Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

Pages : (38) « Première ... 17 18 [19] 20 21 ... Dernière » Closed TopicStart new topicStart Poll

> L'étudiante, Rochedor
écrit le : Mercredi 04 Octobre 2006 à 14h17 par Zlik
Quote Post
 
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Zlik regarda Hermine s'eloignait et soupira.

¤C'est pas du genre à dormir toutes la journée elle... Trop remuante pour moi...¤

Sur cette conclusion, le roublard s'approcha à pas de loup de la porte de l'elfe et se colla contre la porte en prenant garde de ne pas faire de bruit en la heurtant. Puis le petit sournois entreprit d'ecouter les bruits que faisant le soi disant drown. Au bout d'une petite minute, il abandonna l'idée d'en apprendre plus sur lui grace à cette manière simpliste.

¤Bon faudrait que je reusisse à rentrer dans la pièce, sinon j'arriverais à rien... Bon soit je rentre discretement mais c'est vachement chaud...soit je passe par la fenètre... Bon question discretion c'est pas gagner...¤

Zlik sentait une aprehension familière montait de nouveaux en lui, et lui donnait l'impression que la chaleur avait disparu et que chaque bouffée d'air qu'il aspirait etait delicieuse. Il continuait de reflechir a un plan pour s'introduire dans cette fameuse chambre n°5.

¤Bon faudrait essayer de faire diversion pour que le bouffeur d'herbe sorte, mais bon... Ou alors je defonce la porte et je lui pourrit la guele... Bon pour l'espionner ensuite, c'est pas terrible... BON...¤

Zlik posa sa main sur la poignée de la porte aussi doucement que possible et commença à l'actionner pour simplement l'entrouvrir et regardait la configuration de la chambre ainsi que les differentes cachettes possible. A cet instant, Zlik prier pour que l'elfe n'est pas verouiller la porte derrière lui, et pour que la porte ne grince pas en s'ouvrant, signalant ainsi sa presence.



 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mercredi 04 Octobre 2006 à 15h21 par Baltazard
Quote Post
 
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

altazard soucieux de mettre à l’abri du danger Elinor, l’empoigna prestement et focalisa son attention vers le dortoir situé derrière eux, a plusieurs centaines de pas de là. Lorsqu’ils se mirent tous les deux à découvert à la vue de la tour de garde, Baltazard se rappela qu’il ne fallait absolument pas, à aucun prie, éveiller les soupçons de quiconque, et surtout pas la garde qui aurait vite fait de prendre pour un voleur au vu des étranges affaires se trouvant dans le havresac d’un simple étudiant en apparence. Il ralenti l’allure et chuchota quelques mots à l’oreille d’Elinor :


- Surtout ne prenez pas mal ce que je vais faire. C’est juste que je e veux pas avoir les autorités sur le dos. Vous me pardonnerez.


Sur ces mots, Baltazard, tout en passant entre la mine en travaux et la tour de garde, saisit Elinor par la taille, l’embrassant tout en continuant leur chemin. Il espérait qu’Elinor comprendrais qu’ils passeraient inaperçus en feignant une promenade amoureuse.

En espérant que tout se passe comme prévu, le couple arriva devant les dortoirs. La tenant par les épaules, le Frère des Marches regarda Elinor dans les yeux puis lui glissa quelques mots:



- Il me faut trouver un moyen d’ouvrir ce maudit coffret. J’ai un ami qui connaît comme moi quelques astuces. Il pourra sans doute m’aider. Vous sentez vous capable de rester ici un moment, de ne surtout pas bouger et d’attendre que je revienne ? Je n'ai pas envie de vous faire affronter d'autres dangers!


Sur ces mots graves, Baltazard attendait la réponse d’Elinor. Il ne voulait pas lui imposer quoi que ce soit contre son grès.



 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Samedi 07 Octobre 2006 à 22h00 par Vieltal 'Vuurdan
Quote Post
 
 

Après tout, le nain avait bien raison. Mais il était en piètre état pour un autre combat. Heureusement, l'habileté au jeune barde pour l'attaque à distance avec son arc lui serait plus profitable qu'il ne l'aurait cru dans cet endroit. Maha cheminait lentement vers le couloir alors que Vieltal s'était arrêté nettement plus loin. Il admirait le courage et la force du nain. Il apprendrait surement beaucoup avec ce dernier. Il avait presque oublié les situations ambigue au dehors avec la dame denommée Hermine, quel était leur liens avec elle?

