Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> L'étudiante, Rochedor
écrit le : Samedi 05 Août 2006 à 01h26 par Mahalalehel
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- avec plaisir, Madame!

Maha le crasseux, bien qu'impressionné par le personnage, était rassuré par le lieu, point trop protocolaire à son goût. Ayant enfin décidé sur quelle fesse s'assoir et comment croiser les jambes, ou pas, ou finalement si, le rôdeur pris enfin la parole :

- eh bien, Madame, je serais d'accord avec vous si il s'agissait d'une mission de reconnaissance. Mais là, nous en savons assez tous les deux pour juger que ce ne sera pas le cas.

Regard en coin, sourcil froncé, genre conspirateur(?). Maha accepta la bière que lui tendait la servante. Il but.


- On a un mort et un blessé, et par un truc par clair avec des griffes... comme ça? Maha sorti sa dague d'un bon trente centimètres. On a un temple sorti d'on ne sais où, avec des trucs tellement bizarres que ça attire tous les binoclards de la côte ouest. J'ai même entendu parler des drows. Alors à mon avis, la mission de reconnaissance, et ben elle va vite se transformer en carnage au monstres de l'Outreterre.

maha finit sa bière et le posa sur le bureau, à un endroit libre.


- Il me faut environ six personnes, des cordes, des torches, des outils de mineurs. 3 Po par personne, ca devrait aller, par contre une prime par monstre éliminé serait bien. mettons de 20 à 50 Po, suivant... Ca peut paraitre cher, mais tant que la mine n'est pas sécurisée, plus de minerais!
Je n'essaye pas de vous arnaquer, Madame, mais je suis un professionnel, et je ne veux pas risquer ma vie pour rien. Alors?


 
 
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écrit le : Dimanche 06 Août 2006 à 12h50 par Nollïa
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Diplomatie Malahahel : 9 (dé) -1 >< 11 (dé) +0 = échec

Conversation

Malahahel

Galia Barbefer semblait inébranlable, malgré le sourire avenant qu’elle adressait au rôdeur.

- Il ne s’agit que d’une mission de reconnaissance. Inutile d’être six. Deux personnes suffiraient, cependant je vous accorde une équipe de trois si cela peut vous rassurer. Son ton était légèrement ironique. « Allez voir ce qui se passe et si jamais vous découvrez un passage vers l’Outreterre et qu’un danger menace, vous pourrez vous constituer une équipe plus conséquente. Je crains que vous ne soyez très déçu. La mine est petite, et nous n’y avons découvert aucun boyau étrange. »

Elle s’empara d’une feuille de papier vierge et d’un pinceau.

- Je vous dessine un plan grossier, que vous ayez une idée plus précise.



Tout en commentant son dessin par diverses informations, la maire de Rochedor fit comprendre à Malahahel la teneur exacte de la tache demandé.

- Je crois que la population s’effraye facilement. Un peu trop sans doute. Il ne devrait s’agir que d’une créature isolée venues de la plaine et qui se serait perdue. Je vous demande d’aller voir, de tuer éventuellement le « monstre » dit elle en mimant les guillemets avec les doigts « et de me faire votre rapport. Bien entendu une prime de 10 pièces d’or vous sera octroyée par cadavre. Quand au matériel, bien que je pense qu’il soit inutile de s’équiper de la sorte, je vous donne ce document. Remettez le à Matram Fierforge, chef des équipes d’extraction, il vous remettra la matériel nécessaire. »


Hermine

La jeune prêtresse sourit à l’Illuskienne.

- Etranges en effet est le juste mot. Il était comme tétanisé, parfaitement incapable du moindre mouvement. Je l’ai cru mort un instant, mais pourtant je pouvais sentir la vie battre en lui encore. Puis au bout d’un certain temps, les extrémités de son corps ont retrouvé leur souplesse et la guérison s’est étendue. Venez voir par vous-même…

Les deux femmes s’approchèrent de la couche ou souffrait en silence le nain au crâne chauve. Avec douceur, la guérisseuse s’empara de son bras et défit le bandage qui recouvrait sa plaie. Une énorme griffe avait laissé sa marque dans les chairs auxquelles le cataplasme a base de plantes avait donné une légère teinte brunâtre. Le blessé ouvrit les yeux. Son regard vague se posa sur le visage d’Hermine.

