Petites missions entre alliés, Acte I

Ne prenant même pas la peine de commander à manger, Selora remonta dans sa chambre, la mine sombre. Toutes les issues qu’elle entrevoyait se fermaient une à une devant ses yeux.
Elle détestait ne pas être en mesure de débuter une traque.
Elle avait caressé l’idée de menacer l’aubergiste avec sa lame, mais l’avertissement de Zelkior se rappela à sa mémoire : il fallait éviter à tout prix d’attirer l’attention sur elle.
Arrivée dans sa chambre, elle referma soigneusement la porte, puis alla s’asseoir sur son lit. Là, la jeune naine sortit de son sac cinq lingots d’or et les aligna devant elle. Puis elle commença à murmurer dans l’obscurité nocturne, s’inclinant devant un lingot par phrase prononcée :

-Sois fort, ne montre jamais les tourments qui habitent ton coeur.
Sois confiant, suis les seules décision de ton coeur, car il est ton guide.
Sois clairvoyant, ne laisse pas ce que tes yeux te montrent masquer ta perception du monde qui t'entoure.
Sois fier, la Solitude est ta seule amie, et sur elle seule tu pourras toujours compter.
Sois loquace uniquement si c'est strictement nécessaire, car les mots ne sont souvent que de pâles réceptacles des idées qu'ils illustrent, et souvent, les utiliser revient à écorcher et bafouer ce qu'ils représentent.

Ensuite elle rangea les lingots, et farfouilla dans son sac jusqu’à trouver une ration

¤ Repas froid, ce soir ¤

Mangeant sans appétit, la rôdeuse se décida à faire ce qu’il fallait pour retrouver l’illuskien. Ce qui revenait à dire : graisser la patte de l’aubergiste. Elle laissa la porte entrouverte et ouvrit la fenêtre. Demain, elle serait réveillée tôt et pourrait donc repartir à la chasse. Satisfaite, elle s’étala sur son lit et, enlevant son armure mais gardant ses habits sur elle, sombra dans un sommeil sans rêve puisque sûrement très court…


-1 ration

Quatorzième jour d'Eleinte
11h00

Elwin souhaitait se reposer tranquillement dans sa chambre, mis il n'en eu pas vraiment le temps. A peine dix minutes après qu'il se fut couché sur son lit douillet, il entendit des pas sonores résonner dans le couloir et quelqu'un qui frappait à sa porte. Vu le peu de temps qui sépara les coups des paroles, la personne qui se trouvait derrière la porte devait être assez énervée et avoir peu envie de patienter. C'était Tanis qui venait demander de l'aide au demi-elfe:

-Elwin, cet empaffé de Vorodill est incapable de se servir de cette maudite bourse et l'aubergiste commence à s'énerver qu'on n'ait pas la moindre piécette à lui donner. Viens nous aider, tu connais surement plus de chose que moi à la magie.

Pendant ce temps, dans sa propre chambre, Ademara venait de sortir de l'eau, de se sécher et de se préparer à se reposer quand de sa broche se mit à sortir la voix d'Isoriòn. Il avait fait vite pour répondre.

-

Quatorzième jour d'Eleinte
23h00

Zelkior: Fouille: 10 contre DD?? =Echec

Pendant que Selora, qui avait fini de saluer Abbathor, s'endormait et commençait, contre toutes ses propres attentes, à faire des rêves, ou des cauchemars, Zelkior continuait d'errer dans les rues de Lunargent à la recherche de personnes qui semblassent être assez peu recommandables pour qu'il puisse en avoir utilité et de tavernes mal famées. Le problème était que ce genre d'endroit, dans l'hypothèse qu'il exista, était particulièrement difficile à trouver et les nombreuses patrouilles de gardes de la cité qui parcouraient les rues inlassablement n'étaient pas là pour faciliter la tâche du moine.

Plongée dans une phase de semi sommeil, le demi-elfe effectua une léger sursaut dans son lit lorsque Tanis toca à la porte. Il se redressa sur lui-même, assis sur sont lit, et soupira.

