۝ Quelque part hors des égouts … ۝, Quête de l'Ouroboros (suite de William)

MD
Attaque de William (DD13) : 17(dé) +2 = 19 : Réussite
Dégâts d’attaque à main nue de William : 1d6+3=6 : Gladiateur prend 6 points de dégâts

Le crochet atteint sa cible dans le claquement sinistre d’une mâchoire resserrée trop vite et … involontairement.
L’impact fut suivi d’un bruissement de satisfaction de l’assemblée alors que la tête de la victime de ce coup puissant était encore penchée en arrière, il monta en puissance lorsque le gladiateur cracha du sang et une dent. Le combat apportait enfin ses promesses de douleur et de sang recherchées consciemment ou non par les vautours pariant sur les résultats des affrontements.

Une voix résonna alors, trop forte que pour n’être amplifiée par quelque moyen magique, le Duergar mettait fin au combat sur un ton de victoire : - "Le combat prend fin ici, par la volonté d’un nouveau propriétaire !"
La puissante lumière qui éclairait l’arène disparut à la première syllabe, remplacée par une obscurité impénétrable.
Jet de sauvegarde Volonté de William (DD ??) : 5(dé)+6 = 11 : Echec
Le moine sombra aussitôt dans cette noirceur reposante, s’évadant de la douleur et de la nécessité de combattre contre sa volonté… Résigné ou trop surpris, sa lutte contre le sommeil ne dura pas longtemps.

Fin du combat, William gagne 30XP
Ca te paraitra surement peu, c'est parce que tu n'as pas réellement vaincu ton adversaire

Quelques instants plus tard …
Un mélange de l’odeur nauséabonde des égouts dont il avait gardé souvenir mêlé aux flagrances du port furent les premières informations que les sens du moine lui rapportèrent.
Le bruit de l’eau, fendue par l’embarcation qui devait les porter, puis une relative pénombre à travers ses paupières qu’il avait bien du mal à ouvrir. Il tressaillit, par réflexe, sentant aussitôt les liens qui l’entravaient.

Exilé

- Ne t’inquiète pas William, je vais te délivrer de cette corde, c’était nécessaire. Tu es lourd par contre, même si moins que ce que je ne le pensais, j'ai eu toutes les peines du monde à te faire embarquer. Au prix d’un effort considérable, le moine d’Eldath ouvrit les yeux et se redressa dans le fond de la barque qui glissait lentement dans les égouts. Un homme encapuchonné d’un long manteau noir se tenait à l’avant, faisant avancer leur moyen de transport à l’aide d’une longue perche vers la sortie à quelques mètres plus loin. Alerté par le mouvement, il s’était retourné pour lui faire face et lui souriait. - Les hommes de ta stature et de ton apparence sont peu nombreux dans la région, c’est Tymora que tu devrais remercier, plutôt que la dame des flots, de m’avoir mis sur ton chemin et l’étude de ce marchand de gladiateurs… Bien que pour ma part je pense que notre devin y soit pour plus encore. Je suis un ami de Sans-Nom, tu es maintenant en sécurité si tu me dis comment tu t’es retrouvé si loin de la mission qui t’a été donnée. -------------------- Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...

Une dague apparut dans la main de l’homme sans que William ne le voie faire le moindre geste pour s’en saisir. Sans la moindre agressivité dans le regard ou dans la voix, il fit le pas qui le séparait de lui.

William y était peut-être allé un peu fort avec son adversaire à qui il venait de faire mordre cruellement la poussière. Il n’avait pas vraiment eu le choix, c’était lui ou son ennemi… Il fut quand même heureux d’entendre que le combat prenait fin, il ne voulait pas avoir à tuer ! Puis, le moine sombra par quelque sorcellerie ou quoi que ce soit dans l’inconscience et l’inquiétant vide. Quelques instants plus tard il se réveilla sur quelque chose de tanguant. Il s’aperçu bien vite qu’il avait pris la mer. Il ouvrit les yeux et découvrit un homme encapuchonné. Il était attaché. Il n’aimait pas être entravé, il aimait sa liberté. L’incarcérer était la pire des choses à ses yeux. Avant qu’il ne puisse dire un mot, l’inconnu se prononça. Il semblait très bien le connaître alors que lui-même ne l’avait vraisemblablement jamais vu. Du moins aussi loin qu’il se souvenait. Il connaissait son nom. Le moine s’aperçu qu’il n’avait pas encore quitté les égouts. Il devait être en fuite… Le combat, le noir… Mais que lui était-il encore arrivé. Par deux fois cette semaine il avait perdu tout souvenir d’un bout de temps. Ça devenait un problème chez lui… Et voilà que cet homme lui parlait de sa divinité, il disait aussi connaître Sans-Nom. Il devait avoir été envoyé pour le secourir. Il avait échoué sa mission. Une ombre passa sur le visage du moine alors qu’il se remémorait son échec. Il n’avait pas droit à l’erreur. Un air triste sur son visage malgré sa tentative de rester inexpressif. William se décida d’être franc comme à son habitude avec l’homme.

