Petites missions entre alliés, Acte I

Devant un verre de jus de prune, une pomme et une tranche de pain ainsi qu'un beau morceau de fromage que le tavernier lui avait apporté, Ademara dressait dans sa tête les plans pour la suite du voyage.

¤ Le plus tôt possible nous essayerons de prendre la route direction la fortresse naine de...¤

Ne souvenant plus du nom exact de leur prochaine destination, elle decida de finir rapidement son repas.
A peine eu t'elle le temps d'avaler sa gorgée de jus de prune, qu'un elfe, un marchand à son allure, semblait vouloir récuperer l'étrange dague que détenait Tanis et qui tronait desormais sur la table.
Se levant elle se présentat devant son compatriote :

- Je suis Ademara prêtresse de la dame des mystères et voici mes amis. ¤ Elle désignat vorodill, Tanis et Retyar ¤
Nous sommes un groupe d'aventurier et nous avons effectivement croisés une caravane bien armée qui allait en direction de Luned'argent. Or nous les avons recroisés sur la route et il n'y avait plus aucuns survivants. Pourtant avant de vous rendre cette dague, j'aurais voulut savoir comment pouvez vous nous prouver qu'elle est bien à vous et pourquoi cette dague est elle si importante pour être escortée par un convoi de chevaliers et de mercenaires.

Puis elle jetta un regard à Tanis, espérant qu'il ne le prenne pas mal qu'elle accepte si facilement de rendre la dague.

Le barbare profitait pleinement de ce petit déjeuné en compagnie de ses amis de route, enfournant de grosses bouchées de pain et de fromage frais. Le Tethyrien était de bonne humeur et prêt à attaquer une longue journée de marche avec une bonne humeur peu commune, cela devait avoir un rapport avec sa nouvelle acquisition qui battait sa jambe.
Mais sa jovialité inhabituelle fut de courte durée et il retrouva son visage dur et froid lorsqu’un individu entra dans la petite auberge.
D’instinct il allongea le bras et posa sa grosse main sur la dague posée sur la table. Mais apparemment son mouvement ne fut pas assez rapide ou assez discret, car l’elfe qui venait d’entrer vint à leur rencontre revendiquer la possession de l’arme.

Ademara, avec son esprit vif, fut plus prompte à répondre à l’étranger. Le regard fixé sur l’homme, Tanis avais du mal à le croire et même si il avait raison et disait vrais, il n’était pas prêt à s’en séparer.
Il posa sa deuxième main sur la table, se leva et se pencha vers l’homme.

- Comme la dit mon amie, prouve nous qu’cette dague t’appartient et p t’être que tu r’partiras avec ! Comme t’as du l voir, chuis un barbare et comme tous barbares qui se respect, quand on trouve… et j’ai bien dit trouver un objet, on l’garde ! Les yeux du tatoué brillaient d’une lueur féroce. « Et c’est moi qui ai trouvé l’arme, donc c’est avec moi que tu traite. Et pour le dédommagement, s’il y a, crois moi qu’il sera substantiel !

Il jeta un regard furtif plus adoucit à Ademara afin de ne pas la froisser.

¤ Putain, la journée avait si bien commencée ! Il faut qu’un trou du cul de Gnoll, vienne foutre son grain d’sel !

Elwin fut assez intrigué par l’intervention de l’elfe. En effet celui-ci avait eu l’audace de leur réclamer une dague qui lui était certainement inconnue. Etait-ce là un axe de matérialisme à la reconnaissance d’un objet elfique ? Ou bien ce fut seulement par intérêt du prix de la revente de l’arme ? Le demi-elfe ne savait quelle hypothèse choisir mais il fut certain que leur interlocuteur avait encore des choses à dévoiler.
Cependant dans son pacifisme habituel, il voulait calmer le jeu entre le barbare et l’elfe. Il se leva et s’interposa entre les deux personnes.

