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L'étudiante, Rochedor
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Soeur des Marches
Chambre 14
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ermine avait remercié de la façon la plus humble possible la prêtresse : non seulement parce que l'Illuskane les avait interrompus elle et Mahalalehel dans un tendre instant, mais aussi car la naine lui avait confié une des dernières potions de son stock, preuve du soutien qu'elle apportait à son niveau à leur expédition.
Il va sans dire qu'Hermine avait fait part de ce nouvel atout à ses compagnons, un atout bien fragile qu'elle gardait soigneusement enveloppé dans sa couverture qui était elle-même roulée dans son havresac.- Mmh. En fait, je pense même que tu pourrais y alleя seule , répondit l'aventurière songeuse à la proposition d'Ibealia. « Je suis tяop impliquée là-dedans, et ce Fibяedacieя a l'aiя de pяéféяeя obseяveя depuis les coulisses. Toi, qui viens d'aяяiveя, tu me sembles pouvoiя le tяavailleя au coяps plus facilement que si j'étais avec toi ... » La jeune femme, qui estimait qu'elle traînait trop à rentrer dans la mine conclut avec un haussement d'épaules visible et un « Enfin, c'est si tu veux, hein ... » pour laisser à Ibealia libre choix de son futur. Après avoir brièvement rappelé à tous le chemin de la mine et fixé un rendez-vous à cet endroit quand chacun serait près, la guerrière prit congé et se dirigea vers Baltazard, à qui elle proposa de faire une pause quand il le pourrait. Flânant entre les étals en attendant, pourquoi pas en compagnie d'Elinor, à la recherche de quelque objet utile pour leur aventure, elle emboîta le pas à son frère des Marches dès que celui-ci put se libérer, et le mena à Mahalalehel, auprès duquel se trouvait peut-être Andris. En quelques phrases, elle remercia les deux Compagnons dont elle s'était sentie la plus proche durant ces deux jours, et s'excusa avec un petit sourire auprès du rôdeur nain pour « Euh.. avant, quoi » ; elle s'excusa encore une fois aussi de les "lâcher" aujourd'hui, puis les briefa brièvement sur ce qu'elle comptait faire dans la suite, paya à Baltazard sa part de la facture du Sanglier Doré, et leur souhaita sincèrement bon retour vers Sundabar. Enfin :- En fait, j'ai un deяnieя tяuc à vous demandeя. Elle leur tendit un parchemin, de qualité moyenne, mais soigneusement enroulé sur lui-même.« C'est en Illuskan, vous pouvez le liяe ... c'est mon point de vue suя tout ça, et suя la suite, que j'aimeяais faiяe paяveniя à Hannibal Caliban. (timidement) Est-ce qu'un de vous pouяяait s'en chaяgeя ? S'il vous plait ... » Tentant de ne pas laisser transparaitre sa peur qu'ils lui refusent cette faveur qu'elle leur demandait, Hermine regarda tour à tour chacun des Compagnons des Marches ...
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Oreille des Marches
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Ibéalia, perception auditive : 10 (dé) + 6 >< Rodegmund, déplacement sil : 6 (dé) + 6 = réussite
Narration
Ibéalia
« Voilà qui était étrange » pouvait se dire Ibéalia en se glissant derrière l’auberge du Sanglier d’or comme le lui avait conseillé Baltazard. Pas la moindre trace du nain, et elle n’avait aucune idée de l’endroit ou il pouvait être, ne sachant pas vraiment qui il était en dehors du fait qu’il était bien connu des autres. C’est alors qu’un léger craquement se fit entendre derrière elle. Vivement elle se retourna pour se retrouver face à face avec l’individu qu’elle cherchait. Le nain avait le teint clair, les yeux bleus polaire, et de longs cheveux châtain tressés. Aucun doutes, il n’était pas d’ici, mais venait probablement du nord. Ses bottes épaisses tachées, la façon dont il avait rentré sa chemise dans son pantalon aux larges poches, son petit gilet de cuir lacé, lui donnait un air de baroudeur.
- Tu me cherchais ? demanda t’il simplement et sans détour, un léger sourire un peu narquois éclairant son visage.
