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> Les esclaves - chap II, Delhumide
écrit le : Mardi 19 Juin 2007 à 13h03 par Nollïa
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Oreille des Marches
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Baltanin, perception auditive : 3 (dé) + 4 >< DD ?Naïniel, perception auditive : 13 (dé) + 1 >< DD ?
Daleto, perception auditive : 12 (dé) + 5 >< DD ?


Partie romancée

Lasse, le corps tremblant et le regard hagard, Lyaël n’eut bientôt plus même la force de résister. Constamment plongée dans cet univers si étrange, ou les parfums vaporeux, lourds et forts pénètrent l’esprit jusqu’à le rendre amorphe, ou les boissons que l’on lui fait boire trompent ses sens, et aiguise sa soif…et son appétit aussi, Lyaël avait changé. Seulement deux journées s’étaient écoulées, deux longs jours sans voir la lumière du soleil autrement qu’aux travers des carreaux colorés de la demeure du mage, son maître dorénavant. Elle était devenue lascive, paresseuse et sensuelle. Au fond d’elle-même cependant subsistait encore une partie de sa volonté qui n’avait encore été corrompue par les encens traîtres et les drogues qu’on lui administrait. Au fond d’elle-même, sa vraie voix hurlait encore, déchirant son âme…mais elle savait que bientôt, cette voix se tairait et qu’elle n’aurait même plus la force de se révolter. C’était ce sentiment, bien plus que les tourments qu’elle endurait, qui lui retirait des larmes. Et tandis qu’elle s’abandonnait aux caresses insistantes de Ramas Fezim, un visage, un soupir, un murmure auréolé d’or et d’espoir traversa son esprit fugace, et elle se souvient :

- Daleto murmura t’elle alors qu’elle glissait dans une semi inconscience, ivre d’un désir artificiel.



Narration


Marmonnant dans sa barbe, Baltanin, qui pourtant ne s’était arrêté qu’à une dizaine de mètres des deux fuyards n’entendit pas les pas se rapprocher. Il trouvait le temps assez long et se demandait ce que faisaient les deux bougres. S’étaient fait prendre sans qu’il ne s’en soit rendu compte ?
La roublarde se figea, les mains posées sur le coffre. Les pas se rapprochaient, et elle entendait presque le souffle d’une personne. Au fur et à mesure, le son se précisait, et elle se rendit compte qu’il ne s’agissait pas de quelqu’un marchant, mais plutôt d’une personne rampant dans les broussailles.
Daleto avait les yeux perdus dans le vague. Sans qu’il ne sache pourquoi, une soudaine tristesse s’était emparée de lui, comme une petite mort, ou une chose qui s’efface et qui disparaît dans les limbes de l’oubli. Il se ressaisit pourtant bien vite, alerté par les bruissements d’herbes et le visage attentif de la roublarde. Ses sens aux aguets lui permirent de distinguer d’autres bruits de pas, dispersés dans la prairie. Les gars de la patrouille devaient s’être probablement séparés et menaient une battue silencieuse.
N’osant plus respirer, ils attendaient, aussi immobiles que des statues de sel. Les pas approchaient toujours. Ils étaient encerclés.

C’est alors que surgissant telle une ombre, Nakkan apparut, bondissant sur Naïniel et Daleto et les plaquant au sol. Avant que ceux-ci n’eurent le temps de réagir, il posa un doigt sur sa bouche leur intimant le silence. Puis tout sens à l’affût, son visage semblait écouter les bruits aux alentours, comme un animal sauvage guette la venue du prédateur avant de se réfugier dans son terrier. Il leur fit signe alors de le suivre et il se glissa avec une agilité surprenante en marche arrière. Les yeux sombres du muet exprimaient à eux seuls un long discourt, et il était presqu’évident qu’il cherchait avant tout à tirer Daleto et Naïniel d’un mauvais pas. D’ailleurs la battue continuait, les gars avaient cessé d’être silencieux mais poursuivaient leurs recherches d’autant plus emplis de rage qu’ils ne trouvaient rien.