Le nain remit Vieltal sur la carte en l'avertissant. Le barde acquiesa gravement et entreprit de retirer la flèche qui s'était enfoncé dans le corps de la goule. Il l'a garderait si elle était encore en état. Déposant une botte sur la créature immonde, il tira d'un coup pour reprendre son bien dans un craquement.

Après coup, le nordique s'essuya le front et alla retrouver le nain, arc en main, prêt à tout éventualité, il questionna le nain pour se détendre...


- Tu as une petite idée sur l'apparition de ces créatures ici? Rochedor nous cache gros je crois... Je comprends mieux leur aversion à nous envoyer dans ce trou... Au fait... Que veniez-vous faire par ici?




La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.
Vieltal 'Vuurdan
user posted image
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 19h44 par Andris
Quote Post
 
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

ndris était étendu sur le sol, inanimé. Il avait déjà perdu beaucoup de sang mais son état semblait s'être stabilisé. Alors que son corps était cloué sur la plate forme de la mine, l'esprit du barbare s'en alla voguer loin, très loin...

Il ouvrit les yeux.

-Ah tu es enfin réveillé. D'habitude c'est toi qui me sors du lit.

Le Nordiste se frotta les yeux, agressé par la lumière du jour. Il se trouvait dans ce qui avait été sa hutte, quelques années auparavant aux cotés de son amie d'enfance.

-Il faut croire que tu as réussi à m'épuiser.

La jeune femme, Tyria de son nom était complètement nue. Elle était assise devant Andris, lui affichant un sourire radieux. La Uthgardt avait les yeux gris comme l'acier et les cheveux blonds comme les blés. Des traits fins, une silhouette élancée et des formes généreuses achevaient de décrire la magnifique nordiste.

-Arrête, si je t'écoutais on s'arrêterait jamais.

-Bah faut avouer que tu te débrouilles mieux que quand on avait treize ans.

-Tu parles, t'avais déjà ton salle caractère. Tout le temps à te bagarrer, t'es bien le fils de ton père.

-Tu peux parler toi, tu as vu ce que tu as mis à la fille de Farmi. Une chance que le chef s'en soit mêlé si non ça finissait mal.

-C’est elle qui m’a cherché, elle m’a traité de bonne à rien et elle a dit que personne ne voudrai jamais épouser une femme qui ne sait pas s’occuper des enfants.

-Tu parles, tous les jeunes de la tribu voudraient t’accrocher à leur tableau de chasse.

-Mais peu on réussi, faut dire que c’est pas facile avec toi dans les environs.

-Aucun de ces louveteaux ne t’arrive à la cheville, autant l’arme à la main que dans la hutte.

-Qu’est que tu veux, il n’y a qu’un seul Andris dit La Foudre. Elle lui fit un clin d’oeil et lui adressa son plus beau sourire.

Le Uthgardt éclata de rire.

-Arrête de te moquer de moi Tyria, peut être que mon père est un très bon guerrier mais le tien est le chef de la tribut. Il n’y a rien de comparable entre toi et moi.

-Ne dit pas ça, on se connaît depuis notre naissance et je sais que tu feras de grandes choses. Elle lui caressa le visage. Tu es béni d’Uthgar et je crois en toi.

-Tu parles, je finirai occis par un Troll ou je ne sais quelle autre saloperie.

-Allé, habille toi au lieu de dire des bêtises. C'est aujourd'hui le raid, ton père doit t'attendre.

Andris se frappa la tête.

-Merde, j’avais complètement oublié. Vite passe moi mon pantalon.

-Ouai c’est ça cour toujours La Foudre. Me prend pas pour Ginema ou Jouni.

-Ou Dilena, ou Mines.

Elle lui donna une tape sur la tête.

-Arrête de te venter, si son mari l’apprend tu vas te faire étriper.

-Le vieux Febri ? Qu’il vienne je vais lui apprendre deux, trois pads de danse dit il en enfilant ses bottes.

-Ne dit pas ça, c’est un guerrier expérimenté, même mon père reconnaît sa valeur.

-Bon bin j’essayerai de faire attention alors. Allé, j’y vais.

-Oubli pas ça. Elle envoya ça hache à Andris.

Andris l’attrapa et sorti de la hutte. Il courut à travers le camp jusqu’à arriver en vue d’un petit groupe d’homme. A sa vue, l’un d’eux le pris par l’épaule et l’entraîna à l’écart.

