La Pierre du Serpent, Alchimie, Venins et autres Complots

endant que le vieil homme accueillait les deux arrivants par de superficielles banalités, Tharak promena son regard alentour, tentant de jauger l’univers dans lequel il venait de pénétrer. L’ambiance semblait cossue, bien que le mobilier, rustique et massif, se réduisait au minimum.

"Chers maîtres" ? Jamais Tharak n’avait été ainsi désigné. Mais cet homme, dont l’accent chondathien n’avait pas manqué d’heurter les oreilles du crinti, s’avérait bien trop mielleux et refoulait bien trop l’hypocrisie pour que la Lame de l’Amassstarte puisse en éprouver une quelconque flatterie.
Cependant, sa proposition d’assistance n’était pas si inintéressante que sa personnalité.

Encore eut-il fallu savoir quels allaient être les termes de la mission que les agents allaient se voir confier. Sans omettre de les allier de la manière la plus subtile possible aux propres objectifs que Tharak s’était vu fixés en amont.

Lorsque leur hôte en était venu à la présentation sommaire de l’autre humain, celui qui s’était présenté dans le même temps que le crinti à la porte de la bâtisse, Ce dernier tenta d’y rester indifférent.
L’humain encapuchonné venait lui aussi des contrées du sud, d’Halruaa exactement, état voisin du Dambrath natal du sang-mêlé.
Le crinti craignit alors que l’halruéen ne soit en mesure de percevoir sa véritable nature.
Et, à l’instar des drows, les crintis étaient rarement accueilli à bras ouverts de par le continent. Les relations qu’il aurait alors à entretenir avec l’humain s’en verraient assurément modifiées.
Comment expliquer qu'un individu issu de la noblesse du Dambrath en arrive à se faire recruter comme un vulgaire mercenaire.
Mais le temps viendrait bien où Tharak aurait ou non à se justifier et à faire face aux préjugés que cela entrainerait indubitablement.
Alors, il aviserait.
Et tant pis pour l’halruéen.

Pour ôter de son esprit cette première embûche sur le parcours, qui plus est, peut-être juste engendrée par la paranoïa du demi-drow et totalement infondée, Tharak enchaîna d'un ton calme et sûr dès que Tornes eut achevé ses civilités.

- La bonne rencontre sieur Tornes. Merci pour ce chaleureux accueil entama l'assassin pour parfaire la séance de politesses.

Deux personnes vous ont déjà quitté dites-vous ? Qu’entendez-vous exactement par là ? Ont-ils quitté le monde des vivants ou leur départ était-il délibéré de leur part ? Ont-ils démissionné ? ou ont-ils été remerciés par votre Seigneur ?

Pour ce qui est de la nouvelle recrue comme vous la désignez, dites-moi donc qui vous attendez et je vous dirai si vous vous adressez à la bonne personne. Dites-moi par exemple quand et par qui les premiers éléments de ce nouvel emploi seront communiqués aux intervenants. Ces derniers disposent-ils d’un délai conséquent avant d’entrer en lice ?

Après un petit moment de surprise, Corwin repris ses esprits espérant ne pas avoir eu l'air distrait. Lorsque la jeune fille avait ouvert la porte, il ne s'attendait pas à voir une personne si dénué d'expression faciale, mais c'est la personne qui attendait devant la porte qui l'avait surpris? Etait-il là lui aussi afin d'apporter son aide aux travaux du Yuan-ti? Ou était-il là pour tout autre chose? ceci étant, ce n'était pas celà qui allait arrêterle mage dans ses recherches si importante pour lui. Il trouva la reponse à sa question lorsque ce mystérieux personnage se présenta montrant qu'il avait connaissance des personne en ce lieu.

Regardant à nouveau autour de lui, Corwin se présenta au "locataire", pour ne pas dire esclave.

- Je viens de la part de votre maître qui ma dit de venir ici afin de recevoir plus d'informtion et d'instruction.

Sur ce, le mage jeta un regard à l'inconnu afin de voir sa réaction. Son attitude général n'était pas sans rappeler quelque chose à Corwin mais quoi il ne serai le dire pour l'instant. Laissant de côté ses impression, il décida de rester sur ses gardes afin de pouvoir garder le contrôle de la situation si celle-ci venait à ce dégrader.

S'adressant à l'inconnu d'une voie faible.

