La Pierre du Serpent, Alchimie, Venins et autres Complots

ebur et Belgos

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Début de matinée

Initiative:
Belgos: 18
Serpent: 14
Kebur: 7

Belgos se met en défense totale
Serpent charge Belgos: 14 + 5 + 2(charge) = 21 >< CA 16 + 4 = 20 réussite
Serpent inflige 5 dégâts à Belgos
Kebur prépare le sort "Auréole de Lumière"

La vitesse à laquelle le serpent chargea Belgos surprit les deux aventuriers, et le rôdeur ne put que subir sa charge véloce et puissante. De tout son poids, l'ophidien frappa le rôdeur, qui, bien que préparé, encaissa ce coup avec difficulté. Dans un grand crac, il put sentir le corps du serpent se précipiter sur le sien et, derrière lui, la grille de fer plier et se fissurer.

Derrière lui, Kebur ne put que s'étonner du recul et de l'impact sur la grille. Visiblement, celle-ci était en plus mauvais état que ce qu'ils pensaient, le premier coup l'avait déjà tordue... Ne se laissant pas pour autant déconcentrer, le Nain termina son incantation. Il se savait prêt à lancer le sort et relâcher la puissance magique de Moradin...

Sarawak

Quatorzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 17°C
Moment : Début de nuit

Sarawak utilise son onguent sur Anin: +2 points de vie
Anin est à -4 points de vie (stabilisé)
Sarawak premiers secours: 9 + 6 = 15 >< DD 10 réussite
Sarawak connaissances (mystère): 1 + 2 = 3 >< DD15 échec
Sarawak décryptage: 1 + 2 = 3 >< DD 15 échec
Sarawak connaissances(religion): 19 + 2 = 21 >< DD 15 réussite

Les deux autres haussèrent les épaules et laissèrent le druide à ses affaires, non sans que Somon eut pris au passage une partie des 1900 piècettes.

L'onguent appliqué par Sarawak soutira une grimace du moine inconscient. Malgré l'expression de douleur visible, le druide savait que c'était une bonne chose, il avait vu de nombreuses fois ce remède orque agir bénéfiquement lorsqu'il était encore dans sa tribu du Lointain Orient. Certainement Anin guérirait mieux maintenant, et plus vite. Selon le druide, dans de bonnes conditions Anin pourrait réouvrir les yeux d'ici deux jours. Voire moins si la magie divine venait l'aider.

Ce fut après au tour du reptilien d'être éxaminé par le soin du druide. Si le demi-orque ne pouvait décidément pas imaginer de quelle espèce ni race il s'agissait, Sarawak était désormais certain que le reptilien n'était ni mort ni mourrant. Tout juste assomé, rien de léthal malgré les blessures évidentes. Il faudrait peu de choses pour achever une telle victime, un épieu dans le corps et...

C'est à ce moment que Sarawak remarqua le parchemin et le symbole en acier. Malgré un examen attentif, Sarawak ne put rien tirer de l'écriture sibylline et inconnue. En revanche, le symbole, un cobra noir aux crochets éminents, frappa immédiatement l'esprit de Sarawak. A n'en point douter, il s'agissait de l'emblème de Seth, le principal dieu Mulhorandi du mal. Quant à savoir comment un tel symbole avait pu se retrouver à Hlondeth...

La douleur fut intense et vrilla les nerfs du sang mêlé qui serra les mâchoires tandis qu’il essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. Le coup que le serpent lui avait asséné était d’une violence incroyable et au-delà de la douleur engendrée, il comprit qu’il devait coûte que coûte reprendre le dessus et passer à l’attaque car s’il restait en position défensive, il était persuadé qu’avec un autre coup de cette ampleur et le demi-elfe risquait de le payer le prix fort. Le seul avantage c’est que Belgos avait perçu la soudaine faiblesse de la grille au moment du choc, il se mit même espérer qu’elle allait tomber et que Kebur allait en profiter pour venir à son aide pour ce corps à corps mais il était inutile pour le rôdeur de se demander ce que faisait le nain. Il avait perçut l’incantation du nain, le prêtre fait appel à la magie divine en espérant que Moradin soit de bonne humeur aujourd’hui.

En quelques secondes, l’elfe décida de jouer le tout pour le tout, il serra encore plus fort la garde de son épée et s’élança au contact de l’ennemi en hurlant un antique cri de guerre elfique propre aux elfes Forêt des Ombres. C’était peut-être suicidaire de s’exposer ainsià ce reptile mais avait-il vraiment d’autre choix ? il ne le croyait pas.