Au bout d’un long moment, ils abandonnèrent, regagnèrent la route et se dirigèrent vers le Nord. C’est à ce moment là, que Dzahim et Takezõ apparurent dans le ciel étoilé de cette nuit printanière. Pressés de savoir comment se déroulaient les événements qu’ils avaient surpris à l’aller, ils n’avaient pas attendu Karth et avaient décidé qu’ils feraient quelque allés - retour au besoin afin de guider le guerrier. De haut, ils apercevaient parfaitement chaque personne dans leurs cachettes respectives : Baltanin tout seul, Naïniel, Daleto et un Thayien dans une autre.

Cela faisait dix minutes que Karth courrait. Gunlann quand à elle oscillait entre le sommeil et l’éveil.



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écrit le : Samedi 23 Juin 2007 à 11h25 par Naïniel
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Le danger était passé, mais l’halfeline ne s’en sentait pas pour autant reconnaissante envers le muet. Elle et Daleto l’avaient suivit sans hésiter pour échapper aux soldats, car Nakan paraissait avoir des talents particuliers pour disparaître et apparaître à volonté là où on ne l’attendait pas. La preuve, il était sortit de nulle part pour les mettre à l’abri. Mais une fois en sécurité elle ne lui accorda pas un regard, et dès qu'elle put être certaine que les soldats étaient hors de portée de voix, souffla à Daleto d’une voix empressée.

- Il faut retrouver Baltanin, je suis sure qu’il est là autour. Il doit pas être loin !
Mettant ses paroles en action, elle se redressa, sa tête dépassant à peine des herbes et l’appela par son prénom, sans crier, mais suffisamment pour qu’il puisse les entendre s’il était à proximité "Baltanin ?!"

Puis refaisant face aux deux hommes, elle jeta un regard soupçonneux sur Nakan. Sa présence l’empêchait de parler du coffret avec Daleto. Elle le tenait toujours dans sa main, sans savoir où l’elfe avait pu le trouver, n’ayant pas eu le temps de lui demander. Le peu qu’elle avait pu voir de la boite elle-même l’avait rendue suffisamment attirante à ses yeux. Et en plus de cela, son contenu paraissait compter au plus haut point pour Daleto, la preuve il n’avait pas hésité à lui demander de l’ouvrir alors que la situation était critique. Mais elle ne voulait surtout pas que Nakan remarque l’objet et le garda donc en partie dissimulé derrière elle espérant que l'obscurité naturelle ferait le reste.

Pour l’halfeline, le muet faisait partie des ennemis, puisqu’il accompagnaient ceux qui les entraînait de force on ne savait toujours pas où. Et sa présence ici, tout comme son intervention bénie, devait être tout sauf gratuite. Mais s’il comptait les ramener pas question qu’elle le suive sagement, elle avait d’autres projets en tête. Maintenant qu’elle avait pu s’éloigner de la présence de l’autre guerrier, c’était pas lui qui pourrait la ramener contre son gré.

La peur du danger était passé, et la présence de Daleto et de Baltanin renforçait l'assurance de l'halfeline. Elle ne ressentait plus aucune peur, tout serait plus facile maintenant qu’ils s’étaient retrouvés. Reculant de quelques pas pour se mettre à distance respectable des longs bras du muet, elle le toisa du haut de sa petite taille avec un air fier et méprisant qui montrait bien que quoi qu’il dise elle ne lui ferait jamais confiance.


- Qu’est ce que tu veux ? Pourquoi tu nous as suivis ? C’est trop tard pour nous ramener maintenant, crois pas qu’on va venir avec toi pour te faire plaisir. Tu peux rentrer vers ton sale gardien et lui dire que t’as pas réussi.



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écrit le : Samedi 23 Juin 2007 à 12h30 par Baltanin
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Lorsque Baltanin s'était assis à même le sol, il pensait qu'il serait bien installer à attendre que les humains partent. Et à force de rester comme cela, il avait finit pas avoir des crampes dans les mollets. Les gardes finirent par s'éloigner et d'après le ton de leur voix ils n'avaient retrouvé ni Daleto ni Naïniel.
Le rôdeur commença a se relever, comme à son habitude en ronchonnant, lorsqu'il entendit l'appel de l'halefline. Malheureusement pour lui, il ne put distinguer avec exactitude la provenance de la voix.