- Bonjour étranger, j'ai l'impression que l'on va avoir l'occasion de travailler ou si ce n'est le cas d'être en relation quelque temps.

Corwin s'appuya sur son bâton de ses deux mains attendant les réaction de part et d'autre attendant de voir ce qui allait ce passer.

arawak

Quatorzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Nuit

Serpent: jet de sauvegarde (volonté): 8 + 1 = 9 >< DD 14 échec
Nolatari perception auditive: 18 + 4 = 22 >< DD 15 réussite

Le serpent possédait une belle teinte vert vif, et ses écailles scintillaient dans le faible éclairage. Il ne devait pas dépasser la taille d'un pied de troll, mais il n'en restait pas moins mortel. Sarawak sentit l'esprit reptilien, froid et sans émotion, du tueur apode au moment où il lança le sort. Une telle absence d'émotion chez un être aussi sournoisement mortel rappela au druide toute la dangerosité de ces prédateurs, ce qui ne fit que renforcer les certitudes du demi-orque.

Il enfouissait déjà le serpent dans sa poche, sans la moindre hésitation ni hostilité du serpent, quand la voix, faible, de Nolatari se fit entendre:

-Vous... Tout va bien, Sarawak?

Corwin et Tharak

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Hlondeth, autour du caravansérail de la Folie du Piquier
Météo : Chaud et sec, 27°C
Moment : Matinée

Le-dit Tornes accueillit les questions de Tharak avec une stupéfaction non dissimulée.

-Entrer en lice? Balbutia-t-il, comme s'il voulais déjà s'excuser pour ses futures paroles. "Peut-être vous êtes vous tromper effectivement de demeure, mon bon maître. Vous êtes ici dans un manoir prêté par le Seigneur Gal'Tok à un groupe d'aventuriers sensés trouver et ramener des ingrédients alchimiques. J'ai été prévenu par le Seigneur de la venue de deux nouvelles recrues, maître Corwin ci-présent et un mercenaire engagé de main propre par mon seigneur. A vos questions, je ne peux dire si vous êtes cet homme ou non.

Le visage du vieil homme marqua un instant une intense réflexion, puis il reprit son attitude posée.

-Aux descriptions que j'ai reçues et à certaines de vos question, je peux imaginer que vous êtes cet homme. Vous devez savoir qu'Haleass Extaminos recherche quelques ingrédients pour ses études, et le seigneur Gal'Tok a décidé de l'aider. Parmi ses ingrédients, des épines de Percechausses ont été découvertes par deux précédents coéquipiers, qui sont partis de leur plein gré pour rejoindre leur ordre. Il reste à obtenir un œuf d’Homme-Lézard, du sang de basilic des cavernes, le venin d’un serpent rosier et des noix de Bélan. L'un des groupes d'aventuriers est parti dans les égouts trouver le venin, et l'autre groupe a décidé de les rejoindre parce qu'ils ne revenaient pas. Voici, messeigneurs, la situation. Je suppose que cela répond à vos questions. Sinon, hélas, j'ai peur de ne pas être d'une grande aide...

Kebur et Belgos

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Début de matinée

Après avoir récupérer les objets, les deux compagnons se remirent en route. Suivant le tunnel qui les avait amenés ici plus avant, il ne tardèrent pas à apercevoir, loin devant, les flammes d'une torche qui brillait et vacillait, comme si elle était tenue par quelque être vivant. Sur les gardes et aussi discrets que possibles, le prêtre de Moradin et son ami rôdeur approchèrent de cette source de lumière jusqu'à pouvoir écouter ce qui se passait.

Deux voix, humanoïdes, étaient perceptibles. Aucun des aventuriers n'étaient capables de distinguer quoi que ce soit à cette langue nasales et aux nombreuses alitérations et consonnances. Néanmoins, chacun avait la certitude qu'il s'agissait là de Yuan-Ti, et qu'au moins une femme et un homme conversaient. Peu après, un bruit de succion étrange résonna le long des parois, et la conversation cessa. La flamme continuait à vaciller quelques cinquantes mètres plus avant...

