jusqu’à rejoindre Zelkior et Vorodill en espérant que ses deux compagnons fassent de même malgré la singularité de la situation. Il remis en ordre son sac de voyage puis le chargeant sur son dos :

-Mes amis, je sais qu’il vous est pénible de marcher par le froid et la brume mais nous devons reprendre la route vers Quaervarr au plus vite. Zelkior, Vorodill, si vous avez la curiosité de savoir ce qui se tramait au fond de la grotte je me ferais un plaisir de vous le raconter pendant que nous marchons pour la cité sylvestre. Annonça-t-il en espérant que cela donne de la motivation au groupe avec cependant un peu d'ironie sur le mot plaisir. Si vous souhaitez conserver la chaleur du feu prenez une torche avec vous, mais elle ne brûlera pas longtemps à défaut d’un condiment !

Attendant à l’entrée de la grotte, Elwin sondait le paysage, et encore une fois les filets de brume. S’étaient-ils dissipés dans la vallée ? En tout cas il était probable que le froid les tourmenterait encore un certain temps. La menace constante de la nature planait sur le groupe ; mais à présent, Elwin était persuadé de pouvoir y faire face et les surmonter en tant que rôdeur.

Narration: Ademara et Elwin

Quelques jours plus tôt, à Thüldae, cité du Saulé Argenté, Haute-Forêt.

Sur une des plateformes du grand Saule, une elfe de la lune regardait avec plaisir s’éveiller lentement la cité endormie. Il faisait frais, et les récentes pluies n’avaient rien arrangés. Vétue d’un long manteau de voyage aux couleurs forestières, Linwëline tenait entre ses mains gantés deux petits oiseaux fait de brindilles, d’herbes et de terre, le regard velouté de la Gardienne de l’Harmonie glissa sur les deux petits mannequins, il était temps de leur assigner leur mission, elle porta l’objet inanimé à sa bouche puis d’une voix douce, légèrement musicale, des mots aux sonorités elfiques imprégnèrent l’objet.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Ademara, Elwin,

Le temps de l’action avec l’Assemblée est révolu. Les négociations qui visaient une éventuelle alliance avec les mages d’Everlund viennent de prendre fin, leurs prétentions ne correspondent pas aux principes et aux valeurs défendues par la confrérie. Aussi, après une concertation avec l’Assemblée, il est apparut plus raisonnable de mettre fin à toute collaboration entre nos deux guildes. Nous vous rappelons donc vers nous pour vous confier une nouvelle mission. Quoiqu’il se passe, quand vous recevrez ce message, cela signifiera que je suis moi-même en route vers Lunargent pour vous rejoindre. J’y serais dans quelques jours. Je prendrais une chambre à l’Auberge du Chêne Doré pour vous y attendre.

N’ayez aucun regret, vous avez parfaitement remplis votre rôle et cette mission n’est pas un échec. Mais désormais, d’autres impératifs s’offrent à nous et nous devons nous y consacrer. Les membres de l’Assemblée qui vous accompagnent, vont être prévenus eux aussi de ces quelques changements.

Dans l’attente de vous revoir,

La force de Corellon, la beauté d'Hannali, la joie d'Aerali

Linwëline,

Et Linwëline termina son message par quelques mots à destination des manequins :



Et dans la seconde qui suivie, les mannequins s’animèrent, la magie de la broche avait opéré et la prêtresse du Donneur de Vie ouvrit ses mains pour laisser les oiseaux s’envoler en direction des Marches d’Argent. Les novices de la Confrérie recevraient ce message bientôt…

****

Dans les Marches D’argent, aujourd’hui,

Après un trajet perturbé par des caprices climatiques, les oiseaux messagers trouvèrent enfin ceux à qui ils devaient délivrer ce message. L'un se posa sur l’épaule de la prêtresse , l'autre sur celle du rôdeur et la voix de la Gardienne de l’Harmonie résonna alors à leurs seules oreilles…

Lorsque Elwin, vit arriver l’oiseau de brindilles dans le ciel nuageux il fut quelques peu étonné: que ce passait-il encore ? Etait-ce quelques dangers planant sur la quête ? Cependant lorsque le volatile se posa sur son épaule, il n’eut pas de mouvement de recul ; il savait qu’un membre de la confrérie voulait le contacter. Il écouta attentivement le message énoncé par Linwëline. Depuis qu’il n’avait pas revu la gardienne de l’harmonie il avait un peu oublié la grâce du personnage mais ce message lui rappela à quelle point en effet : les mots prononcés par les femmes elfes pouvaient être mélodieux et doux à l’écoute. Mais bien entendu il n’était pas question de cela. Après un regard jeté sur l’oiseau se décomposant au sol, Elwin réfléchis un moment, sur la manière d’annoncer la nouvelle aux autres. Il n’était pas question de tergiverser ni de tourner autour du pot alors le demi-elfe se retourna vers Vorodill et Zelkior ; aussi frustrante la situation était-elle (même si ces derniers jours le sentiment de frustration revenait souvent).

