Petites missions entre alliés, Acte I

Après s’être battu pendant des heures contre ses démons, Tanis était enfin tombé dans un repos réparateur. Sa mère avait chassée ses cauchemars et veillait sur lui.
Des paroles mélodieuses lui parvenaient aux oreilles mais il ne les comprenait pas. Bien quelles soient en commun elles ne voulaient rien dire. S’asseyant péniblement et faisant face au nouvel arrivant, le barbare le regarda perplexe.

- Drame, séparé, mort, mais qu’est ce tu dis toi et t’es qui ? Saisissant son poignard il le pointa vers l’elfe.

Le Téthyrien ne comprenait pas un traitre mot de ce que disait Retyar. Néanmoins il prit sans hésiter la nourriture qui lui était tendu et l’enfourna dans sa grande bouche. S’appuyant sur une main et gardant l’autre armée tendue devant lui, il se leva et se dirigea vers Joinon pour le réveiller du bout de sa botte. Là il vit le corps inerte et gravement blessé du moine que le barde avait commencé à panser.

- Joinon, hé Joinon ! Qu’est qui c’est passé ici et ou sont passés Eithel et Elwë ? Ils ont été tués par les loups ou quoi ? Allé, répond !

Tanis avait beau regarder autour de lui il ne voyait aucune traces de ses deux compagnons. De plus il avait surestimé sa guérison car ses jambes se dérobèrent sous lui et il se trouva à genou, se tenant la tête à deux mains, essayant de contenir la migraine qui lui vrillait les tempes.
Tentant de récupérer son calme il regarda l’elfe de la lune.

- Comment t’as dis qu’tu t’appelais et qu’est ce tu viens faire ici ?

Eithelval et Elwë:

Une fois débarassés du bâton enchanté dans la première rivière qu'ils croisèrent, les deux traitres se dirigèrent vers Sonnecors, au Sud-Ouest, loin de leurs anciens compagnons et d'Everlund. La route n'étant pas vraiment bonne, ils durent traversé le bois d'Argent et un petit morceaux des Landes Eternelles, il leur fallut presque une dizaine pour arriver dans la petite ville. Là bas, ils n'eurent aucun mal à trouver un marchand suffisamment aisé pour leur acheter leur butin, suffisament discret pour ne pas demander où ils avaient trouvé tout cela et suffisament inculte pour qu'il craignent la puissante magie de l'elfe et de l'humain. Cette menue besogne réalisée, les ex-envoyés de l'Assemblée et de la Confrérie se sentirent libérés d'un poids: ils étaient de nouveau libres et passablement riches.

A partir de maintenant, je vous considère comme ne faisant plus partie de cette quête et vous souhaite bonne chance pour la suite.

Les autres:

Du côté de ceux qui avaient choisi de continuer de faire route ensemble, la situation n'était pas particulièrement claire. Pour Tanis et Zelkior qui se réveillaient enfin, ladisparition de leurs deux compagnons étaient inexplicable et l'apparition de cet elfe des plus innatendue. Pour essayer de dissiper leur trouble, Retyar, et surtout Joinon, leur expliquèrent la situation:

-Non, Tanis, ils n'ont pas été tués par les loups. Une fois que tu t'es évanoui, Eithelval s'est tourné vers Zelkior et l'a attaqué profitant de la profondeur de ses blessures pour s'en débbarasser. Une fois que je fut seul face à eux, ils commencèrent à nous dépouiller et partirent avec tout ce que nous avions, chevaux y compris.

Retyar précisa alors que c'était maître Aroc qui l'envoyait et qu'il n'était pas le seul en chemin. Il était parti devant mais deux autres aventuriers, des elfes aussi normalement ne devraient ,pas tarder à les rejoindre. En effet, le guerrier avait à peine finit ses explications qu'Ademara et Elwin arrivaient derrière lui. Joinon, Tanis et Zelkior étaient maintenant en meilleure forme, ayant dormis calmement sur l'herbe humide huit bonnes heures, et ils étaient prêt à repartir. Ademara, à qui le dragon avait confié le bâton et la bourse de Joinon, s'approcha du nain et lui remit ses biens.