¤ Ho Tanis…Pourquoi vient tu me déranger… ¤

-Oui…Un instant Tanis…J’arrive… Souffla il le ton fatigué au barbare. Et le temps de se rincer les yeux et de mettre une chemise le demi-elfe ouvrit la porte à Tanis.

-Bien, c’est encore un problème avec la bourse magique c’est cela ? Il n’attendit pas la réponse. Bon je vais voir ce que je peux faire mais je ne connais pas à la base comment on s’en sert alors je ne te promet rien de concluant.

Lorsqu’ils furent arrivés devant le comptoir où il y avait Vorodill et l’aubergiste, Elwin prit la bourse.

- Dit il à l’aubergiste pour le mettre en confiance ainsi que Tanis et Vorodill.

-Voyons cela… Murmura-t-il en retournant la bourse

-Je veux deux pièces d’or. Dit il en s’adressant à la bourse, il réitéra la même phrase plusieurs fois, en mettant sa main dans la bourse en même temps qu’il récitait la phrase et d’autres fois non. Il essaya multiples formules de ce genre parfois il se contentait de réciter la phrase en pensée plutôt qu’à voix haute.

¤ Je veux deux pièces d’or. Je veux deux pièces d’or.je veux…. ¤

Il se répéta dans la tête la même phrase en essayant de multiples combinaisons avec la bourse magique (plus ou moins susceptibles de fonctionner), en attente d’un résultat positif.

ela faisait presque une heure que le moine errait dans le froid glacial de la nuit. Rien n’y faisait. Malgré ses recherches, il ne trouvait strictement rien et les patrouilles incessante ne l’aidaient en rien.
Préférant se fondre dans l’obscurité des ruelles évitant le plus possible de croiser les patrouilles des gardes, zelkior tenta tant bien que mal de trouver un endroit ou pourrait éclore ses plans d’assassinat.
Allant de ruelles en ruelles de place en place, zelkior s’obstinait encore et encore. Rentrant dans des tavernes, ressortant aussi tôt. L’ambiance de la ville le rendait mal à l’aise, tout n’était que quiétude. La ville semblait ne pas avoir à subir les assauts malveillants du monde extérieur.

S’arrêtant de tant à autres, croyant avoir déniché ce qu’il cherchait, pour continuer sa route quelques minutes plus tard sans résultats. Sa frustration grandissait de plus en plus, tout ceci commençait à l’énerver de plus en plus.

Voyant que ceci ne l’emmènerait nulle part, il reprit le chemin de la taverne.
...

Elwin était parti dans sa chambre et plus tard, Tanis l'avait ramené avec lui et ils essayaient de retirer des pièces d'or à la bourse que l'on avait confiée à Vorodill. Quant à ce dernier, il s'était calmé. Ce n'était pas sa faute s'il ne savait pas comment fonctionnait cette bourse, mais c'était en fait celle des membres de l'Assemblée qui ne lui avaient pas dit comment faire. C'est alors qu'il vit Elwin prendre la bourse et dire à voix haute "Je veux deux pièces d'or".

Très imaginatif, ho oui! C'était lui-même qui avait proposé cela à Tanis et personne ne l'avait écouté. Et cet autre demi-elfe avait l'air trop gentil. Le magicien était sûr que ce rôdeur était tout simplement ceci : "Sauvons la veuve et l'orphelin". Typique.

-Et si tu mettais ta main à l'intérieur de la bourse?

¤Je n'ai pas envie de prendre sur mes économies pour payer une chambre et pour une seule nuit. Allez foutu bourse! Crache les piècettes!¤

Vorodill devenait impatient. Il voulait garder ses pièces pour lui-même afin de se payer une femme (si l'occasion de présentait seulement). Il devenait difficile de se retenir de prendre la bourse des mains d'Elwin et de la déchirer.

-Peut-être qu'il faut aussi tendre la bourse à l'aubergiste pour que ce soit lui qui prenne ce qui lui est dû... murmura le demi-elfe pour lui-même.

