Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Un très long voyage, mission pour la compagnie des marches
écrit le : Lundi 18 Décembre 2006 à 13h48 par Mäodhron
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¤ Hmm....Le groupe semble me gratifier de toute sa confiance dis-donc, je n'en reviens pas...Il y a encore quelques mois, je balayais le long escalier en colimaçon du vieux magicien de sa tour, et là, on me donne une responsabilité décisive et très importante, non, on me considère comme le plus apte à prendre en charge cette attribution, ce qui est encore plus gratifiant...¤

L'ensorceleur releva sa capuche sur sa tête et prit un ton grave et sérieux, devant un tel hommage valorisant pour Mäodhron:

- Ecoutez tous. Nous sommes sur le point de nous embarquer dans une aventure plus qu'importante et dangereuse, comme le montre les caractères exprimés depuis notre arrivée au bastion. Monsieur Théodus prit d'un air affolant, la venue en personne de Maître Arghan accompagné d'un présent à première vue important puisqu'il est enfermé dans un coffre scellé magiquement! Voilà que maintenant, vous nous demandez de choisir un porte-parole. Dans ces conditions menaçantes, il faut un porte-parole digne de confiance, de courage et de fidelité. Nous le sommes tous les six. Mais un porte-parole doit aussi être doté d'une parole nette et fruit d'un esprit ouvert et intelligent. De plus il faut avoir une certaine diplomatie et j'ajoute enfin que le coffre ne pourra être ouvert que par un individu pratiquant la magie. Or l'alter-ego lui seul me semble en droit de donner son accord pour l'ouvrir alors ne serait-ce pas plus simple d'attribuer la charge du coffre à un magicien autrement dit le faire devenir porte-parole? ....Mes amis, mes compagnons...Je ne vois qu'un magicien ici...et je pense être totalement prêt pour assurer ce rôle! Donc...Monsieur Gauchecrampe, Maödhron enleva à nouveau sa capuche, dévoilant son visage sincère et troublé, mais heureux et confiant,

" Moi, Mäodhron, je serai le porte-parole de ce groupe, m'ayant jugé apte à l'être à l'unanimité, à part Erya...si elle l'accepte elle aussi..."

Il leva un bras, tendit la main et tapa du poing sur la table du petit halfelin. Il ajouta à nouveau en haussant le ton de sa voix

" Pour le bien de la compagnie, le bien des Marches d'Argent, je jure de me battre aux côtés de mes compagnons pour honorer notre peuple, avec toute ma foi en eux...Désormais, nous sommes prêts et vous avez là, devant vous, un groupe valeureux n'attendant plus que le retentissement du cor de bataille pour mettre à feu et à sang les peuples infâmes et dangereux! "

Les paroles, sincères de Mäodhron, lui donnaient une sorte de fierté qu'il s'efforça de garder en lui pour ne pas paraître faraud.
Il repensa à son passé et décida de tirer un trait à tout ça pour exercer sa magie au profit d'associations pour lesquelles il se battra durant de longues saisons...Mais sa tête se remplissait de questions, pourquoi étaient-ce eux qui avaient été choisis, quelle était la gravité de la quête, quels seraient leurs ennemis, leurs amis, leur itinéraire, tout....Il posa ses yeux sur le coffre qui l'intriguait.


¤ Bon sang, quel journée...¤



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écrit le : Mardi 19 Décembre 2006 à 14h15 par Erya
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Passablement énervée par un épi récalcitrant lui infligeant d’insupportable chatouillement, Erya se tortillait en tout sens pour dénicher l’objet de sa torture coincé dans sa chemise juste sous ses omoplates. La jeune sharienne faillit s’emporter violemment quand elle sentit une main ferme lui prendre l’épaule.

La guerrière ouvrit la bouche mais se retrouver en face d’un tel personnage, qu’était le maître d’arme Arghan, la laissa muette et ses pommettes virèrent aux rouges instantanément. Sous cette main ferme, Erya crut fondre devant l’allure de ce grand combattant qui lui transmettait des conseils. Son regard resta fixé sur la poitrine de l’homme et même lorsque celui-ci passa à Faen, il ne bougea pas, scrutant un point imaginaire sur le mur lui faisant face.