Tous
Avant que Baltazard n’ait pu s’emparer de la lettre, Malahalehel l’avait saisie au passage, comme s’il se considérait comme le chef de leur mission de retour. Il rassura celle qu’il appelait Mimine et lui souhaita de vaincre tous les drows d’Outreterre dans un vocabulaire moins châtié, en la gratifiant d’une embrassade toute nanesque. Tandis que la roublarde discutait avec le nain, les autres préparaient avec soin leur départ. Ils ne savaient pas combien de temps ils allaient passer dans les profondeurs du Temple ni ce qu’ils allaient y trouver. Elinor tacha elle aussi de se préparer le mieux qu’elle pouvait, achetant des vivres, de l’eau et d’autres menus objets qui lui paraissait indispensable, elle qui n’avait jamais vécu d’aventure jusqu’ à ce jour. Etaient ils fin prêts ? Avaient ils pensé à toute éventualité ? Plus loin les attendait au fond de la mine un Temple Mystérieux. Quel secret recelait il ? Que cachait l’étrange Indraël Aran’Dil qui avait disparu de la surface du globe ? Quel plan obscur avait coûté la vie à ce pauvre Zlik ?
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Rôdeuse de Solonor
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¤ Voilà qui était étrange ¤ Pouvait se dire Ibéalia en se glissant derrière l’auberge du Sanglier d’or comme le lui avait conseillé Baltazard. Pas la moindre trace du nain, et elle n’avait aucune idée de l’endroit où il pouvait être, ne sachant pas vraiment qui il était en dehors du fait qu’il était bien connu des autres. C’est alors qu’un léger craquement se fit entendre derrière elle. Vivement elle se retourna pour se retrouver face à face avec l’individu qu’elle cherchait. Le nain avait le teint clair, les yeux bleus polaire, et de longs cheveux châtain tressés. Aucun doutes, il n’était pas d’ici, mais venait probablement du nord. Ses bottes épaisses tachées, la façon dont il avait rentré sa chemise dans son pantalon aux larges poches, son petit gilet de cuir lacé, lui donnait un air de baroudeur. C'est alors qu'il s'adressa à elle en lui demandant avec ironie si elle le cherchait. Ibealia avait une grande ouie très fine et avait toujours perçu les personnes avant de les voir de vive vue. C'était assez pertutrbant pour elle de n'avoir pu remarquer un nain qui sont d'ordinaire bien peu discret. Voila une remarque qu'elle reconnaissait exacte dans les différentes critiques que pouvaient faire les elfes sur le peuple vigoureux. Mais cette discrétion attira encore plus la curiosité de la belle roublarde.- Elle fit quelques instant le silence comme pour laisser planer un mystère, reprenant ensuite dans la langue que tout humain comprendrait afin de n'être ouïe de personne d'autre, tout du moins d'un peu moins qu'en parlant la langue du peuple vigoureux, en pleine cité naine. On put remarquer que contrairement à son interlocuteur, elle le vouvoyait peut-être avait-ce une signification.- Nous avons pris la décision de faire une recherche plus poussée de ce lieu d'attraction qui attise rûmeurs et peurs. Et j'aurai aimé savoir si vous auriez quelques fioles de l'antidote que vous avez administré à ma compagnone de fortune la nuit de l'attaque drow. Mais une question me turlupine encore plus, comment ce fait-il que vous ayiez eu le remède exacte à son mal? La Rodeuse de Solonor utilisait un vocabulaire étrange pour le sens qu'elle désirait donnée à ses paroles, mais cela était voulu. Peut-être n'arriverait-elle pas à extirper toutes les réponses à ces questions mais elle attirerait au moins l'appetit de son interlocuteur. Ibealia utilise Diplomatie et Renseignement.
La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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Oreille des Marches
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Ibéalia, diplomatie : 14 (dé) + 5 +1 (sexy )>< Rodegmund psycho : 3(dé) + 4 = réussite Ibéalia, renseignement : 10 (dé) + 4 +1 (sexy) >< Rodegmund psycho : 3(dé) + 4= réussite Ibéalia, psychologie : 12 (dé) + 2 >< Rodegmund bluff : 4(dé) -1 = réussite
Conversation
Le visage du nain se détendit encore et son sourire narquois se transforma en sourire véritablement sympathique. Il avait même un air jovial, que ses yeux bleus intelligent ne contrecarraient d’aucune froideur.