Kebur avait été stupéfait de la force avec laquelle le serpent avait heurté son ami...celle ci fut tellement grande, que même la grille en acier plia sous la puissance du choc.

Kebur resta stupéfait de cela quelques secondes avant de regarder l'état de son ami, qui souffrait vraisemblablement...en même temps, avec un tel choc, quel être normalement constitué n'aurait pas souffert ?

Toujours est-il que le prêtre finit de préparer son sort avant de se demander ce qu'il devait faire...soigner son ami, ou bien lancer l'assaut tout comme l'avait fait courageusement son compagnon...Le jeune prêtre ne savait pas..il n'avait pas envie de voir mourir, ou même agoniser, son ami, et en même temps, il voulait tout faire pour que le combat se termine..la solution était donc claire, il fallait attaquer, coûte que coûte, le reptile.

Fermant les yeux pour se concentrer sur le reptile et sa position, le prêtre tendit le bras dans la direction du serpent, et rapidement, un rayon de lumière aveuglante en jaillit pour se diriger vers le serpent...Et le prêtre d'espérer et de prier pour que son attaque fasse mouche...

ne fois la lumière des torches de Somon et Nolatari disparue dans le long couloir, Sarawak s’activa. Son prétexte pour rester seul auprès du reptilien et d’Anin avait relativement bien fonctionné. Il avait désormais à sa disposition les possessions de l’ophidien. Cependant, avant de commencer à lui vider les poches, il restait un détail à régler : ce dernier, bien que multiplement blessé n’était inconscient. Délaissant Anin, le druide empoigna fermement son épieu et le planta violemment dans la gorge du squamate dépourvue de protection.

¤Voilà qui devrait suffire à lui régler son compte.¤

Après avoir retiré l’arme ensanglantée, le sang-mêlé appliqua son plan consciencieusement et avec aplomb.

-Bien. Faisons notre marché maintenant. dit le druide à voix basse en commençant à dépouiller le reptilien

Sarawak découvrit une quantité assez importante de pièces d’argent qu’il estima à 1500, un parchemin et un symbole en acier. Il mit le parchemin dans son sac sans avoir pu comprendre dans quelle écriture il avait été rédigé. Il songea qu’il pourrait le faire examiner ultérieurement par quelqu’un de plus érudit que lui. Puis il s’arrêta sur le symbole en acier.

-Seth ? Que vient faire un symbole de Seth dans la poche de cet individu ? Intéressant… dit-il toujours à voix basse en rangeant l’objet dans son havresac.

Les pièces étant en argent, il était impossible au druide de tout prendre. Il préleva 300 pièces d’argent, butin qu’il estima de poids raisonnable pour sa carcasse.
Après s’être occupé du cadavre, Sarawak se concentra sur Anin. Il opéra froidement une fouille des biens du moine histoire de rentabiliser au maximum la halte.

¤L’onguent n’est pas gratuit mon cher Anin¤ dit le druide dans sa tête tout en laissant échapper un très léger ricanement.

Contrairement à ce qu’il avait affirmé aux autres, le demi-orque savait qu’il ne pourrait porter Anin. Sarawak avait en effet estimé que celui-ci devait au moins peser 70 kg équipement exclu, ce qui était au-dessus des ses forces. Très déshydraté, il but dans son outre une quantité assez importante d’eau et versa dans la gorge d’Anin quelques centilitres. Après une courte réflexion, le druide opta pour trainer le moine d’une main tout en tenant sa torche de l’autre et. Il fit signe à son aigle de partir plus en avant et de revenir une fois Somon et Nolatari aventuriers localisés puis se mit à avancer lentement dans la direction prise par ces derniers.

Sarawak utilise coup de grâce sur le reptilien et fouille sur Anin (Sarawak recherche prioritairement des pièces d'or ou des objets légers). Puis il envoie son aigle en éclaireur et traîne Anin à son rythme.

ebur et Belgos

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Début de matinée

Initiative:
Kebur: 21
Serpent constricteur: 20
Belgos: 19

Kebur lance le sort "auréole de lumière"
Serpent attaque Belgos: 10 + 5 = 15 >< Belgos CA 16 échec
Belgos attaque le serpent: 14 + 1 = 15 >< Serpent CA: 15 réussite
Belgos inflige 7 dégâts au serpent.

