۝ A la poursuite d'une Ombre ۝, Tass, Korja, Zara, Will, Nish & Néféris

La Hin regardait les doigts de Tourment s’agiter en tout sens dans son dos, sans vraiment comprendre que cette série de geste s’adressait à elle.

¤ Qu’est ce qu’il a à bouger sa paluche comme ça, il doit avoir des fourmis dans la main ¤?

Sans y prêter plus d’importance, Tasshill regarda avec beaucoup plus d’intérêt l’autre main d’Ulysse contenant une bourse de cuire. Même le sort lancé par Zara ne l’avait détournée de ses pensées.
Le picotement au bout de ses doigts lui rappelait à qu’elle point il était dur de lutter contre sa nature. Dans d’autres circonstances elle n’aurait pas luttée et aurait déjà subtilisée l’objet au marin.
Elle secoua la tête violement pour chasser ses pensées et se recentrer sur sa mission.
Elle jeta un coup d’œil rapide en arrière afin de s’assurer de l’emplacement du « gros rat ». Mais hélas celui-ci avait disparu dans la foule en un clin d’œil. Elle avait beau sonder et scruter les gens sur le quai, le poursuivant lui avait échappé.

Sa frustration fut de courte durée car une certaine agitation se faisait sentir autour d’eux.
La petite Halfeline percevait une certaine tension au sein de ses compagnons. Celle-ci se confirma très vite lorsqu’elle entendit des cris dans la populace. Seul son ouïe et une sorte de sixième sens l’aidaient car du haut de son petit mètre elle ne vit pas le mouvement de foule qui arrivait, mais vit Ulysse se tenir prêt à toutes éventualités.
La puce fit donc de même et sortie son épée discrètement et la cala le long de sa jambe pour ne pas qu’elle soit vue.
Le petit corps de la roublarde frémissait, pas de peur mais d’excitation. Elle était trop inconsciente pour avoir peur.

- Eh les gars ! Qu’est ce qui ce passe, qu’est ce que vous voyez ? Allez répondez moi, quoi !!

¤ P’tain, j’vais comme même pas chercher une barrique pour grimper dessus et voir ce qui ce passe ¤ !

La roublarde sort du groupe par la gauche discrètement afin de cacher non loin d’eux.

MD

Ulysse a perdu 6 PO

Comme inconscient de la subite agitation, l'homme bronzé inclinat légèrement la tête alors qu'il entendit les pièces de la bourse s'entrechoquer. Comme quelque création de gnome qui nécessite quelque élément pour se mettre en marche, son visage changea tout aussitôt et distrait qu'il semblait être quelques secondes au par avant, il était maintenant tout à l'écoute de ce que la compagnie avait à lui demander. Ses yeux brillaient tandis qu'il effleurait le bord de la bourse du bout des doigts et il fixait maintenant l'Aède de ses yeux profonds et noirs comme l'abîme, un début de sourire aux lèvres : - "Vous disiez? Je ne vous ai pas entendu vous présenter et c'est moi qui suis chargé de choisir et d'inscrire ceux qui vogueront sur la Houle." - justifiant ses propos par geste de la main vers la foule dont sortait quelques haussements de tons. Si son accent le distinguait de la région, il était impossible, même à Nish, d'en déterminer la provenance comme pour quelque linguiste de talent et autres bardes friands de représentations scèniques.

A tribord la situation semblait prendre en importance, les haussements de ton s'étaient changés en éclats de voix, des passants se trouvaient soudain bousculés, une voix féminine s'indinia de la non-présence de la garde. Une voix plus forte que les autres se distingua de la masse et cracha une phrase qui fit réagir l'enrubanné au point de le faire se plier en deux pour souffler quelque chose à l'oreille de l'autre.

- Un instant je vous prie -dit-il à l'attention du groupe avant de lui répondre aussi discrètement. Le garde fit un pas et se plaça dans une position clairement défensive vis-à-vis de ce qui se passait à leur droite.
Zedriniset précisa le mouvement de foule dont tous étaient conscients, comme s'il était encore nécessaire d'en dire plus : ¤ Une bagarre... ¤

Jet de discrétion de Tasshill : 16(dé) +8 = 24 (?)
Jet de détection de ?? : ?