- Si j’ai bien compris, c’est vous qu’on a chargé de braver le danger, non ? Vous allez vous glisser dans ce Temple maudit ? Au vu de l’attaque il y a peu de chance que vous ne rencontriez pas d’autres assassins au cours de votre expédition. Mais t’a de l’chance ma jolie ajouta Rodegmund en lorgnant les forme de la demi elfe mise en valeur par l’ajustement très …provoquant de l’armure drow. « Je peux te céder deux fioles. Pas plus, parce que préfère en conserver une…au cas ou. On est jamais assez prudent dans cette région, sous la terre ces racailles pullulent comme de la vermine, et il n’est pas aisé de se procurer un antidote aussi efficace que celui là. Mais dis moi … Vous êtes combien à vous aventurer comme ça ? Hum ? «
Il avait changé de façon très peu subtile la conversation, ne voulant apparemment pas divulguer les raisons précises de sa prudence. Par contre il était tout aussi évident que la nouvelle orientation des échanges l’intéressait vivement. D’une main il se lissa la barbe, l’air pensif, puis soudainement déclara.
- Il faudrait pas sous estimer le danger, ma mignonne. Cette attaque drow n’était pas venue par hasard. Il semblerait que vous ayez un ennemi. Je te mets sur la piste… Il continua a voix basse, s’approchant de l’oreille de la jolie roublarde, et lui glissant dans le même temps deux fioles. « Le mage elfe aux gants blanc… Il a mystérieusement disparu… Etrange coïncidence, non ? »
Sur ces mots, il s’écarta, s’étira et ajouta d’un ton totalement différent :
- Bon ! Faut que j’aille bosser moi ! Sinon je vais me faire disputer par Laumee, et j’aime pas l’voir en colère ! Ca nuit à mon solde ! «
Ibéalia obtient 2 fiole d'antidote drow (2 doses)
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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on sans avoir auparavant récupéré les fameuses bagues que Mahalalehel avait confisquées à l'autel du temple drow, et pris actes des derniers conseils qu'ils pouvaient avoir à lui donner, Hermine prit congé des Compagnons des Marches ... et ce fut là qu'elle quitta la compagnie qu'ils avaient formé. Qui sait si elle reverrait un jour Mahalalehel, Andris ... et Batazard ?
Après en avoir averti les quatre autres -l'accompagnerait qui voudrait-, Hermine se dirigea vers la réserve, après s'être elle-même procuré quelque rations ; non pas qu'elle prévoyait de camper des jours dans ce temple, mais pour que le groupe ait au moins de quoi passer deux jours et une nuit là-dessous. Puis, à la réserve, elle acheta encore une corde de plus par rapport à celle que transportait Vieltal, trois torches supplémentaires et, sur un coup de tête, un pied de biche qui pourrait les aider, Vieltal et elle, si un obstacle de force se dressait sur leur route. Avec les pioches que comptait déjà leur paquetage, ils avaient largement de quoi parer aux imprévus divers que sont les éboulis, les portes de pierre et autres vexations bêtes et dures.
Enfin, Hermine se dirigea vers l'entrée de la mine. Là, en attendant d'éventuels retardataires, elle se mit un peu à l'écart, se trouva difficilement un petit coin d'ombre avec vue sur la palissade du camp de fouille, et s'y installa pour faire le point. Une main reposant sur son bouclier et tenant le fourreau de son épée, elle s'assit sur ses talons dans une position qu'elle avait vu adopter jadis un combattant venu de l'Orient lointain, confortable mais pas trop. De sa main libre, elle fouilla dans sa blague à tabac et s'alluma une cigarette. Fermant les yeux, elle aspira la fumée pour se détendre et faire le point avant l'épreuve à venir. Cependant, en dépit de son esprit qu'elle sentait un peu plus clair qu'il y a quelques minutes, elle ne se révéla pas capable de penser à beaucoup plus qu'à l'ordre de marche qu'il leur faudrait adopter. En fait, la guerrière s'aperçut qu'elle était préoccupée. Par cette expédition. Par ceux qui allaient l'entreprendre. Par leur groupe, qui lui rappelait désagréablement la pire expérience qu'elle ait vécu.
Hermine ne s'inquiétait pas trop pour Vieltal 'Vuurdan. L'humain était un scalde, un poète guerrier de la lignée de ses ancêtres. Il avait déjà fait ses preuves dans cette mine, et il semblait courageux.