-Allons ! Tanis, ne vous inquiétez pas ! Si nous devons restituer le bien de cet homme, ce sera en la présence d’éléments suffisants pour prouver ses dires… Il jeta un regard furtif à l’elfe et invita Tanis à se rassoire d’un geste du bras. Si je peux me permettre mon ami, je me nomme Elwin ; et comme la mentionnée mon amie tout à l’heure je suis moi aussi assez curieux de connaître les raisons pour escorter de telle manière une arme de la sorte. A moins que nous nous soyons trompés sur sa véritable valeur je ne vois pas pourquoi.

Il demeura debout devant l’elfe en attendant sa réponse. Il fut assez frustré de cette intervention car leur départ de l’auberge allait être retardé.

¤ Si cela continue à ce rythme jamais nous ne sortirons de Lunargent. Qu’il dise ce qu’il a à dire et qu’on en finisse ! ¤

Quinzième jour d'Eleinte
8h00

Voyant que le groupe ne comptait pas lui restituer sa dague tout de suite, l'elfe prit une chaise à la table voisine où Vorodill commençait à jouer aux cartes tout seul et s'assit en face de Tanis. Il posa ses mains sur la table bien visibles pour que tous puissent voir qu'il n'y avait pas d'entourloupes.

-Mes amis, vos questions prouvent que vous ne connaissez pas la région. Les personnes qui accompagnaient la charrette n'étaient pas des "mercenaires", il dit ce mot sur un ton dédaigneux comme s'il le dégoutait, mais des Chevaliers de Lunargent. Et ce la fait une différence énorme. J'ai plusieurs connaissances dans la région et l'une d'elle était celle qui m'envoyait cette arme. Un autre était le soldat qui revenait de sa mission d'observation à Everlund et qui avait choisis d'accompagner mon cadeau. Je suis profondément affecté par sa mort, il était un brave soldat et un ami fidèle.
Cependant, vous ne vous trompez pas, cette arme est spéciale, mais ce n'est pas parce qu'elle était convoyée par un ami mais parce qu'elle m'était envoyée à moi. Je vis à Lunargent depuis plusieurs siècles maintenant mais certains se souviennent de mon véritable rang et de mon poste. Je suis prince à Evereska et je fais la liaison entre ma patrie et la cité d'Alustriel. Et à mes heures perdues, je suis un expert en théologie.
Cette dague que vous voyez là est censée avoir appartenue à un héros elfe qui a tué plusieurs diables dans une attaque des plans démoniaques visant à récupérer un trésor subtilisé au temple d'Hanali Celanil dans la capitale du royaume aujourd'hui en ruine qui se trouvait dans la forêt de Chondal. Elle n'a peut être aucun pouvoir ou peut être n'en a-t-elle que pour un vrai serviteur d'Hanali, je n'en sais rien.
Quand à vous prouver qu'elle m'appartient, je ne le peux puisque ce n'est pas le cas. Mais si elle est authentique, ce qu'il me faudra vérifier, elle est un trésor de l'histoire elfique qui doit revenir au peuple elfe. Comme beaucoup d'autres trésors, il ira à Evereska ou à Leuthilspar.

Il fit une pause autant pour reprendre son souffle que pour laisser le temps aux personnes qui se trouvaient face à lui, et principalement les elfes, de comprendre à quel point cette démarche était juste.

-Mais j'ai cru comprendre que vous avez dû vous battre pour récupérer cette dague et, par conséquent, vous avez vous-même des droits sur cette arme. C'est pourquoi, je suis prêt à vous la racheter au prix qui vous semblera être le plus correct. Si mes richesses ne sont pas illimitées, j'ai derrière moi les ainés d'Evereska et donc de quoi satisfaire vos exigences à mon avis.

Il savait que ce n'était pas à lui de décider à quel prix les aventuriers étaient prêts à vendre la dague et c'est pourquoi il se tut. Le barbare avait les cartes, ou plutôt la dague, en mais et c'était lui qui fixait les règles.