Initiative tour 2:
Serpent constricteur: 22
Kebur: 15
Belgos: 4

Serpent constricteur attaque Belgos: 2 + 5 = 7 >< Belgos CA: 16 échec
Kebur attaque de contact à distance: 19 + 0 = 19 >< Serpent CA 15 réussite
Kebur inflige 3 + 1 = 4 dégâts au serpent constricteur
Belgos attaque serpent constricteur: 6 + 1 = 7 échec

La bataille entre le rôdeur et son adversaire ophidien était rude, mais tournait à l'avantage du demi-elfe. Si le serpent pouvait compter sur une agilité et une rapidité indéniables, le rôdeur était plus précis pour ses coups, et le bras de Mailikki semblait vouloir lui apporter un surplus de réussite. D'un rapide coup d'épée, Belgos parvint à frapper son adversaire et à le dévier suffisamment pour que ce dernier ne puisse pas porter son coup mortel. Sa seconde attaque fut moins précise et ne causa aucun dégât au reptile qui, de son côté, ne pouvait tromper les réflexes du rôdeur.

C'est à ce moment que, du bras tendu de Kebur jaillit un rayon de lumière qui frappa de plein fouet l'ophidien. Tout concentré sur son sort et sur la puissance divine de Moradin, le prêtre avait lancé son sort, luisant d'une lumière diffuse et sacrée, avant d'en puiser l'énergie divine pour en faire une arme. Tendant son bras vers l'adversaire de son ami, il avait été à la fois précis et puissant. Le serpent vacilla sous le coup, tombant la renverse dans l'eau infecte. Il ne fallut néanmoins au reptile que quelques instants pour remonter à la surface et se préparer à un nouvel assaut...


Sarawak

Quatorzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Nuit

Anin possède: un bâton, un parchemin en papier calligraphié, des habits de moine, une sacoche de ceinture, une corde ens oie et 15pp, 2po, 6pa et 4pc.

D'un coup d'épieu en travers de la gorge, Sarawak réduisit le reptilien au silence éternel. Que ce dernier eût connaissance d'éléments importants, d'indices pertinents ou de la raison de sa présence ici, ou qu'il fut dans l'ignorance de toute intrigue, plus personne ne pourrait désormais tirer le moindre renseignement du cadavre puant qui flottait sur les eaux infectes des égouts Hlondethiens. Un instant, le druide demi-orc se demanda s'il n'avait pas expédié un peu rapidement le reptilien dans le Plan de Fugue, mais cette impression se dissippa rapidement.

Le corps d'Anin Soud était trop lourd pour que le druide pût le porter sur lui, ce dernier fut donc contraint de le tracter à travers les égouts. Sarawak se garda bien de laisser le moine se noyer au passage dans l'eau infecte ou de cogner le corps contre les parois et autres débris qui émergeaient au gré des courant. Bientôt, guidé par son aigle, le demi-orc rejoint Somon Etali et Nolatari au prochain croisement. Ceux-ci l'attendaient, à moitié inquiets pour leurs compagnons. Peu après, le groupe se remit en mouvement.

Pendant encore près de deux heures, les aventuriers continuèrent leur expédition dans les égouts. Malgré de nombreuses expertises de Somon et de Sarawak, aucun serpent rencontré ne correspondait à la définition du serpent rosier, bien que, par un curieux phénomène, les serpents semblaient de plus en plus nombreux au fur à mesure qu'ils avançaient dans les égouts. Nolatari fut rapidement épuisée par cet éprouvant voyage, et Somon lui aussi montrait des signes de fatigue. Seul Sarawak, dont l'entraînement intense dans les Terres de la Horde avait été particulièrement éprouvant, ne montra aucun besoin de repos, et ce malgré le corps qu'il tirait. Cependant, même l'infatigable demi-orc dut reconnaître qu'il lui faudrait se reposer sous peu, ne serait-ce que pour prier son dieu fourbe. D'un commun accord, le groupe décida de trouver rapidement une sortie des égouts et de remettre leur expédition au lendemain.

Seulement, rendus au plein coeur des labyrinthiques cloaques de Hlondeth, les aventuriers ne furent pas capables de trouver rapidement une issue. Ansi, quand ils dénichèrent une sorte d'alcôve surélevée et au sec dans un tunnel, décidèrent-ils de s'y reposer. Si l'air y était toujours aussi nausébond et les serpents aussi nombreux, au moins l'eau n'en atteignait pas le sol. Posant Anin aussi précautionneusement que possible, le groupe se préparait à se reposer pour le restant de la nuit...