Davantage l'inquiétaient le Boitu et celui qui se faisait appeler Rindelboum. Les gnomes n'étaient pas de sa race, et elle avait peine à ne pas les considérer comme des enfants. Miramal avait démontré un intérêt pour la protection d'autrui, et Rindelboum semblait manier lui aussi la magie, mais ... l'Art gnomique serait-il assez puissant pour combattre celle, profondément maléfique, des elfes noirs ? Le duo de gnomes aurait-il les épaules assez solides pour survivre à ce qui avait emporté Zlik ? Hermine avait un peu peur pour eux. Mais, sans trop y croire, elle l'espérait.
Et Ibealia ? Elle semblait humaine, mais ... sous certains aspects, elle faisait penser à une elfe. Etait-ce là une illusion ? Ou était-ce simplement la paranoïa avec laquelle Hermine avait appris à vivre ? Et puis, elle avait vite adopté la tenue des assassins qui les avaient attaqués cette nuit. Etait-elle liée à Indrael Aran'Dil ? Bien des questions sans réponse. Il était peu probable qu'Ibealia soit vraiment contre eux, et Hermine voulait vraiment croire que ce qu'elle leur avait dit sur les Gardiens Sylvestres était vrai. Cependant, il y avait déjà eu des faux semblants dans cette histoire, et l'Illuskane ne voulait plus baisser sa garde.
Et puis, il y avait Elinor. Elle semblait la cible de l'attaque de cette nuit. Qu'avait-elle fait pour attirer l'attention des drows ? L'avait-elle fait consciemment ? Peu probable, elle semblait vraiment de bonne volonté. Mais alors, elle n'en était pas moins en grand danger. Hermine avait-elle bien fait de la laisser les accompagner ? Ne serait-elle pas plus en sécurité en quittant Rochedor au plus vite ?
Sourcils froncés, les yeux toujours fermés, Hermine tira sur sa cigarette et secoua la tête. ¤ Chacun a fait ses choix en venant ici ... ¤ , tracha-t-elle. Le groupe dont elle était maintenant membre à part entière manquait peut-être de cohésion, et elle avait déjà vu à quels désastres cela peut mener. Mais elle pouvait aussi se faire des idées : leur véritable adversaire pouvait bel et bien se trouver devant eux, alors qu'elle persistait à surveiller ses arrières ; le véritable maillon faible de leur chaîne, c'était alors elle. Dans un cas comme dans l'autre, un manque de discernement pouvait entraîner de nombreuses morts. Et cela, elle voulait l'éviter à tout prix. Contrairement à avec les membres de la Compagnie des Marches, ça ne faisait pas des semaines qu'ils se connaissaient, elle n'avait pas l'habitude d'être avec eux, mais c'étaient quand même des vies à défendre.
Hermine leva les yeux au ciel et soupira en exhalant la fumée. Qui était-elle pour juger ces gens ? Si ça se trouve, même Indrael Aran'Dil ne faisait que reconquérir un amour perdu ...- ¤ On porte tous des masques ... Même toi, ma fille. ¤ , pensa-t-elle avec un sourire. Elle verrait bien ... Mais une chose était sûre : il faudrait quel garde l'œil ouvert. Et le bon.
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Frère Tigre
Aucune chambre
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Les échanges allaient bon train et le soleil plombait toujours durement sur la tête du nordique. Heureusement, les stalles des marchands faisaient de l’ombre sur le marché publique et la température, bien qu’élevé, était plus supportable. L’Illuskan regardait les marchandises sans grand intérêt. La plupart des stocks comprenaient des nécessaires pour les mines et les travaux. Rochedor n’était pas particulièrement multiculturaliste et le choix de marchandise plutôt restreint. Rien pour attirer l’œil d’un scalde nordique du moins.
Se trouvant un coin à l’ombre, le barde repassa en mémoire son équipement. Les pièces que lui avaient remise Barbefer ne lui serait probablement pas vraiment utile. Il les partagerait avec Hermine qui avait achetée le matériel pour l’expédition.