Pendant ce temps, en dehors de l'auberge, attendait une naine particulièrement déterminée à agir et à réussir. Elle n'attendait que la sortie de ses victimes qui ne devait sans doute plus tarder quand une main se posa sur son épaule, ou plutôt derrière son épaule car celui à qui appartenait cette main était plus petit qu'elle. Il portait une sorte de chaperon sombre qui dissimulait une partie de son visage. La seule partie visible était son menton imberbe. Quand il fut certain d'avoir attiré l'attention de la naine, il leva sa main gauche, l'index tendu vers son visage pour le plaquer là où devait se trouver sa bouche. Puis il se déplaça vers une ruelle à leur droite.

A la fin de son histoire, Ademara qui était assise à la droite de Vorodill sourit.
Certes, d'après ce que lui avait enseignée ces maitres dans le grand temple de Lebelas Enoreth cette région de Faerune proche de la citadelle cachée Evereska à longtemps été dominée par les elfes et ce serais ici même que se trouveraient les légendaires ruines du royaumes d'Aryvandaar.
Ceci expliquerais la présence de nombreuses ruines et d'artefacts elfiques découverts par les pilleurs où les autochtones. Pourtant il ne lui semblait pas qu'un temple d'une si grande importance puisse exister à Chondat.
Pourtant cerchant au plus profond de sa mémoire l'existance d'une dague sacré d'Hanali.
Elle accepta l'histoire de l'elfe et lui répondit coupant une fois de plus la paroles à ces amis.

- . Je n'ais jamais eu l'occasion de me rendre dans la citadelle cachée. Je suis native de Leutilspar et je vous soutient pleinement dans votre choix de récuperer les artefacts de notre peuple. Or, pourquoi donc cette caravane n'as t'elle pas laissé cette précieuse dague à Eauprofonde ? De plus nous avons remarqués aucuns tabards sur les chevaliers auxquels j'ai dit moi même le rite de la mort.
Vous parler de prix, en ce qui me concerne je vous la laisse sans remorts si votre parole est juste.

Ademara lance jet de Connaisance historique

Tandis que les minutes s’égrainaient avec la lenteur d'un escargot, la patience de la rôdeuse n’avait fait que croître. Elle tuait le temps en imaginant comment elle allait punir Zelkior de ne pas lui avoir dévoulée le trajet du voyage qu’il s’apprêtait à entamer, ou même à décrire, ne fusse que sommairement, les autres membres du groupe qu’il avait rejoint. N’avait-elle pas demandé du moine qu'il lui révèle toute information utile ? Son professionalisme était aussi évident que la bonne humeur dont il avait fait preuve durant leur petite entrevue nocturne. Le crédit qu’elle accordait à celui-ci s'amenuisait à vue d’œil.

Alors que, dans son imagination, l’illuskien venait de mourir après qu’on lui ait méticuleusement prélevé les côtes une à une à l’aide de pinces rouillées, une pression se fit sentir sur son épaule. Lorsqu’elle se retourna dans l’optique de couper la main coupable avec sa fidèle lame, son regard se posa sur une petite silhouette encapuchonnée lui indiquant qu’il ne pouvait parler et lui désignant une ruelle. Selora fit de terribles efforts pour maîtriser ses nerfs et ne pas cèder à l'impulsivité du moment. Elle traquait ses proies depuis longtemps et avait sué sang et eau pour atteindre des résultats satisfaisants. Et, alors qu’elle sentait son attente arriver à sa fin, un espèce de petit machin venait lui casser les pieds juste à ce moment-là ! Elle en avait bien besoin. Après qu'elle ait lancé un regard dégouté à son interlocuteur, un sourire pervers passa sur ses lèvres. Une idée délicieuse lui avait traversée l'esprit. Elle allait s’amuser avec lui…

Approchant sa bouche de l’ombre de la capuche, elle murmura de sa voix irritante et grinçante :
« Dis-moi, moucheron, t’as une déclaration importante à me faire, comme m’expliquer comment tourner une poignée ? Parce que là, c’est pas vraiment le moment. Ce qu’on va faire, c’est que j’vais te donner deux minutes pour me déballer ton histoire. Si ça m’plait pas, t’aura plus qu’à retourner brouter l’herbe des vaches ! Allez, après toi, sale insecte ! »