Depuis que son compagnon avait été blessé, le prêtre ne souhaitait qu'une seule chose, que son sort touche le reptile et le blesse le plus possible...

Il était tellement concentré sur son sort, qu'il ne vit rien entre le moment où il avait commencé à finir l'incantation et le moment où de son bras jaillit le faisceau d'énergie divine...qui toucha le serpent de plein fouet.
Ceci, le prêtre l'avait vu, car une fois le rayon partit, il avait ouvert les yeux immédiatement, pour voir tout de même s'il faisait mouche, et quelle ne fut pas sa fierté quand il toucha la bestiole.

Pour autant, il ne se reposa pas sur ses lauriers, malgré le fait que le serpent était partit à la renverse dans l'eau...et il eut raison vu que le reptile ressortit une nouvelle fois de l'eau comme si de rien n'était.
A ce moment, le prêtre étouffa un juron nain peu usité, mais telle sa rareté, sa signification n'était pas dénuée de sens...Il étudia rapidement la situation et son regard s'arrêta sur la blessure de son ami.

Il se rendit bien compte que celle ci était grave, mais il ne voulait pas gêner son compagnon dans ses mouvements en l'immobilisant quelques instants qui pourraient s'avérer vitaux...
Aussitôt, il s'en détourna, lâcha sa masse n'ayant pas le temps de la ranger, se saisit de sa fronde, et commença à la faire tournoyer dans les airs...puis une bille siffla près de son oreille. Celle là aussi, le prêtre espérait qu'elle toucherait...


Kebur lâche sa masse.
Kebur attrape sa fronde et attaque le reptile avec.

Sans s'en rendre compte, Belgos avait utilisé la langue elfique pour parler avec Kebur, un pur réflexe. Lui et le nain formaient une équipe, et s’ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, aussi bizarre que cela puisse paraître, Belgos savait pouvoir compter sur le fidèle de Moradin. L'attaque divine du prêtre lors du dernier assaut avait été un succès et voir la bête prendre de plein fouet l’attaque divine procura au frère des marches un plaisir sans nom. Il ne fallait pas baisser les bras, le demi-elfe n’était pas du genre à crier victoire trop tôt. Cela aurait été imprudent.

Du coin de l'oeil il vit Kebur lâcher son arme pour s'emparer de sa fronde. L'idée était bonne, il lui fallait donc agir pour permettre à son ami d'avoir le meilleur angle du vue sur la créature pour qu'il puisse agir en conséquence. C’est pourquoi, quand il vit l’ophidien remonter à la surface et se préparer à attaquer de nouveau, Belgos hurla à plein poumon pendant qu’il se précipitait de nouveau sur la bête.

A cet instant précis dans son esprit se matérialisa une magnifique paire de botte en peau de serpent. Allez savoir pourquoi ? Dans le feu de l’action, il n’était pas rare d’avoir de telles pensées fugaces, enfin, c’est ce que pensait le rôdeur qui malgré la douleur, s’élançait, épée au clair contre cet ennemi quelque peu collant. Il restait persuadé qu’il suffisait que peu de chose pour venir à bout de la créature.

arawak vit d'un bon oeil la possibilité de faire une halte car Somon et Nolatari étaient visiblement éprouvés. De son côté, cette pause l'arrangeait bien car il commençait à en voir assez de tirer Anin dans les interminables galeries des égouts de Hlondeth. Le druide s'était même parfois demandé en cours de route s'il avait bien fait d'utiliser un subterfuge pour rester seul avec le moine et le reptilien. Ces pensées s'évanouissaient cependant rapidement lorsque le demi-orque songeait au butin qu'il avait amassé dans l'affaire.

¤Heureusement que j'ai trouvé une compensation financière des plus favorables et que j'ai récolté un objet crucial pour ma quête. Ma maîtresse serait furieuse si elle me voyait jouer le Bon Samaritain dans les égouts sans résultats¤ se prit à penser Sarawak tout en s'asseyant à côté d'Anin.

