Petites missions entre alliés, Acte I

Alors comme ça, Elwin venait faire popotte avec lui? Hmm... Et sa façon de lui parler... Vorodill confirma grâce à cela son opinion sur lui : un homme idiotement altruiste. Sûrement du genre à revenir sur ses pas pour sauver un inconnu. Et ce genre d'homme rendait malade le magicien. L'esprit de ce demi-elfe semblait dégoulinant de bonté et d'empathie. Dégoûtant. Est-ce qu'il s'attend à ce que ses actes signifient quelque chose d'utile?

Un beau jour, il se rendra compte que cela ne servira à rien. Une personne profitera de cette bonté pour lui porter un coup fatal et peut-être qu'à ce moment, peut-être, il comprendra son erreur. Et si c'est le cas, ce sera un grand pas en avant pour lui. Un très grand pas, ça oui.

Lorsque le rôdeur porta un commentaire à propos de son familier, Vorodill ne fit que répondre :

-Il a son utilité quelques fois...

¤Il faut avouer qu'il est moins ennuyant que ce Tanis... Il n'est pas aussi suspicieux que lui.¤

-Lorsqu'il y a une bataille et qu'il apparait devant mon ennemi en montrant ses crocs, ce dernier est très souvent surpris... N'est-ce pas Duar'gal? Oui... moi aussi je pense qu'ils en mettent du temps.

Ce n'est pas tout le monde qui se lève à l'aube après tout. Alors, en compagnie du demi-elfe à l'esprit dégoulinant d'altruisme, Vorodill attendit les autres membres de son équipe.

Ademara fut sorti de sa réverie par une personne frappant à la porte. Elle identifia le son de la voix comme celle du tavernier et après avoir ouvert les yeux, l'elfe l'entendit lui dire à travers la porte en pin que son bain de la veille lui était offert grâce à ces compagnons. Cette rêverie lui avait fait le plus grand bien et elle se sentait prête à affronter les hordes de la rien araignée ou simplement à faire la discution avec le ténebreux Zelkior.

¤ Etrange, qui donc me l'aurais offert ? Le beau Elwin ou le secret Vorodill... peut être que Tanis aurait eu une illlumination sur la galenterie pendant la nuit. ¤

Etonnée mais contente, elle se leva et entreprit de faire sa toilette avec engoument. Assise devant un miroire, elle comenca par rincer son délicat visage puis après l'avoir essyué elle peignat ses cheveux avec une brosse qui devait dater d'au moins de la fondation de Lunedargent s'amusa t'elle à imaginer.
Aujourd'hui elle avait envie de casser la routine, elle ramena donc sa chevelure blonde en arrière avant de l'attacher en queue de chevale.
Enfin elle sortie une nouvele tenue de son sac de voyage, c'était une robe en lin marron avec des entrelacs dorés, elle enfila une longue cape noir et sa paire de bottes. Elle ajusta ses bijoux, elle s'admira quelque instant devant son miroire avant de descendre rejoindre ces compagnons.
Traversant le couloir elle n'y croisa personne.

¤ Nous sommes peut être les seuls clients en ce moment ¤

Puis elle descendit les escalier pour rejoindre la salle commune où y tronait tel le trésor d'un dragon rouge des montagnes comyrienne le petit déjeuner.
Avec un sourire resplendissant Ademara rejoingnit Elwin et Vorodill à table.

Selora avait refuser de se laver.
Pour une raison qu’elle ignorait, le contact de l’eau chaude la répugnait. Sans doute le traumatisme possédait-il un lien quelconque avec l'enfance difficile qu'elle avait vécu.

Le cauchemar de la veille pesait encore lourd sur son esprit. Que pouvait-il signifier ? Etait-ce un présage ?