Elwin était situé sur la gauche d’Ademara. Il portait sur lui un long manteau marron qui descendait jusqu’à ses mollets. Il avait aussi une longue épée dans son fourreau près à être dégainée en cas d’éventuelle attaque. Cette dernière était cachée derrière son vêtement. En effet le but du demi elfe était aussi de veiller sur l’agent de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Mais en approche sur les lieux son impression de base sur les évènements à venir présageait quelque chose de bon.

¤ Je me demande si cette épée ne va pas donner une impression agressive de la part des membres de l’Assemblée à mon égard. Je ne voudrais en aucun cas cela. Cependant je perçois en moi un sentiment de confiance envers ces gens. ¤

Lorsqu’il arriva sa posture était détendu il affichait un sourire semblant naïf et laissait ses deux mains liés dans son dos. Ensuite il salua chaque membre présent.

-Bonne rencontre compagnons. Je me nomme Elwin Elymir, novice de la Confrérie des Gardiens Sylvestres, vous n’êtes pas sans savoir des raisons qui nous amènent ici. Déclara il d’un ton témoignant de sa bonne humeur.

Puis, se retirant un peu vers le coté il laissa place à Ademara et tandis qu’elle rendait ses effets personnels à Joinon il observait la scène.

Tanis s’était bien reposé, après ces quelques heures repos réparateur, ses plaies s’étaient bien refermées. Son avait beaucoup plus de mal à digérer son combat peu glorieux. Il avait déjà subit des défaites, mais celle-ci lui restait en travers. De plus, le barbare avait beau écouter Joinon, Il ne comprenait pas pourquoi Eithelval et Elwe les avaient doublés. De son cotés Retyar expliquait sa venue et pour qui il travaillait.

- Retyar, c’’est ça ? Je crois que j’t’es vue tout à l’heure avant de sombrer une nouvelle fois ? Excuse-moi de t’avoir menacé, mais j’n’avais pas les idées très claires et merci pour la bouffe. J’ai une dette envers toi que je compte rembourser.

Tanis se leva, se dressa devant de toute sa hauteur et lui attrapa l’avant bras afin de le remercier. C’est à ce moment que deux nouvelles personnes firent leur apparition. Les deux nouveaux elfes s’étaient présenté et avaient expliqués pourquoi ils étaient là et pars qui ils avaient été envoyés. Il faut dire qu’ils tombaient à point nommé.

- Bonjour à toi Elurin Elymir ! Tonna le barbare de sa grosse voix en lui tendant la main. Heureux de faire ta connaissance. Je suis Tanis Sollar, mais Tanis suffira. Si tu veux en savoir plus sur ce qui c’est passé ici adresse toi à Joinon, notre nain et barde qui est là bas avec ta copine, il est plus au courant que moi.

Le barbare avait bien insisté sur le mot copine, affût de déclencher une réponse de l’elfe qu’il espérait négatif. Comme tout humain qui se respecte, Tanis aimait les femmes. Humaines, elfes, naines, euh non pas naines.
Se détournant de Elwin, le tatoué alla récupérer ses affaires, fourbir ses armes afin de se préparer à lever le camp

Ademara se trouvait à droite d’Elwin. C’était une elfe de 1,50m, mais étant une elfe de la lune elle avait des cheveux blond, les yeux en amande vert émeraude piquetés d’or, elle avait tressée ses cheveux autant par valeur esthétique que pratique. Sa chevelure était donc ramenée en chignon ce qu’il lui valut un air sévère mais sage. Elle ressemblait donc plus à une elfe du soleil, elle avait des doigts fins et déliés, un petit nez fin, des sourcils également blond et arqués et une bouche parfaitement proportionnée. Sur son cou (à droite) on peut apercevoir un tatouage qui représente un dragon vert.

Elle était vêtue d’une robe bleue marine piquetée de perles et de rubis sur laquelle flottait une cape de voyage marron, elle portait à ces pieds un paire de botte souple en cuir et le médaillon sacré de sa déesse en sautoir autour du cou ainsi que quelques bagues sans valeurs. Dans son dos on voyait nettement son arc et un bâton pendait à sa ceinture à côté d'une bourse.

La prêtresse remarqua qu'ils venaient de sortir d'un combat acharné et plusieurs compagnons manquaient à l'appel. Elle avanças donc vers le centre du groupe rendit les affaires à Joinon sur l'ordre d'un certain Enil.