- Je n’ai rien pu voir. Dit il dans un souffle. « Nous … examinions la deuxième porte…lorsque j’ai sentit …j’ai sentit que j’allais mourir…Comment…va-t-elle ? »



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PM
écrit le : Dimanche 06 Août 2006 à 14h42 par Mahalalehel
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aha se leva brusquement, et se faisant il manqua de renverser une pile de parchemin dans un coin, qu'il retint au dernier moment au prix d'une posture ridicule.

- Très bien, Madame. Je vais prendre deux camarades et aller voir ce qui se passe la dessous.

Le front haut, le rôdeur pivota sur lui-même, d'un geste qui se voulair plein de panache, remit son chapeau en place, et s'engagea dans l'escalier. Il se retourna vivement.

- A bientôt, Madame, pour mon rapport!

La dernière chose qu'entendit la naine fut un bruit de chute dans l'escalier.

Arrivés sur la place de la ville, le nain chercha des yeux les camarades qu'ils connaissaient. Il aurait bien pris avec lui les deux roublards, Zlik et Balthazard, mais tous deux étaient occupés. Tant pis pour la discétion! Maha devrait se contenter d'une machine à hacher et d'un joueur de flutiau.
Les deux concernés étaient debout sur la place, les bras ballants, le plus loin possible de Laumee. Maha s'approcha d'eux et leur tapa dans l'épaule en même temps :


- Alors, qu'est-ce que vous avez négocié? Barbefer m'a proposé 3 PO chacun, à tous les trois, plus 10 si on ramène le cadavre du monstre. Alors, si vous avez mieux, on prendra ... J'ai fait ce que j'ai pu, je suis pas un négociateur... On y va !

Avant que ses deux compagnons aient eu le temps de s'énerver, Maha alla chercher Matram fierforge, récuperer un peu de matériel. Puis ils iraient à la mine, un peu d'action ferait du bien.


 
 
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écrit le : Dimanche 06 Août 2006 à 21h39 par Hermine
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e retrouver tétanisé, incapable de bouger, et surtout sentir sa vie le quitter, se sentir mourir, privé de toute chaleur et de toute joie ... Ce qu'avait dû ressentir Grann Soufflefeu avait du être terrible. Peut-être que ce qu'il avait ressenti était dû à un sombre effet de nécromancie ? L'espace d'un instant, Hermine frissona en repensent à Mestoph, le cruel nécromancien du groupe d'aventuriers qu'elle avait accompagné, les Arpenteurs Gris : il semblait apprécier ce genre d'effet ...

Ainsi, personne ne pouvait raconter quel créature rôdait dans la mine, où quel enchantement recélait la porte. La guerrière s'en voulait, quelque part : elle aurait bien voulu avoir une quelconque aide à apporter à ses compagnons et Vieltal, qui semblaient aller descendre enquêter, et risquer leur vie, alors qu'elle devait rester à la surface. La mission l'exigeait, et la jeune femme désirait aussi sincèrement porter assistance à Elinor. Mais avait-elle le droit d'abandonner de courageux compagnons face à l'inconnu ?

L'architecte de Basseloge voulait des nouvelles d'Emilia Brumegenet. Hermine ne put retenir un coup d’œil en direction de la couche ou se trouvait la dépouille mortelle de la halfeline, Elinor encore à son coté, et son cœur se serra. Devait-on accabler le nain qui avait déjà assez souffert avec la triste nouvelle ? Il avait le droit de savoir ... La prêtresse de Moradin ne répondait pas, et quelqu'un devait le faire. Mais l'aventurière persistait à croire le nain encore fragile, pas tiré d'affaire, et ne voulut pas ajouter encore à ses souffrances. Ou était-ce de la lâcheté ?


- Ne vous fatiguez pas, dit-elle les yeux plissés, d'une voix douce, peut-être un peu éteinte. « Vos blessuяes sont gяaves, il faut vous яeposeя. Doяmez ... »

Sa voix eut apparemment un effet apaisant, car Grann Soufflefeu se calma et se rendormit bien vite.
Jetant un dernier regard à l'infirmière naine et hochant la tête en remerciement, la jeune femme retourna auprès d'Elinor Dentrefond, et s'accroupit auprès d'elle. Patientant encore un moment jusqu'à ce que l'étudiante lève les yeux, Hermine lui sourit doucement, et tendit la main dans sa direction.