Certains de ses mots résonnaient dans son esprit, et bien qu’elle ne les distinguait pas tous, le message était bien clair.

¤ Les armes … pourront tout résoudre dans cette aventure périlleuse, … esprit peu… puissant…, protégez vos compagnons… et… vous… également. ¤
Ces instructions ressemblaient à si méprendre à ceux des chefs de la tribu donnant ses recommandations avant le départ d’un raid, Erya n’était pas en territoire si inconnu finalement, cela la rassura quelque peu pour la suite.

Lorsqu'elle sortit, enfin,de son état apathique, elle surprit le maigrichon de la bande en plein discours et bien qu’écoutant attentivement cette fois, elle ne comprit rien au sens de ses longues … trop longues phrases. Impatiente, elle lui coupa presque la parole :

- Très bien, bon … on y va ?!

Se dirigeant vers la sortie sans avoir distinguée le coffre qui lui barrait la route, elle s’arrêta net juste avant de trébucher sur ce dernier et projeta violemment sa main droite derrière sa nuque. Elle attrapa avec souplesse et rapidité une fine tige de paille qu’elle ne manqua pas de brandir comme un trophée, et ajouta d’un air triomphant :
- Haha ! Je te tiens toi !



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écrit le : Jeudi 21 Décembre 2006 à 13h53 par Théodus
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Le choix avait été fait. Tout le monde se rassembla autour du scribe pour entendre l'objectif de la mission dont personne n'osait parler.

"Bien membres de la compagnie, voici pourquoi vous avez été convoqués aujourd'hui. Il y a plusieurs semaines un de nos agents a été envoyé dans la région du bief de Vilhon. Sa mission qui restera inconnue de vous sous peine de la compromettre, doit nous être rapportée. Pour cela nous allons dépêcher un petit groupe de personnes, vous en l'occurrence, afin de récupérer les informations et de nous les ramener. Vous devrez également lui donner de nouvelles instructions, une transmission magique de cette dernière n'étant pas sûr et techniquement impossible pour diverses raisons. Je dois bien sûr insister sur la nécessité d'observer la plus grande des discrétions sur votre mission. L'objectif est clair: trouver notre homme et récupérer son rapport sans éveiller les soupçons sur lui ou sur vous. C'est capital. Je vous laisse imaginer ce qu'il pourrait se passer si l'un des nôtres était capturé aussi loin de sa patrie."

Laissant le temps de bien comprendre ce qu'il venait de dire, il en profita pour ouvrir le coffre mystérieux.

"Bien pour vous aider dans votre mission nous avons confectionné spécialement quelques objets pour vous."Donnant un anneau à chacun il ajouta:
"Ces anneaux ne prendront que leur plein effet qu'au bout d'une semaine entière. Il vous faudra donc les porter sans discontinuité pendant cette période. Si jamais vous les retirez ne serait-ce que quelques secondes il vous faudrait recommencer tout depuis le début. Enfin vous verrez qu'après une semaine vous n'aurez pas besoin de manger et boire ce qui sera utile pour votre long voyage. De plus vos périodes de repos s'en trouveront réduites aussi sans effets néfastes. Cependant cela n'accélère pas la récupération des pouvoirs magiques alors attention."Se saisissant d'une épée de fort belle facture, il tendit le pommeau à Faen.
"Voici cette épée fabriquée dans du fer froid pour vous. Montrez-vous en digne."Enfin il tendit un parchemin à Satis.
"Nous connaissons tous deux la signification du symbole sur votre front, mais les membres de la compagnie des marches jugent une personne sur ses actes et non pas sur des préjugés. Voici ceci pour vous en signe de notre confiance. Il vous permettra de soigner efficacement par deux fois n'importe quel individu gravement blessé."
"Pour vous Mäodhron voici ceci. Les instructions concernant le trajet à emprunter et la manière de reconnaître votre contact, et ce parchemin que vous devrez lui remettre. Ne lisez que ce qui vous concerne qu'une fois sortie de la ville et garder précieusement le reste."
"Enfin pour vous Erya et Xoralundra, vos 'petits cadeaux' se trouve dehors. Je suis sûr que vous saurez les apprécier. Bien je me dois de vous laisser, mais si vous avez des questions, posez les moi maintenant sinon je vous dit bon voyage et bonne chance. Un dernier conseil, ne faites confiance à personne lors de votre voyage et n'oubliez jamais que la solidarité entre membres de notre organisation fait notre force."