-Ah te voilà toi, on a finit de préparer le raid.

-Désolé p’pa, j’ai pas vu le temps passer.

-Tu étais encore avec Tyria, tu sais que le chef commence à se demander si c’est pas toi qui a une mauvaise influence sur sa fille.

-Je sais qu’il voudrait en faire une porteuse de gosse. Mais quoi qu’il en pense c’est une guerrière et elle est bien meilleure que la plupart des hommes de notre génération.

-Je le sais mon fils, c’est moi qui lui ai appris à se battre en même temps que toi. Je sais de quoi elle est capable. A ta place je ne me ferai pas trop de soucis, son père est un homme sage, il finira par reconnaître sa valeur. Bon allé vient, les hommes commences à partir, je t’expliquerai la tactique sur le chemin.

Le jeune homme acquiesça et emboîta lui pad. Ils traversèrent plusieurs bois, enneigeaient comme la plupart du Nord Sauvage en cette période de l’année, dans un silence quasi religieux. L’hivers touchait à sa fin et bien que les températures commençaient à redevenir supportable, la plus part des animaux continuaient leur hibernation. Le groupe d’hommes finit par arriver à une butte, devant laquelle ils s’agenouillèrent. Le père d’Andris pris la parole.

-Tout le monde à son post, et on ne bouge pas avant mon signal.

Sans un mot le groupe se dispersa. Andris contourna la butte et se plaça derrière un rocher. De sa position il voyait un homme au sommet d’une colline. Une sentinelle. Plusieurs minutes s’écoulèrent quand un gazouillement d’oiseau se fit entendre. C’était le signal. Le jeune Uthgardt regarda en direction de la sentinelle qu’il vit s’écrouler, probablement sous une flèche de Hénoc. C’était le moment critique, il serra sa hache se laissant la rage. Son sang bouillonner et les battements de son cœur résonner à ses oreilles comme autant de coups de tambours. Lorsque le premier cri retenti il bondit de derrière le rochet avec un hurlement quasi bestiale.

Le soir même le petit groupe rentra victorieux auprès de la tribu, ramenant de l’or, des trophées et de la gloire. Grand héros du jour Andris avait, dans une charge digne des meilleurs guerriers de la tribu, réussi à tuer le chef du camp ennemi.


-Alors fils, tu savoures ta nouvelle renommée ?

-Tu l’as dit p’pa, aujourd’hui est un grand jour. Je suis sur que même Uthgar entend mon nom en ce moment.

Le barbare éclata de rire

-Oui Andris, j’en suis sure. Au fait j’ai une grande nouvelle, le grand shaman Telsi accepte de te donner la main de sa fille.

Le jeune homme en resta bouche bé

-Mais c’est fantastique, la fille de Telsi. Mais comment a tu fais ?

-Il voulait faire une alliance avec moi depuis un moment, il attendait juste de voir que mon fils n’était pas un incapable.

-Merci papa.

Le guerrier mis ça main sur l’épaule de son fils

-Merci à toi.

A peine son père fut il partit, que Andris s’en alla vers le terrain d’entraînement. C’est toujours la qu’était Tyria quand elle n’était pas avec lui. Il y trouva la jeune femme maniant l’épée à deux mains qu’elle avait l’habitude d’utilisé. Malgré ces allures de frêle jeune fille, elle maniait l’arme avec dextérité, la faisant danser entre ses mains expertes comme si il s’agissait d’une extension d’elle-même. Absorbé par son entraînement elle mis plusieurs minutes avant de s’apercevoir de la présence de son ami.

-Ah, te voilà. Tout le monde ne parle que de toi, à croire que j’avais raison.

-Allé arrête de dire n’importe quoi et viens marcher un peu.

-Très bien. Elle rangea son épée dans son fourreau et suivit Andris.

-J’ai une grande nouvelle, Telsi veut me donner sa fille en épouse.
-Telsi ? Le grand shaman ?

-Oui, celui qui est chauve et qui a un gros ventre.

-Mais c’est fantastique. Ca va te permettre de changer de rang. Ton père doit être très fière, tu vas pouvoir faire ce qu’il n’a jamais put faire. Elle lui fit un grand sourire. Il faut fêter ça, allé viens on va picoler.

-Ouai, c’est le seul truc où tu peux me battre dit il en ricanant.





Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau. Mais seulement après que nous nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Lundi 09 Octobre 2006 à 12h35 par Nollïa
Quote Post
 
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Zlik, déplacement silencieux : 15 (dé) + 13 >< Indrael, perception aud : 18 (dé) +3 = réussite
Zlik reflexe : 10 (dé + 8>< DD 15 = réussite

Zlik, discrétion : 1 (dé) +11 >< Indrael, détection : 3 (dé) + 3 = échec automatique
Indren intimidation : 17 (dé) + 2 >< Zlik, volonté : 5 (dé) + 1 = réussite

Zlik est intimidé
Mala, fouille : 18 (dé) + 5 >< DD ?




Narration

Zlik

Avec précaution, Zlik ouvrit doucement la porte de la chambre d’Indrael Aran’Dil. La façon dont il appuya sur la clenche, avec une dextérité propre a sa race, et soulevant légèrement la porte afin qu’elle n’évite de grincer lui permit d’observer à son aise le spectacle qui lui offrait la chambrée sans se faire remarquer. L’elfe semblait furieux, il marmonnait quelques paroles dans une langue incompréhensible pour le roublard. Cela ressemblait à de l’elfe, et bien que ne connaissant pas cette langue et l’ayant entendu rarement, certains accents lui semblaient différents. Les pas rapides d’Indrael le menaient d’un bout à l’autre de la petite pièce. Son matelas était retourné, les draps épars sur le sol, tandis qu’il poussait avec rage les papiers qui recouvraient une petite table dans le coin. Tandis qu’il observait les cachettes éventuelles et les accès, repérant un recoin discret sous le lit, Zlik jubilait, persuadé qu’il allait découvrir une chose d’importance. C’est alors que l’elfe changea de direction, enfonçant son chapeau sur sa tête, il se dirigeait vers la porte. Le petit bonhomme eut juste le temps de glisser sur le côté avant que sa proie n’ouvre le battant, se dissimulant derrière, priant pour que le sombre individu ne le trouve pas en refermant sa porte. Hélas celui-ci ne commis pas l’imprudence de laisser sa porte ouverte, et il découvrît l’halfelin, aplatit contre le mur, un air penaud peint sur son visage qui se changea rapidement en mine déconfite lorsqu’il observa la leur terrible qui brillait dans les yeux trop clairs de l’elfe. Son cœur se mit à battre la chamade, tandis que la main de son interlocuteur se resserrait sur son bras.

-
Prend garde à toi. C’est un conseil. Que je ne te retrouve pas a rôder autour de ma chambre. Sache que si tu m’as pris quelque chose je le saurai et que tu en payeras le prix. Que faisait tu là, avorton ?

--------------------
Indrael Aran’Dil est un personnage mystérieux dont le teint translucide aux étranges reflets violacé contraste avec sa chevelure d’ébène. Son maintient noble, sa silhouette gracile dénoncent le sang elfique qui coule dans ses veines. Il est de nature secrète et taiseuse. Cependant lorsqu’il ouvre la bouche, c’est pour laisser s’échapper une voix doucereuse aussi glaciale qu’une bise polaire.



Hermine, Baltazard

Lorsqu’il embrassa la jeune fille, l’espace d’un instant il cru qu’il allait se prendre une gifle cinglante tant il la sentis se raidir sous son étreinte. Pourtant elle n’en fit rien mais dans ses yeux il put lire une stupeur et un étonnement qu’il trouva bien déplacé et presque vexant. Pénétrant dans l’un des dortoirs, qui était vide de toute présence à l’exception d’un lit d’où sortaient de grands ronflements, Baltazard tapota sur son havre sac pour en vérifier le contenu. Le coffret était toujours bien présent. L’odeur acre de sueur et de résine était à peine respirable. Ce n’était certainement pas l’endroit idéal pour laisser une jeune fille, mais pourtant Baltazard estima qu’il valait mieux pour la demoiselle de rester à l’écart de tout danger potentiel. Il l’embrassa gentiment sur le front, comme pour s’excuser, et s’éclipsa. Elinor était tellement déconcertée qu’elle resta de longues secondes sans bouger, ne sachant que penser.

Le chondathien rencontra Hermine sur le pas de l’épicerie. Celle-ci s’était achetée une toute petite provision de tabac, tant le prix de celui-ci lui était excessif. Il fallait ajouter que la commerçante au chignon gris serré, semblait aussi aimable que le patron de l’auberge à ceci près qu’elle ne faisait pas de distinction entre les nains ou les étrangers à en remarquer les grimaces que lui adressaient certains mineurs dès qu’elle avait le dos tourné.