- Je pense que nous ne pouvons plus яien faiяe ici, maheuяeusement, chuchota-t-elle. « Monsieuя Gяann suяivяa, mais il faut le laisseя au calme afin qu'il яecouvяe ses foяces. Vous aussi Elinoя, en avez besoin. Venez, je vous яaccompagne au Sanglieя Doяé. Si vous le voulez bien ... »

Si elle acceptait, il ne serait peut-être pas agréable pour Elinor de revoir sa chambre où se trouvaient les affaires d'Emilia, sûrement empreintes de souvenirs douloureux. Mais où aller, alors ? On verrait bien ... Hermine ne connaissait pas encore bien le village, mais il sortir d'ici, de cette atmosphère de Mort, leur ferait du bien à toutes les deux. Et peut-être Hermine aurait-elle encore le temps de souhaiter bon courage à ses valeureux compagnons et au jeune barde courageux ?
Ça leur ferait une belle jambe ...



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écrit le : Mercredi 09 Août 2006 à 21h12 par Nollïa
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Baltazard fouille : 6 (dé) + 5 >< DD ? = piètre réussite


Narration

Baltazard

La salle centrale du temple ne comprenait aucune niche, aucun renforcements, ni aucun passages secrets dissimulés. Dans le trou béant creusé dans la face du fond, était laissé deux pioches, une brouette, deux pelles et un petit tonneau ayant contenu - Baltazard le reconnu immédiatement à l’odeur - de la poudre. Rien de bien intéressant si ce n’était ces pépites inaccessibles.
Par contre, en se redirigeant vers la sortie, le roublard eut l’idée de fouiller dans le corridor circulaire. Trois portes dans chacun des couloirs. Celles qui n’étaient pas verrouillées s’ouvraient sur des cellules vides sans fenêtre, meublées simplement d’un lit et d’une table avec un broc, et d’un gros coffre. Par contre, rien dans ces salles ne laissait soupçonner qu’elles étaient habitées. Dans le couloir gauche, la première chambre par contre était verrouillée. Dans le couloir droit, par chance, elle ne l’était pas. Le lit, recouvert de draps de coton blanc, les parchemins encombrant un bureau, et de l’eau salie dans la vasque de terre cuite attestait de la présence d’une personne. Après un rapide coup d’œil dans le coffre qui contenait des habits de nain male, Balthazard conclu qu’il se trouvait probablement dans la chambre du prêtre qu’il venait de quitter
.

Hermine

Elinor se redressa avec lenteur, le chagrin l’accablant comme un lourd fardeau porté sur des épaules trop frêles. Mais subitement elle se ressaisit, les yeux ronds affairés, comme si elle était prise de fièvre. Elle chercha avec effarement auprès de la couche de l’halfeline le sac qu’elle emportait toujours avec elle et ses rouleaux de cuirs dans lequel elle rangeait ses parchemins. Cela avait été déposé à ses cotés comme des fleurs sur une tombe. Elinor défit les lanières de cuir du sac, et y fouilla avec angoisse : le carnet qu’elle recherchait, son précieux carnet ne se trouvait pas dans les affaires de son amie.
Secouée par la double perte, elle se laissa entraîner par Hermine docilement. Sur le chemin qui la menait à l’auberge, elle lui confia comment elle avait rencontré Emilia, la fouineuse de la bibliothèque de Lunargent, comment elles étaient devenues amies, comment elles s’étaient perdue de vue durant de longs mois, puis l’invitation subite de cette dernière, à la suivre jusque dans le Shaar, pour y découvrir d’anciennes légendes, et surtout pour fuir, fuir la vie morne qu’on allait la forcer à adopter. En quelques mots, la jeune femme souleva une partie du voile qui masquait les raisons de son départ : son mariage était arrangé, et ne l’enchantait aucunement. Elinor n’éprouvait aucun sentiment pour Gaelan Alderon.