-Je serai bref mais clair avec vous. Vous pouvez annoncer tout de suite à Sans-nom mon échec. J’ai abandonné mes compagnons à leur sort. A l’heure qu’il est, ils doivent sans doute déjà être morts. Je devais les protéger. J’ai faillit à ma tâche. J’ai fuit pour ensuite être attaqué par une nuée de rats. Je me suis évanoui et ce soi-disant prêtre m’a guéri pour que je me batte pour lui. J’ai vaincu mon adversaire et après, je crois que vous connaissez mieux que moi la suite, n’est-ce pas, ami de Sans-nom ? Si vous voulez bien m’excuser, j’ai des comptes à régler avec un marchand d’esclaves. Et je dois retrouver mon groupe pour leur apporter mon aide, si bien sûr ils n’ont pas déjà péris par ma faute.

Les PX m'importent peu...de toute façon vous semblez avoir changé de système... Je ne comprends plus ce système mais bon, je laisse ça entre tes mains, je suis là pour le RP

MD

Exilé

- Et si tu arrêtais de t’auto flageller ? Tu n’as rien d’un prêtre d’Illmater ! D’un geste rapide et précis, l’homme encapuchonné coupa les liens du moine, lui rendant enfin sa liberté de mouvement. - : "Tu es libre de faire ce que tu souhaites, mais que ce soit en connaissance de cause. Quoi qu’il en soit, je ne te ramènerai pas chez le marchand d’esclaves et risquer de mettre à mal ma couverture, réduisant à néant tout le travail déjà commencé pour démanteler leur réseau. Je prends bonne note de ta proposition de nous y aider mais ce n’est pas pour tout de suite … je n’ai pas payé si cher pour qu’ils te reprennent aussi vite." Il fit disparaître sa dague comme elle était apparue et reprit sa place à l'avant de la barque. - Vous n’avez pas reçu cette offre d’emploi pour rien, vous avez été choisi après une étude minutieuse. J’étais chargé de déterminer si tu pouvais convenir et y trouver ton compte… ou pas. Je détesterais m’être trompé sur ton cas, et quoi que tu sembles en penser, ce n’est peut-être pas encore le cas. Sans les rats tu serais encore avec tes compagnons ! Un léger sourire naquit sur son visage, repensant aux péripéties qu’avait rencontré le moine. Il avait de quoi se montrer défaitiste, c’était un fait. A l’aide de sa perche, il bloqua l’avancé de la barque à une poignée de mètres de la sortie, une large grille à travers laquelle ils passeraient sans peine, donnant droit sur la mer. Les cris des mouettes se nourrissant des déchets charriés par les égouts leur offraient un fond sonore qui les garderait de toute oreille indiscrète. Le soleil était encore haut, la mi-journée sans doute juste passée. - Nos routes vont se séparer ici, pour un moment du moins. Si tu pars à la recherche de tes amis, renseigne-toi discrètement auprès d’Arumn, à la taverne du Sabre d’abordage, il devrait pouvoir t’aider. Ah oui, voici pour toi, tu ne vas pas te promener dans Luskan dans cet accoutrement. -------------------- <i>Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...</i>

Il se saisit d’un havresac dont il sortit une tenue semblable à celle que William avait perdu après sa rencontre avec les rongeurs. Il lui tendit les deux, tout sourire.

William reçoit Habit de Moine, Bottes de cuir souple, Havresac, Onguent de soins, Outre de peau, Corde en soie

William baissa les yeux, il se comportait ridiculement, n’avait-il pas appris de ses maîtres de ne jamais s’apitoyer sur son sort et d’aller de l’avant malgré tout. Le moine se releva d’un bon et dit à l’exilé :

-Vous avez raison, je vais reprendre la route et tenter d’apporter de l’aide à mes anciens compagnons. Je ne sais pas si je leur serai d’une quelconque utilité mais je leur doit bien ça. N’empêche que mon honneur est mort. Au moins je vois maintenant en cette aventure une occasion de la regagner. Merci pour tout, de m’avoir remis sur le droit chemin et de m’avoir sortir du pétrin dans lequel je m’étais fourré.

Will’ pris le havresac et se vêtit de ses habits de moine. Il enfila les bottes de cuir souple et passa la corde à son épaule. Il prit le havresac et le fixa à son dos. Puis il adressa un dernier salut à son sauveur. Sans un regard en arrière, il sauta à quai dès que la barque passa tout près. Peu à peu, il se fondit dans son environnement, bien qu’il n’aimait pas la ville, il y était efficace. Il s’approcha d’un quelconque passant et lui demanda :

-Excusez moi mon bon monsieur, sauriez-vous où je pourrais trouver la taverne du Sabre d’abordage ?

Désolé de mon retard...fin de trimestre alors j,avais très peu de temps. Je reprend un bon rythme!

MD

Contre toute attente, une nouvelle chance était donnée à William qui semblait enfin prendre conscience que son attitude défaitiste n’avait fait que le desservir. Bien avant de parler récompense – en avait-il seulement jamais été question ?- il avait reçu une série de leçons de bien plus grande valeur et par l’intermédiaire de ce mystérieux individu, cette mission l’avait mené sur une voie qu’il n’aurait pu emprunter seul, le chemin de l’Ouroboros.

Celui pour le Sabre d’Abordage ne fut pas difficile à trouver, l’auberge avait excellente réputation pour nombre de raisons aussi diverses que la populace qui aimait s’y rendre ou s’y échouait, au hasard. Son dernier trajet en barque dans les égouts n’avait pas eu le temps d’imprégner ses nouveaux vêtements comme les anciens, des habits propres et en bon état faisaient de lui un humain quelconque, semblable à tant d’autre. Si sa question le plaçait clairement comme un étranger, ce point ne sembla pas lui causer de tort puisqu’il se trouva bientôt face à la porte de l’établissement.

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