Malahlehel, Vieltal, Andris

Les sens en éveil, et la curiosité titillée, le nain en oublia son compagnon perdu dans les limbes des réves étranges de celui qui flotte entre la vie et la mort. Les scènes de la vie passée de l’Uthgard se mêlaient à des récits mythologiques ou les dieux prenaient l’apparence des êtres chers à son cœur et qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Trop longtemps.
Malahalehel avançait avec prudence. Il avait beau ne pas être de ceux qui connaissent les secrets des pièges, il n’était pas né de la dernière pluie. En inspectant consciencieusement les dalles qui formaient le sol, et les parois lisses du couloir, il en vient à la conclusion que rien ne les retarderait dans leur petite visite. Vieltal avait accroché la lanterne à son sac à l’aide d’un petit mousqueton prévu a cet effet et avançait vers l’inconnu, quelques pas derrière son compagnon, l’arc bandé.
Au bout du couloir, une grande pièce carrée s’ouvrit devant eux, véritable antichambre du sanctuaire. Un simple coup d’œil suffit au nain pour en estimer ses dimensions : 12 mètres de long, de large et de haut. Une grande porte comme la précédente scellait probablement un passage vers le Temple. Deux statues immenses étaient flanquées de part et d’autre représentant une femme aux traits fins, drapée dans une toge aux replis parfaitement taillés dans la roche sombre. Une main reposait sur le pommeau d’une épée posée sur sa pointe, tandis que de l’autre, elle se recouvrait la poitrine. Chaque main était ornée de trois anneaux d’argent qui scintillaient sur la noirceur de la pierre. Au centre de la pièce se trouvaient deux mains, immense, paumes tendues vers le plafond. Avec un petit ricanement le nain s’imagina s’asseoir au creux de ses mains pour s’accorder un casse croûte bien mérité, lorsqu’il remarqua qu’au creux des paumes se trouvait trois anneaux d’argent d’une taille fort respectable. De son côté, Vieltal parcouru la salle, brandissant la lanterne afin d’éclairer en particulier les deux niches qui étaient creusée du côté gauche et du côté droit. Leur symétrie, et l’étrange poussière qu’il constata lui indiquèrent que c’était probablement l’endroit ou s’étaient tenue les deux goules. En hauteur, une longue frise ou étaient sculpté en bas relief une scène de bataille attira son attention : deux camps semblaient s’opposer. L’un mené par un héro brandissant une épée flamboyante, tandis que de l’autre se bousculaient des être entourés d’araignée immenses et de créatures hybrides repoussantes.


user posted image



user posted image
 
 
   Top
PM
écrit le : Lundi 09 Octobre 2006 à 17h26 par Hermine
Quote Post
 
 

ien qu'elle ne se soit pas spécialement attendu à ce qu'Elinor et Baltazard se soient trouvés à l'intérieur de l'épicerie, Hermine était vaguement déçue en retrouvant la chaleur étouffante de la rue.

Ce n'était pas vraiment son genre de laisser Tymora régir chacun des aspects de sa vie ; Hermine était d'un tempérament plutôt stoïque et n'avait prié la Dame qu'en de rares occasions dans sa vie, ou sans trop y croire. Mais ce premier "coup pour rien" dans sa recherche de ses deux amis s'ajoutait à la déception du constat qu'elle venait de faire : la population de Rochedor devait être intégralement composée de fils, frères, oncles, neveux, cousins germains ou leurs équivalents féminins des membres de la famille de Dragan Fierforge, reconnaissables entre mille à leur mine renfrognée et au haussement de sourcil lourd de sens dont ils faisaient montre en réaction à tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une plaisanterie. Une fois à l'intérieur de l'échoppe, Hermine avait du chercher longtemps une mesure de tabac sans que la tenancière n'envisage même de l'aider, et le prix était, apparemment, proportionnel à la quantité de temps libre dont vous priviez cette chère dame.


¤ Byk, tous ces rase-mottes commençent à me taper sérieusement sur le système ... ¤, se surprit-elle à penser un instant, dans un court moment d'énervement. En son for intérieur, elle savait cependant que deux personnes ne devaient pas lui forger un à-priori sur toute une race : s'accrochant à l'image d'Ania Fierforge, elle soupira et revint à de meilleurs sentiments ... plus ou moins. La vérité était que, à cet instant, son septentrion natal commençait à lui manquer ...