Incapable de rester inactive, la rôdeuse vérifia qu’il ne manquait rien à son sac. Puis, elle expira doucement. Le mauvais rêve d’hier pouvait n’être que le reflet de l’angoisse qui l’habitait. Plus le temps passait, et plus tous les fils qu'elle déployait pour réussir sa quête se brisaient.

Néanmoins, le sommeil lui avait éclaircit les idées. La jeune naine pensait savoir quoi faire; même si on ne pouvait ignorer que c'était surtout l'énergie du désespoir qui lui donnait cette impression.
Elle descendit voir l’aubergiste, le hèlant discrètement. Lorsqu’il fut suffisement proche, elle fit doucement jouer entre son pouce et son index une pièce de platine

- Dites-moi, un homme comme vous me paraît posséder une certaine connaissance de cette ville… Voilà comment vont se dérouler les choses : je vous pose une question et si votre réponse me convient, cette pièce ira rejoindre votre bourse.

Où se trouve l’auberge la plus agréable, la plus accueillante aux yeux d’un groupe d’aventuriers aux motivations… Bienveillantes ? acheva-t’elle en crachant presque le dernier mot.

Ses yeux sondèrent du même coup le visage de l'homme, vérifiant la véracité de ses dires et croisant les doigts derrière son dos. Si celà ne marchait pas, il ne lui resterait plus qu'à parcourir la ville de long en large, au mépris total de la discrétion

evenu avec la plus grande discrétion dans sa chambre, il n’avait croisé aucun de ses compagnons de fortunes ni autre client de l’auberge. Posant son paquetage sur le sol, il s’étendit de tout son long sur le lit que lui offrait sa chambré. Retirant les bandages qui serraient sa poitrine à la lueur d’une chandelle, il semblait maintenant commencé à cicatriser.

Son ordre voulait la mort du groupe, mais pour le moment il était très loin d’atteindre son objectif.
¤ Aucune solution ne s’offre à moi pour le moment. Et cette foutu ville ne m’aide en rien. Je vais devoir continuer à les suivre pour l’instant jusqu'à ce qu’une opportunité s’offre à moi. ¤

Bien trop de choses se bousculaient en son esprit pour que l’illuskien puisse dormir et tout ceci commençait à lui être particulièrement pesant. Alors dans un souci d’apaisement, il fouilla dans son sac pour en sortir un manuscrit qu’il conservait précieusement dans un linge. Avec une délicatesse qui trahissait l’importance de ces écrits, il les déposa sur son lit. Ouvrant le linge, plusieurs parchemins, usés par le temps, se firent découvrir. Effleurant quelques pages avec des doigts emplis de respect, il était peu être temps de mettre en pratique les heures passées à étudier et à méditer sur ces écrits.

Bien qu’initié à de nombreuses armes aux cours des années passées en Outreterre au sein de son ordre. Il n’avait jamais voulu approfondir l’une d’entre elle, préférant se focaliser sur les diverses techniques de combats à mains nues. Enfin ; jusqu’au jour ou il s’octroya la permission de s’aventurer régulièrement dans la bibliothèque de l’ordre. Plusieurs mois passés dans les empilements de livres et parchemins divers, lui ont permis de mettre la main sur ce qu’il considère aujourd’hui comme son trésor, un recueil des différents taos d’une arme peu orthodoxe : l’éventail de guerre .

Zelkior savait que les différentes techniques utilisées dans les monastères, étaient certes particulières à chaque ordre, mais prenaient toutes naissances dans un pays lointain d’extrême orient, situé bien au delà des terres de Faerun. Les quelques brides de parchemins en sa possession lui permirent de comprendre, qu’il y a de ça plusieurs siècles, des femmes natives de ces contrées lointaines développèrent différentes techniques à l’éventail. Tombé certainement dans l’oubli, les grands maîtres actuels de l’ordre ne connaissent sans doute même pas son existence.

