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Un très long voyage, mission pour la compagnie des marches
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Soeur des marches
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La situation s’inversa soudain, alors qu’Erya envoyait au tapis un autre des rapaces enragés, elle ressentit cette sensation si particulière, celle qui intervient toujours à un moment clé de la bataille, le sentiment que la victoire ne pouvait plus leur échapper. Elle fut même étonnée de ne pas voir les volatiles s’enfuir alors que le combat tournait clairement en leur défaveur. La fureur s’était emparé de son corps et elle ne se plaignait pas d’avoir affaire à des suicidaires. S’ils étaient venus pour un carnage, ils allaient être servis.
D’un coup d’œil, elle remarqua derrière le chariot un des oiseaux encore intacts, qui tentait vainement de mettre Xoralundra hors d’état de nuire, une satisfaction sans égale l’envahit, celui-ci était pour elle et pour personne d’autre. -[Shaaran] Encore un dernier effort ma belle. Allé ! Yaar !
La guerrière fit pivoter sa monture pour faire face à sa cible et dans un énième cri de rage, elle jeta sa jument à pleine vitesse sur sa victime qui allait aussi avoir le droit de sentir les crocs de la chasseresse déchiquetés sa chair et ses plumes.
Erya charge le rapace A
La vie : une course contre la mort... Le meilleur ne gagne pas. Réputation 8.5
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Scribe Officiel
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Frère des Marches
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Le chemin du retour fut particulièrement éprouvant et fatigant. En effet, en plus des courbatures du au coup d’épée qui avait été pour la plupart un échec, son visage le faisait souffrir de plus en plus sérieusement. Pour arrivée à la caravane, il ne fallait que quelques dizaines de mètres mais la vue du rôdeur devenait de plus en plus trouble et cela l’inquiétait. Les deux oiseaux, maintenant attaché derrière lui pour le repas du soir, lui avaient causé pas mal de soucis. ¤ Quel piètre éclaireur je fais, ma seule satisfaction est d’avoir malgré tout réussi à protéger Oubidoub. ¤
-Ca va comment tout le monde ? Puis, s’adressant à Xoralundra, ton cheval va bien et je suis content de voir qu’il ne perd pas la tête dans les situations critiques, contrairement a moi. Puis se tournant vers Maödhron, est ce que tu pourrais me soigner cette blessure à la tête car elle commence à me faire vraiment souffrir ?
¤ Je vois que tout c’est bien passé pour eux ¤
Alors qu’il examinait tous les membres du groupe, il vit que Satis était penché sur une des victimes et à cause du sang qui coulai encore sur ses yeux, il ne comprit pas ce qu’elle faisait. Après avoir attraper le cadavre des deux bêtes a bout de bras, il avança avec le sourire en coin : "Satis, si tu ne veux vraiment pas attendre le dîner je peux te les donner"
La nature est ancienne mais nous surprend tous...
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Aventurière
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atis arrachait les plumes de la bête une à une tout en se laissant aller à sa réflexion. Il lui serait difficile d’éviscérer la carcasse sans sa dague, dague qui devait maintenant être au fond de l’océan à côté de l’homme qu’elle avait éventré. Ou dans l’estomac d’un poisson obèse myope. Les seules griffes de la prêtresse ne pouvaient pas scalper la chair épaisse de l’animal et elle avait l’habitude de travailler avec la précision chirurgicale d’une lame. Pour autant, elle aurait un malsain plaisir à déchirer le cadavre de part et d’autre sans manière. Mais sa raison la rappela à l’ordre. Il y avait, malheureusement, d’autres priorités et son acharnement à la dissection pourrait être mal perçu par ses compagnons.
Aux remarques de Faen, Satis se détourna du cadavre pour voir son interlocuteur. Avec surprise elle constata l’ampleur de sa blessure. Elle fourra quelques plumes dans sa poche puis, sans hésitation, se leva, s’essuya rapidement les mains sur son pantalon et se dirigea vers l’éclaireur. - Laisse donc Mäodhron tranquille, il a l’air bouleversé par cette attaque. De plus, je suis sûrement bien plus qualifiée pour te soigner. Aurais-je oublié de dire que les rites de guérison sont afférents à la fonction de prêtresse ? Satis tendit ses mains vers Faen, paumes en avant comme si elle lui offrait un présent.- Et puisqu’Erya ne semble pas blessée, ce sera ton tour après, Xoralundra, dit-elle à l’attention de l’homme-rat.