¤Et voila, je vais encore courir après les deux abrutis.¤

L'avancer de la nuit et les gardes avaient finit par rendre le nain d'une humeur exécrable. Il se tourna vers l'endroit où il avait laissé l'elfe et commença à balayer les champs d'un regard perçant. Il finit par reconnaître la forme caractéristique de l'elfe accompagné de deux formes qu'il eu du mal à déterminer.

¤Je pense que l'une d'elles doit être l'autre fuyarde.¤

Il avança d'un pas décidé vers les formes et ne fut pas surprit outre mesure de voir avec Daleto, Naïniel et Nakan. Il entendit la réflexion de l'halfeline et comme lorsque Daleto avait surgit à coté de lui et avait commencé à deblaterer ses inepties, le nain ne put rester sans réaction.

- Bin voyons, Explique moi comment tu aurais fait si les autres zouaves de la tour de garde t'avais attrapé.Dit-il en sortant des herbes hautes.Sans compté que notre bon elfe est aussi voyant que le nez au milieu de la figure.
Personnellement, j'ai deux amies avec monsieur "je suis le chef et vous n'avez rien à dire". Je suis venu vous cherchez pour vous éviter le genre de problème auquel on vient d'échapper. Et je suis persuadé que c'est la même chose pour Nakan. Alors maintenant, Tu... le rôdeur se reprit et engloba l'elfe dans sa phrase et sa pensé. Vous allez me dire si vous voulez courir le risque de finir esclave où faire ce que l'on attend de nous sans faire de vague et espérer que l'autre enturbanné tienne sa promesse.

Il croisa alors les bras et tapa du pied.

-A partir de maintenant,je me lave les mains de ce qui peu vous arriver si vous ne venez pas avec nous au campement.


 
 
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écrit le : Lundi 25 Juin 2007 à 13h23 par Jebeddo
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BigBoss des Royaumes
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a situation semblait s'être réglée par elle-même. Les gardes se dirigeant finalement vers le nord. Jetant un coups d'œil aux alentour Dzahim, aperçut alors les silhouettes des personnes qu'ils cherchaient. Laissant au loin la troupe partir dans une autre direction, le barde rapprocha délicatement la monture. La situation avait changé, mais il restait deux personnes de trop. Le guerrier avait signalé la disparition de deux personnes de son équipe, pas quatre.

Aussi le Thayen survola en silence le petit attroupement, puis il se tourna vers Takezõ et lui chuchota quelques mots.


-« Si tu as une idée vas-y, j'ai comme une hésitation sur la marche à suivre. Les quatre là en bas semble plutôt discuter, bien que l'un d'entre eux gesticule de colère. Hors le guerrier ne nous a dit que seul deux s'étaient enfui. Qui sont les deux autres? Et surtout s'ils se sont enfuis, comment les enjoindre à revenir au camp, sans pour autant s'en faire des ennemis?»

Puis son regard se posa à nouveau sur l'attroupement. Une discussion semblait s'être engagée. Aussi Dzahim pris le risque de se rapprocher à portée de voix afin d'entendre ce qui était dit, et ainsi pouvoir agir en conséquence.
Si les fuyards persistaient, cela le contraignait vraiment, étant donné qu'il leur faudrait agir. Et il voulait garder les bonnes grâces de l'ensemble du camp.
Il chuchota à nouveau à l'intention de Takezõ.


- «écoutons leur conversation et tachons d'en apprendre le plus possible sur eux avant d'agir. Mais si tu as une autre idée je suis toute ouïe.»

L'ancien marchand d'esclave survola alors lentement et le plus discrètement possible les quatre personnes regroupées, en tachant de rester suffisamment près pour pouvoir entendre.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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écrit le : Lundi 25 Juin 2007 à 15h24 par Ana N' Si
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unlann avait chanté tant de berceuse, elle ne se souvenait d'ailleurs pas d'en avoir jamais connu un tel nombre, qu'elle avait de plus en plus de mal à rester éveillée et que les phases où elle était consciente de l'univers microscopique de la tente qui l'entourait étaient de plus en plus courtes et rares.