La compensation financière ne concernait pas seulement les 300 pièces d'argent que le druide avait pris sur le cadavre du reptilien. Il s'était également occupé du paquetage d'Anin en y prélevant quelques deniers, seuls objets intéressant qu'il possédait. Le demi-orque avait chipé dans sa bourse 10 pp, 2 pa et 1 pc puis mis en vrac dans son sac la moitié des pièces restantes. Sarawak avait pris soin de fermer négligemment la bourse et le sac d'Anin. Les économies du moine se seraient bêtement éparpillées dans le feu de l'action ou alors se seraient dispersées lors de son transport dans les égouts.

Sarawak, assis, tourna la tête vers les deux compagnons conscients:

-Merci de nous avoir attendus. L'onguent de soin à l'air d'avoir fait du bien à Anin. Ses blessures vont guérir plus vite désormais. J'espère qu'il sera conscient demain matin.

¤comme ça je ne me le trimbalerai plus¤

-Tirer Anin jusqu'à vous puis jusqu'ici n'a pas été facile. Je suis plutôt content que l'on s'arrête quelques heures même si j'aurais préféré le confort d'une bonne forêt ou, à la limite, d'une auberge.
Ah! Au fait, en ce qui concerne le reptilien, j'ai opté pour le coup de grâce. C'était la seule solution pour qu'il ne nous cause plus de problèmes.
Je propose de prendre le premier tour de garde comme je suis certainement le plus frais d'entre nous. Nolatari, vous prendrez le deuxième tour puis, Somon, vous terminerez la garde si vous n'y voyez pas d'inconvénient dit Sarawak en regardant successivement les deux aventuriers dans les yeux.

Le druide, toujours assis, saisit tranquillement son épieu en cas d'arrivée inopinée. Il fit signe aux autres de se réposer. Le druide restait vigilant aux moindres signes d'une présence hostile dans les environs. Ourano, placé sur son épaule, n'en faisait pas moins...

A la fin de son tour de garde, Sarawak réveille Nolatari et engage très discrètement la conversation.

orwin

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Hlondeth, le laboratoire d'Haleass Extaminos
Météo : Chaud et sec, 27°C
Moment : Matinée

Malgré la chaleur de cette matinée, le jeune homme qui se tenait debout gardait sa cape et sa capuche abaissée. Un voyageur du Nord ou de l'Ouest eût certainement transpiré à travers les épais vêtements, mais le jeune Halruéen était habitué à de bien plus hautes températures. Et, de toute façon, il ne quittait jamais son capuchon.

L'être qui lui faisait face, vautré sur un divan de soie aux couleurs chatoyantes et au luxe tapageur ne semblait pas non plus souffrir de la chaleur. Mais cela ne semblait nullement étrange de la part d'un Yuan-Ti, l'un de ces Hommes-Serpents redoutés, et à juste titre, à travers tout Faerûn. Un instant, le jeune homme se demanda s'il avait bien fait de venir jusqu'ici.

C'est en fouillant les archives de la bibliothèque impériale d'Arrabar que tout avait commencé. Obtenir l'accès à ce merveilleux édifice n'était pas de tout repos, mais, après maintes tergiversions et quelques menues tâches, Corwin avait pu pénétrer la bibliothèque, et en parcourir les fantastiques ouvrages. C'est là qu'il avait obtenu sa première piste tangible. Selon plusieurs auteurs, Corwin l'ancien aurait été un très grand alchimiste à la fin de sa vie, et c'est après une recherche poussée sur ce sujet qu'il avait écrit le "Livre". Mais hélas, la nature précise des travaux de Corwin restait inconnue, ce qui compliquait la tâche du jeune Halruén.

Celui-ci n'avait pas tardé à faire le tour de tous les alchimistes et érudits d'Arrabar, cherchant en vain quelqu'un qui pourrait le renseigner. Pendant deux semaines il parcourut l'Empire Etincellant pour visiter tous les alchimistes réputés, mais aucun ne semblait s'être intéressé à la question. Il allait définitivement perdre tout espoir quand un étrange alchimiste au nom imprononçable lui donna le conseil suivant:

-Va donc recontrer Haleass Extaminos à Hlondeth, étranger. C'est un être étrange, un Yuan-Ti de lignée royale, mais un excellent alchimiste. Le meilleur certainement du Bief. Il connait nombre secrets que tout autre ignore, et pratique un art étrange que les autres alchimistes ne comprennent qu'à moitié. Il pourra certainement te renseigner.