Voyant la guerrière s’allumer une cigarette, Vieltal grimaça un instant. Il avait horreur du tabac. Il sourit brièvement et se dirigea vers la guerrière pensive en inclinant poliment la tête lorsque leur regard se croisa. Puis, le barde lui adressa son plus beau sourire avant d’engager la conversation.
- J’ai réussi à gratter quelques piécettes à la mairesse ainsi qu’à nous octroyer l’accès à la mine, à tous, tout en restant discret si possible. Le barde délia la petite bourse de pièce du son ceinturon et la tendit à Hermine en poursuivant : « Tenez, j’ai vu que vous aviez acheté le reste du matériel alors prenez ceci. »
Changeant de position, Vieltal grimaça à nouveau, mais cette fois-ci, son visage s’était tordu dans une expression de douleur.
- Permettez moi que je m'asseois un moment, mon pied me fait encore légèrement souffrir.
Et le barde s’exécuta, se laissant glisser le long de la parois jusqu’à terre. Il massa sa botte en réflexe même si cela ne faisait absolument rien… Réalisant son idiotie, le barde se racla la gorge et poursuivi la conversation.
- Barbefer semble avoir appréciée Ibealia, heureusement. Elle lui a également remise une bourse. L'elfe lui a fait par de ses bonnes intention en allant jusqu’à lui répondre dans la langue des nains, parfaitement… Ces deux compagnons se révèlent fort curieux si vous voulez mon avis. Même s’ils nous ont aidés à pourfendre les drows, il faudra rester vigilant… Mais ne vous en faites pas, je ne crois pas qu’ils soient contre nous… Je ne connais pas leur motivations mais notre but semble être le même alors, tant mieux. Je ne me serais pas aventurer seul dans ce trou encore une fois! Fort heureusement, j’ai pu vous voir à l’œuvre hier soir et je me sens bien à l’aise d’y retourner.
Vieltal toussota un peu en raison de la fumée qui s’échappait de la cigarette. Puis il se tut, observant Hermine, puis les deux gnomes plus loin. Il avait une envie folle de jouer une musique... Attendant les commentaires d'Hermine, il fouilla dans son sac pour prendre sa flute.
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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a cigarette en équilibre sur ses lèvres, Hermine avait accepté, un peu surprise, la bourse que lui avait cédé le scalde, et l'avait posé sur une de ses cuisses. Ne pipant mot elle avait hoché la tête aux mots de Vieltal. Touchée par son compliment, elle aussi appréciait d'avoir le barde combattant à ses cotés : un guerrier artiste, puissant mais à l'écoute de l'harmonie du monde ...
Alors que son allié toussotait en fouillant son sac, Hermine sourit paisiblement. Puis, elle exhala une dernière bouffée de fumée puis écrasa sa cigarette presque consumée. Elle n'avait pas grand chose à lui répondre, et préférait garder le reste pour soi pour l'instant ; aussi le regarda-t-elle, intéressée, sortir une longue flûte de son sac à dos.- [Illuskan] Oh.. vous allez jouer un air de votre pays ? , sourit-elle, avant de songer un instant. L'un dans l'autre, la musique était un bon moyen pour se donner du courage. « Tiens, ça me rappelle cette chanson, que fredonnait parfois ma mère lorsqu'elle était heureuse. Je n'ai jamais su ce que ça voulait dire, mais ça me met du baume au coeur lorsque j'y pense ... Peut-être le connaissez-vous ? » Hermine s'éclaircit à son tour la gorge avant de fredonner quelques notes qui parurent sans suite à Vieltal. Puis, d'une voix un peu éraillée, elle murmura sur le même rythme :- [Calishite] Didi didi didi di hazine di ouah Didi ouah didi didi di hazine di didi hey yeh La baâdek rlia el jbal ghaka Derl el makadelech bal el ghaka Hsabt el rnilioun ou rIa mendarga Didi didi didi di hazine di ouah Didi ouah didi didi di hazine di didi hey yeh Teh ... Pour tout dire, c'était joyeux certes, mais entre les lèvres de la jeune femme, ça n'était pas très beau. Cependant, cela semblait rendre Hermine heureuse, mais elle s'excusa : elle ne savait pas chanter, et n'était pas dupe.- [Illuskan] Pardon.. , sourit-elle timidement en plissant les yeux, l'air heureuse.« ... Allez, à votre tour maintenant ! »