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écrit le : Mardi 26 Décembre 2006 à 10h24 par Satis
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atis avait eu un rictus. Après le discours passionné de l’ensorceleur, la guerrière s’était montrée parfaitement ridicule. Et, rien que de voir les doigts d’Erya tenir fièrement une brindille et ses yeux pétiller devant cette relative victoire, sa grimace se mua en un sourire. Il y avait un je-ne-sais-quoi de pitoyable dans ce groupe qui l’a touché presque. Si sa vie devait reposer sur eux, elle risquait fort de rejoindre les crocs d’Osiris avant l’heure. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’ils étaient aussi doués dans les arènes que dans cette représentation grotesque. Ou alors il faudrait refuser cette mission… mais le reste de son voyage serait difficile avec la maigre bourse qu’elle possédait.
Parallèlement à ses réflexions, le scribe, imperturbable, commençait à expliquer la raison du voyage et à donner quelques outils pour la route.

La Mulhorandi observa le parchemin qu’on lui tendait avant de le ranger dans son sac. Si on lui avait offert des sorts de soin aussi puissants, ça ne pouvait être qu’en prévision d’un danger important. Mais elle n’en avait cure. Satis jugeait, avec un brin d’orgueil, qu’elle pourrait aisément se contenter de ses propres acquis. La tentation de demander l’adresse du magasin de magie le plus proche la tenaillait.

La prêtresse avait sous-estimé les connaissances et les pouvoirs du scribe. Il arrivait à distinguer les lueurs de son âme et ses scintillements aussi innocents, disons de manière imagée, qu'une chèvre qui sautille dans le foin. A la différence près que cette chèvre ci brûle la paille et l'étable par la même occasion, et si possible avec un rire sadique, comme savent le faire les chèvres.
Elle aurait tout aussi bien pu se tatouer un cobra sur le visage et tout le long du corps. Certains prêtres avaient d'ailleurs la fâcheuse tendance d’arborer en permanance et ostensiblement leur appartenance à la secte. Cela avait pour conséquence de réduire à néant leur effort pour passer inaperçu dans la communauté et de diminuer comme peau de chagrin leur espérance de vie. Parmi eux figuraient quelques fanatiques qui, après s’être scarifiés le front, coulaient dans la cicatrice de l’or. Le résultat était assez réussi avec le joli relief sinusoïdal du serpent. Mais l’indélébilité de la chose les contraignait soit à ne sortir que de nuit – ce qui n’est pas difficile pour un adorateur de Seth, soit à porter un chapeau risible pour les infiltrations diurnes – ce qui est terriblement humiliant pour des hommes si fiers. Surtout quand il s’agissait d’expliquer pourquoi ils tenaient tant à leur bonnet de bain.


-Je n’ai pas de questions, puisqu’il semble que notre marché soit convenu… commença-t-elle en enfilant la bague à son doigt, puis se ravisant, en fait, si, j’en ai une. Où est le Bief de Vilhon ?

La géographie était un trou béant dans la culture de Satis. Tout ce qu'elle aurait pu dire sur sa situation actuelle était qu'elle se trouvait loin à l’ouest de la Mulhorande.



« Celui qui a obéi devient quelqu'un à qui l'on obéit. » Ptah-hotep
 
 
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écrit le : Mardi 09 Janvier 2007 à 18h57 par Erya
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Comment une simple rondelle de métal pouvait permettre à son possesseur de se passer de nourriture et d’eau ? C’est la question que se posa Erya en attrapant dans la petite paume du gnome cette chose ridicule, qu’elle ne manqua pas de renifler, lécher et mordiller avant de le mettre à son index par simple mimétisme.