¤ Cette franchise de la part de Tanis qui ressemble plus à un ours me met mal à l'aise, n'a t'il aucune éducation ? Il ne semble plus avoir besoin de soins et ces plaies se referment c'est une bonne chose.De plus ces tatouages ressemblent à ceux des elfes sauvages mais en plus laids et beaucoups moins évolués. ¤

Elle se permis un sourire.

- Comme Elwin viens de le préciser je me nomme Ademara humble prêtresse de Sehanine et des Seldars. Nous venons sur l’ordre de la confrérie pour le probable et futur rassemblement entre nos deux guildes. Pourtant j’aimerais savoir qu’elle est notre but et pourquoi tant de nos compagnons sont absents. Et non je ne suis pas sa " copine " comme vous le dite.

Puis elle se pinça le nez et fit la moue devant les cadavres des loups. Elle n'était décidement pas habituée à ce genre de carnage.

a souffrance de son corps meurtri enflammait chaque parcelle de son être. Sa conscience ne pouvait en supporter d’avantage et il sentait que d’une minute à l’autre il sombrerai sûrement dans l’inconscience.
¤ c’est pas vrai ! je ne pourrai pas continuer dans ces conditions. Oh ! ma ténébreuse déesse, pardonne à ton sujet ce qu’il s’apprête a faire.¤
Zelkior le savait, son seul recours serait que ce nain le guérisse et cette pensée le rendait malade. Alors que le convoi partait ces yeux gris cherchaient ce nain ; des paroles étranges résonnaient en lui, pourtant ce timbre de voix lui était quelque peu familier.
¤ Eithelv..¤
Une lumière intense, suivit de brûlures atroces parcouraient sa chair puis le sol dure et froid.

Ses paupières s’ouvrirent lentement laissant place à ses iris gris pâle. Fixant le ciel, il jouissait d’un bien être tant mentale que physique. Il referma lentement les yeux, se laissant aller, quelques secondes encore, à se bien être dont il était si peu accoutumé. Quelque chose pourtant n’allait pas, pourquoi ne se souvenait il pas et surtout pourquoi se sentait il aussi bien. Ces seules souvenirs étaient une lumière pour le moins étrange et… Une vague de terreur envahit soudain tout son être.

Chaque muscle de son corps se raidirent et d’un mouvement rapide se remit d’aplomb ; encrant solidement ces appuies au sol il se mit en garde, prêt à exécuter sa danse si nécessaire. Ses yeux balayèrent la scène, une langueur atroce envahit ses sens, pourtant sans baisser sa garde il continua d’observer. Le nain et le barbare se tenaient toujours là, pourtant son regard cherchait autre chose et plus précisément ce mage. Et hormis ces deux la, il était introuvable. Son regard se pausa par la suite sur ce qui semblait être un elfe.
¤pourquoi cette personne est ici ? mais que se passe t-il bon sang !?¤

Les paroles de Joinon rendaient maintenant la situation plus claire dans l’esprit du moine et suite à ces paroles Zelkior ne put s’empêcher d’échapper un rire froid tout en s’éloignant du groupe.
-(Commun des profondeurs) bien joué mon cher apprenti mage ! je n’aurai pas fait mieux. Je ne t’en croyait pas capable et pourtant tu l’as fait !

Reprenant ses biens, il alla poser son dos contre un arbre. En tailleur il observait maintenant de loin les nouveaux venus.
¤ Tss ! dans qu’elle situation je me suis mise ! il a suffit que je baisse ma garde quelques minutes et voilà ou j’en suis maintenant. la surface affecte ma personne et si Shar ne m’avait pas donner cette leçon je serai encore en train de m’égarer.¤
Zelkior ferma doucement les yeux et laissa son esprit voyager à travers ces souvenirs, il devait à tout prix faire le point et se remettre sur le droit chemin était urgent.

Très vite des images refirent surfaces, celle de son passé en Outreterre. Il devait se remémorer les principes même de ce qu’est sa vie. Il se revoyait donnant la mort encore et encore dans une joie indescriptible, il revoyait les complots les assassinats qui lui ont permis d’être toujours en vie. Et surtout ces préceptes de Shar que les drow de la lune noire lui avaient enseignés.
-(commun des profondeurs) L’espoir ou tout autres sentiments de bien être me seront à jamais inconnu. L’amitié est à bannir car elle est propice à la trahison. Tuer est le maître mot car seul la mort d’autrui me permet de survivre. Les ténèbres seront à jamais ma vie. Seul j’avancerai et lors de ma mort Shar m’enlacera.