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Rôdeuse de Solonor
Aucune chambre
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Le visage du nain se détendit encore et son sourire narquois se transforma en sourire véritablement sympathique. Il avait même un air jovial, que ses yeux bleus intelligent ne contrecarraient d’aucune froideur. Cela perturba un peu la belle roublarde et la rendit perplexe sur cet étrange nain. Le regard qu'avait Rodegmund en la regardant ne lui plut pas vraiment lorsqu'elle remarqua qu'il s'attardait sur ses formes généreuses. Ibealia tenta tout de même de répondre aussi rapidement qu'elle le pouvait aux questions de l'étrangers qui se semblait se sentir comme chez lui en pleine cité naine. Des hochement de tête pour l'affirmatif semblèrent être les plus rapide réponse pour la roublarde. A peine avait-elle fournit le nombre d'aventurirer qui partiraient dans les profondeurs abyssales de la terre, que le nain enchaina tout de suite sur le danger qu'ils allaient courrir. A l'évocation de la disparition inconvenante de l'elfe, les oreilles mi-longue de la demi-elfe se mirent à frémir subrepticement, comme celles d'un chien qui chercherait à écouter un son en particulier en orientant ses oreilles vers la source de ce bruit incomodant. Cette idée avait tournait déjà plusieurs fois dans l'esprit de la Gardienne de Solonor et c'est à peine si elle put répondre à Fibredacier avant qu'il ne s'excuse de la quitter.
A peine l'homme du peuple vigoureux avait-il rejoins le chemin de terre, que la roublarde se mis à parler tout bas.
- Je ne suis donc pas la seul à associer cet étranger aux drows. Apparement on est pas sorti de l'auberge, c'est le cas de le dire.
Ibealia esquissa un doux sourir qui se voulait insouciant mais toute cette histoire lui pesait lourd sur l'esprit.
- Il me faut prévenir Isorion de toutes ses informations avant que je ne rejoigne les autres près de la mine. Il vaut peut-être mieux ne pas faire cela devant eux. Ma présence doit déjà leur paraitre étrange, ainsi que celle de Mira, alors si j'envoie un message étrange ils seraient bien capable de croire que je préviens nos enemis.
Elle prit soin de regarder tout autour d'elle afin de voir si personne ne l'observait. Elle alla s'adosser contre l'arbre qui se trouvait en face d'elle et décrocha la broche du loup argenté assorti d'une dague. Elle la posa au creux de ses mains et sussura quelques paroles étranges, comme une invocation.
- [Elfique] Toi, que j'ai promis de servir, permet moi par ce symbole de ma fidélité que mes paroles puissent à son destinataire parvenir j'invoque ton messager.
Un vent étrange souffla dans la longue chevelure blanche d'Ibealia, ce souffle avait le parfum des bois, ceux même qu'avaient connu la roublarde pendant les mois passés à Thuldaë. Soudain elle remarqua que s'extirpait de sa broche une sorte de poussière lumineuse. Elles se mirent a prendre de plus en plus forme et devinrent un minuscule faucon. La jeune femme le reconnu à son regard perçant, elle eut l'impression de voir par ses yeux.
- Salut toi, dit-elle un peu étonné. Voilà mon message, tu dois le porter au Maître Isorion.