De son côté, La Puce s'était créé un nid entre sacs, cordages et caisses d'où elle passerait inaperçue, de la foule, comme de ses amis et du "rat" ... qui passa à côté d'elle sans s'en rendre compte!

lysse sourit faiblement, l’or déliait les langues, et il était le langage le plus écouté le long de la côte des épées. Les « pour parler » allaient pouvoir commencer, et l’espérait-il, finir au plus vite, à condition que ce navire fut le bon.
La Puce gesticulait comme une mini tornade, et n’avait manifestement pas regardé les signes de Tourment. Celui-ci fronça les sourcils et serra son poing.

- Si t’arrête de bouffer autant j’veux bien te porter sur mes épaules, mais pas question de me coltiner ton barda mais.. elle était déjà partie ailleurs. Fais gaffe à tes fesses, j’viendrais pas les chercher.

Quelque chose tournait mal dans la foule, et le garde de la Houle l’avait très bien senti aussi. La hin voulait s’engouffrer dans les problèmes comme toujours, peut-être l’attacherait-elle dans son dos pour ne plus qu’elle bouge.
Ses doigts passèrent dans sa barbe un instant, puis il fit quelques pas de côtés, venant se placer sur la droite de Zarathoustra et de Nish afin de les protéger d’une éventuelle attaque ennemie. Il s’était par la même occasion rapproché des deux hommes de bord.

- Moi c’est Alexan mentit Ulysse, conseiller maritime et garde du Baron. Le pirate fit un bref signe de main vers Nish pour le désigner. Le Baron est un marchand respectable connu dans le sud pour ses produits dirons nous, plus exotiques qu’à l’habitude, et trouvables dans le genre de marché que l’on ne trouve pas sur une grand’place.

Bien entendu, Tourment parlait du marché noir, et de ses produits illicites très en vogue à Athkatla. Ce genre d’homme était probablement du genre à aimer faire leurs courses dans ce genre d’endroit, et avoir un ticket avec l’un de ces receleurs était tout à fait intéressant.
Détournant la tête vers la foule, Ulysse tenta d’identifier ce qui se disait, et d’où venait le vacarme.

Détection, perception auditive ! préparation de réception de charge si un combat s’engage, sinon je n’attaque pas

CranedOeuf n’avait pas prêté grande attention à la conversation qui s’était déroulé juste sous ses yeux entre ses compagnons, en particulier Ulysse, et les deux hommes du sud. Il était trop préoccupé par les mouvements qu’il apercevait dans la foule. Quelqu’un semblait approcher et ça n’annonçait rien de bon. En sa qualité de garde du corps, Will’ se plaça aux côtés du pirate qui avait eu la même idée que lui. De son corps il forma une défense pour le « Baron ». Bien que son rôle de garde du corps n’était qu’une mascarade, il devait s’y conformer. De plus, il était un guerrier et devait se tenir prêt à défendre les autres membres du groupe. Le moine donna un petit coup de coude au baron comme pour lui signaler la présence de ses ennemis et lui fit un bouclier de son corps, le tirant derrière lui. Le moine ancra ses pieds dans le sol et croisa les bras. Personne ne passerait.

Le priant d’Eldath était redevenu se qu’il était. Un combattant hors-pair. Il avait placé toute son attention sur le potentiel combat qui approchait.

¤Miséricordieuse des flots, puisses-tu redorer mon honneur de par ce combat. Donne moi la force de repousser les ennemis des eaux.¤

Will’ devait absolument se démarquer si combat il y avait. C’était ce dans quoi il excellait et il devait prouver sa valeur au groupe qui doutait encore de ses capacités et de sa loyauté. Il œuvrerait pour le Cercle de l’Ouroboros !

Position défensive, tente de bloquer toute attaque destinée à Nish.

l n'y avait aucune raison apparente pour que la bagarre déclenchée soit liée à la procession, aussi s'agissait-il, pour ne pas se démarquer une fois de plus, de ne pas s'en mêler. D'un autre côté, si l'homme musclé venait à se battre, l'aider faciliterait peut-être l'accession des compagnons à bord de la Houle Brisée.

L'aède écouta les mots de Tourment. Moins au fait des pratiques plus ou moins légales ayant cours sur les ports de la Côte des Epées, Zarathoustra laissa le pirate poursuivre le dialogue avec les deux rustres. Jetant à nouveau un oeil sur la Houle Brisée, il se maudit derechef de ne pas avoir pensé à emprunter la baguette de Korja, pensant que leur voleur pouvait fuir devant leur nez à tout moment avec cette cohue.

