Entre "surprise désagréable" et "trahison"...

Armael sortit du temple le visage joyeux, il avait parlé au haut pretre de son ordre Valimar Gunterfult. Il lui avait exposé ces problèmes de conscience et les deux hommes avaient longuement discuté.
Armael en était sortit grandi, cette discussion lui avait ouvert les yeux.
Il marcha d'un pas léger dans les ruelles de la cité des splendeurs.
Il avait ensuite rejoins ces compagnons à la taverne.

Le lendemain, comme cela avait été convenu, Armael déguisé en banal garde de caravane avait pris place au comptoir de la taverne ou devait se faire la rencontre. Cela fesait une heure qu'il patientait quand il vit arriver Orlpar et Gler puis Ciarodiah sur les coups de douze heure. Les minutes filaient, et le marchand n'avait toujours pas fait son apparition. Légèrement stressé et faisant toujours mine de ne pas connaitre les autres Armael commenda une autre bière.

Ohossa, changée pour l'occasio, arriva a la taverne avec une bonne demi heure de retard

Ah !!! vous voila...

Elle alla s'asseoir a cote de Cia...
Tout va bien en cette magnifique journée ??
elle lui chuchota a l'oreille...
si t'as envie de faire souffrir quelqu'un, dit le moi, j'ai la un poison extrement pratique... douloureux et efficace !!!

Enfin..

Se tournant vers les deux autres

Et vous ?? tout va bien ??? je peux vous offrir quelque chose a boire ??

Glër accueillit Ciarodiah avec sa déférence la plus exceptionelle, c' est-à-dire qu' il resta bouche close et leva la main poliment.
Peu après arrivèrent Armael, pourvu des atours de sa fonction, accompagné du rôdeur qui avait fait un effort assez peu conséquent pour avoir l' air d' un civil.
On devinait aussi aisément l' homme des bois en lui que des cultures de champignons dans les bottes du paria...

Le nain les interpella sans cérémonie :

- Hoho ! Les gars...que vous voila jolis...que vous me semblez beaux... Posez vos fesses sur le chêne du banc et jetez-vous quelques gouttes derrière la cravate !

Le barbare ne l' avait peut-être pas fait exprès, mais dans une auberge il devenait au bout de quelques chopes un élément du décor...l' assoiffé braillard et incommodant dont on se passerait volontiers, mais qui au moins apprécie la bibine du patron.
Tout le monde sait que la meilleure façon de passer inaperçu dans un environnement, c' est de s' y inclure, pas de l' imiter.

Ohossa, en sa qualité d' ivestigatrice, aurait expliqué facilement qu' un bédouin est plus discret dans le désert qu' un type habillé en jaune...et d' ailleurs, elle entra à ce moment, faisant une parfaite imitation de la citadine joyeuse qui vient en écluser quelques uns avec de vieux amis.

- Bonjour tout l'monde ! lança-t-elle gaiement...

Derrière elle, la haute stature de Xar se profila, et Hurletripes reprit la parole e :

- Bon ! Y' a t-y tout l' monde ? J'crois bien, hein ! Patron, mets-nous un coup pendant que je parle.
Alors...notre copain, c'vieux chiant, a décidé d' pas venir ici.

Le patron amena cruchons et chopines pour tout le monde, et chacun ayant bu -ne serait-ce que pour jouer le jeu-, Glër poursuivit sa tirade.

- J' suppose bien qu' ça vous emmerde, mais l' ami Orlpar et moi, on a pas chômé, non plus... Surtout moi. Du coup, on a appris que comme ici, le thé c' est du vrai pissat d' âne *clin d' oeil au serveur*, ce vieux con a préféré aller se poser dans je sais pas quel boui-boui pour femelles, excusez-moi m'dames, enfin bref le trou du cul du monde. On a encore quelques temps pour aller l' y retrouver, et...Voilà.

Glër, après ce disours truffé de sous-entendus, finit sa bière et émit un renvoi de baryton. Cela semblait signifier qu' il était prêt à bouger.

elle reflechit un moment puis demanda

Ou ca ?? lequel ??
elle rajouta en chuchotant
Je pourrais toujours me faire engager et me debrouiller pour me retrouver parmis eux...

La guerrière se pencha légèrement vers Glër et chuchota avec un grand sourir pour ne pas atirer l'attention.

Comment a-t-il pu changer d'endroit? A-t-il eu des soupçons?

L'inquiétude et la rage se mêlaient dans sa voix. Étrange mélange avec son sourire figé.

- On a pas l'temps, les Zenths sont pas là pour passer des vacances, hé. On y va, faut s'dépêcher. "Dit Orlpar d'une voix basse."