¤ Ce truc est d’une laideur … il faut voir si on ne peut pas l’échanger contre une arme ou des dizaines de chevaux … ¤ pensa-t-elle surprise de ne ressentir aucune douleur ou effet quelconque en s’équipant de l’objet.

Totalement accaparée par le présent qu’on venait de lui donner, la guerrière ne s’étonna pas d’entendre le mot cadeau suivant son prénom, non pas qu’elle en recevait en permanence mais justement que cette notion du don n’avait aucun sens dans son esprit. En Shaar, on lui avait toujours demander de troquer, de tuer ou de voler pour obtenir ce qu’elle désirait, jamais la nature ne lui avait fait de ‘cadeaux’, hormis ses aptitudes exceptionnelles pour le combat.

Quant à la mission, la chasseresse ne s’y sentait pas vraiment concernée, mais le chef avait parlé et même eut-il annoncé que le groupe devait se rendre aux portes des enfers, elle l’aurait suivi dans l’espoir de mettre à l’épreuve son art du combat inconnu dans le monde ‘civilisé’.
La chose la plus importante était qu’elle veille sur chacun des membres et notamment les plus faibles… à commencer par le pratiquant des arcanes. Erya ignorait totalement où se trouvait leur destination, à peine quelques temps en arrière, elle croyait que les limites des terres explorées par la tribu étaient synonymes de fin du monde. Ces quelques jours passés à voyager avec son cousin lui avait été très profitable sur l’histoire et la géographie de Faërun.

Oubliant un instant le précieux au bout de son doigt, elle croisa le regard de la prêtresse et bien que son instinct lui criait que celui-ci était d’un air hautain, elle ne le releva pas et préféra attendre avant de juger négativement la seule rivale potable qu’Akadi avait amené dans ce groupe. Erya n’était pas du genre à ranger les gens dans des catégories au premier coup d’œil, seule l’ardeur d’une bataille soulevait les vrais sentiments, les émotions qui révélaient la nature de chacun, là où toutes autres notions s’effaçaient dans l’entrechoquement des lames et sous les couches de sang.

Dans son immense bonté, la dénommée Satis, l’un des seuls noms que la sharienne n’oublierait pas, répéta l’appellation de l’endroit où il devait tous se rendre. Etant toujours stupéfaite des connaissances de Xoralundra, elle en profita pour le mettre à l’honneur en lui demandant :

- Dis Xora, tu dois le savoir ça non ?



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écrit le : Mercredi 10 Janvier 2007 à 22h05 par Xoralundra
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l faudrait étudier cette babiole plus tard. Et d’une façon plus poussée qu’Erya. Remarqua-t-il en jetant un œil vers sa cousine.

Nichée au creux de sa paume, la bague semblait détonner par rapport à son aspect extérieur. Même s’il possédait quelques bijoux qui encadraient son visage, ils possédaient une fine patine qui ternissait leur éclat. Cette oxydation pouvait s’expliquer soit par le fait que ces ornements étaient composés d’un alliage d’or et de bronze soit par le fait que ces ornements étaient des antiquités. Le Shaarien lui-même ne le savait pas, personne ne s’était donné la peine de transmettre aux générations actuelles l’histoire de ces morceaux de métal.

Ce qu’il savait en revanche, c’était que quatre personnes voyageant ensemble et portant le même anneau ne passeraient pas probablement inaperçu. De plus, si leur contact en portait un de même facture et était surveillé comme le suggérait l’impossibilité d’une transmission magique, ils ne seraient plus seulement voyants mais hautement suspects.

Abîmer l’anneau ne servirait qu’à offenser le petit homme et il resterait de toute façon trop brillant. Aussi il commença à farfouiller dans son sac et piocha divers morceaux de cuir, d’écorce, de fibres et une esquille d’os pour se confectionner une sorte de cache.
Pendant ce temps, l’étrangère reprenait la parole et seule la voix de sa cousine le força à répondre à la Mulane et à interrompre son travail.