Attentif aux mouvements au sein de la foule tout comme à ceux sur le pont de la Houle Brisée, l'ensorceleur tendait l'oreille au Vent de la Fortune.

Tasshill bien cachée entre les sacs et les cordages qui longeaient les abords du quai, surveillait arme au poing ses compagnons et l’agitation croissante de la foule.
Elle avait vu l’homme au trident et le grand moine tatoué, faire corps devant Nish, jouant leur rôle à la perfection, même Zara qui habituellement se battait plus avec sa verve éclatante, se tenait prêt à toutes éventualités.

¤ C’est pt’ être pas pour nous tout ce remue ménage, c’est pt’ être une rixe entre marchands de poissons ! C’est vrai quoi ! On est censé être là incognito et… . Oh bin ça alors, mon rat qui refait surface ! ¤

Celui qui les suivait il y a quelques minutes venait de passer à coté d’elle, apparemment sans les voir. Excitée comme une puce, Tass ne savait pas trop quoi faire comme choix. Ou elle le suivait discrètement et tentait de savoir ce qui voulait et au pire savoir pour qui il travaillait. Ou alors le laisser filler comme si de rien n’était.

- Psitt, psitt! Eh Zara, Zara! Appelait-elle de sa petite voix, elle essayait de passer le tumulte de la foule, sans non plus attirer l’attention du rat sur elle.
La prudence lui disait qu’il fallait en référer avec ses compagnons, mais le souci était que l’Halfeline n’était pas prudente pour de sous. Le pire de tout était sa curiosité maladive, celle-ci même qui lui faisait prendre des risques inconsidérés et qui la menait vers des situations peu banales.
Tel l’ange et le démon assis sur les épaules des gens, Tasshill avait les siens. La prudence et la curiosité et la balance penchait dangereusement vers le démon.


Tass appelle Zara, s’il ne l’entend pas Tass suit le rat.

MD

- Le Baron … très bien. Accompagné de quatre personnes ? - L’homme avait-il sciemment oublié Tasshill qui s’était soudain éclipsée ? Il continuait en tous cas de parler à Tourment comme s’il n’était en rien concerné par son environnement.- Vos affaires ne me concernent pas tant qu’elles ne risquent pas de compliquer notre voyage. Avez-vous d’autres affaires à transporter ? Nous n’allons pas tarder à lever l’ancre, nos marins semblent s’être assez reposés et votre présence suffira à justifier notre départ. Je vous mènerai ensuite à votre chambre et nous aurons tout loisir de reparler de produits exotiques.

Un cercle se dessinait sur les docks et grandissait pour éviter la rixe en son centre. Parmi les passants bousculés, trop lents à s’écarter ou tout simplement surpris, l’un d’eux fut projeté vers le groupe.

Jet de force opposé : William : 10(dé) +4 (défense totale) +2 = 16 contre Vieil homme : 12(dé) -2 = 10 : Réussite

En garde du corps efficace pour le coup, il reçut la charge involontaire dans les bras et aida le vieil homme à ne pas s’étaler à ses pieds sans reculer d’un pas, véritable rempart face à cette agression.

Jet de détection de l’Aède : 9(dé) -1 DD ?
Jet d’écoute de l’Aède : 16(dé) -1 DD ?
Aucun mouvement n’était visible, pas plus de bruit audible de la houle dépassant le cri de quelques volatiles et l’agitation de la foule. Dans celle-ci, le reflet d’une lame levée haute apparut, plaçant la rixe à un niveau de danger non négligeable.
Presque inaudible, il reconnut pourtant la voix de la Puce qui l’appelait de sa cachette sans pouvoir la trouver du regard. ¤ Entre les caisses, derrière toi à gauche ¤ - lui souffla Zedriniset d’un ton chargé de mépris.
Derrière lui, dans cette même direction, un homme s’avançait dans leur direction ‘maigrelet, mal rasé, avec des chausses à rayures rouge et blanche’, une description qu’il avait déjà entendue à défaut d’avoir vu l’individu en question, le rat de La Puce.