Peu après le départ de Karth, elle s'était levée de sa couche. Elle venait de songer que si elle devait soigner ses amis et compagnons, ce qu'elle commençait à souhaiter pour ne pas avoir l'impression de n'être qu'un bagage encombrant, elle allait certainement avoir à panser des plaies sanguinolentes, peut être même à recoudre des membres tranchés partiellement ou totalement. Cette pensée l'avait plus ou moins réveillée et l'avait forcée à agir. Le pouvoir créateur de son imagination était tel qu'à peine avait-elle formée l'idée que ses compagnons puissent revenir gravement blessés, elle les avait comme vu pénétrer dans la tente l'un bras sectionné dans l'autre main, un second le ventre traversé par une épée ou une lance et un autre revenant sans ses jambes que portait un quatrième. Cette pensée était si forte que la naine eut un haut-le-cœur et dut s'approcher de la sortie pour vomir. Heureusement pour tous, le contact de l'air extérieur et de l'obscurité suffirent à faire disparaitre ce malaise.

Revenant à la même idée, elle se dit qu'elle aurait certainement besoin, pour panser les plaies mouvantes qu'elle attendait d'une minute à l'autre de tissus et fil. Elle ignorait si ce genre de choses figurait dans l'attirail que le groupe transportait mais il lui fallait le découvrir. Elle allait donc commencer à chercher dans les sacs quand, grâce à un court instant de lucidité, elle se dit que si jamais, par quelque miracle, tous revenaient en pleine forme, elle risquait d'avoir l'air stupide et de se faire gronder par Karth qui semblait déjà d'humeur exécrable. Ayant malgré tout plus peur de la honte que de l'ire du thayen, elle se redirigea vers son lit et se recoucha, essayant de rester éveillée jusqu'à l'arrivée des autres.

Cependant, l'Inugaakalikurite négligeait l'effet pervers que peux avoir un bon lit sur un corps fatigué, et sur un esprit non moins éreinté. A peine sa tête avait-elle touchée la surface de l'oreiller qu'elle ne voulut plus rester éveillée pour attendre l'arrivée des fuyards et de leurs poursuivants. Elle ferma les yeux et s'endormit très vite. Seul le sentiment de culpabilité l'empêcha de savourer à sa juste valeur cette nuit. A chaque fois que ses yeux se fermaient, son esprit poussait un cri, l'insultait parce qu’elle abandonnait son amie souffrante. Et à chaque fois, Gunlann rouvrait les yeux avec efforts pour vérifier qu'Omsath dormait toujours à poings fermés et essayait de se rendormir. Le temps avançant, son esprit devenait de moins en moins vindicatifs et elle restait endormie de plus en plus longtemps avant de se réveillée en sursaut, inquiète.




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Niveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)
Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérés
Niveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
 
 
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écrit le : Lundi 25 Juin 2007 à 18h37 par Takezõ
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e toute évidence les fuyards étaient sauvés, la troupe de soldat repartait vers le nord et les deux cavaliers n’auraient pas a usé ni de force ni de ruse pour venir en aide aux dissidents. Finalement se dit le shou, le choix du thayen de ne pas se préoccuper d’eux la première fois avait peut être été salvateur. Mais la situation en contrebat n’était pas, une fois de plus, à leur avantage. Takezõ ne connaissait rien des esclaves, mais il comprenait ce qu’était la privation de liberté, et il était familier du sentiment d’impuissance qui en résultait. La rébellion du petit groupe devait être légitime. Malheureusement, les aspirations à la liberté des évadés et ses propres besoins n’étaient pas compatibles. Ils devaient rentrés au campement et reprendre la mission.

Dzahim avait raison, le guerrier au crane lisse avait bien précisé que deux esclaves avaient tenté de lui faire faut bond, or il y avait quatre personne dissimulés entre les herbes. Le Kozakuran observa la scène plus attentivement, alors que pour la seconde fois en peu de temps le marchand cherchait conseil auprès de lui. Le groupe de quatre personne discutait a l’abri des regards de la troupe qui était passé a rien de les débusquer, étaient ils seulement conscient de la chance qu’ils avaient eu ?