Tout en espérant que sa saveur était au diapason de son prix, l'Illuskane se préparait soigneusement un peu de tabac dans un petit morceau de parchemin. Tout en refléchissant au prochain endroit ou poursuivre ses recherches, elle se demanda soudain si une étudiante bien élevée telle qu'elle était sensée en être avait l'habitude de se rouler une petite cigarette de temps en temps. A vrai dire, étant étrangère à ce milieu, elle ne savait pas trop si elle pouvait se permettre ce geste sans mettre égratigner sa couverture.

Alors qu'elle était là, à l'ombre du porche de l'épicerie, les yeux au ciel et tenant sa cigarette devant sa bouche ouverte, Baltazard arriva. Soulagée de le voir arriver, Hermine posa d'un air distrait sa tige sur l'oreille gauche et accueillit son compagnon des Marches avec un grand sourire.


- Hééé.. quelle suяpяise, Balta !, s'exclama la jeune femme, visiblement heureuse. « Je m'inquiètais un peu au sujet de ... » Hemine s'interrompit, regarda vers la porte de l'épicerie restée ouverte, et entraina Baltazard dans une direction au hasard, les éloignant ainsi des éventuelles oreilles indiscrètes. Bien qu'elle soit sincèrement inquiète, son ton de voix se fit plus confidentiel : « Ça va, toi ? ... Que vous est-il aяяivé, vous êtes vous enfuis ? Et.. où est Eli ? »


Hermine a acheté ' Blague à tabac' dans un magasin.



Fiche d'Hermine ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ « I CAST FIST!!! »
Chronologie RP: 0 1 2 | 3 | 4 | 5 6 7 8 | 9 | 10 11 12 | 13 14 15 | 16
 
 
   Top
PM
écrit le : Lundi 09 Octobre 2006 à 18h40 par Zlik
Quote Post
 
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

Zlik se debattit violemment pour faire lacher prise Indrael, mais il échoua et laissa tomber, il se mit à reflechir à toute vitesse:

¤ Pourquoi je suis ici ? Pourquoi je suis ici ?... et mince...¤

-"Ben... heu... Je me suis trompée de chambre, je voulais faire une petite farce à une amie... mais heu... j'ai oublier le numero de sa chambre, il me semblait que s'était la 5 alors j'ai voulu essayer mais... Voila toutes mes escuses, maitre elfe, je ne voulais surtout pas vous deranger..."

Zlik faisait tout pour donner un accent naturel à sa voix, et pour que son visage respire l'innocence, mais il balbutiait et sembler tendu comme la corde d'un arc long elfes sylvains. Essayer de vous trouvez dans la meme situation que Zlik, face à un drow sanguinaire et vous verrez... L'halfelin, "legerement stressé", s'aperçut que ses mains tremblaient. Il tenta de reprendre son sang froid, sans grand succes.

¤Merde, mes mains...¤

Le roublard ne se faisait pas d'illusions, son excuse etait invraisemblable et l'elfe, a cet instant, n'avait pas l'air misericordieux et enclin au pardon.

¤pfff... Je vaut mieux que ça quand mème...Je vais pas me laisser avoir par un drow sanguinaire assoiffé de sang et de pouvoir... Bon ok, j'ai compris... Je suis foutu...¤

Zlik, qui n'aimait evidemment pas la tournure que prennaient les choses, fit glisser sa main laissée libre par l'elfe. Il comptait prendre discretement sa dague, dont le fourreau était dans son dos. L'halfelin avait trés peu d'espoir sur le resultat du combat, mais il avait de bonnes raisons de penser qu'il allait mourrir dans d'atroces souffrances s'il ne tentait rien alors...

¤Allez, jy suis presque... saloperie de dague...¤

Zlik allait attraper la dague, mais il faisait tout pour que chaque particule de son corps est l'air de montrer qu'il etait surpris et sincerement navrée de s'etre introduit chez le pointu, afin qu'il ne s'attende pas au geste de Zlik, la surprise était sa seule carte à jouer pour survivre face au presumé elfe...

¤Adieu, maman...¤



Test de dicretion + attaque sournoise si réussi



 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Mercredi 11 Octobre 2006 à 21h41 par Mahalalehel
Quote Post
 
Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

La question du barde avait rappelé au frère des marches l'existence de sa mission. Mais pas logtemps; ses camarades devaient mener cette enquête avec diligence et professionnalisme! Mais il ne connaissait Vieiltal pour savoir si il pouvait lui faire confiance. Eludant la question, il entra dans la salle et l'examina.