Sans plus attendre, la prêtresse apposa ses mains sur l’éclaireur et commença à psalmodier des prières ancestrales. Satis convertit le sort Convocation des morts vivants I en sort de soin léger sur Faengain de 6 pv pour Faen Ce message a été modifié par Théodus le Mardi 20 Mars 2007 à 09h48
« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
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La sensation qu’il éprouvait sur son visage était aussi paisible qu’un léger filet d’eau qui coule le long du visage lorsque qu’il fait chaud et que l’on se rafraîchit. Satis effectuait des symboles avec ses mains qui le rassurait et qui miraculeusement, le soignait. Pendant tout le long du rituel, Faen ne pensait plus qu’a une chose : les mains magique de Satis qui le soignait. ¤ heureusement qu’elle est la dans le fond ¤
En regardant Maodhron, l’illuskien comprit qu’il fallait plus facilement faire confiance à Satis qu’a lui en matière de combat et de guérison. En effet le pauvre devait sûrement se remettre de ses craintes. Satis lui demanda de tourner la tête pour soigner l’autre coté de son visage. A travers les mains de la prêtresse, il aperçu Erya, elle était encore sur son cheval et tout le monde savait maintenant qu’on pouvait compter sur elle. En effet, vu le sang qui maculait sont épée, meme un voyageur qui n’aurait pas assister au combat savait qu’elle n’avait pas terrassé qu’un seul ennemi.
Se reconcentrant sur sa guérisseuse, il senti ses mains. Malgré l’odeur forte du rapace qu’elle avait commencé a disséquer, il y avait une odeur assez agréable qui sortait de ses mains. C’était la première fois qu’elle était si proche de lui et malgré la distance qui les séparait due a leur éducation sûrement opposée, le rôdeur avait une étrange impression de bien être.
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Consumée par sa violente rage, les forces d’Erya s’étaient évanouies dans l’air une fois le dernier ennemi vaincu si bien qu’elle du prendre le temps de retrouver son souffle. Elle laissa tomber au sol son épée sanguinolente et se pencha jusqu’à l’oreille de Doubi, elle l’a congratula en lui tapant amicalement sur le flanc. - [Shaaran] Bravo ma belle, tu as été forte… Reposes-toi un peu.
La guerrière glissa de sa selle jusqu’au plancher des vaches pour se retrouver face à un des aigles… ou plus précisément face à la moitié d’un des aigles qui grâce à une mort violente et rapide avait gardé un plumage intacte. Elle retira délicatement de l’aile de l’oiseau trois des plus belles plumes qui la composaient, une pour chaque victime. - Voilà qui complétera à merveille mon tableau de chasse…, annonça-t-elle fièrement tout sourire et répondant à Faen, je vais plus que bien ! Ce petit échauffement me tardait, je dois l’avouer. Heureusement qu’à part la mine affreuse de Xora… tout le monde semble allé bien. Elle termina sa phrase en jetant un regard de sympathie sur son cousin avec une pointe d’ironie.
Puis se concentrant de nouveau sur son épée, elle étendit au sol le tissu couleur rouge sang qui lui servait de fourreau et y plaça son arme. En la regardant faire, on aurait pu se demander si la toile en question n’avait pas à l’origine une autre couleur qui se changea en un rouge sale et sombre après l’accumulation de ce petit rituel. Erya enveloppa soigneusement son précieux bijou, replaça la liane de cuir lui permettant de l’attacher et la noua autour de son torse en la positionnant selon les formes de son dos.
Enfin, bondissant sur sa monture, elle cria à l’intention de tous avec une certaine impatience. - Bon… on y va ?!
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l n’était pas fier d’avoir pris la vie de cet aigle géant, mais cela ne lui causait aucun remord non plus. La vue de ces six cadavres rosissant la neige immaculée ne lui inspirait rien de particulier. Ces animaux avaient cherché le combat, ils n’avaient trouvé qu’une boucherie.
Seul son corps réagissait, les plaies de son visage le lançaient et son estomac lui soufflait que la viande étendue à ses pieds était on ne peut plus fraîche. Et qu’elle serait bien meilleure que n’importe quelle viande séchée emmagasinée dans la carriole. Sa bouche s’était d’ailleurs mise à saliver.
Il adressa un hochement de tête impersonnel à Faen, puis un autre à sa cousine. Ils avaient souligné le point important de cette escarmouche et si tôt après avoir fait ses preuves, sa cousine pouvait bien se gausser de lui si cela lui plaisait. Puis il mit pied à terre, littéralement.
Il avait jeté ses dernières bottes parce qu’elles l’empêchaient de sentir correctement la texture de l’herbe mouillée et de la neige qui fondait. Délaissant la sensation de froid qui montait le long de ses jambes, Xoralundra utilisa la pointe de sa javeline pour percer d’un trou la cage thoracique de l’aigle qu’il avait abattu avant de poser ses mains dans l’interstice.
Il écarta les bras avec force et brisa les côtes de la bête, faisant jaillir ses tripes au grand jour. Explorant l’intérieur fumant, il trouva ce qu’il cherchait en à peine quelques secondes, preuve de son habitude : le cœur encore faiblement palpitant. Tirant avec force pour le détacher, il le porta à sa bouche, mangeant avec gourmandise comme s’il s’agissait d’un chausson aux pommes.
Erya devrait l'attendre un peu...