- [Shaaran] Proche de la terre de nos ancêtres. La plupart des marchands qui commercent chez nous en viennent, en voyageant par delà la grande étendue d’eau. Leurs villes se battent plus souvent encore que nos tribus car ils n’ont pas de Collines du Conseil. C’était sur sa langue à ton maternelle qu’il avait débité ces paroles, prouvant qu’il pouvait prononcer plus d’un mot à la fois, en shaaran du moins. Sa cousine ferait la traduction si elle le voulait, se faire comprendre n’était pas son principal souci.

Puis enfila son anneau camouflé désormais en protection de cuir pour sa main gauche. Et quitta rapidement la pièce avec une démarche étrangement arythmique, en traînant sa lance derrière lui. Il lui fallait chercher son compagnon dans les écuries et prier Mailikki pour qu’il ait compris les tours que le druide avait tenté de lui apprendre ces dernières semaines.


- [Commun] Dehors. Leur lança-t-il afin qu’ils comprennent qu’il les retrouverait à la sortie accompagné de son cheval Oubidoub. Il en avait completement oublié son 'cadeau'.

J’aimerai faire un jet de Dressage pour faire de mon compagnon animal (un cheval léger) une monture de guerre. Et aussi acheter une selle, si possible.



 
 
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écrit le : Lundi 15 Janvier 2007 à 10h39 par Théodus
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Narration

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Théodus attendit que tout le monde examine leur 'cadeaux' et entendit la question de Satis.

"Le bief de Vilhon se situe beaucoup plus au sud d'ici. Il vaut faudra aller au-delà de la côte des dragons et de l'Amn. La distance à parcourir peut paraître énorme et c'est pour cela que le temps nous est compté. Bien si vous n'avez pas d'autres questions je vous souhaite bonne fortune dans votre mission et que les dieux soient avec vous."

Il fit un petit sourire en direction de Satis alors qu'il prononçait cette phrase d'encouragement. Le petit groupe sortit de l'enceinte du bastion et se dirigea dans sa cours. Il y avait de l'agitation comme à l'accoutumer. Cependant cette fois-ci, devant eux, se tenaient plusieurs curieux autour de deux chevaux et d'une charrette bien garnie. Les gardes autour s'écartèrent à votre arrivée, laissant voir les cadeaux de Xoralunda et d'Erya. Deux magnifiques montures entièrement équipées les attendaient. La charrette quant à elle était chargée d'un gros tonneau et d'une grosse caisse. L'homme qui tenait les deux montures par la bride appela les deux concernés par les destriers.

"Bien voici ce qui doit vous revenir. Ce sont deux bonnes montures qui sont à vous désormais. Prenez en grand soin et elles vous mèneront n'importe où. A vous de les baptiser car cela doit se faire par leur cavalier et lui seul."
Il attendit que les deux protagonistes les saisissent et continua.
"Dans cette charrette se trouve de quoi vous nourrir pendant une semaine ainsi que de l'eau. Au delà de ce délai il ne sera nécessaire de trouver comment vous nourrir. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance et bonne route."