Pendant toute la déclaration, elle s’était appliquée à souffler les relents les plus ignobles que son corps pouvait recèler vers la zone qu’elle supposait être le nez de l’inconnu. Elle espérait juste que, si il sortait dans les deux minutes, le groupe de Zelkior fairait suffisement de bruit pour qu’elle les entende et parte en chasse. Elle n'avait pas réfléchi lorsqu'elle avait parlé. Pourquoi s'était-elle laissée embarquer dans cette improbable histoire, alors qu'elle avait un travail sur le feu ? La naine elle-même ne pouvait répondre à la question. Ce n'était certainement pas de la curiosité, encore moins l'intérêt d'une potentielle rémunération. En fait, en y repensant, alors qu'elle s'avançait vers la ruelle derrière le petit homme, elle réalisa qu'elle avait très envie de tuer le mystérieux interlocuteur dans l'ombre d'une petite rue. Un désir, comme-ça, une envie. L'impulsivité, voilà la raison...

ssit non loin du reste du groupe, l’illuskien ne prêtait guère attention à la discussion qui se déroulait devant ses yeux. N’écoutant que quelques bribes des paroles de l’elfe, Tanis semblait avoir mit la main sur un quelconque artefact magique ou historique. Que peu d’importance !
¤ Que cette discussion se termine au plus vite !¤

Les deux iris pâles du moine s’attardèrent sur un homme accoudé à la table du groupe. Il semblait avoir certain traits des elfes de la surface et ses yeux vairons en faisaient une personne que plus atypique. L’homme semblait cependant quelque peu familier avec le groupe et ce n’est que lorsque la prêtresse elfe le nomma que zelkior conclut qu’une nouvelle personne venait encore de se joindre à eux. Le détaillant avec attention, il porta une robe semblable à l’ancien mage véreux. Le moine ne put s’empêcher de sourire à la mémoire de l’apprenti mage comme il l’appelait. L’illuskien fut quelque peu surpris lorsqu’il put apercevoir un animal, plus précisément un serpent, enroulé autour de l’homme.
¤ Vorodill !? hm… une personne de plus à soumette au jugement divin de Shar.¤

Zelkior se détacha de plus en plus de la tournure des évènements. Lorsqu'il entendit les propos de la prêtresse les mots ne purent s’empêcher de sortir de sa bouche dans sa langue d’adoption.
-(commun des profondeurs) qu’elle peut être niaise !
S’adressant à Tanis
-(commun) à ce que j’ai pu comprendre c’est toi qui à trouver l’objet tant convoité par cette personne. Il est donc pour le moment ta propriété, ne te laisse pas bouffer par des personnes si crédules. Toi seul fixe le prix. Mais tu me semble bien assez grand pour décider par toi-même guerrier.
...

Quinzième jour d'Eleinte
8h00

Ademara: Connaissances (Histoire): 10(Dé)+2 contre DD 30= Echec
Selora: Intimidation: 15(Dé)-3(CHA) contre DD 16= Echec

La petite créature regarda Selora droit dans les yeux ou en tout cas sembla le faire car la majeure partie de son visage était toujours dissimulée sous sa capuche. Son rictus semblait exprimer un mélange étrange de doute, de déception et de dégoût. Il l'ouvrit une première fois pour parler, la referma doucement puis la rouvrit avant de finir par parler, jetant un regard vers la rue principale animée pour vérifier que personne ne les avait vu se cacher à cet endroit.

Urufax

-Mademoiselle, j'ignore si vous le savez mais il y a relativement peu de nains qui vivent dans cette ville. Et aucun ne se retrouve jamais arrêté en plein milieu d'une rue fort fréquentée pendant plusieurs longues minutes à fixer avec une telle ardeur une auberge elfe. Ne dites rien, je sais qui vous êtes, peut être même mieux que vous, et je sais ce que vous faites-là. Je suis bien placé pour vous dire que ceux à qui vous vous opposez ne sont pas stupides et si vous continuez à être aussi visible qu'une moustache sous le nez d'un elfe, votre mission sera inévitablement un échec. Ceux qui m'envoient ici partagent une grande partie de vos intérêts et c'est pourquoi je vais essayer de vous aider mais faites une seule fois une erreur qui risquerait de mener mes supérieurs et votre vie s'achèvera prématurément. Il en est de même si je ne fait pas mon rapport quotidien, évidemment. Maintenant, expliquez moi quel est exactement votre plan? --------------------