Et c'est ainsi que Corwin se retrouva dans le déroutant laboratoire, face à un être dangereux et étonnant qui sirotait avec délectation un verre de vin capiteux. Lorsque les mots sortirent de la bouche du reptilien, ils étaient lents, posés et comme empreints d'un maligne sagesse.

Haleass Extaminos

Corwin Dambre de l'Halruaa. Un très beau pays, l'Halruaa, vraiment. Quel dommage que ceux de ma race y soient persécutés sans raison... Enfin, je ne peux vous tenir responsable des actes de vos compatriotes, n'est-ce pas? Je suis ravi que vous soyez venu me voir. Ma réputation est pour le moins flatteuse, et je crains de ne pas en être à la hauteur. En trois jours, vous êtes le deuxième qui vient me demander conseils et renseignements sur l'alchimie. Je suis honoré de vous recevoir. Prenez un siège, je vous prie, et goutez moins ce merveilleux vin de Nimpeth. -------------------- A la différence de nombre de ses congénères, ce yuan-ti ne cherche nullement à dissimuler ses traits ophidiens. Une intelligence aiguë se lit dans son regard reptilien.

A l'invitation du Yuan-Ti, Corwin s'asseya sur un divan et reçut une coupe emplie de vin. Celui-ci était très fort, mais particulièrement fruité.

Haleass Extaminos

Votre récit me rappelle bien des souvenirs. Je connais un peu ce Corwin l'Ancien et sa légende, que j'ai étudié dans ma jeunesse. J'ai déjà entendu parler de ce "Joyau du Kolvir" et, pour être honnête, j'ai même ma petite théorie sur cet objet. Pour moi, il s'agit d'un objet alchimique qui ouvrirait un portail menant au Royaume Perdu, un lieu extraplanaire où serait caché le Livre. Il n'est pas rare que des objets alchimiques difficilement synthétisables soient choisis comme clef dans des portails de première importance, voyez-vous. Mais, bien sûr, tout ceci n'est que supputations, je ne peux rien prouver de manière sûre. Toujours est-il que je vous aiderais volontiers, mon cher Corwin, si... Hé bien, disons si j'en avais le temps! Voyez-vous, je suis actuellement occupé avec des recherches alchimiques assez poussées et d'importance primordiale. La recherche d'une pierre mystique pour mon peuple. Hélas, il me faut pour cette synthèse des ingrédients difficilement procurables. J'ai envoyé des aventuriers les chercher, mais deux d'entre eux m'ont abandonné ce matin, me laissant en difficulté d'approvisionnement. -------------------- A la différence de nombre de ses congénères, ce yuan-ti ne cherche nullement à dissimuler ses traits ophidiens. Une intelligence aiguë se lit dans son regard reptilien.

Le Yuan-Ti ondula légèrement avant de se pencher vers Corwin et de lui assurer:

Haleass Extaminos

Au rythme où vont les choses, je ne pourrai probablement pas avoir de temps à vous consacrer avant quatre dizaines... -------------------- A la différence de nombre de ses congénères, ce yuan-ti ne cherche nullement à dissimuler ses traits ophidiens. Une intelligence aiguë se lit dans son regard reptilien.

Kebur et Belgos

Quinzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Début de matinée

Initiative:
Kebur: 21
Belgos: 20
Serpent constricteur: 5

Kebur attaque: 8 + 0 = 8 >< CA: 15 échec
Belgos attaque: 20 (critrique): réussite automatique[/color=green]
[color=orange]Belgos attaque critique: 13 + 1 = 14 >< CA 15 échec
Belgos inflige 8 dégâts au serpent
Serpent meurt

Profitant d'un interstice entre Belgos et les murs, Kebur projeta un plomb à travers les barreaux en direction du serpent. Hélas, le Nain avait mal évalué la hauteur du jet, et le projectile percuta le plafond, retombant dans l'eau sans provoquer de dégât. Mais cela ne sortit pas leur adversaire du pétrin.

Car le tir du Nain fut immédiatement suivi par un coup du demi-elfe. Focalisant son esprit sur son adversaire, Belgos s'élança, leva son épée et l'abattit avec force sur l'animal, lui tranchant net la tête. Un dernier ploc se fit entendre alors que le corps retombait dans l'eau, et ç'en était fini. Un tâche brun-rouge se forma à la surface comme le sang sortait du corps décapité.

Quelle que fut la raison de la présence du serpent, ç'en était fini de son existence.