Alors qu’elles s’approchaient de l’auberge, ou quelques discussions animées avaient lieu sur la terrasse, Hermine assista à un étrange spectacle, et s’il n’y avait la jeune étudiante en pleurs après avoir partagés tant de souvenirs, la guerrière aurait sans doute éclaté de rire. A moitié dissimulé derrière un tonneau, Zlik lorgnait la place devant le Sanglier d’or. Son air sérieux, ses cheveux en bataille qui dépassaient de l’obstacle avait quelque chose de cocasse. Hermine se retourna afin d’apercevoir l’objet de sa surveillance. Adossé à l’épicerie, jouant d’une main avec une pomme et tenant une pipe de liège de l’autre, Rodegmund Fibredacier bavardait distraitement avec la marchande. Lui aussi semblait plongé dans une activité de haute surveillance. La jeune femme détourna encore une fois la tête : le nain épiait visiblement la fenêtre d’une chambre de l’hôtel.



Malahahel, Vieltal, Andris


Sans attendre les réactions un peu lente de ses compagnons, le rôdeur se dirigea d’un pas décidé vers l’entrepôt qui était accolé à la fonderie. Un travailleur lui avait assuré, qu’il trouverait là Matran Fierforge, le chef de chantier, celui qui avait découvert le premier filon et qui s’assurait de l’exploitation des mines. Celui-ci accueillit Malahahel avec une courtoisie toute nanesque. Il lu rapidement le document signé par Galia Barbefer.

- Suis moi dit il avec impatience. On sentait qu’il en avait suffisamment sur les bras que pour souhaiter se débarrasser au plus vite de cette corvée.

- [nain] Voilà…Prend c’que tu veux ! Il ne put s’empêcher de pouffer dans sa barbe. Enfin, moi ...je prendrais pas grand-chose tu sais, a part une bonne hache ou un marteau. Tout l’travail on l’a d’ja fait ! Reste plus qu’à s’balader !

Devant Malahehel se trouvait une réserve d’outil de mine en tout genre : pioche, maillet, pelles, casques, cordes, clous, marteaux, poulies, billes de rails, échelle de corde, tonneaux de poudre.

- [nain] Ah non, ça c’est pas permis ! déclara Matram lorsque le nain posa son regard sur les tonneaux en question.

L’agent de la Compagnie des Marches s’équipa comme bon lui semblait, partagea la charge entre les trois compères, et ils se dirigèrent finalement vers la fameuse mine. On leur avait montré du bout du doigt le chemin à suivre. Il suffisait de prendre un ascenseur, de descendre jusqu’au pont de bois qui enjambait le torrent, traverser une petite exploitation avant de reprendre un ascenseur pour s’élever cette fois. Devant l’entrée de la mine, suant sous les rayons toujours aussi ardents, les trois explorateurs en herbe ne purent s’empêcher de sourire en apercevant l’ombre rafraîchissante qui régnait dans la mine.



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PM
écrit le : Mercredi 09 Août 2006 à 22h19 par Baltazard
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altazard fouilla scrupuleusement la chambre du prêtre. A première vu, rien de bien intéressant. La pièce contenait des affaires sommes toutes banales dans ce genre de lieu. Son attention se porta toutefois sur le bureau où était posé en vrac plusieurs parchemins. Avec le plus grand soin, Baltazard en déplia quelques uns pour s’apercevoir qu’il s’agissait de parchemins de sort pour prêtre. Il les étudia brièvement pour savoir à qui il avait exactement affaire. Finalement, après quelques secondes, il les replia comme à l’original puis se retira de la chambre, ses sens en éveille, chaque bruit retenant son attention.

Repassant à l’intersection des deux couloirs, il s’arrêta net, l’air pensif, puis sorti de son sac ses outils de crochetage puis se dirigea vers la chambre verrouillé. S’apprêtant à glisser une fine tige de métal dans le creux de la serrure, il se mordille la lèvre inférieure, semblant hésiter à crocheter la porte. La situation était des plus délicate, d’un coté, sa soif de curiosité le poussait à déverrouiller la porte, cependant d’un autre coté sa raison le retenait. Il ne faudrait pas éveiller le moindre soupçon sur sa personne, le prêtre le tiendrait probablement responsable de cette infraction, l’ayant côtoyé quelques instant auparavant, tous deux seuls au sein du temple. De plus, cette tentative était sommes toute risquée car si la porte était protégé par une quelconque magie, il encourrait de graves ennuis et pourrait faire capoter l’ensemble de la mission qui lui avait été confié à lui et ses compagnons des Marches. Tout ceci lui traversa l’esprit et il décida sagement de ranger ses outils dans son havresac.