Si la prudence était mère du sureté, il n'était plus convenable pour le rôdeur de faire demi-tour et de quitter les lieux pour revenir sur leurs pas. Aussi quand il perçut cette "agitation" devant lui, ils continuèrent d'avançer avec toute la discrétion dont le frère des marches était capable, espérant que le nain fasse de même et cela pour éviter une inutile confrontation. Car à son avis, ce qu'il y avait devant eux, ce n'était pas Anin et son compagnon, cela ne cadrait pas avec l'image du jeune moine qu'il conservait en sa mémoire et de sa voicx nettement plus agréable de ce qu'il entendait maintenant.

¤ Des Yuan-tis¤ réalisa le demi-elfe qui n'était pas du tout surprit. Il imaginait trés bien ces créatures évoluait toute à leur aise dans ces égouts et cela devait même constituer le lieu idéal pour mener à bien de sombres tractationd ou complots en tout genre.
Belgos attendit quelques minutes après que le silence se fit et perdure puis il se délesta de son sac qu'il posa près du nain, se contenta son armement, avant de se rapprocher de son compagnon et de lui chuchotter à l'oreille sa décision.

- Restes-ici Kebur, je vais en éclaireur m'assurer que...la voix est dégagée. Je reviens d'ici peu. Reste sur tes gardes mon ami.

Le rôdeur allait user de toutes ses compétences pour ouvrir la route de façon sereine et sitôt rassurer, il préviendrait le nain de la rejoindre. Mais quelque part, au fond de lui, Belgos ne put s'empécher de se demancher ce que pouvait bien éclairer cette torche et sur quoi il allait tomber. Inspirant profondément, il s'élança.

Le son de la voix de Nolatari résonnant sur les parois de la galerie fit légèrement tressaillir un Sarawak pleinement concentré depuis le début de son périlleux exercice. Le druide avait espéré l'espace d'un moment que son petit tour de passe-passe sur l'ophidien resterait inaudible pour l'elfe. Malheureusement, cette dernière était proche de lui et, probablement angoissée par son rôle de garde en ces lieux peu recommandables, devait utiliser son ouïe au maximum de ses capacités. Heureusement pour le demi-orque, Nolatari s'était contentée d'une question et n'avait pas pris la peine de jeter un coup d'oeil à ce qui se tramait. De plus, le serpent était désormais dans sa poche droite, à l'abri des regards indiscrets. Sarawak réfléchit une fraction de seconde aux options qui se présentaient désormais à lui.

¤Il serait idiot de broder une histoire autour du serpent. L'effet de surprise est mon principal atout. Je préfère le garder bien au chaud, au fond ma poche. Bien que ce soit tentant, il serait également stupide d'attirer l'elfe ici pour faire en sorte qu'elle m'épargne définitivement ses remarques niaises. Qui goberait qu'elle a quitté son poste sans réveiller l'un d'entre nous? Elle a tellement la trouille qu'elle n'oserait même pas se lever pour pisser sans escorte. Non, il faut que je m'occupe d'elle à son poste en utilisant la surprise et l'avantage psychologique que j'ai sur elle¤

Sarawak avait en effet clairement le sentiment d'avoir discerné dans le faible filet de voix de Nolatari une certaine appréhension. Il n'avait en outre pas pu manquer de remarquer tout à l'heure que cette dernière était rebutée par sa complexion plutôt éloignée des standards elfiques. Sarawak décida donc de continuer le rôle qu'il avait servi à Nolarati quelques minutes plus tôt, à savoir celui du demi-orque repoussant, pas toujours très malin et assez vulgaire sur les bords. Le druide avait souvent remarqué au cours de sa vie que cette approche marchait assez bien pour duper les humanoïdes, beaucoup d'entre eux ne demandant qu'à voir les demi-orques sous ce jour peu reluisant.
Les pas de Sarawak approchant calmement de l'abri des aventuriers se firent entendre nettement dans les égouts. La démarche ne trahissait aucune volonté de discrétion. Le druide se gardait juste d'aller trop vite afin de scruter avec vigilance la masse de serpent qui grouillaient dans les eaux. Arrivé à hauteur de l'elfe le demi-orque lâcha quelques mots:

-Beaucoup mieux depuis que ma vessie est enfin vidée! Ca m'a tellement soulagé que j'en ai fredonné machinalement une petite chanson orque que l'on entonnait dans ma tribu après être avoir ramené quelques femmes des villages humains environnants. Un souvenir de mon adolescence, vous comprenez. Je suppose que vous devez bien avoir ce genre de souvenirs de temps en temps, non ?