En un instant, les ‘gardes du corps’ se trouvèrent sur la corde du cercle et eurent enfin la vision du combat. Trois marins armés de dagues tournaient autour d’un homme chauffe, aussi bronzé que leur interlocuteur, maniant un large cimeterre dans un mouvement circulaire plus destiné à les tenir à l’écart qu’à les affronter vraiment. Un autre homme, tout aussi chauffe et bronzés, tentait de se joindre à la mêlée.

iguille par son « fidele compagnon », Zarathoustra avait repere d’où venait la voix de l’halfeline qu’il avait rencontre il n’y avait que quelques heures, sous la forme d’une statue. Machinalement, l’aquafondien observa les environs proches de Tass, et reconnut en un homme la description de l’etre qui tentait de s’habiller d’ombres pour mieux suivre le groupe.

L’Aede n’etait pas un guerrier et ce n’etait pas sa force physique qu’il faisait prevaloir lorsqu’un affrontement devait avoir lieu, aussi tachait-il normalement de s’eloigner des ennuis pour les negocier a distance. Mais la situation allait exiger de lui ce qu’il savait faire a merveille : agir dans l’improvisation. S’il attendait trop, un funeste destin pourrait etre sur le chemin de l’halfeline, et il ne se le pardonnerait jamais. Zarathoustra le Magnifique, fier de ses principes d’honneur romantiques et sur de ses aptitudes, savait deja ce qu’il allait faire.

Ne se preoccupant nullement de la rixe qui se rapprochait, en effet lesdits jouteurs auraient deja fort a faire avec les trois qu’il laissait derriere lui, le jeune homme leva la main vers le ciel comme pour appeler quelqu’un :

- Tristan !? Tristan !?

Puis, d’un pas energique l’homme a la verve eclatante se rapprocha du point ou devait se trouver cet homme imaginaire. L’ensorceleur avait mentalement place ce point une demi-douzaine de metres derriere le rat, et presque sur sa trajectoire, ce qui lui permettrait de passer a ses cotes. Mais lorsque ce serait le cas, il se retournerait brusquement et saisirait l’homme en tentant de le jeter a terre. Que ce dernier se montre trop agressif en sortant une arme, et l’Aede le congelerait sur place. Le respect de la vie avant tout, mais pas lorsque cela pouvait restreindre l’espace vital d’autres creatures. Toute cette mise en scene pouvait attirer l’attention sur le groupe, mais ce n’etait bizarrement plus la le soucis de l'esthete connu de la plupart des tavernes de la Cite des Splendeurs. Le principe etait dans la brillance des couleurs et l’usage dans l’eclatante admiration d’un geste rempli de panache.

Tass aurait surement remarque que Zarathoustra avait devine sa position, mais il ne pouvait se permettre de risquer un clin d’œil pour qu’elle en comprenne davantage sans compromettre le nouveau costume qu’il venait d’enfiler.

lysse ria d’un rire gras, en mettant sa main libre sur son ventre, et en se penchant légèrement en arrière. C’était la caricature parfaite du calishite aristocrate qui faisait une révérence à son interlocuteur, mais cela couplé à la caricature d’un marin ivre sentant le bon rhum couler près de lui..

- A la bonne heure l’ami ! Nous sommes bien cinq, si tu comptes un halfelin comme une moitié d’homme, ce qui est tout à fait valable, sinon nous sommes bien six. Ulysse insista sur le dernier mot ; L’homme n’avait pas compté l’un d’entre eux, comme s’il s’attendait à ce qu’un membre du groupe ne puisse monter à bord pour une raison ou une autre. Le Baron se fera une joie de proposer ses services, spéciaux.. Je pense pour ma part avoir tout pris, partir le plus tôt sera le mieux, un gros contrat nous attend plus au sud. Voyant de l’agitation de tous les côtés, Tourment releva un peu son chapeau. Vous voulez bien m’excuser un peu ? Vous allez peut être voir comment on règle vite un problème chez nous..

Le pirate fit un pas en arrière et effectua une demi rotation dans le sens de la foule. L’Aède appelait quelqu’un sortit d’on ne savait ou, et commençait à rompre les rangs, ce qui n’était pas vraiment une bonne chose.

- Crane d’œuf, débarasse toi du vieux et colle le Baron coûte que coûte ! Le bleuet, suis l’autre qui s’en va j’sais pas où tu veux ?