Zelkior avait passé de nombreuses heures à l’étude de ces écrits ; ce représentant mentalement les différentes techniques. L’acquisition d’une telle arme lui était impossible dans son ordre et le prix pour sa création lui était inaccessible. Jusqu’à maintenant ! Car avec l’argent de l’assemblée, tout ceci n’était plus qu’une question de temps.

Le soleil venait à peine de clôturer la froideur d’une nuit, que zelkior se retrouvait déjà à déambuler dans les rues de Lunargent. Chargé de nombreuses pièces d’or provenant de la bourse de l’assemblée, il s’activa à rechercher ce qu’il voulait.
…

Tanis fit son entrée dans la petite auberge où il découvrit Ademara, Elwin et Vorodill, déjà debout en train de discuter dans la salle commune.

Le barbare s’était réveillé et levé très tôt car ses nuits étaient toujours agitées par ce qu’il ressemblait de plus en plus à ses souvenirs.
Il était donc sortit, profitant du calme des rues pour se changer les idées. Il repensait également à Zelkior et sa soudaine réapparition la veille au soir et sur les motifs de son absence injustifiée. Même si ses explications étaient plausible, Tanis ne pouvait s’empêcher de le trouver fourbe et laisser ainsi son esprit à toutes les suspicions.

Chemin faisant, le Téthyrien s’arrêta devant une échoppe dont le panneau accroché au dessus de la porte représentait une hache croisée sur une épée. La porte était fermée mais l’on entendait à l’intérieur le bruit d’un soufflet de forge. Il toqua sur la lourde porte et attendit. Il réitéra son geste et ajouta …« J’ai de l’or! » lorsqu’il entendit…« C’est pas encore ouvert, revenez plus tard!» Là,la réponse ne se fit pas attendre et le battant s’entrouvrit juste ce qu’il fallait pour laisser pénétrer l’humain. Une demi heure plus tard et deux pièces de platine en moins sur son dû, Tanis en ressortait avec un large sourire et une grande hache de belle facture accrochée à son ceinturon.
L’esprit un peu plus léger, il continua sa ballade matinale et s’arrêta à nouveau dans une échoppe, qui, elle était déjà ouverte et acheta une livre et demi de pain chaud et croustillant et une livre de fromage frais. Ses achats fait, il retourna à l’auberge.

Allant rejoindre le trio, il sortit de son sac le pain encore fumant et le fromage odorant afin de le partager avec ses compagnons.

- Bonjour à vous trois! Notre moine n’est pas encore levé? Bah! Rien ne vaut un bon ptit repas pour bien commencer la journée. Aubergiste! Sers nous quatre verres de vin chaud! Puis se tournant vers la belle Tel’Quessir, il sortit de derrière son dos le poignard trouvé sur le lieu du massacre et le posa sur la table devant elle. « J’crois que tu voulais voir! Prend en soin! » Puis il s’assit et dévora sa part de pain et de fromage.

Retyar, après avoir vu nombre de ses connaissances, arriva enfin à l'auberge... mais il n'avait pas très bonne mine.. En effet, même si en le voyant, on pouvait croire qu'il était assez joyeux, une personne le connaissant bien pouvait remarquer qu'il était plus tendu qu'à l'origine..
Pour autant, il avançait d'un pas rapide, et arriva à la porte de l'auberge, dans laquelle il pénétra.

"Bien le bonjour" Dit il d'une voix qu'il essayait de contrôler, mais Elwin et Ademara purent aisément savoir que Retyar n'était pas dans son état normal.

"Alors, comment s'est passée cette soirée à l'auberge mes amis?"

Il s'assit à la table, et ne commanda rien, soi disant qu'il avait déjà mangé.

Il aperçut alors que Tanis, le barbare vigoureux, avait à son flanc une hache sans doute forgée par un maitre forgeron, peut être même par un nain

"Tanis, cette hache me parait solide, serait ce un nain qui l'aurait forgée? " et en voyant la dague sur la table, il dit "connaitrais t'on enfin quelques renseignements sur cette dague?"

il essayait de se montrer joyeux, mais ses compagnons savaient que le coeur n'y était pas...