Tout en prononçant ces mots, Sarawak était monté au niveau du refuge et avait pris l'initiative de s'asseoir à gauche de Nolarati. Il attendait une distraction de l'elfe pour terminer son plan

le choix de la poche dans laquelle le serpent est placé ainsi que celui du côté où Sarawak est assis est fonction de ma compréhension de la topographie des lieux.

e demi-drow avait encore une fois oeuvré en sa défaveur en s’attachant à maintenir tant d’éloignement vis-à-vis de ses interlocuteurs. Sa culture du secret, du non-dit jouait si souvent contre lui. C’était plus fort que liu. Certainement un héritage de la noblesse dambrathienne.
S’abaisser à parler à des gueux était inimaginable dans le milieu où avait grandi le sang-mêlé.
Tel était en quelque sorte son premier combat intérieur depuis qu’il avait fui les siens. Apprendre à composer avec toute sorte de créatures intelligentes, qu'il soit fruit pourri de la plèbe ou monarque de droit divin.

- Alors disons que je suis effectivement votre homme mon brave... tenta de rattraper la Lame dès que Tornes eut terminé.
- Même si le qualificatif de mercenaire ne me sied guère. Disons que j’ai proposé mes services à votre maître en échange d’un autre.

L’occasion de rencontrer Haleass, objectif initial de la présence de la Lame en ces lieux, ne se présenterait certainement pas avant que la totalité des ingrédients n’aient été regroupée. Le crinti devrait donc prendre son mal en patience avant d’entamer réellement l’exécution de sa mission.

Il lui fallait faire en sorte que cette attente soit la moins longue et la moins gaspilleuse de temps possibles.

Deuxième point d’attention de l'exécutant de l’Amasstarte, rencontrer le premier envoyé d’Arrabar, qui devrait faire partie des agents déjà engagés sur le terrain. Il aurait certainement des informations intéressantes à délivrer.

- Dites-moi Tornes, que savez-vous des autres personnes actuellement dans les égouts. Puisque vous connaissiez l’identité des hommes qui vous ont quitté, peut-être connaissez-vous également celle de ceux qui sont restés…

Pint d'attention suivant : L’halruéen. Ce dernier allait faire partie de l’environnement proche du crinti pendant quelques temps. Aussi Tharak jugea-t-il opportun de gagner sa confiance, sans pour autant lui accorder la sienne. Après tout, ce dernier était apparemment étranger aux évènements. Un simple mercenaire sans prétentions.

- Messires Corwin, il me semble que nous soyons embarqués sur le même vaisseau. Je vous propose donc de nous mettre en jambe en partant à la recherche de l’un des éléments restant à rassembler. Cela me paraît une occupation opportune afin d’attendre le retour du reste du groupe.
Convenez qu’aller affronter un basilic à deux reviendrait à s’empaler sur nos propres lames. Nous avons donc le choix entre l’œuf de reptile humanoïde ou les fruits de bélan…

Un détail conséquent vint alors à l’esprit du crinti. Cet Haleass envoyait des êtres sans écailles délester des créatures pourvues d’écailles comme le serpent ou les hommes-lézards. Surprenant de la part d’un être aux ascendances reptiliennes d’envoyer ainsi n’importe qui affronter les siens. Même s'il était moins risqué, politiquement, de mettre la main sur des pilards étrangers que de pouvoir faire parler des autochtones.
Encore un félon ! Un instant, Tharak se crut de retour au Dambrath, au coeur d’une société mue par la félonie et une volonté exacerbée de nocivité à l’égard de son prochain.

- Estimant d’une part que s’en prendre à des sauriens en terres reptiliennes pourrait rapidement s’avérer tout aussi risqué, je vous propose de partir à la recherche d’un bélan puisque nous sommes dans une région qui devrait les y voir pousser. Qu’en dites-vous ?

Laissant à l’halruéen le temps d’évaluer sa proposition, Tharak s’adressa de nouveau au vieillard.

- Tornes, disposez-vous d’éléments supplémentaires quant à la cueillette des œufs ou au ramassage des noix ? Une piste, un point de départ peut-être ?

Enfin, Tharak revint à son acolyte afin de s'enquérir de sa connaissance du milieu dans lequel il sallaient devoir évoluier et qu'il ne connaissait que trop peu pour être en mesure mener le jeu.