Une énorme bouffer d’air remplit ces paumons tout en rouvrant ses yeux. Suite à ces paroles galvanisant il scrutait avec attention chaque nouveaux membres.
…

Ses affaires pliés et rangés, Tanis chargea son sac sur son dos, s’assura que son marteau était bien sanglé à son ceinturon, son poignard ajusté dans sa botte et il prit son bâton. Tout en faisant cela il cherchait une réponse à la trahison de ses deux ex compagnons. Étaient-ils de simples voleurs ou étaient-ils là pour faire avorter la mission ? Si oui, pourquoi dés le départ, qui en est l’instigateur, bref, un tas de questions qui resteraient certainement sans réponses ! Le barbare avait beau se creuser les méninges, il ne comprenait pas. Il faut dire que réfléchir n’était pas son fort, en général il avait tendance à frapper et à discuter après.
De plus ce combat lui avait permît d’ouvrir les yeux sur autre chose que la fatalité de la vie. Il fallait profiter de la vie et non pas la subir et il avait passé trop de temps seul et la perspective de faire parti d’un groupe, d’une famille lui plaisait.

Une voix mélodieuse le sorti de ses pensées. C’était la charmante elfe qui se présentait à Joinon et s’interrogeait au sujet de la disparition d’Eithelval et d’Elwe. Une pointe de vexation se fit entendre dans la voix d’Ademara, quand celle-ci répliqua au sujet du pic lancé par l’humain du Téthyr au sujet de la copine ? L’effet fut immédiat et un sourire se dessina sur sa bouche.
Il s’avança vers l’elfe, mit un genou à terre, lui prit la main et chercha quelques secondes ses mots.

- Excusez moi si je vous ais offensée très chère Teu-Tel’Quessir, mes manières sont brutes, mais c’est ainsi. Je ne voudrais pas partir sur de mauvaises bases avec vous, mais je suis plus habitué à manier le fer que le verbe. Sachez madame que mes armes sont à votre service.Sa phase terminée, il lui baisa la main et se releva.

Le Téthyrien c’était surpris à parler comme les gens de la haute société, cela faisait certes bonne impression mais il se trouvait terriblement ridicule. Il secoua la tête de dépite ment et continua plus doucement.

- Le jeune bougon là bas qui parle tout seul et qui vous dévisage s’appelle Zelkior. Il n’est pas plus fréquentable que moi et difficile à cerner, mais quel combattant et allié précieux.
Messire nain, merci d’avoir veillé sur nous. Bon maintenant que nous avons retrouvé un groupe, on pourrait p t’être bouger de là et essayer de rattraper un peu le temps perdu.

aintenant que tous les membres du groupes avaient eu l'occasion de se présenter correctement, tous savaient qu'il était enfin temps de repartir vers Lunargent et autres villes de la région. D'autant plus que maintenant qu'ils n'avaient plus de monture, il leur faudrait d'autant plus de temps pour parvenir à leurs buts. Les aventuriers se remirent donc en marche aussi vite que la fatigue, les blessures de Zelkior et de Tanis et le soir qui commençait à tomber le leur permettaient.

Moins de deux heures de marche plus tard, il devenait quasiment obligatoire de s'arrêter tellement tous étaient fatigués et la nuit était devenue sombre. Mais surtout, ce qui poussa le groupe à marquer un arrêt à cet endroit fut que l'herbe, même dans l'obscurité, ne semblait pas avoir la même couleur, la même texture ni la même odeur. Et en effet, l'herbe était rouge, collant et sentait le sang. Un chariot était éventré au centre d'un cercle d'herbe calcinée, au moins une cinquantaine de créature de petite taille aux visages horribles gisaient morts dans cette herbe et les chevaliers avec lesquels les aventuriers avaient fait route jusqu'à l'attaque des loups se trouvaient couchés à leurs côtés dans un état guère meilleur.

elkior ressassait inlassablement les préceptes de son ordre en son esprit et bien que celui-ci soit guérit, son corps lui l’était moins et c‘est avec peine qu’il marchait à présent. Ne voulant se mélanger au groupe, il se déplaçait en tête à plusieurs mètres devant. Ces longs cheveux argentés au vent, il ne cessait avec ces doigts d’effleurer sa nuque, là ou se trouvait la marque de sa déesse tatoué.