Le compagnon de Xoralundra était également ici, toujours fin prêt à accompagner son maître. Le petit groupe non pourvu de monture prit place dans la charrette. Son cheval chargé de la tirer semblait robuste et docile. La caisse et le tonneau étaient lourds mais bien fixés afin qu'ils ne se baladent pas pendant leur voyage. Ils commencèrent leur périple et firent les premiers mètres de tous ceux qui les attendaient. Après quelques minutes ils sortirent de la ville tous ensembles et s'arrêtèrent attendant que Maödhron les renseignent sur leur destination. Celui-ci ouvrit le parchemin pour voir un texte écrit à l'intérieur. Il enveloppait également un autre parchemin ainsi qu'une petite bourse. Il commença à lire le texte que tous devaient connaître.
QUOTE
Frères et soeurs des marches, vous vous demandez peut-être pourquoi tant de mystère autour de cette mission. La raison en est simple: la survie de notre agent dépend de la discrétion dont on fait preuve autour de cette mission. Votre survie en dépend également.
Votre objectif sera de rejoindre la ville d'Hlondeth située dans le bief de Vilhon. Pour cela votre première destination sera le nord de la haute forêt. Vous devrez vous rendre en un lieu appelé la pierre dressée. A cet endroit existe un portail qui vous emmènera jusqu'à un lieu nommé les Vaux. Un contact vous attendra sur place. Il se fera connaître de vous sous le nom de la passeuse. Il s'agira d'une elfe ailée vous ne pourrez pas vous tromper. Des Vaux il vous faudra rejoindre la Sembie et prendre un bateau pour aller jusqu'à votre destination finale. C'est le chemin le plus rapide mais pas forcément le plus sûr donc méfiance. Votre mission est peut être connue mais pas vos objectifs, donc évitez d'attirer l'attention sur vous.
Enfin l'homme que vous devez contacter à Hlondeth se nomme Belgos Dalaèl. Pour l'identifier vous devrez chercher un homme qui a voyagé à dos de tortues sur la mer intérieure. Il devra vous répondre que c'était plus facile qu'à dos de lièvres ou d'aigles. Prenez ce qu'il vous donnera et donnez lui le parchemin prévu pour lui. S'il a besoin d'une aide vitale n'hésitez pas à lui fournir, sinon repartez immédiatement. Le chemin du retour sera le même qu'à l'aller à l'envers. Une fois que vous aurez prit connaissance du contenu de ce texte il vaudra mieux le détruire. Que la réussite vous accompagne !
Théodus


Une petite carte indiquant le chemin à suivre jusque dans la forêt était fournie. Il n'était pas trop dur à mémoriser et ils pouvaient donc se passer facilement du parchemin.



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écrit le : Lundi 15 Janvier 2007 à 19h26 par Jon
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Une fois en dehors de la ville, Faen se sentait beaucoup mieux qu’enfermé dans la grande salle, l’épée à son fourreau et la bague à son doigt, il écouta patiemment le récit du parchemin et essaya de se le mémorisé le mieux possible. Dans la salle tout à l’heure, il avait soupesé l’épée et elle lui convenait parfaitement. Maintenant qu’ils étaient dehors en plein soleil, elle brillait d’une teinte bleuté qui prouvait qu’elle n’avait jamais servi et était encore très propre. ¤ Cette clarté ne va pas durer alors autant que je profite de sa beauté maintenant ¤

Bien qu’il ne connaissait pas encore grand chose aux épopées et aux aventures, il s’était renseigner sur plusieurs carte pour découvrir le monde dans lequel il évoluait…

- Je croit me souvenir que le meilleur moyen de trouver la Pierre Dressée au Nord de la Haute Foret est de suivre le fleuve Rauvin par le sud jusqu’aux Montagnes Nétheres. D’après mes souvenir, il doit y avoir 30 lieux à parcourir. Nous ferions mieux de ne pas traîner.

Le Rôdeur avait prit de la familiarité avec les cartes de tout genre et il pensait ne pas se tromper en affirmant que suivre le Fleuve Rauvin était le plus rapide pour la première étape de la destination. En effet, sa mémoire visuel se souvenait de beaucoup de chose alors que les paroles et les grandes phrase ne signifiait pratiquement rien pour lui.
Repensant a son itinéraire, il rajouta :
« On pourrait même peut-être trouver un bateau pour nous y amener. Je ne sait pas si le fleuve est assez grand mais si c’est le cas, ça me paraît une bonne idée. Etes-vous d’accord ? »



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écrit le : Lundi 15 Janvier 2007 à 21h50 par Mäodhron
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« Hum…Je reste incertain de ta proposition Faen en ce qui concerne le bateau. Le voyage nous serait coûteux d’autant plus que nous sommes accompagnés…de ces…grands destriers ! Puis en effet nous ne sommes pas sûrs qu’il y ait un quelconque bateau sur ce fleuve. Ecoutons ce bon vieux Théodus, ne montrons aucun signe de doute durant tout le voyage, restons calme discret et dissimulés. Je serais même d’avis de passer par les Montagnes Nétheres ou bien de passer par la grande cité d’Everlund. Tout du moins nous évitons sûrement les pires dangers, alors décidons-en tous les cinq. »