Sarawak

Quatorzième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Egouts de Hlondeth, Réseau Sud-Ouest
Météo : Humide, sombre et 20°C
Moment : Nuit

Somon fit la grimace lorsque le demi-orque évoqua la possibilité de dormir dans une auberge comme moins attrayante que celle de dormir au fond des bois, mais ne dit mot. Rapidement, ceux qui le pouvaient s'étendir et dormir, laissant la surveillance du camp sommaire à Sarawak et Ourano.

Ceux-ci montrèrent une vigilance à la limite de la paranoïa, observant le moindre serpent ou la moindre ondulation sur l'eau avec suspiscion. Leur sang-froid fut mis à rude épreuve maintes fois, les ombres et les bruits des égouts pouvant à tout moment passer de détails anodins à périls mortels. Mais rien, heureusement, ne fut à signaler cette nuit-là qui vaille la peine d'être mentionné ici. Quand Sarawak l'estima opportun, il se dirigea vers l'elfe et la réveilla doucement.

-Qui... Quoi... On nous attaque? Fit celle-ci en sursautant avant de réaliser que le visage hideux qui lui faisait face était celui du druide. "Ah, c'est vous Sarawak. C'est déjà l'heure de mon tour de garde?"

Quelle n’avait pas était la joie intérieure de Corwin lorsqu’au moment où ses recherches arrivés dans une impasse, de nouvelles informations lui étaient parvenues. Bien que d’entrer dans cette satanée bibliothèque n’avait pas était une mince affaire, le jeune mage avait réussie à y effectuer les recherches qu’il désira.

Il s’était habitué à ne porter plus de crédits que nécessaire aux nouvelles informations, mais là plusieurs choses lui incitèrent à penser le contraire. Tout d’abord, le faite que bons nombres de documents et livres relatent de connaissances quasi identiques sur les travaux et surtout que ceux-ci mentionne « Le Livre », avait un peu éveillé son intérêt et ranimer son désir de recherche. Mais la chose la plus importante était que tous ces ouvrages se trouvaient dans un endroit presque interdit et tellement bien gardé que cela rendait tout ceci encore plus intéressant.

Très vite hélas, ces convictions allaient être ébranlé. Aucun alchimiste de l’Empire Etincellant ne connaissait ces travaux. C’est alors que presque tous espoirs perdus il avait rencontré cette étrange personne qui l’avait conduit ici. Corwin essaya de se souvenir du plus d'éléments possible sur ce personnage au cas où il aurai à le rencontrer dans un futur proche.

Sortant des ses rêveries, Corwin s’installa sur invitation du Yuan-ti

- Mes compatriotes sont stupides, dès que quelque chose qu’ils ne comprennent pas entre dans leur vie, leur première réaction est de se défendre, bien que cela ne soit pas nécessaire. Mais bon ce ne sont pas eux qui m’ont poussé à venir ici, est comme vous l’avez si bien précisé, le temps est important alors ne le gâchons pas.

Corwin bu un peu de vin bien que ce ne soit pas son truc. Ces breuvages altèrent les capacité des mages à ce concentrer sur leurs arts.

- Si ce que vous dites est vrai nous allons bien nous entendre. Votre aide pourrait m’être précieuse et vice versa. Alors pourquoi ne pas travailler ensemble. Si je parviens à vous faire gagner du temps, c’est moi qui pourrais y être gagnant à la fin.

¤ Un élément me met mal à l'aise. Il a étudié le travail de Corwin et bien que celui ci s'annonce comme une oeuvre capital, il n'en a que fis. A-t-il vraiment des informations à ce sujet ? Je dois prendre des précautions. ¤

- Que ce soit bien clair entre nous, Corwin insista sur chaque mot en regardant fixement le Yuan-ti dans les yeux découvrant ainsi quelque peu son visage, je ne travail pas pour rien et encore moins pour de l'or, alors j'espère que vous détenez des informations tangibles sinon ce n'est pas la peine de travailler ensemble. Ce sera donnant donnant. A chaque fois que je vous aiderai, vous m'aiderez.

S'adossant à son siège, Corwin examina la pièce pour la première fois. Après un rapide coups d'oeil revins à son interlocuteur :

- Alors si c'est bien compris sur les termes de notre marché, exposé moi les faits et mon travail. Qui travail aussi pour vous pourrez m'être utile si je suis amené à les rencontrer.

En son fort intérieur, Corwin espérez pouvoir avancer dans ces recherches, mais tout dépendait du Yuan-ti maintenant.