Si le groupe se dispersait, autant qu’il le fasse de manière organisée. Peut être que le but « tait de faire s’éloigner les « gardes du corps » de Nish afin de mieux les neutraliser, auquel cas, le pirate tombait droit dans le panneau. De sa main libre, il siffla deux fois en direction de la rixe qui opposait les trois marins à l’homme bizarre. Le sifflement avait été strident et très fort, et les badauds se retournèrent vers Ulysse. D’un geste de la main, celui-ci leur intima de dégager le passage, soit avec un regard, soit avec un bon coup de pied aux fesses. La manœuvre consistait à faire s’éloigner les spectateurs pour laisser une ligne droite et dégagée au pirate sur l’ensemble de la bataille.
En quelques pas, il se rapprocha à une distance respectable, tout en restant à plus de six mètres des bagarreurs, puis parla d’une voix rocailleuse et ferme.

- Hé, qui a besoin d’un coup de main là ? fit-il en s’adressant à l’homme cerné Parce qu’où sinon je vous bousille la tête à vous tous car vous commencer ! À m’emmerder ! Bien comme il faut ! EN PLEINE DISCUSSION ! NON D’UN CUL D’SAHUAGIN MALADE DE MES DEUX !!!!

Le pirate s’époumona comme un fou furieux, prenant son trident à deux mains, prêt à foncer sur n’importe lequel de ces babouins prêts à faire un faux pas. Ses yeux étaient injectés de sang, et sa voix, plus terrible qu’un ogre, semblait posséder son propre échos résonnant à travers les docks..

Intimidation sur les trois babouins qui encerclent le mec

¤ Il m’a entendu ! Mais ou il va et c’est qui ce Tristan ? Il est fou cet humain à brailler comme ça, il va se faire repér…. Ah mais non, j’ai compris, il va vers lui pour lui tomber dessus ¤.

Tass pensais avoir comprit le stratagème de Zara et avait replongée derrière les sacs et les cordages qui lui tenait lieux de cachettes.
Elle voulait le couvrir pour l’aider dans sa tache, mais il était hors de question d’utiliser son arc ou sa fronde parmi les gens qui se trouvaient là, même si elle savait son tir précis, trop de facteur entraient en compte et elle risquait de blesser un badaud ou un curieux venu grossir la foule pour voir la rixe qui avait éclatée.
C’est donc la deuxième option qu’elle choisie. Elle dégaina son poignard et se faufila aussi discrètement que possible entre la multitude d’objets qui offraient à la « Puce » des cachettes de choix le long du quai. Elle suivait l’Aède en parallèle jusqu’au point de contact ou ils coinceraient le rat.

Montant sur un tonneau qui lui faisait barrage, l’Halfeline découvrit enfin de visu le pourquoi de l’agitation. Il n’en fallait pas plus pour que sa curiosité maladive ne lui fasse oublier tout le reste.
Campée sur son tonneau, la petite Hin découvrait d’un point de vue plus élevé, le combat qui venait de s’engager. Sa surprise fut totale lorsqu’elle aperçut Ulysse se diriger vers les embrouilles et vociférer comme un Orque ivre à l’encontre des quatre gars.
Encore une fois, l’ange et le démon tiraillaient l’esprit de la Puce déjà bien agité. Elle voulait crier « Vas y mon gros, défonce leurs la tronche de marchants de poissons. » Mais elle ne voulait pas se faire remarquer, plus qu’elle ne l’était, sur son pied d’stal.

Repérant l’humain qui avançait toujours vers son ami imaginaire en s’approchant du rat pour l’intercepter, Tass vit un tas de sac rempli de farine, certainement destiner à l’exportation, idéale pour se cacher en attendant le passage des deux humains qui luttaient pour avancer au milieu de ce monde.

¤ S’ils continuent d’avancer comme ça ils devraient se rejoindre juste devant ces sacs et c’est là que la souricière se refermera sur lui ¤.

S’apprêtant à sauter avec grâce de son tonneau, Tasshill s’arrêta et refit face à la rixe. Elle attrapa sa fronde cachée dans sa manche et une bille et d’un geste rapide et précis, libéra celle-ci en direction des trois marins. Aussitôt la bille partie elle plongea du tonneau pour se mettre à l’abri.



Tass lance une bille sur l’un des trois marins.