Mäodhron était assis et accoudé sur le rebord de la charrette et regardait filer au loin les grandes murailles de Sundabar. Il se remémora tous les évènements passés depuis la veille et se dit soudain qu’il était engagé dans une épopée grandiose tenant le digne titre de porte-parole. Toutefois, il pensa aussi à la mission du groupe d’aventuriers qui l’intriguait éperdument. Trouver un agent et rapporter sa mission. Cela paraissait trop simple pour l’ensorceleur et l’inquiétait, la route devait être par conséquent extrêmement dangereuse.
Il regarda aveuglément son anneau comme si il était attiré par cette force qu’il contenait…Il le caressa lentement et repris :


- J’ai une petite idée de comment nous pourrions passer à coup sûr inaperçus. Xoralundra et Erya chevauchent leurs montures. Faen, Satis et moi sommes dans la charrette. En situation de danger nous trois nous cacherions sous une couverture ne laissant paraître que les barils de nourriture. On croira à un convoie de marchands. Cela pourrait je dis bien pourrais marcher…C’est une idée première. Ne pensons pas trop. Continuons la route vers le sud jusqu’à la tombée de la nuit, alors nous serions en mesure de tracer le chemin à suivre. »

Il reposa sa tête sous son capuchon et se laissa bercer par les ballottements de la charrette. Il repensa au passé. Et tendait l’oreille au moindre soucis.



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écrit le : Mardi 16 Janvier 2007 à 21h22 par Xoralundra
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’un coup d’œil, il avait remarqué que son compagnon ne se trouvait plus dans l’écurie de la citadelle aussi s’était-il tout naturellement dirigé vers l’entrée principale où il avait trouvé ses compagnons. Puis il avait aperçu les ’cadeaux’ et entendu son nom.
Pas vraiment besoin d’écouter le palefrenier qui s’en était occupé pour savoir que ces bêtes étaient taillées pour la course à l’instar de son propre compagnon qui se tenait non loin.

Sans hésiter, il avait choisi de monter le hongre qui possédait une teinte grise un peu comme si ce cheval s’était couvert de dizaines de peaux de souris fraîchement dépecées, l’autre destrier était bien trop particulier à son goût. Au fur et à mesure des mètres, il s’adaptait à sa nouvelle monture, tentant de découvrir le caractère de cet animal qui au premier abord était d’un calme étonnant. Mais une chose était sûre, il le nommerait Scoubi.

Ils avaient fini par traverser la ville puis par en sortir avant que quiconque n’ose troubler le rythme sourd des sabots martelant le sol. L’homme à la capuche venait de lire les instructions données par le scribe et s’entamait une discussion sur l’itinéraire. Après les avoir écouté tous deux, il se fit sa propre opinion.


¤ Suivre la rivière dans le sens où elle s’écoule est synonyme d’un voyage aisé, nous n’en aurons probablement besoin que pour passer les monts et les cols. Le reste du temps… ¤ Il jeta un oeil à leur équipage et l’équivalent d’un rayon de soleil réchauffa son coeur. Ils n’auraient probablement pas de problèmes en voyageant à terre, une carriole de voyageurs escortée par deux mercenaires étrangers à cheval et en armes, c’était à son goût assez décourageant pour n’importe quel paysan qui tenterait d’arrondir ses fins de mois en jouant aux bandits de grand chemin.

Oui, il faudrait trouver l’équivalent d’un bac pour passer les gorges des montagnes Nétheres. Il n’aurait qu’à le suggérer dès qu’ils rencontreraient une embarcation à l’approche des contreforts. Puis il exprima son opinion face à l’idée de Mäodhron.


- Voyageurs. Leur lança-t-il en les désignant de sa main gauche ‘gantée’ du cache de l’anneau. Il lui semblait qu’un convoi de marchandises aussi petit n’était pas crédible. Du moins, dans sa contrée, il aurait été promptement pillé.



 
 
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