Elwin salua Ademara et Tanis à leur arrivée respective. Il constata avec plaisir que Tanis était plus enthousiaste que la veille et qu’il avait apporté avec lui de quoi manger. Bien que le demi elfe ait déjà déjeuné, il ne refusa pas une deuxième collation.

-Bonjour Tanis ! Non Zelkior n’est pas encore levé mais dès qu’il sera là nous pourrons reprendre certainement la route.

Le rôdeur termina rapidement sa part de pain et adressa un sourire chaleureux au barbare en guise de remerciement.

¤ Quelle gentille attention pour son groupe…Je crois qu’avoir trouvé la solution de cette bourse la rendu de bonne humeur…¤

Une fois Retyar revenu, l’engouement d’Elwin s’effaça vite de son visage. Quelque chose n’allait pas.

-Bonjour Retyar… Il n’osa pas demander comment il allait par peur de toucher un sujet sensible. Mais de toute évidence il s’était passé quelque chose. Elwin décida de répondre à ses questions sans s’attarder sur son état. Le demi-elfe ne fut pas de ceux qui demanderait avec trop de curiosité ce qui n’allait pas chez l’elfe de la lune.

-Nous avons passé une bonne soirée, mais n’avons cependant pas trouvé la clef du mystère de cette fameuse dague. Soupira il en regardant l’objet .

Quinzième jour d'Eleinte
8h00

Selora: Diplomatie: 18(Dé)+3(Situation)-4(Charisme) contre DD15= Réussite

L'un des qualificatifs les plus appropriés à Selora est sans doute la ténacité. Incapable d'aligner deux mots sans inquiéter son interlocuteur, elle essayait toujours de convaincre ses vis-à-vis par la manière douce et, pour une fois, peut être grâce à la nuit qui venait de bien se passer ou à la somme offerte en échange, elle réussit à convaincre l'aubergiste de lui donner l'information qu'elle souhaitait: l'endroit où étaient rassemblés ceux qu'elle souhaitait exterminer.

-Madame, mon auberge est de loin la meilleure quels que soit vos objectifs mais je connais une autre auberge dans la ville qui s'évertue de n'accueillir que les gens souriants et de bonne volonté, parfois même gratuitement. L'auberge du Chêne Doré est son nom et mon garçon de chambre que voici va vous y conduire.

Il fallu moins de dix minutes à la naine pour rejoindre l'auberge où elle préféra ne pas entrer, invitant le jeune garçon à retourner travailler. Lorsqu'elle se retourna, elle vit deux personnes entrer dans le bâtiment de bois. L'une des deux ne lui était pas inconnue, il s'agissait de Zelkior qui devait l'aider, mais elle n'avait jamais vu l'autre, un elfe ou quelque chose comme cela ce qui était aussi le cas de la majorité des gens qui l'entouraient du reste.

A l'intérieur de l'auberge, le petit déjeuner commençait à s'achever. Vorodill et Elwin qui étaient arrivés les premiers avaient déjà fini de manger et les autres n'en étaient pas loin. Zelkior arriva et s'assit à une chaise libre tandis que l'elfe passait à côté de leur table pour aller s'asseoir plus loin. Mais ses yeux se posèrent sur la dague qui se trouvait sur la table et il se releva et vint parler avec le groupe assit à la table.

-Excusez-moi d'interrompre ainsi vos discussion mais, sans vouloir vous manquer de respect, il me semble que je connais cette dague. Pour être exacte, un ami marchand me l'avait fait envoyer accompagnée de soldat qui devaient chevaucher vers le fort de Lunargent et qui avaient acceptés de protéger le chariot contre une modeste rétribution. Or ils ne sont pas arrivés alors qu'ils devraient déjà être là depuis hier en début de matinée. Je souhaiterais donc savoir d'où vous tenez cette dague et si vous n'êtes pas prêt à me la céder. Contre un dédommagement substantiel, évidemment.