" Votre ami d'enfance avait raison quelque chose se trame ici, dans la Grande Faille, avec des drows. La nuit qui suivit notre arrivée à la cité naine, nos ennemis drows lancèrent une attaque sur l'auberge où nous nous trouvions Miramal et moi. Ils executèrent un halfelin qui se trouvait dans une chambre qui devait être celle d'une jeune femme dénommé Elinor Dentrefond. Cette même jeune femme faisait parti de la première expédition dans l'excavation et peut-être a-t-elle découvert quelque chose sans le savoir. Toujours est-il que l'appel au secour fut entendu et nous entrâmes dans le combat comme nous purent. Nous rencontrâmes une guerrière et un barde illuskan qui s'étaient déjà tous deux aventurer dans la mine avec la jeune Elinor. La guerrière fut empoisonné par un produit imbibé sur le carreaux du drow qu'elle reçu et un certain Rodegmund Fibredacier avait juste le bon antidote, cela me semble être important. Il me fut également révéler qu'un certain Indrael Aran'Dil ne serait pas ce qu'il parait. Il maltraita notamment le défunt halfelin. Et ce que je suppute ne pas être une coïncidence ce dernier ne fut plus vu depuis l'attaque nocturne. Il fut trouvé dans sa chambre des parchemins racontant deux légendes ainsi qu'une étrange lettre d'amour qui cache un autre texte que nous purent dévoiler. Ces légendes parlent de Alak Xyltin qui enferma son épée dans les profondeur de la terre. Il fut dit que les Lydeinis implorèrent Kiaranzalée de protéger les lieux saints qu’ils avaient perdus, et qu'ils érigèrent à la hâte un Temple Sanctuaire ou l’armée de la Dame aux anneaux d’Argent attendra dans l’ombre que les pas du profanateur le mènent à sa perte. C'est de ce temple mystérieux qu'il est question d'explorer car nos visiteurs meurtriers portés un bijou représentant le symbole de cette déesse maléfique. Cependant Miramal et moi n'avons subit aucun dommage depuis notre départ, espérons que cela continue. Nous parton ce jour même pour une seconde excursion. Fin de mon rapport. "
La faucon s'envola, Ibealia raccrocha sa broche là où elle l'avait enlevée. Elle se mit alors en route vers le lieu de rendez-vous. Le coeur un peu plus léger, car si jamais il leur arrivait quelque chose, les interessés seraient vite averti et elle espérait que du secour leur serait envoyé.
La douceur apparente n'est rien d'autre. Garde tes distances et regarde la situation globale. N’utilise la violence et la confrontation qu’en cas de défense ou de problème de temps. Que Sylvanus te garde!
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Aventurier
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« Je crois savoir que vous avez quelques questions à lui poser également. Peut-être que pendant ce temps vous autres pourriez faire les commissions nécessaires. »
Telles avaient étés les dernières paroles de l’elfe, avant qu’elle ne parte à la rencontre de ce Rodegmund Fibredacier. Et en effet, le groupe ne risquera pas de manquer de ces « provisions nécessaires ». Miramal aussitôt armé de sa nouvelle bourse s’empressa de croiser le fer avec les commerçants qui ornaient la place, la dite Hermine s’en alla en compagnie de Balazard, l’homme au bouc était resté pensif et même Elinor prit congé pour quelques emplettes. *Et moi alors ?* pensa le gnome vexé que personne n’ai remarqué le teint rougeâtre qu’avait prit sa peau.
Rindelboum n’était pas ce qu’on pouvait appeler un érudit des expéditions, il n’en avait encore jamais fait et commença sérieusement à se pencher sur la question de l’équipement. Voyant tout le monde s’atteler aux préparatifs, celui qui pensait constamment avoir sur lui tout ce qui pouvait être nécessaire douta un instant. *A boire… à manger… à fumer… tout ceci ne leur suffit donc pas ? Que peut-on avoir besoin d’autre pour visiter un temple ?* Dans le doute, le jeune gnome ne préféra pas se mêler à ces pseudos préparatifs vaseux. Hermine leur avait laissé un point de rendez vous et il comptait bien s’y rendre. Il paya le marchand, prit le tonnelet qu’il glissa délicatement dans son havresac et alla affronter la dureté d’un sol tamisé de jour en jour par des pas de miniers toujours plus barbus les uns que les autres. Esquissant quelques tours et détours, le gnome arriva laborieusement à l’entré de la mine ou il put constater qu’aucun de ses nouveaux compagnons ne l’avait devancé, ce qui n’était pas très étonnant. En revanche, en s’éloignant un peu de celle-ci il trouva un petit coin d’herbe, ce qui, pour le coup, était très étonnant. L’herbe n’y était pas très grande et les tiges étaient sèches et un tantinet jaunis, mais le gnome n’hésita pas une seule seconde et s’y assit confortablement. La, il posa son havresac sur son flanc droit et y sortit le tonnelet franchement acheter, accompagné de sa petite pipe de voyage. Posant Capucine toujours recroquevillé sur son ventre, il bourra sa pipe puis l’alluma.
- Voyons voir ce que vaut cette herbe à pipe. Chuchota Rindel’ en fermant les lèvres sur sa pipe.