A la distance à laquelle ils se trouvaient les cavaliers pouvaient à présent distinguer sans grand mal, mais grossièrement les traits de chacun. Un nain à la barbe rousse s’agitait, visiblement très énervé.

¤La peur d’avoir put être pris ?¤

Face à lui se tenaient ce qui semblait être une fillette et un grand homme maigrelet aux cheveux dorés. Aucun d’eux deux n’étaient des natifs de Thay, ça Takezõ le savait. Par contre le quatrième en était un.

Le guerrier, laissa la seconde question de son compagnon en suspend, il prit le temps de réfléchir encore a la situation, et jeta brièvement un regard en direction du campement.


¤Le nain n’est pas un des deux fuyard, il était seule, isolé quand nous sommes arrivé, surement cherchait il les deux autres, quand au thayen …¤

Il interrompit un moment le cours de sa pensée, la brise légère faisait remonter l’odeur forte des herbes humidifiées, ce qui lui fit repenser aux immenses prairies des désolations tuigannes. Un souvenir étrange, un mélange de plaisir, de nostalgie et d’amertume. Ces trois sensations bientôt effacé par une autre plus forte que tout le reste, la haine.


¤Le thayen est né ici, il sait se que coute la rébellion en ses terres, quelque soit sa condition, il n’est surement pas un fuyard lui non plus, reste les deux autres. ¤

Tout ceci n’était que suppositions, mais le bushi se convainquit qu’il ne devait pas être loin de la vérité, et qu’il devrait en priorité se méfier des prétentions de la fillette et de l’homme a la tète blonde.

¤Que fais le guerrier ?¤

Takezõ se pencha au dessus de l’épaule de Dzahim, et lui murmura quelques mots à l’oreille :


-Ne descendez pas trop bas, la discrétion est encore un atout que nous ne devrions pas négliger. Si le guerrier a dit juste deux de ceux la tentent comme nous de raisonner les autres. Peut être devriez vous retourner en arrière pour orienter leur maitre par ici ? Il met du temps a arrivé, son cheval ne doit pas être en forme. Je reste ici s’il le faut pour garder un œil sur eux, je n’interviendrais que pour les retenir …

Takezõ n’en dit pas plus, pour l’instant il préférait laisser le choix de la marche à suivre au thayen. Il resta penché au dessus de son épaule, l’oreille attentive.



Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
 
 
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écrit le : Jeudi 28 Juin 2007 à 09h23 par Jebeddo
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uite aux propos du Shou, Dzahim repris de l'altitude, continuant son observation depuis le ciel. Son idée de se séparer était plutôt une bonne idée à un détail près. Il faudrait alors se poser, ce qui nécessiterais donc de se rapprocher du sol, et donc rendrais la discrétion plus difficile. En plus de cela Dzahim ne savais guère comment fonctionnait la magie du cheval, et il était fort possible qu'une fois l'un des deux homme au sol, le cheval redevienne de bois.

¤ Et puis qu'est-ce qu'un seigneur sans son serviteur? ¤ Pensa ironiquement le Thayen. Certes il avait bonne conscience que le Shou n'avait rien d'un esclave, tout comme ceux qu'ils allaient rejoindre. Mais les apparences lui plaisaient particulièrement.

Aussi, une fois suffisamment haut pour parler plus à loisir il chuchota à Takezõ.


« Hum, il nous sera difficile de nous séparer discrètement, et puis tu risquerais de te faire tuer si l'un d'eux te prend pour un garde. Et cela m'ennuierait franchement que tu te fasses tuer. Donc restons en altitude, gardons un œil sur la scène, et réfléchissons à une manière d'approcher qui soit à la fois amicale et qui puisse pousser les fuyard à rejoindre leur camp.»

Car en effet tel était là le principale soucis de Dzahim. Il lui fallait absolument se mettre la plupart des membres de l'équipe dans la poche. Et malheureusement ramener des fuyards à la case départs lui semblait plutôt un moyen de se les mettre à dos.

Aussi, son plan était de laisser les choses se faire, l'inaction étant parfois un acte des plus calculé.