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atis sourit à Faen, constatant ses blessures refermées.- Te sens-tu mieux ? Il y a dans la caisse, là, des vivres qui t’aideront à te requinquer. Les volatiles seront pour ce soir, s’ils se révèlent mangeables. Mais il faudra que quelqu’un se charge de préparer la viande. Satis récupéra son arbalète, laissée au côté de l’animal, et le déposa près de son sac sur la charrette. Pendant ce temps, elle regarda du coin de l’œil Erya. ¤ Je n’avais nul souvenir que les écrits décrivaient les femmes de ses régions comme si… peu élégantes. Et avec des goûts si… peu ordinaires ¤ rajouta-t-elle en pensant à son compagnon Xoralundra. -Patience, Erya, lança-t-elle. Assoiffée de sang, tu en as oublié ton repas. Tout à l’heure, j’en ai donné en plus à Xor… Se tournant vers l’intéressé, elle réprima un bruit de stupeur devant le sanglant spectacle. Il était inhumain. Le liquide qui jaillissait de la chair tandis qu’il y plantait ses crocs et le sang qui ruisselait de ses blessures tâchaient le sol maculé de neige… ¤ La peau blanche comme la neige, les lèvres rouges comme le sang et les che… non non, je divague ¤ Elle n’aurait su expliquer la cause de son profond dégoût, ce n’était pas le premier macabre rituel auquel elle avait assisté mais celui-ci l’écoeurait (c’est le cas de le dire). En tant normal cet acte aurait valu à un Mulan d’être surveillé comme porteur d’un certain potentiel Sethien… Mais elle voyait l’homme et surtout, elle le sentait. Il ne transpirait aucun sadisme, seulement une gloutonnerie sauvage exacerbée.
Cachant difficilement son mal aise, Satis s’approcha du Rat. -Quand tu auras fini ton… dîner, je pourrais peut-être te soigner tant que nous sommes à l’arrêt ? Encore enveloppées dans un voile de chaleur, réminiscence de son dernier sort, ses mains se mirent à briller d’une aura blanche. Une nouvelle fois, bras tendues devant elle, Satis attendait. Satis convertit Anathème en Soin léger et le lance dès que Xoralundra la touche.
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haque bouchée était un supplice autant qu’un plaisir. Celles-ci réveillaient ses plaies et favorisaient l’afflux de sang qui s’écoulait continuellement le long de son visage mais en même temps, lui permettaient de goûter à l’infini plaisir de la chair fraîche. Malgré tout il tenta de ne laisser aucune de ces émotions transparaître sur son visage même si cela lui était particulièrement difficile.
Dans sa poigne de fer, l’organe enrobé de sa fine couche de graisse ne tressaillait plus mais il suintait encore de la substance salée au goût ferreux, du fluide vital qui conférait la vie, celui par qui Xoralundra obtiendrait ses qualités. Car c’était l’un des buts de ce rite, chaque être quel qu’il soit possédait des qualités de son vivant que son enveloppe charnelle portait encore en elle peu après le trépas. Il fallait donc agir promptement avant que le Seigneur des Morts n’ait pris complètement possession de l’autre pour prélever son dû.
En Shaar, ce rite était plus ancien encore que la connaissance des noms des dieux. Il faisait partie de la culture orale que partageaient les nomades et dont les origines remontaient trop loin pour que quiconque s’en souvienne.
Avant d’avoir agi si étrangement à leur égard, ce rapace avait été un aigle au regard perçant et au vol majestueux. C’était ces aptitudes que le druide espérait obtenir un jour par le biais de son repas.
Sa faim apaisée, il lui restait encore un morceau ventricule en main. Il se retourna en direction de la femme qui apparemment venait de lui adresser la parole et la voyant lui tendre les bras, il déposa dans ses mains l’objet. Et la toucha, enveloppant de ses paumes les doigts de la prêtresse autour du morceau de viande sanguinolent.
Immédiatement, il se sentit mieux et sans attendre de réaction de la part de la prêtresse, se retourna pour attacher la carcasse de son aigle au pommeau de sa selle avant d’enfourcher son cheval. Pour sa part, ils étaient prêts à repartir.
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Suivant les recommandations de Satis, Faen se dirigea vers la charrette. En effet, l’anneau magique qui les empêchait de mourir de faim, ne les empêchait pas de manger et de se rassasier. Au lieu de se prendre une bonne tranche de pain pour lui tout seul il se dit que se serait sûrement beaucoup plus intéressant pour tout le monde s’il commençait à préparer le feu. ¤ Espérons que ses oiseaux seront appétissants.¤
Après avoir prévenu tout le monde qu’il allait chercher du boit pour le feu, Faen avança un peu en avant de la caravane ou il avait vu du boit lorsqu’il était en poste d’éclaireur.
En revenant sur les lieux, les bras charger de brindilles, de branche et de bûche. Faen commença à préparer le feu afin de l’allumer. Autour de lui Xoralundra et Erya étaient déjà sur leurs chevaux respectifs et prêts à partir. - Mes amis, je suis désolé de ralentir la quête mais je n’ai pas mangé depuis un bon bout de temps et j’ai vraiment très faim. Donc si vous voulez bien attendre qu’on se rassasie pour reprendre la route je vous en serai reconnaissant. Et en fixant le boit qu'il avait commencé a entasser: ¤ Et ce n’est pas dans mes principes de dévorer de la viande crue comme cet immonde personnage ¤
En attendant l’approbation de ces deux singuliers personnages et le soutien de Satis et celui de Maôdhron, Faen continua à entasser les bûches pour le repas.
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