Aspirant sa première bouffée, le gnome fronça les sourcils. Songeur, il s’entretint avec lui-même comme il en avait l’habitude. *Maintenant que j’y pense, pourquoi devrai-je accompagner des gens que je ne connais à peine dans un endroit que je ne connais à peine ? A part Miramal et cette guerrière, ils ne se sont même pas présentés et m’ont même presque ignorés. Moi je veux bien les aider dans leur quête, mais au moins que ça soit amusant… et pour ça il aurai fallut que je puisse faire un minimum connaissance avec chacun d’entre eux… je n’ai même pas put échanger une seule phrase avec cette demi elfe ou avec cette homme au bouc... Oh et puis de toute façon je ne connais même pas leurs noms alors.* Puis il inspira sa troisième bouffée lentement, les yeux agars, comme pour tester le goût de sa nouvelle herbe à pipe. *Hm… pas trop mal cette herbe…* Il soupira. *Ah… si seulement des amis avaient put m’accompagnés, je me serai surement beaucoup plus amusé… A quand le temps ou je pourrai me réveiller le matin en sachant que la farce que j’ai préparé la veille me fera mourir de rire ? Alala quand j’y pense… Quand j’y pense… Quand j’y pense… ça me donne envi de rentré à la maison... L’aventure c’est vraiment pas c’que j’pensais. Ou peut être que je suis pas fait pour ça … Allé c’est décidé ! Dès que Miramal sera la je lui dirai qu’en fin de compte je ne préfère pas les accompagner.* Savourant encore deux ou trois bouffées, Rindelboum qui c’était assit en tailleur s’allongea les bras en croix, la pipe dans la main droite. Ses paupières se fermèrent et sa respiration se ralentit. Il ne pensait désormais plus à rien et commençait à s’assoupir. A ce moment, non loin de là, Hermine arriva et s’installa dans un coin d’ombre avec vue sur la palissade du camp de fouille, elle n’avait apparemment pas remarque le petit gnome qui commençait à siester malgré les nombreux bruits alentours. S’allumant une cigarette, elle fut rapidement rejoint par l’homme au bouc avec qui elle commença à discuter. Pendant se temps, Capucine quitta le douillai petit ventre rondouillard de son maître sans que celui-ci ne put s’en apercevoir. Elle bailla puis se frotta les yeux. Regardant autour d’elle, cherchant n’importe quel objet avec lequel elle pourrait s’amuser, la petite belette aperçut Hermine et le jeune homme au bouc. Elle couru alors jusqu'à eux et arriva derrière Hermine puis s’arrêta pour écouter la guerrière chanter. Une fois son chant finit, elle marcha sur le coté droit de la guerrière et lorsque celle-ci remarqua la petite belette, elle monta sur ses cuissse pour s’y recroquevillé, comme si ce qu’elle venait d’entendre l’avait apaisé, ressentant la présence d’Hermine comme sécuritaire. Rindelboum lui venait de lever la tête, juste à temps pour voir sa belette s’installer sur les genoux d’Hermine la guerrière… *Ainsi tu as choisis pour moi… Et bien soit.* Il respira quelques secondes. *Tient, voila la demi-elfe qui arrive.*
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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urprise, Hermine ne réagit pas tout de suite à l'arrivée de Capucine. Déjà, elle ne la remarqua pas tout de suite, et tandis que la belette lui grimpait dessus, les muscles de la jeune femme se raidirent : elle n'avait pas vraiment l'habitude des animaux. Enfin si, elle aimait et respectait les chevaux, animal noble s'il en est, comme la plupart des nomades de sa région ... mais jamais un petit animal ne lui était monté dessus.
Après quelques instants, Hermine constata que la belette ne lui voulait aucun mal et qu'elle s'était tranquillement pelotonnée sur elle. Timidement, elle caressa du doigt l'animal puis, touchée que Capucine lui fasse confiance, elle lui chuchota doucement :- [Illuskan] Ben.. Je te connais, toi ! ... Où est ton ami ?Regardant alentour, Hermine finit par apercevoir Rindelboum, qui lui-même semblait les observer, Vieltal et elle. De façon un peu rigide, pour ne pas déranger la belette qu'elle portait, elle fit signe au magicien de s'approcher -avec un sourire et un geste gênés mais humoristiques qui semblait signifier : « A toi de te lever, car j'ai sur moi une mademoiselle qui ne veut pas que je bouge » .
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