En pensant à un déjeuner l'estomac du nain se contracta. Depuis le matin qu'il n'avait rien manger!

¤ En plus, l'exercice m'ouvre toujours l'appétit!¤ maugréa-t-il dans sa barbe.
Il examina plus profondement la pièce. Un cube en pierre, avec des sculptures et ces deux mains géantes, ca pour sûr, c'était pas commun.


- ca doit être une antichambre! Il faut ouvrir cette porte pour trouver quelquechose! cria-t-il, plus pour lui-même que pour le barde. Des anneaux en argent de la taille d'une roue de charrette!

- Il doit falloir des sacrés gros doigts pour mettre des anneaux pareils! Ce que pouvait bien répondre l'humain lui importait autant que son premier gobelin. Perdu dans ses pensées, se farfouillant la barbe, il marchait en rond autour des grosses mains aux gros doigts.

¤ De sacrés gros doigts, pour sûr...¤ Il s'arrêta au pieds des statuts. D'en bas, il les regarda. les deux étaient identiques, avec leurs épées ,leurs anneaux...

- Des doigts aussi gros qu'une table de pique-nique! Vieital, j'ai trouvé comment ouvrir cette porte! Viens m'aider, t'as l'air inutile comme un tonneau vide!



QUOTE


En effet, il faut savoir que chez les nains, un tonneau de bière vide a bien peu d'intérêt, surtout comparé à un plein. Malgré tout, et pour être tout à fait honnête, certains nains - justement ceux qui fabriquent les tonneaux vides en prenant un tonneau de bière plein, et en le vidant jusqu'à ce qu'il soit vide - trouvent une certaine utilité en ces tonneaux vides en les transformants en lits pour la durée de leur coma ethylique. Néanmoins il est à noter que les mêmes nains, une fois vidés eux-même de la bière en question, ne reproduise pas l'experience de dormir dans le tonneau vide sus-nommé - d'où on peut conclure qu'un tonneau vide n'est utile que si l'on est soi-même plein, hors mahalalehel ne l'est pas, donc effectivement il peut considérer que Vieiltal est aussi inutile qu'un tonneau vide (ce qui n'est finalement pas très gentil pour vieiltal, mais là n'est pas notre propos.)




- Bien sûr, vieille barrique, il suffit de mettre les anneaux aux mêmes doigts que sur leS statues! On peut reconnaître la main droite de la main gauche grâce à leurs pouces! C'est pas compliqué!louchant et tirant la langue, le nain joignit les mains comme pour une prière et agita les deux pouces comme des antennes d'insectes

Au moment où il allait se jeter sur les mains pour prendre les anneaux et les enfilés sur les doigts, son vieil instinct de chasseur se dit que c'était trop facile, et que les anneaux devaient être obligatoirement piégé. Refroidi, il s'approcha le plus près possible des mains et des anneaux pour les inspecter sous toutes les coutures, comme ce vieil emmerdeur de tranche Gobelin avec des grolles pas nettes...



 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Jeudi 12 Octobre 2006 à 11h19 par Baltazard
Quote Post
 
Frère des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

altazard, noué par une certaine culpabilité suite à la mise en scène intime qu’il avait fait subir à Elinor, essaya de l’apaiser en posant un baisé affectif sur le front de la jeune noble. Mais au vu des réactions plus qu’indécises d’Elinor, le jeune Chondathien avait encore bien des efforts à entreprendre pour régler cette situation délicate. Une de plus, dans cette mission qui en est truffé, pas de quoi se réjouir…

Alors que Baltazard reprit ses esprits, il quitta la belle Elinor, et s’en alla quérir un de ses compagnons, retournant sur les pas de sa fuite. Jetant un bref regard derrière lui vers les dortoirs, il espérait qu’Elinor se tienne sagement dans les bâtiments, à l’abri du danger. Avait-il fait le bon choix ?

Traversant la place du village, son havresac sur les épaules, repaire d’un coffre si mystérieux, il passa devant l’épicerie, s’arrêtant net à la vu de sa Sœur des Marches, Hermine. Cette dernière avait l’air visiblement heureuse de le revoir, les liens unissant le frère et la sœur des Marches se faisant chaque heure plus intense. La jeune femme, soucieuse, empoigna Baltazard, le questionnant à l’abri des oreilles indiscrètes.
Son ton confidentiel le ramena vite à la réalité de la situation et il lui répondit sur un ton rassurant :


- Je vais bien et Elinor aussi. J’ai juste un peu mal au genou après qu’on se soit enfui par la fenêtre.