- Pardon Corwin, j’oubliais. Vous connaissez bien la ville et la région ?

Quand il entendit des voix devant lui, le prêtre stoppa net, mais voyant que son ami continuait d'avancer plus avant, il fit de même, en essayant de ne pas faire trop de bruit.

Quand ils arrivèrent plus proche des deux individus qui discutaient plus en avant dans le tunnel, ils stoppèrent cette fois tous les deux, et tendirent l'oreille pendant un bon moment pour tenter de capter quelque chose comme un indice de l'origine des interlocuteurs.

Ils entendirent bien un son, et celui ci glaça le sang du prêtre...mais apparemment pas celui du rôdeur que le nain vit à grand desespoir se dépouiller de ses affaires les plus lourdes et les plus bruyantes pour continuer d'avancer et essayer de voir un peu plus ce qui se passait.

Quand Kebur entendit ces mots sortir de la bouche de son compagnon, et ce bien qu'il désapprouvait totalement sa décision, le jeune prêtre bénit rapidement le rôdeur en invoquant la puissance de Moradin. Puis il se saisit très doucement de la masse qui pendait à son côté, alors qu'il raffermissait à gauche sa prise sur son bouclier. Bref, il se préparait, aussi bien physiquement que moralement à combattre un, voire deux, éventuels adversaires.

¤Belgos, soit prudent mon ami. Puisse Moradin te protéger...¤



Kebur se place en position défensive, au cas où il y ait un combat et qu'on le charge....

arawak

Quatorzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Nuit

Sarawak: lutte 5 - 1 = 4 >< Nolatari 2 - 1 = 1 réussite
Serpent, attaque: touché automatique
Nolatari perd 1 point de vie
Nolatari: jet de sauvegarde (vigueur) 10 + 3 = 13 >< DD 11 réussite
Somon perception auditive: 9 + 3 - 4 (endormi) = 8 >< DD 15 échec
Nolatari, évasion: 4 + 1 =5 >< Sarawak lutte: 5 - 1 = 4 réussite

Brutalement, le demi-orque attrappa le bras de Nolatari, et lança le serpent sur celle-ci, profitant de l'effet de surprise. Le-dit serpent en profita pour planter ses crochets dans le bras nu de l'elfe, et répandre son venin en elle.

Il ne fallut que quelques instants cependant à l'elfe pour réagir et se dégager de l'emprise du druide. Alors que Somon dormait toujours à proximité, l'elfe se prépara à attaquer au prochain tour...

Corwin et Tharak

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Hlondeth, autour du caravansérail de la Folie du Piquier
Météo : Chaud et sec, 27°C
Moment : Matinée

Corwin approuva d'un air distrait les propositions de Tharak, comme si celles-ci ne l'affectaient que de très loin. Tornes, quant à lui, prit chacune des questions très au sérieux, comme à son habitude.

-Je crains ne rien connaître des égouts, hélas. Répondit-il de sa voix obséquieuse. mais je peux vous révéler l'identité des membres restants. L'un d'entre eux est un rôdeur demi-elfe du nom de Belgos. Il est accompagné d'un prêtre nain de Moradin du nom de Kebur. Tous deux sont partis à la recherche du deuxième groupe, composé d'un jeune homme mystérieux nommé Anin, d'un vieil aventurier du nom de Somon et enfin d'une charmante elfe au doux prénom de Nolatari. Je crains ne guère connaître plus d'eux. Quant à des indices, hélas, je ne sais pas. Vos prédecesseurs sont allés hier au caravansérail, mais n'y ont rien trouvé. Peut-être l'oeuf est-il disponible auprès des Hommes-Lézards de Surkh... Je ne sais pas trop quoi vous conseiller...

Kebur et Belgos

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Début de matinée

Pendant que son compagnon nain attendait, sur la défensive, dans le tunnel désert, belgos s'avança dans les égouts. Se faufilant aussi discrètement qu'il le pût jusqu'à l'ouverture d'où provenait les voix et la lumière. C'était une grille basse, d'un pied et demi de haut environ, d'où filtrait l'eau et les déchets vers les égouts. Se penchant au niveau du sol vaseux, le rôdeur jeta un coup d'oeil à la pièce qui suivait.