Essuyant quelques gouttelettes de sueur qui luisaient sur son front du au stress, il prit une grande inspiration, quelque peu déçu par son choix mais conscient de son importance, puis quitta le temple avec la plus grande prudence dont il était à présent accoutumé.

Après avoir passer quelques temps dans l’endroit clos qu’était le temple, Baltazard eu quelque difficulté à s’acclimater au rayon du soleil qui brillait depuis le début de la journée. Plaçant sa main face au soleil durant un cours instant puis clignant des yeux mécaniquement, il s’aventura dans la rue à la recherche de ses compagnons. Arrivé à plusieurs dizaines de mètres de l’auberge, il reconnu au loin sa compagne de chambre Hermine. N’ayant nullement remarqué la présence de Zlik et ne prêtant nul attention aux autres passants, il se dirigea hâtivement vers Hermine, un large sourire aux lèvres, faussement satisfait de son étude du temple.


- Ah ma chère ! Vous revoilà enfin !! s’exclama-t-il avant d’apercevoir la mine effondrée de la demoiselle qui l’accompagnait. Ouulaa, qu’est ce qu’il se passe ? Qu’est ce qui la rendu dans un telle état ? Fronçant les sourcils.


 
 
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écrit le : Vendredi 11 Août 2006 à 12h51 par Hermine
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andis qu'elle prenait la main d'Elinor pour la faire se lever et se permettait de préparer son ombrelle à sa place pour faire face à la chaleur qui regnait toujours dehors et lui éviter la gène éventuelle de montrer son évidente fébrilité, Hermine confia doucement à Elinor, sans la regarder tout de suite :

- Justement, à pяopos de votre caяnet, Elinoя ... J'aimeяais vous dire ... L'aventurière repensait à l'effraction qui avait eu lieu dans la chambre, et commençait à croire se carnet important pour quelqu'un d'autre que sa propriétaire ... et, en attendant de plus amples renseignements, avait élaboré une hypothèse autour d'un suspect particulier. Néanmoins, Hermine n'avait aucune preuve, et avait besoin de davantages de renseignements pour étayer son hypothèse, renseignements qu'elle comptait demander à Elinor au plus vite. Elle regarda la jeune noble dans les yeux : « Il est possible que sa dispaяition ne soit pas un hasaяd ... si vous le voulez bien, j'aimeяais vous en paяleя. Mais pas ici, pas maintenant ... »

Au moment de sortir du baraquement du dispensaire, Hermine s'arrêta brièvement au niveau d'Andris et Vieltal, et leur souhaita sincèrement courage pour leur expédition, espérant qu'il ne leur arriverait rien de fâcheux. Puis :

- Nous яetouяnons au Sanglieя Doяé ; si vous avez besoin de moi, je suis pяête à aideя dans la mesuяe de mes humbles capacités. Vous pouvez veniя me voiя quand vous le désiяez.
Au яevoiя, fieя gueяяieя. A bientôt j'espèяe, messiяe 'Vuuяdan.

Alors qu'elles marchaient toutes les deux à travers Rochedor, Hermine écoutait attentivement la jeune étudiante parler de son passé. Cela ferait du bien à Elinor Dentrefond de parler, de se confier, et Hermine orientait et relançait parfois son discours en faisant preuve du plus de tact et d'à propos possible, et gardait le silence quand elle le jugeait nécessaire. Au fur et à mesure que la jolie noble se souvenait, la guerrière se rappela parallèlement les directives pleines de bon sens d'Hannibal Caliban : « Si mademoiselle Dentrefond ne désire pas rentrer, essayez de la convaincre d'écrire une lettre pour appaiser l'inquiétude de Monsieur Alderon. Offrez lui protection et assitance si jamais elle en a besoin, et cela malgré elle. » Offrir protection et assistance à cette gentille fille qui était bien malheureuse et peut-être en danger ... C'est ce qu'Hermine devait faire, voulait faire, et allait faire. Bientôt viendrait le temps de se révéler à elle. Ouille.