Pendant que cet échange d'amabilité avait lieu à l'extérieur de l'auberge du "Chêne Doré", dans la salle à manger les négociations s'achevaient. Ademara était sans doute la personne la plus compétente pour parler de l'histoire des elfes dans la pièce après celui qui négociait avec Tanis mais même en cherchant au plus profond de sa mémoire, les rares choses dont elle se souvenait a propos du royaume qui se trouvait dans l'actuel bois de Chondal était que ses habitants étaient les derniers survivants du célèbre royaume de Syorpiir qui était tombé sous les coups d'Ilythir, la nation de ceux qui deviendraient les drows moins de deux millénaires plus tard, et qu'il était à l'origine de la fin du royaume humain de Jhaamdath qui avait sous-estimé la puissance de la magie elfique. Toutefois ses cours d'histoire concernant les 10 millénaires précédents l'Année des Vagues déchainées parlaient largement plus de la fondation de Cormanthyr que des héros de ce royaume.

Faisant une pause dans ses négociations, l'elfe précisa que les chevaliers voyageaient aussi discrètement que faire se pouvait et qu'il ne pouvait pas librement se déplacer à Eauprofonde ou dans une quelconque autre cité pour identifier la dague. Puis il fit sa proposition, acceptée par Tanis au soulagement de Vorodill et Zelkior qui ne souhaitaient pas perdre plus de temps à Lunargent, de racheter la dague au prix d'une dague fabriquée par un maître forgeron soit 310 pièces d'or qu'il paya rubis sur l'ongle alourdissant grandement la bourse du barbare. Puis il les quitta en les saluant aimablement les laissant se préparer à partir vers leur prochaine destination.

Ademara fut surprise que la négociation ce soi si vite reglée, elle se leva pour saluer l'elfe qui semblait préssé de quitter ces lieux rapidement puis la prêtresse resta debout.
Observant Zelkior, elle ne put s'empêcher de pouffer de rire devant son hostilité croissante et sa langue de vipère si enfantile et regarda tour à tour ces compatriotes.

Enfin, s'adressant au groupe :

- Je regagne ma chambre pour y ranger mes affaires. Il me semble que nous devons reprendre la route au plus vite pour finir la mission qui nous tous été confiée. Je pense qu'il serais plus sage de nous retrouver d'ici une vingtaines de minutes afin de se mettre d'accord pour notre future destination.
A tout à l'heure les amis.

Puis elle regagna rapidement sa chambre pour ranger soigneusement ces affaires.

lus les heures passèrent plus ce sentiment d’oppression persistait. Fermant les yeux quelques secondes, il attendit que l’homme quitta la pièce. Il avait de plus en plus de mal à contenir un malaise grandissant.

Un subtil mélange de mal être causé par les lieux et de frustration provenant du groupe. La nonchalance de ces personnes l’exaspérait et s’était à se demander comment ce sorcier de l’assemblée pouvait leur faire confiance. Prenant une profonde respiration ils devaient au plus vite reprendre la route. Actuellement dans cette ville rien ne lui était possible.

S’avançant vers le groupe il prit une chaise et entama.
-(commun) bien ! J’en ai assez de perdre mon temps ici. Il serait tant de décider de la route à prendre au plus vite. Le sorcier veut que nous passions par la ville sylvestre de Quaervar. Elle me semble la plus proche d’Everlund. Si nous décidons de partir pour celle-ci, nous pourrons par la suite contourner par le nord les montagnes de Nétheres et rejoindre la ville de Felbarr, l’une des étapes désignées par le sorcier.
Zlekior ferma les yeux quelques secondes, puis reprit.
-(commun) nous pouvons sinon rejoindre Sundabar par le col de lunargent. Puis rejoindre les cités naines et revenir à Quaervar par la suite. Mais je ne sais pas si le col est en ce moment praticable.
Décidez vous ! que voulez vous faire !?