Elle était debout, sur le seuil d'une falaise. En contrebas, des vagues se heurtaient à la roche avec fracas. Les embruns marins fouettaient son visage, faisant voler librement chacun de ses cheveux d’ordinaire si sales qu’on ne pouvait les décoller.
En levant les yeux, elle rencontra la voute céleste emplie d’un si grand nombre de nuages couleur de plomb qu’on ne pouvait les compter. Elle se sentait étrangement bien ici, face au vent. Nul vertige ne la troublait, nul froideur ne s’insinuait sous ses vêtements.


Puis, tout à coup, le vent retomba. Elle se retourna, mûe par une intuition, vers la plaine. D’innombrables champs d’herbes folles s’étendaient à perte de vue, une mer verte se mouvant au gré du vent que seul quelques rares fleurs égaillaient par leur couleurs. Et au milieu, IL se tenait.
Un homme, immense, recouvert d’une armure métallique des pieds à la tête. Pas un pouce de son corps ne pouvait se voir. Son visage, au lieu d’être recouvert par un casque, portait un masque vert émeraude uni et parfaitement lisse qui tranchait avec les runes pourpres recouvrant son harmois.
Selora réprima un frisson. L’individu la mettait mal à l’aise. Rapidement, de la sueur recouvrit la quasi-totalité du corps de la jeune naine. Sa main serra plus fort la hache qui venait d’apparaître dans sa main. Aucune logique ne régierait l'affrontement qui se préparait. Pour une raison qu’elle ignorait, celui qui lui faisait front paraissait ne vouloir que sa mort

- Non, la logique n’aura pas sa place ici dit l’homme d’une voix grave et profonde

Un poids tomba dans l’estomac de la rôdeuse, et, comme si la douleur ne suffisait pas, semblait s’efforcer d’appuyer pour percer l’estomac et atterir dans ses pieds. Les battements de son cœur s’accélerèrent. Pour la première fois, ce n’était pas de l’excitation qui précèdait son combat, mais bien de la terreur. La perspective de mort devenait palpable, cristallisée par l’homme en armure pourpre qui marchait lourdement vers elle, la paralysant. Un rire cruel retentit dans le crâne de Selora

¤ Ahahahah… As-tu peur, petite naine ? La Mort t’effrayerait-elle ? ¤

Toute tremblante, elle observait, interdite, son adversaire s’avancer vers elle, faisant jaillir une lame d’obsidienne d’on ne sait où. Plus il s’approchait, plus son rire retentissait fort jusqu’à pouvoir se comparer à des rochers s’écrasants sur une carrière de granit. Avec une grimace de souffrance, la jeune rôdeuse plaqua les mains contre ses oreilles, tombant à genoux et suppliant à voix basse qu’on fasse cesser ce supplice. Lorsqu’elle leva les yeux, IL se tenait devant elle, la lame de son épée à un cheveu de son cou. Et sa voix narquoise se répercuta en un millier d’écho dans la tête de la naine

¤ Sais-tu pourquoi tu as si peur de moi ? Sais-tu qui je suis, Selora Rudopale ? Regardes bien ¤

Et IL porta sa main à son masque. Lentement, IL le détacha et le masque glissa dans ses paumes. Son visage… Etait inoubliable…




Elle se réveilla à ce moment, la tête brûlante, toute entortillée dans des draps trempés de sueur. Ses vêtements devaient être en piteux état... Il faisait toujours noir dans la chambre, Selora le savait car sa vision était en noir et blanc. Aussi, elle entreprit de se libèrer de son carquant de tissu avant de refermer ses yeux, tachant d'oublier le mauvais rêve

Le barbare souriait en regardant Elwin demander à la bourse deux pièces d'or. Mais ce sourire cachait le véritable état' dans lequel il se trouvait. Il rageait et s'en voulait de ne pas se souvenir du mode d'emploi de cette maudite bourse magique.
Il se foutait pas mal de dormir à la belle étoile du moment que a bourse soit opérationnelle demain pour pouvoir s'acheter son arme tant espérée.
Tanis jeta un regard sombre à l'aubergiste, histoire de le calmer un peu et de lui signifier sans avoir à parler, qu'il valait mieux qu'il reste tranquille.