Soudain, alors qu'elle eut à peine le temps de remarquer la drôle de scène qu'elel avait sous les yeux et de noter mentalement quelle fenêtre était l'objet de tant d'attention, Hermine vit Elinor fondre en sanglots. Une fois encore, sans trop y réfléchir, l'aventurière se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras un instant. Cependant, autant parce qu'elle se rendait compte de ce qu'elle faisait que parce qu'elle voyait son compagnon Baltazard approcher, elle s'écarta doucement, chuchotant quelques mots de réconfort à la jeune fille.


- Baltazaяd ... Hermine était à la fois gênée et heureuse de revoir son compagnon qui avait disparu. « Il est aяяivé quelque chose de bien tяiste et un peu effяayant ... Mais nous n'allons pas en paяler en pleine яue : venez, nous avons toutes les deux besoin d'un remontant, je cяois ... »



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écrit le : Vendredi 11 Août 2006 à 15h26 par Baltazard
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altazar senti la gêne et la joie qui traversait sa compagne d’aventure, cela le toucha au plus profond de son âme d’avoir manquer à Hermine, mais il n’y laissa rien paraître de ses émotions. Fourrant ses mains dans ses poches pour paraître d’une sérénité totale, il écouta attentivement sa Sœur des Marches puis acquiesça quand celle-ci l’invita à quitter la rue pour rentrer à l’auberge. Prenant les devants, il entra suivit des deux jeunes femmes, se dirigea vers une table libre puis invita courtoisement Elinor à prendre place. Avant qu’Hermine n’ait pu s’asseoir, Baltazard l’a pris amicalement par le coude et s’adressa brièvement à Elinor.

- Nous allons vous chercher un petit rafraîchissement gente demoiselle, nous n’en auront pas pour longtemps soyez sans crainte, vous êtes entre de bonne mains.


Entraînant Hermine vers le bar, espérant que cette dernière n’ai pas pris son geste pour une manière de la courtiser, il l’a lâcha et s’accouda au comptoir de son bras gauche, appelant le tavernier de sa main droite, levée.

- Hey l’ami ! Une pinte de bière, un alcool fort pour la ravissante demoiselle et heu… un jus de fruit exotique, ça sera tout.


Se retournant vers Hermine, la mine plus grave qu’auparavant, il jeta un œil aux alentours avant de prendre la parole le plus discrètement possible.

- J’ai fais une petite visite au Temple. J’y ai rencontré un prêtre nain en plein travail. Visiblement ce temple est dédié au travail des mines si je ne me trompe pas. Sinon, Toute cette remue méninge dans la cité à cause de ses ruines l’énerve et l’inquiète. Il s’arrêta un instant, le temps de vérifier si la jeune demoiselle était toujours assise avant de reprendre. Il dit que ses ruines apporteraient malheur à la cité. Par contre, je connais le moyen d’y entrer, il faudrait contacter une certaine « Dame Barbefer », peut être qu’Elinor l’a connaît ? Enfin bref, il m’a mis en garde mais à part cela, rien de bien intéressant à rechercher dans ce temple pour le moment… J’ai fouiller ses appartements sans succès, par contre certaines pièces sont mis sous verrou, si notre chemin nous conduit au temple, il me faudra l’aide d’un mage pour détecter un quelconque piège… c’est d’ailleurs ce qui nous fait défaut dans notre équipe…

Tappottant sur le comptoir, il chercha du regard l’aubergiste tout en demandant à sa compagne de l’informer de ses trouvailles et surtout de connaître l’explication quand à la mine d’Elinor.


 
 
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écrit le : Vendredi 11 Août 2006 à 19h09 par Mahalalehel
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aha avait juste pris des lanternes, une longue corde, une pioche et une hache. Il avait réparti la totale entre lui et ses compagnons.

Une fois à l'entrée de la mine, le nain avait repris instinctivement ses bonnes habitudes de combattant des tunnels. Laissant ses compagnons à l'entrée avec le "conseil" de ne surtout pas faire de bruit, Maha s'était rapproché le plus silencieusement possible de la première intersection du tunnel, sans lumière. Le manche de sa hache dans sa main, il se sentait rassuré. Il controlait sol, murs, plafond, avancant comme un soldat qui à l'expérience des tunnels, attentif aux pièges.