Il se leva, se dirigea vers la porte et sortit suivit des autres. Traversant une place bondée, les comparses se hâtèrent suivant les guides.
Une vieille masure en ruine dont il manquait un bout du toit, personne dans un rayon de cent mètres, voilà le décor lugubre qui faisait office d'acceuil au groupe.
L'aquafondien s'aventura à l'intérieur, suivit de la reste vivante. Glër fermait la marche...

Ils attérirent dans une salle, circulaire qu'elle était. Rien ni personne ne la peuplait hormis la troupe. C'était un sous-sol, un de ces endroits humides qui convenaient parfaitement aux reglements de comptes et aux activités ayant pour but d'entraver le système social de n'importe quelle manière.

Une fois le groupe complêtement engagé, la porte métallique qui n'était aucunement sensé fonctionner se referma dans un grand fracas ! Le silence pesait et les esprits tentaient de comprendre quand soudain, une silouhette entra en scène.
Ciarodiah venait de percuter: "Un piège ?! se dit-elle "Mais qui a bien...". N'ayant pas eut le temps de terminer que la colère l'envahit, Orlpar, le soit-disant soldat de la magnifique cité empreint d'une assurance plus que louche se mit au côté de la fameuse silouhette, ricanant. Glër l'y rejoint et là, apparut le négociant. Malheureusement pour les piégés, il n'était guère seul, dix-huit hommes l'accompagnait dont deux à l'allure magicienne et trois aux dévots visages.

Impossible pour le groupe de faire marche arrière, la porte aurait pu réduire à néant la charge de deux trolls sans aucun problème et la confrontation était perdue d'avance. A vingt contre quatre, l'issue du combat aurait même été évidente pour le plus imbéciles des tétraplégiques. Le guerrier l'acosta:

- J'vous les ai amené, comme prévu. Vivants, en bon état et tout et tout, alors avant toute chose, mon or misérable... Tendant la main comme pour reçevoir son du.

Le marchand continua...

ale chiens, traitre.

Hurla Armael à Gler et Orlpar.

Vous payrez j'en fait le serment.

Le visage empli de haine il regarda ces compagnons. Il ne pouvait pas se battre, ils n'avaient aucune chance.

La milice d'Eauprofonde vous cherchera, l'ordre de Torm est au courant que j'était à votre recherche.

lança il au marchand. Son bluff était désespéré.
Il se calma puis réflechi à la situation, s'énerver ne servirai à rien, il devait trouver une solution.

La rage envahi la guerrière, un voile rouge tomba devant ses yeux, cachant tout le monde excepter cette rognure de l'humanité qu'était le marchand. Elle ne se souciat même pas de Orlpar. Somme toute il l'avait mit en présence de l'homme quel voulait voir mort. Peut-être pas dans les conditions idéales mais... Elle fit un pas en direction du marchand, voilée et tenant son arme de prédilection en position d'attaque.

Il prit un ton des plus supérieurs, assuré maintenant de sa victoire et amusé comme si la scène n'était qu'un vulgaire spectacle théatrale:

- Ton or ? Hum oui... suis ces deux hommes, ils te le donneront...

Ponctuant sa phrase par un soufflet qui n'avait point de cible, il enchaîna pendant qu'Orlpar et Glër disparurent derrière lui précédés par deux des gardes. Claquant des doigts, deux des mages commencèrent à incanter immobilisant Ciarodiah mais à son plus grand étonnement, elle pouvait toujours parler.

- Alors mes amis, ma petite mise en scène vous a plû ? J'espère que oui, j'ai payé assez cher votre saint pour qu'il ne vous rammène ici... M'humilier ainsi au chateau et penser que je n'étais qu'un parasite m'a fort déplu... Surtout de votre part Ciarodiah... Il cracha le mot. Vous aviez pourtant connaissance de mes talents mais non, vous vous pensiez supérieure n'est-ce pas ? Et bien voilà où vous mène votre supériorité, vous n'êtes qu'un rat de plus dans mon sillage. Un rire narcissique sorti de sa bouche. Haha... Pitoyable, oui...
Peut-être devrais-je vous capturer et vous vendre comme les pires esclaves jamais été, non ? Tsss... vous vendre... je paierai l'acheteur pour qu'il vous prenne plutôt...

Quant à vous cher paladin... vous pensez peut-être que l'église d'Eauprofonde agit de son propre chef ? Et bien je peux vous assurer que je dicte leurs faits et gestes moyennant finance bien entendu... Il rit.

Le silence se fut, il attendait apparement une réponse à sa question énoncée au début de son dialogue.

Voyant la guerrière se rapprocher du marchand Armael la rattrapa.

NON! tu vas te faire tuer. Les mages t'auront désintéger avant que tu le touche.

Elle fut stoppé net par un sort il lui dit alors à l'oreille.

Tu aura ta vengeance plus tard je te le promet.