Observant au loin l’auberge, l’air pas très rassuré, Baltazard poursuivit :

- J’espère qu’il ne t’a pas suivit. Je crois qu’il a de quoi être remonté à présent. Je lui ai dérobé un coffret en bois. Il est difficile à ouvrir, j’ai d’ailleurs failli me faire empoisonné par une flèche. Il y a sûrement un système d’enchantement sur le verrou. Ce coffret de cacher quelque chose de très important ! Il faut que je trouve au plus vite Zlik, ensemble on a peu être une chance d’ouvrir le mécanisme.


Reprenant sa respiration, il changea de sujet, se gratte la nuque de sa main gauche :

- Heu, sinon Elinor est cachée dans les dortoirs jusqu’à se qu’on revienne la chercher. Je ne veux pas lui faire courir de risques inutiles. D’ailleurs, elle est un peu sous le choc de se qui c’est passé, et d’autre chose aussi… mais ça je préfère ne pas t’en parler.

Sur sa dernière phrase, le ton de sa voix avait changé, une sorte de gène timide se dégageait de lui, ses fossettes rosirent durant un instant, permettant à son interlocutrice d’en discerner vaguement la cause.


 
 
   Top
PMEmail Poster
écrit le : Jeudi 12 Octobre 2006 à 17h48 par Hermine
Quote Post
 
 

emarquant la légère gène de Baltazard, Hermine tiqua. Son compagnon avait-il manqué de réserve à l'égard d'Elinor, ou est-ce que leur fuite les avait mis dans une situation ambigüe ? Une part de son esprit lui remémora les paroles d'une magicienne rousse, sans qu'Hermine n'ait la moindre idée d'à quel moment de sa vie elle avait bien pu l'entendre : « Ca y est, les histoires de cul qui commencent ! », disait la voix ... Cela était troublant, mais après tout, puisque Baltazar semblait vouloir éviter d'aborder le sujet ... Hermine aviserait plus tard, si le besoin s'en faisait sentir.

- Okay. Ecoute, l'elfe s'est cloitяé dans sa chambяe, et Zlik a eu la bonne idée de le suяveilleя. Je ne sais pas comment il comptait s'y pяendяe, aloяs quand tu l'auяas tяouvé, fais en soяte de ne pas le faiяe яepéяeя. Pendant ce temps, je vais voiя Elinoя. L'Illuskane soupira. « Peut-êtяe que j'aяяiveяai à lui paяleя de ce pour quoi on est venus ... »

Hermine se détourna pour s'en aller mais, alors que son regard tombait sur un des quelques tas de n'importe quoi qui gisaient ça et là dans Rochedor, elle fut prise d'une subite inspiration et reconsidéra un instant vers son frère des Marches :

- Oh, et ... Le coffret. A demi retournée, la Nordique fit un geste vague et bref de la main. « Pourquoi ne pas le planquer dans un coin tяanquille jusqu'à avoiя tяouvé notяe ami, et l'y яameneя pouя faiяe votяe besogne au calme ? Simple conseil, t'en fais ce que tu veux ... On se яetяouve apяès, d'accoяd ? »

Sur un clin d'œil, un sourire un peu hésitant et un regard d'encouragement pour Baltazard, la guerrière reprit son chemin pour rejoindre Elinor Dentrefond, d'un pas un peu rapide. Cela lui coûtait un peu de laisser son ami seul avec son butin volé, car elle aurait bien voulu l'aider. Mais il était le plus agé d'eux deux après tout, il devait savoir se débrouiller. Et puis, Hermine aimait encore moins savoir la jeune noble seule, après ce qu'elle venait de vivre et l'inconnu dans lequel elle devait être plongée : il vaut mieux avoir quelqu'un d'attentif près de vous au moment où vous êtes sur le point de perdre les pédales ...




Fiche d'Hermine ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ ⚬ « I CAST FIST!!! »
Chronologie RP: 0 1 2 | 3 | 4 | 5 6 7 8 | 9 | 10 11 12 | 13 14 15 | 16
 
 
   Top
PM

Topic Options Pages : (38) « Première ... 17 18 [19] 20 21 ... Dernière » Closed TopicStart new topicStart Poll