Redoublant de vigilance, il avançait les sens en alertes, prêt à détendre ces muscles à la moindre menace. Ces yeux balayaient la forêt, ces oreilles percevaient les moindres bruits à la recherche d’un potentiel danger pour sa personne. Le temps s’écoulait et l’obscurité avait maintenant recouvert le paysage. Là en ces lieux, dans la noirceur de la nuit, il se sentait enfin en sécurité, il se sentait chez lui.

Alors que l’obscurité chassait la lumière du jour, une odeur si familière enivra ses narines, une odeur qu’il appréciait et qui le stimulait.
¤ du sang !!¤
ses muscles se raidirent en une fraction de seconde, ses sens en alertes cherchaient un quelconque danger, il ne lui fallut que quelques secondes avant de distinguer le carnage à quelques mètres plus loin. Sans un mot il bondit de toute sa vitesse devant lui. au centre du carnage il examinait les différents corps gisant au sol, très vite il reconnu les chevaliers avec lesquels il avait voyager.
Le visage du moine ne reflétait aucune émotion et intérieurement la scène lui faisait ni chaud ni froid. Il avait déjà dans sa tête tellement d’image identique de carnage, de combat, de conflit sanglant, que la scène ne le blessa guère. En alerte, le moine s’approcha d’une des créatures, d’un coup de pied il la plaça sur le dos afin de savoir contre qui ces chevalier avaient combattus. Puis sans un mot l’illuskian plongea dans l’obscurité de la forêt.

La lumière bienfaitrice de la lune ne se distinguait plus sous le couvert des arbres de la forêt. Zelkior passait d’ombre en ombre à la recherche d’un quelconque danger. Ces créatures pourraient être encore présente dans les parages et zelkior ne voulait en aucun cas être de nouveau pris au dépourvus.
…

zelkior essaye d’identifier la créature.
Dans la forêt jet de discrétion + jet de perception auditive ou détection.

Durant les quelques heures de marche, Elwin et Joinon discutèrent sur ce qui s’était passé dans leur campement. Ensuite le groupe marqua un arrêt, face à cette herbe d’une couleur peu commune. Le demi elfe s’avançait alors un peu plus sur cette surface, et s’accroupit pour glisser sa main dans de l’herbe qui était près d’un corps. Il en arracha une touffe puis la sentit en observant ce qui l’entourait. Il reconnu du sang, le sang des deux chevaliers que Joinon lui avait décrit et qui avaient voyagés avec les autres membres du groupe. Mais cela le demi elfe ne le comprit pas à l’instant même. Il tourna sa tête vers le nain, et d’une voix grave, il lui demanda:

-Ce sont les deux chevaliers dont vous m’aviez parlé ? Elwin n’attendit pas vraiment la réponse, il comprit tout de suite qu’un combat s’était déroulé et que ces deux malheureux avaient été tués.

Le rôdeur remarqua Zelkior qui s’aventurait dans les bois à la recherche de la créature qui avait fait cela. Elwin comprit qu’il fallait être sur ses gardes.

¤ La créature qui a effectué ce carnage est peut être encore dans les environs. Je me dois de ne pas prendre de risques. ¤

C’est à ce moment que Elwin, dans un geste rapide, écarta avec violence le coté de son manteau pour saisir le bout de son épée en la laissant dans son fourreau pour éviter de ne trop se faire remarquer par quelconque dangers. Sa posture était un peu plus courbée sur lui-même. Le rôdeur tournait autour de lui afin de trouver dans l’obscurité de la forêt, la chose qui avait tué tous ces gens et qui risquerait peut-être d’essayer de faire de même avec eux.

Le demi elfe se rapprocha légèrement d’Ademara. En cas d’attaque il devait la protéger.

-Si quelque chose vous agresse, interpellez moi… Dit il à Ademara en portant son regard sur elle.


Elwin jet de perception auditive ou de détection