- Alors Elwin, des résultats? Dit il en serrant la machoire pour contenir le flot d'injures qui lui venaient automatiquement. Le Téthyrien n'était pas d'un naturel patient d'autant plus qu'and il s'agissait d'un vulguère bout de cuir, même magique. Et là, il faisait un effort de tous les diables pour canaliser sa nature et ne pas mettre sans dessus dessous toute l'auberge.

¤ Zelkior! Lui saurait certainement son fonctionnement! Cet un homme intéligent, fourbe à mon gout et même si j l'aime pas, chuis obligé de lui demander son aide.¤

- Aubergiste! Quelle chambre t'as donné au moine qui est entré juste après nous?
Toujours rien Elwin? … et l'écrire sur un bout de papier et le glisser dans la bourse, ça marcherait pas?
Aubergiste! Donne moi une plume, de l'encre e un bout de parchemin!

Saisissant le tout sur le comptoir, le tatoué se concentra car il était plus difficile pour lui de tenir une plume que
tous autres armes, s'appliqua du mieux qu'il pu et nota. "Deux pièces d'or" Puis il prit la bourse des mains
d'Elwin en s'excusant, fourra le petit papier dedans et referma en tirant la lanière de cuire. ¤Pourvu qu'ça
marche!¤
Il ouvrit à nouveau la bourse magique d'une main tremblante, fouilant le contenu avec deux de ses gros doigts et
regarda à l'interieur.

Quatorzième jour d'Eleinte
11h00

Elwin se porta au secours de ses compagnons mais ses efforts n'étaient pas véritablement mieux récompensés que ceux des autres. Vorodill, que tout ceci ne faisait pas rire du tout, tendit la bourse à l'aubergiste qui, finalement, trouvait la situation plutôt comique afin de voir s'il était capable de faire mieux qu'eux.

Soudain, le barbare eut une idée étrange et demanda à l'aubergiste de lui prêter un bout de feuille et une plume afin d'écrire quelques mots. L'aubergiste, qui trouvait cela particulièrement stupide, accepta avec joie cette expérience étrange. Tanis écrivit donc sur le bout de parchemin d'une écriture qui aurait pu être autrement plus nette mais dont la taille rendait la lecture sinon aisée au moins possible. Plein d'espoir, le barbare introduit le bout de parchemin dans la bourse et attendit.

L'aubergiste était déjà en train de s'esclaffer quand un tintement provint de la bourse. L'elfe arrêta de rire tandis que sur le visage de Tanis, ainsi que sur ceux de ses voisins se formait un sourire de soulagement. Le barbare introduit une nouvelle fois sa main dans la bourse et en sortit deux pièces d'or emballées dans un autre bout de parchemin. L'écriture était bien plus droite, limite austère, et le message était des plus laconique:

-Vous auriez pu dire s'il vous plaît!

L'aubergiste accepta évidemment les pièces et invita les compagnons à aller prendre possessions de leurs chambres. Il avait maintenant une histoire de plus à raconter à ses enfants au coin du feu pendant les longues soirées de Nuiteuse. Les compagnons furent alors libre de vaquer à leurs diverses occupations.

Quinzième jour d'Eleinte
8h00

Comme il lui avait été demandé, l'aubergiste réveilla tout le monde peu après que le soleil est commencé son ascension. Il demanda à chacun s'il préférait prendre son petit-déjeuner dans sa chambre ou dans la salle commune et leur proposa de prendre un bain gratuitement pour salaire du spectacle qu'ils lui avaient offert la veille.

Quand tous eurent pris leur déjeuner et se furent lavés, ou non, il était largement temps de se préparer à se remettre en route vers leur destination quelle qu'elle fut.

Selora aussi fut réveillée assez tôt pour pouvoir mettre en application son plan. Si elle avait réussi à en trouver un, évidemment.