La rôdeuse contemplait l’auberge du Chêne Doré avec une expression de dégoût sur le visage. L’ensemble dégoulinait de mièvrerie : une auberge construite en bois et entourée d’arbres, dont un chêne d’une hauteur respectable, bordée par de gentilles fontaines. Pas une once de bonne pierre bien solide ! Que de gentilles fenêtres et une porte pleine de confortables et chaleureuses promesses.

Néanmoins, Selora se sentait soulagée d’avoir enfin avancé dans sa traque, et d’avoir retrouvé Zelkior. Elle avait douté, un petit moment certe, de la réussite de sa mission.Il lui suffisait maintenant d’attendre calmement qu’il sorte pour le suivre lui et sa bande de joyeux compagnons. Elle ne pensa pas un moment à la pièce de platine qu’elle avait dû cèder pour parvenir à ses fins. Son unique soucis était de réussir sa mission.

Elle commença à essayer de prévoir comment la suite des évènements allaient se dérouler. Ils allaient sans nuls doutes possibles voyager à pied, ou à cheval, et camperaient la nuit. La jeune naine considéra l’hypothèse comme probable, vu qu'elle ne connaissait de l'ensemble des protagonistes que Zelkior et qu'elle l'imaginait aisément dormir à moitié nu roulé dans la neige. Elle alla s’adosser à un mur. Si elle remarquait l’illuskan seul, elle irait sans faute lui parler. Sinon, elle ne bougerait pas avant la nuit, mais souhaita ardemment que le groupde ne resterait pas une seconde nuit à l’auberge. Elle comptait sur le fait qu’ils soient plutôt pressés… Dans le cas contraire, ele devrait trouver une auberge toute proche (séjourner dans la même auberge que ses cibles était trop risqué) et se lever le plus tôt possible, de peur de manquer un départ peut-être matinal de la companie.

Selora n’avait pas besoin d’acheter de la nourriture. Elle savait se débrouiller en pleine nature pour trouver de quoi subsister, et de plus, l’odeur des victuailles dans son sac attirerait invariablement des bêtes sauvages. Deux bonnes raisons pour ne rien acheter qui se mange.
Elle rabattit sa capuche sur son visage, et fredonna un air improvisé doucement. Dans chaque traque, elle le savait, le moment le plus long était celui qui précèdait la phase la plus exitante.

Dans l’ombre son visage se fendit d’un sourrire de prédatrice

Bon, Retyar venait d'arriver. Peut-être qu'ils pourraient bientôt se mettre en route après qu'ils aient fini de manger, non? Cela devenait lassant à la fin. Attendre attendre attendre... Et voilà qu'un elfe venait leur parler à propos d'une dague qui se trouvait sur la table. Vorodill, n'en pouvant plus de ne rien faire, sortit de son havresac son jeu de cartes de Talis et commença à jouer une partie en solitaire.

¤Alors comme ça un elfe veut cette dague? Et bien, si Tanis souhaite la garder, j'espère qu'il est doué pour le mensonge...¤

Son familier serpent Duar'gal descendit le long de la manche de son maître pour s'enrouler à côté du paquet de cartes restant. Le demi-elfe, quant à lui, continua à jouer en ignorant Retyar qui avait l'air maussade et l'elfe qui venait leur demander qu'on lui rende son bien.

-J'espère que nous partirons bientôt d'ici... murmura pour lui-même le magicien.

Et bien, on pouvait dire qu'il se trouvait avec un groupe érange. Et tout cela pour une très longue quête. Vorodill espérait que tout se passerait sans soucis, mais il en doutait. Et de plus, il ne connaissait même pas leur itinéraire de route ou ce qu'il faisait exactement là. Mais c'est l'Assemblée qui lui a ordonné de les accompagner et c'est ce qu'il fera.