La situation était certes ironique car Elwin venait d’annoncer que le groupe devait partir pour Quaervarr qu’il reçevait un message de la confrérie lui disant que la mission était finie. Soit, les instructions sont telles qu’elles sont. Le rôdeur ne ressentait pas de regret quant à quitter Zelkior, Vorodill. Il n’était pas particulièrement sentimental, et les deux jours n’avait pas suffit à créer un véritable lien entre les membres ; cela était certain car il y avait déjà eu quelques petits différents. Quant à Tanis, Elwin avait une idée pour lui.

-Bien, mes amis ! J’en suis désolé mais nous ne partons plus pour Quaervarr, du moins vous êtes libres de le faire mais ce sera sans les membres de la confrérie des gardiens sylvestres. Ademara et moi partons car il a était décidé que nos deux guildes n’avaient pas les mêmes objectifs…Aussi court soit il ce fut un plaisir de voyager avec vous malgré nos quelques…litiges Déclara-t-il simplement en sondant du regard les deux hommes. Il était facilement discernable que son ton était un peu faux mais le rôdeur était persuadé que ses pensées étaient réciproques.

Après avoir fini ses courts « adieux », le demi elfe retourna voir Tanis et Ademara cette fois ci. Son expression et son ton avaient changé, il semblait plus cordial et plus amical. D’un autre côté on ne peut pas vouer les mêmes sentiments à tout le monde. Mais bien entendu, il n’était pas aussi question de cela. Il s’adressait surtout à Tanis mais ses paroles étaient aussi destinées à l’elfe de lune.

-Bien Tanis… La confrérie des gardiens sylvestres nous rappelle Ademara et moi. Nous repartons pour Lunargent à l’auberge du chêne doré. J’espérais que vous accepteriez de nous accompagner. La mission d’alliance entre la confrérie et l’assemblée n’ayant plus raison d’être vous êtes libres de rester avec Vorodill et Zelkior, ou de repartir avec nous. Aussi j’ai vu que vous et Ademara souhaitiez accomplir quelque chose ; en venant avec nous je pense, que vous pourriez le terminer avant que nous repartions de l’auberge… Elwin avait la voix calme et aspirant à la confiance. Il savait que le barbare n’aimait pas Vorodill et qu’il voulait aussi accomplir ce fameux rituel avec l’elfe de lune. Il attendit la réponse du barbare en le regardant.

En plus de fournir une escorte, Tanis était d’une compagnie pour la moins plaisante, il fallait avouer qu’il était plus sympathique que le sombre Zelkior ou encore le jeune Vorodill. Malgré une absence de regret, le demi elfe avait un sentiment de déception face à quelque chose qui n’avait pas était fait jusqu’au bout. Mais ce n’était pas un échec pour autant. Il n’était, encore une dernière fois, pas question de quelque chose d’inachevé ou d’échoué.

Ademara allait de soulagement en soulagement, après la rencontre avec l'ours, elle c'était calmée et remise de sa rencontre et du stress ambiant.

Alors qu'elle les dernières flammes du feu de camp s'éteignait, bien que la fraicheur de l'air était toujours là, elle perçut un étrange oiseau voleter près e la voute de la caverne. Grâce à sa vue aiguissée, elle reconnut les messagers de la confrérie sylvestre. Et au moment où il se posa sur son épaule et qu'il récita le message qui lui était déstiné, elle s'aperçut qu'Elwin avait semble t il reçut le même. Au moment où la voix qu'elle reconnut comme celle de Linwëlin, la maitresse des gardiens de l'harmonie, elle soupira d'aise. Ainsi la confrérie de les avaient pas oubliés.

Le message mettat fin au contrat qui la liait aux hommes et la prêtresse des mystères en fut grandement soulagée, surtout que la présence de tous ces hommes la mettaient mal à l'aise.

Alors qu'Elwin mettait fin à sa manière avec son contrat aec Zelkior et Vorodill, il proposa une alternative plutot étrange à Tanis.

Elle ne prit pas la peine d'expliquer tout ceci à Zelkior et à Vorodill. Elle les remercia simplement et leur souhaita bonne chance pour le futur.
Ademara se diriga vers ces affaires et s'équipa pour le chemin du retour.

Elle rejoigna ensuite Elwin et Tanis,

- Ce choix t'appartient, nous ne te devons rien et tu ne nous doit rien. Pourtant comme l'as proposé Elwin tu peut nous raccompagner à Luned'argent ou finir le chemin pour Quevar si tu le souhaite.