« Ou alors on pourrait aller chercher l'autre guerrier tout les deux et faire mine de ne pas être au courant pour la fuite. Ou d'y avoir été contraint d'une quelconque manière.»

Il commença à faire partir sa monture, guettant les réactions et de Takezõ, et des protagonistes au sol.



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écrit le : Jeudi 28 Juin 2007 à 21h37 par Nollïa
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Naïniel, discretion : 9 (dé) + 9 >< Nakan, détection : 4 (dé) + 16 - 4 (nuit) = réussite
Na¨niel, psychologie : 7(dé)-1 >< Nakan, bluff : 7 (dé) + 0 = échec

narration

Aux mots de Naïniel, les sourcils fournis du Thayien se froncèrent en une mine de désaprouvement. Sa face, travaillée par le grand air et le soleil, refletant un air d'anxiété marquée par des plis fort comme les sillons d'un champs, s'attarda à tel point sur la petite roublarde que celle ci ne savait que penser. Avait il surpris son geste ? Avait il vu qu'elle cachait le coffret derrière son dos ? Le doute emplissait son être.
Puis Baltanin prit la parole et ses mots étaient à ce point ce que le muet désirait exprimer par son seul regard, qu'il désigna le nain et hocha la tête doucement en signe d'aquiescement. Aucun d'entre eux ne bougeait, comme si le temps s'était arreté pour offrir au couple de fuyard l'occasion de réfléchir pleinement à cette décision capitale.

Au dessus de leur tête, le cheval volant fit demi tour, sa chair de bois palpitait sous les cuisses des deux hommes. Ceux ci repérèrent bien vite Karth courant a un rythme léger mais soutenu, Il lui restait au moin un quart d'heure de route au travers des brousailles pour peu qu'il ne prenne pas de pause.



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écrit le : Vendredi 29 Juin 2007 à 07h42 par Ana N' Si
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e sommeil de Gunlann était agité, non seulement parce qu'elle se réveillait pour sonder le visage d'Omsath mais aussi parce qu'elle pensait sans cesse à ses compagnons, et qu'elle avait du mal à y trouver quelque chose de réconfortant.

Du groupe, seules elle et Omsath semblaient apprécier, quoique apprécier soit tout de même un terme encore trop fort, de faire cette mission. Clairement, Karth aurait préféré rester à Eltabar et ne pas avoir à endurer les difficultés de la cohabitation avec des inconnus. Parfois l'Inugaakalikurite comprenait ce sentiment et aurait souhaité elle aussi ne pas se trouver dans cette situation délicate. En fait, elle plaignait Karth car elle voyait clairement ce qui faisait la différence entre le guerrier thayen et elle: il était désespérément seul et abandonné alors que Gunlann avait Ulutiu pour la soutenir. Le cas de Nakan était différent car il était assez difficile de savoir ce qu'il souhaitait exactement mais il était en quelque sorte lui aussi seul, d'autant plus qu'il ne pouvait pas même être avec le reste du groupe plus que physiquement à cause de son handicap. Pour Gunlann, Nakan était moins malheureux du déroulement de cette mission pour une bonne et simple raison, il n'en était pas responsable. Le fait que cette mission puisse être un échec ne lui faisait pas peur car il n'en serait pas coupable. Nakan lui semblait avoir un lourd passé et le fait de pouvoir dépendre d'un autre était, Gunlann le savait, un excellent moyen de laisser ses soucis derrière soi. Les autres étaient plus homogènes dans leurs comportements, tous souhaitaient partir au plus vite mais à des degrés différents. Baltanin était un nain digne et honorable et il n'allait pas les laisser tomber mais Daleto et Naïniel n'avait pas la même loyauté et le même attachement à l'autre comme ne l'ont pas la plupart des elfes qui vivent très longtemps et des halfelins au comportement parfois si enfantin. Gunlann était consciente qu'elle généralisait sur un nombre extrêmement faible de cas mais ce lui était plus facile.