Il distingua deux torches qui vacillaient, accrochées au mur, projetant des ombres dansantes sur les murs et les statues de la pièce. Pour le peu qu'il put en voir, Belgos imaginait ces statures comme représentant des Yuan-Tis et autres monstres reptiliens, dans des positions de combat ou de gloire. Au centre de la pièce, une sorte de puits immense était visible, d'où sortaient et entraient en permanence une foule dense de serpents aux couleurs variées...

¤ Un temple?¤

C'était la première question que s'était posée Belgos en apercevant ce spectacle. En tout cas, trouver ce genre d'endroit dans les égouts ne l'étonnait pas plus que ça, à son départ de Sundabar, les géographes et les érudits de la Compagnie lui avait fait un exposé conséquent sur les Yuan-Ti et Hlondeth qui avait le mérite de contenir une multitudes d'informations mais de là à se souvenir de tout, c'était une toute autre histoire.

Entre les différentes factions qui se trouvaient en lutte d'influence, trouver la bonne information était toujours difficile. Les images du Culte du Dragon, des Sorciers Rouge et bien d'autre encore passèrent dans l'esprit du rôdeur.

Le demi-elfe resta quelques minutes à observer la scène en se demandant quoi faire. il lui fallait aller peut-être plus loin et en apprendre plus. Le rôdeur jeta un coup d'oeil derrière lui où devait se trouver Kebur et il se résigna à aller le chercher. Une fois arrivé à sa hauteur, il ne chercha pas à lui expliquer la situation. Il la verrait par lui même.

- Là on va se la faire discret mon cher Kebur, viens avec moi et reste sur tes gardes. On va se la jouer espion pendant un bout de temps et si cela nous est permit, aller voir de plus près ce qui se trame là-bas et cela avec un maximum de sécurité. Tu pourras te faire une petite idée de ce que j'ai vu. Mais en silence!

Empoignant son arc, le rôdeur retourna sur ses pas avec la prudence qui lui était coutumière. il devait récolter le maximum d'information sur les différentes factions en lutte, il se pourrait fort bien que ce qui se trouvait dans la pièce puisse leur servir en premier lieu dans leur recherche d'informations pour le compte d'Haléass Extaminos.

Bien que le prêtre ne fut pas si inquiet que cela quant à l'idée que son compagnon pourrait se faire prendre, il n'était pas très rassuré à l'idée de cette séparation, même sur une très courte distance...

Aussi, quand son compagnon revint enfin vers lui, toujours aussi discrètement qu'il n'était parti en direction des voix, il sut qu'il n'y avait aucun danger...du moins, pour l'instant.

C'est pour cela qu'il raccrocha sa masse à sa ceinture, et attendit le demi-elfe...et son rapport en quelque sorte. Et il ne fut pas déçu...non seulement son compagnon ne lui avait absolument rien dit à propos de ce qu'il avait bien pu voir, mais en plus, il voulait l'emmener voir de lui même.
Or il était clair que le jeune nain, n'était pas innéement doué pour la discrétion, surtout avec l'armure qu'il portait, qui n'arrangeait rien à son handicap naturel pour le silence.

-Mais, silencieux ?! Apparemment tu as l'air sûr de ton coup, mais je ne pense pas être très silencieux ! Tu as vu cette armure ? Si on se fait prendre Belgos ....

Bien sûr, tout cela fut dit sur le ton du chuchotement, pour ne pas attirer l'attention, mais dans la voix basse du prêtre pointait un léger accent de doute...
Pour une fois, il aurait été prêt à contesté la décision de son ami, mais finalement, après avoir parcouru rapidement les solutions restantes, à savoir attendre sagement sans rien faire ... ou ... attendre sans rien faire, sagement...le prêtre se résolu à suivre le rôdeur...

-Bon, alors vas-y, je te suis, mais si nous nous faisons prendre, je t'aurais prévenu....enfin, après le serpent de tout à l'heure....deux humanoïdes, pourquoi pas, hein ?....

Cette fois, comme s'il voulait dédramatiser la situation, ou peut-être au contraire la rendre plus sérieuse - il faut avouer qu'un prêtre nain en armure est assez comique, voire ridicule, quand il essaie de se montrer discret en pataugeant dans les égouts- il tenta donc un peu d'humour, mais il doutait que cela n'est quelque effet que ce soit sur son compagnon....

Dans un mouvement, il tendit la main vers l'avant comme pour indiquer au rôdeur d'ouvrir la marche...