Une fois arrivé à l'embranchement, il controlerai les deux boyau avant de faire avancer ses deux compagnons. La chose griffue n'avait qu'à bien se tenir. nemesis arrivait.


 
 
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écrit le : Dimanche 13 Août 2006 à 09h03 par Hermine
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e parlant elle aussi que quand personne ne semblait les écouter, Hermine partagea elle aussi ce qu'elle savait avec Baltazard. C'était en fait plutôt facile en fait, étant donné que les deux compagnons des marches s'étaient postés à une extrémité du comptoir et que le patron du Sanglier Doré, toujours aussi serviable, semblait comme par hasard en grande conversation avec les quatre habitués installés à l'autre extrémité -l'empêchant bien sûr d'entendre la commande de Baltazard. Et, si d'aventure quelqu'un d'autre s'approchait un peu trop près, il était facile de rapidement parler du fait que "oh par Oghma, quel dommage de ne pouvoir visiter ce temple ohlala blablabla ..."

En terme clairs et conçis, Hermine conta en deux minutes tout ce qu'il s'était passé depuis qu'ils s'étaient levés : la gentillesse d'Elinor et son malaise par rapport à Gaelan Alderon, l'aller retour chez le dispensaire, le vol présumé du carnet, et enfin le drame qui s'était joué dans le village et avait mené à la mort de sa meilleure amie, la blessure de Soufflefeu et l'expédition de Maha, Andris et Vieltal.
Puis :


- En tout cas, il s'agit maintenant d'êtяe efficace. Il faudяait savoiя qui a volé ce caяnet, et pouяquoi, pouя suяtout savoiя si Elinoя est en dangeя. Hermine, accoudée au bar, se retourna, saluant gentiment la jeune noble pour lui montrer qu'on ne l'oubliait pas, et s'assurer de son état. « Je ne sais pas si on devяait dévoileя qui on est vяaiment -je ne te cache pas que j'en ai pas mal assez de mentiя à cette gentille fille. Aussi, on pouяяait paяler avec elle d'une solution viable pour la débaяяasseя de ce fat d'Aldeяon et qu'elle puisse meneя une vie calme à Lunaяgent. Mais la pяioяité, c'est de s'assuяeя qu'aucun dangeя ne la menace, et pour ça il faudяait en savoiя plus suя ce caяnet, examiner la poяte et peut-êtяe la chambяe, et meneя une petite enq..

AH, tenancieя ! Fidèle à vous même, toujouяs aussi pяompt à satisfaiяe les moindяes désiяs de vos humbles clients ... »

Le patron de l'auberge s'était enfin décidé à faire son travail, sans tout à fait parvenir à faire disparaitre un grimace de son visage -un peu de celles qu'il tirerait s'il était forcé de servir une kobolde et un gobelin dans son établissement sous la menace de se faire raser sa barbe.
Hermine consulta rapidement le tableau noir qui faisait office de carte des boissons, repéra ce qu'il lui fallait dans ses prix, et son sourire d'amabilité feinte fondit comme neige au soleil pour ne laisser place qu'à un regard d'un vert profond lourd de menaces, car les simagrées du nain commençaient sérieusement à la fatiguer.


- Bon. Tяève de bavaяdage. La jeune femme là-bas vient de яegaяdeя la Moяt dans les yeux et a gяand besoin de soutien, d'un яemontant et surtout de ne pas d'attendяe davantage. Alors seяvez-nous s'il vous plait trois яepas, et (montrant l'ardoise du doigt) deux veяяes de ce tяuc foяt mais pas tяop, ainsi que ... Rapide regard interrogateur vers son compagnon. « ... Une bièяe fяaîche, c'est ça, Balt ?
Bяef : dépêchez-vous. Vous êtes pas obligés de nous aimeя pouя nous seяviя ; on est pяessés, on paye et on яisque de faiяe un peu plus que déconseilleя votяe cahute à nos amis si vous continuez à vous foutяe de nous. »


hrp.gif Hermine utilise Intimidation. Non mais !



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