Le temps semblait passer avec une extrême lenteur dans la tente, et sous les couvertures du lit de Gunlann c'était encore pire, mais le temps passait et tant de préoccupations eurent raison pour quelques minutes de la résistance mentale de la naine qui finit par sombrer dans un sommeil des plus profond.




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écrit le : Vendredi 29 Juin 2007 à 20h06 par Naïniel
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Le regard insondable du muet ayant réussi à la mettre mal à l’aise, comme si de rien n’était, elle se détourna du visage buriné, pour regarder la silhouette plus accessible de Baltanin. En ce qui le concernait, elle n’avait pas du tout prévu sa réaction. L’halfeline avait naïvement cru qu’il était venu la sauver comme il l’avait déjà fait, pour les accompagner par la suite. Sur un ton où perçait son étonnement, elle souffla :

- Tu ne veux pas venir avec nous ? Mais pourquoi ? Je croyais que c’étais pour ça que tu nous avais rejoins moi...

Ayant un peu de mal à se faire à cette idée sur laquelle elle avait bâtit pas mal de plans, elle se demanda si effectivement, ils n’auraient pas un peu de mal à s’en sortir pour la suite. Et puis, bien qu’elle avait du mal à se l’avouer, elle devait reconnaître qu’elle avait horriblement peur de se perdre dans cette campagne immense, sombre et vide. Evidemment, ils n’auraient qu’à suivre la route, mais dans cet environnement tout lui semblait tellement difficile et hostile. Le ton résolu du nain la faisait donc hésiter sur le choix à faire. De l’équipe, c’était celui qu’elle pourrait suivre volontiers où qu’il aille, et savoir qu’il n’était pas du même avis qu’elle acheva de la déstabiliser. Elle était en partie déçue, mais surtout voulait comprendre pourquoi il avait pris cette décision. Certaines de ses paroles qu’elle n’avait pas comprit lui revinrent à l’esprit.

- Je comprends pas ce que tu veux dire. De toute façon, que ce soit l’autre gardien ou les hommes de la tour qui nous attrapent, ça revient au même pour nous, on sera prisonniers. Alors je comprends pas pourquoi tu veux que ce soit auprès de l’autre garde qu’on retourne... Pourquoi lui et pas le groupe qui vient de passer ? Au moins avec eux on marchera peut-être moins, et ils sont moins loin que lui. Tu sais que de toute façon notre situation sera la même, on sera prisonniers. Et je veux pas devenir une esclave moi, j’ai pleins de trucs à faire encore.

La petite roublarde fixait Baltanin avec un air perplexe qui illustrait la sincérité de ses propos."Et puis de quelle promesse tu parles ? Il a fait une promesse le mage ? Je comprends rien moi..."
La voix de l’halfeline faiblit. Un horrible doute l’avait assaillit tout à coup. Et si c’était cette saleté de thayen qui l’avait envoyé pour qu’il les ramène ? Il savait que ça passerait mieux que lui. Mais non. Elle refusait de croire que Baltanin aurait été d’accord pour faire ça. Non, non, il devait être venu tout seul pour les aider comme il avait dit.

L’adrénaline, apportée par sa course dans la campagne de nuit, puis par la présence des soldats, avait pu la maintenir éveillée toute la nuit. Mais maintenant elle retombait, et la petite roublarde se sentit tout à coup fatiguée. Elle n’avait plus envie de réfléchir à tout ça. Cela lui donnait l’impression de patauger dans une situation inextricable.


- Oh et puis je sais pas moi ! Se retournant vers l’elfe, elle l’interrogea du regard, attendant son avis. Elle suivrait sa décision, et retournerait avec lui au camp s’il le décidait. Elle ne se sentait pas le courage de continuer toute seule tout le reste du chemin cette nuit. Elle était fatiguée et voulait aller se coucher quelque part maintenant. Tentant de saisir une dernière fois la décision incompréhensible du nain :

- Ce serait tellement bien si tu voulais venir avec Daleto et moi. On retournerait à la ville, on prendrait un bateau, et on aurait presque tout gagné, on serait presque libres. On pourrait retrouver toute notre vie d’avant. Y a rien que t’as envie de retrouver d’avant ? L’halfeline s’adressait au nain sur un ton presque désespéré maintenant.



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