Hein? L'idée de Tanis avait alors fonctionné? Vraiment? Était-ce seulement possible?

-Eh bien... on dirait que les barbares sont capables d'utiliser leur cervelle. Pour une fois que ta tête te sert à penser plutôt que de bouclier...

¤La belle affaire! Ce maudit Joinon! Il aurait pu m'avertir, ce foutu petit insecte pas plus grand que trois pommes! Et j'exagère à peine!¤

De mauvaise humeur, Vorodill partit à sa chambre lorsqu'elles furent payées. Il enleva sa robe de magicien et son foulard qu'il déposa sur une chaise non loin de son lit. Son serpent familier, Duar'gal, resta enroulé autour du cou de son maître et attendit que celui-ci se couche pour se trouver un petit coin sous les couvertures douillettes.

Le lendemain matin, lorsque l'aubergiste vint le réveiller, le demi-elfe accepta la proposition du bain gratuit. Une bonne nuit de sommeil n'avait pas été de trop. Chevaucher un cheval allant à une telle vitesse et se retrouver dans un groupe loin d'être soudé, dure journée! Lorsqu'il eut fini son bain, Vorodill alla déjeuner dans la salle commune tout en revisant ses sorts. Son serpent se promenait sur la table et rendait méfiant les autres clients de l'auberbe.

-Il serait bien temps de partir... Le soleil est déjà levé.

Le magicien referma son livre de sorts et le rangea dans son sac. Il prit Duar'gal et l'amena à son cou. Le serpent s'y enroula très rapidement.

¤Allez, attendons que les autres soient prêts mon jeune ami... et je vais pouvoir me vanter d'être à l'heure.¤

Souriant légèrement, le sang-mêlé attendit ses "compagnons". Trop de temps perdu...

Le demi-elfe afficha un sourire de satisfaction à la vue des pièces mais il fut cependant déçu de ne pas avoir eu l’idée lui-même. Il le cachait, Elwin voulait laisser à Tanis le mérite d’avoir trouvé la solution et ne prêta pas attention à la remarque de Vorodill.

-Mes félicitations Tanis ! Dit il le regard dirigé vers la bourse. Maintenant je pense que vous n’avez plus besoin de moi et j’ai besoin de me reposer. A demain si ce n’est plutôt. Reprit il en saluant ses deux partenaires de la main

Lorsqu’il fut arrivé dans sa chambre il passa une partie de l’après midi à dormir et l’autre à méditer, penser et regarder par la fenêtre les mouvements alentours. Le soir arrivé il descendit à la salle commune pour prendre un verre d’hydromel mais il ne s’y attarda pas. Elwin voulut rester seul pour le temps libre que le groupe s’était accordé avant de reprendre la route. Une fois la nuit passée il prit un bain chaud pour se réveiller et se laver. Il mit un pantalon et une chemise puis descendit avec toutes ses affaires dans la salle commune pour déjeuner.

Il prit un verre de lait froid et une miche de pain puis lorsqu’il eu aperçut que Vorodill était aussi levé, Elwin se joint à lui et s’assit à ses côtés.

-Bonjour Vorodill, on dirait que vous êtes le premier levé. Lui dit il en lui adressant un sourire. Il voulait concilier les relations avec le magicien car il avait senti que personne ne l’avait vraiment accueillit jusqu’alors. Tandis qu’il sirotait sa boisson et mangeait son pain il continuait la conversation.

-Je suis désolé que cela se soit passé de la sorte avec Tanis et les autres membres, j’espère que cela ne se passera plus car il est inégal et mauvais d’exclure un membre des autres. D’autant plus lorsque nous sommes en mission « entre alliés ». Cependant je vous conseille de ne pas vous prêter au jeu des remarques cyniques. Ca ne ferait qu’empirer les choses. Son ton était plus grave et le rôdeur exprimait sa compassion pour ce que Tanis lui avait dit la veille à l’entrée de Lunargent. Il attendit un moment avant de reprendre.

-Joli serpent… Dit il le regard pensif tourné vers l’animal.