Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Jeudi 11 Janvier 2007 à 17h57 par Jahëlo
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urpris de ce brusque déferlement chez l’elfe, Jahëlo écouta le vent violent se déchaîner, sans rien laisser transparaître. Puis il braqua son regard dans les yeux d’Elloa. L’éventuelle réponse de Malig était totalement sortie de son esprit, car quoi que le Calishite dirait, le génasi savait qu’en son for intérieur, la seule véritable réponse était : Oui. Alors, se libérant de ce masque de verre, il répondit sur le même ton, tout aussi empli de sentiments contradictoires.

- Ce qui est interdit, c’est d’user de sa magie pour imposer sa volonté à ses compagnons, ce qui est interdit c’est de n’avoir aucune considération pour la vie de ces mêmes compagnons. Ce qui est interdit c’est de.....

Il s’interrompit brutalement, car ce dernier interdit, n’en était pas un et n’avait de signification que pour lui… Encore une fois, tout son être tourbillonnait de sentiments. Les yeux brillants, une foule d’émotions s’écrivaient sur son visage passant de la peur, à la colère, à la passion. Le génasi éprouvait trop de choses en trop peu de temps, et il y avait trop de présences, trop peu d’espace. Ecartant les bras pour se libérer une zone, il fit quelques pas en arrière, il se sentait étouffer, manquer d’air. Pour un être capable aussi bien de respirer à l’air libre que sous l’eau, cette sensation n’était pas ce qu’il y avait de plus courant. Pourtant, comme chez tout être de la nature, l’instinct de survie le poussait à chercher désespérément à reprendre son souffle.

D’un coup d'un seul, il tourna le dos aux ensorceleurs, ignorant toutes les personnes présentes sous l’abri, et presque sans regarder devant lui, il parti à grands pas. Son manque d’attention le fit heurter l’épaule de Phélès, et sans un regard, la tête enfoncée dans les épaules il sortit et s’éloigna de la vue de ses compagnons.

Ses enjambées l’éloignèrent du campement et de l’abri du cercle des caravanes. Beaucoup plus épuisé par les émotions fortes que par la longue journée de voyage, Jahëlo s’arrêta. Il était en pleine forêt, les traces de ses pas facilement discernable dans la terre trempée le gardaient en contact avec les autres. Mais en cet instant, rien de tout cela ne lui importait, seul une sensation désagréable et étrange le hantait. Il s’effondra sur ses genoux, dépité, sans même comprendre véritablement pourquoi.

Tout cela devait s’arrêter, il ne comprenait pas pourquoi il éprouvait des réactions aussi violentes, il ne savait pas quoi faire pour s’en empêcher. Il faisait tout son possible pour maintenir le contrôle, mais ces derniers temps, il cédait de plus en plus souvent, et cela le troublait énormément… L’équilibre lui échappait de plus en plus souvent, il savait que, que ce soit pour l’Océan ou la Nature dans sa globalité, lorsque cet équilibre était rompu, toutes les forces imaginables se déchaînaient pour revenir à cette stabilité.

Dans ce contexte, seuls la solitude et l'isolement lui permettaient d'avoir l'assurance de n'entraîner personne dans ce déchaînement de puissances, frappant au hasard et au gré des vents. C'était l'impression qu'il éprouvait, lorsqu'il se sentait perdre le contrôle. Et cette éventualité l’effrayait.

Là ou certains auraient vu de la lacheté, inconsciement le druide faisait preuve d'une totale abnégation.

La réalité revint à lui. Toujours agenouillé, le torse droit, les bras le long du corps, reposant mollement sur la terre humide, Jahëlo avait levé les yeux vers le ciel. De nombreuses gouttes roulaient et ruisselaient sur son visage.



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écrit le : Vendredi 12 Janvier 2007 à 18h13 par Jebeddo
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Vingt-quatrième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (24 Kythorn 1372)
Lieu: sur la route entre Luskan et Padhivers
Temps: Pluie,orage et vent
Moment:la nuit


-Ahahahah !!!! Voilà un homme qui ne recul devant rien pour atteindre c’est but. Le rire avait du mal à s’arrêter, quand en une fraction de seconde il l’arrêta et s’adressa à l’ensorceleur. Notre ami l’exilé t’a en son pouvoir pour le moment, je sais que tu ne peux me répondre car le sort ne t’autorise à répondre qu’à son lanceur mais tu m’entends très bien et tu te souviendras de mes dires. Un second silence s’installa avant qu’il ne reprenne d’une voix qu’il voulait haute et audible de tous. Sache que le fait d’aimer les femmes comme tu as l’air de les aimer n’à rien de répréhensible, au contraire il est normal d’aimer les belles choses. Il regarda d’un œil Elloa et lui sourit, puis il reprit. Mais sache que pour ma part, je ne tolère pas qu’un homme use de ses dons envers des compagnons d’aventure et encore moins que l’on s’en prenne à un membre de la "famille". Il se tourna vers l’exilée et lui fit signe d’interrompre le sort.

--------------------


Celui s’exécuta aussitôt, arrêta son sort, l’aura disparu autour de Malig qui avait tout entendu mais n’avais pu répondre aux question que lui avait posée certains membres du groupe. Il avait l’impression d’avoir était drogué et avait la tête qui tourné un peu.
Lascar se tourna vers les membres du groupe et leur souris en y ajoutant un clin d’œil comme pour les apaisé et que tout cela n’était qu’une mauvaise entente.


-Allez!! Laissez le tranquille, nous pouvons comprendre que les charmes de notre belle elfe lui es fait perdre la tête retournons à notre place et faisons comme si rien ne c'était passé. Il se tourna une dernière fois vers Malig pour terminer avec un regard fixe et dur. Use de tes dons contre les fille de joie, car si un jour il te revenait l’idée de recommencer cela, même pour conté fleurette à une dame qui fait partie de tes compagnons en ma présence, tu auras à faire à mon amie. Il désigna son épée qu’il rangea aussitôt dans sa manche.

--------------------


Il retourna à sa couche suivit de Cornebois et du magicien, et s’endormirent presque aussitôt, le groupe pouvait déjà entendre les ronflements du nain. Les tours de garde se passèrent bien malgré la tension qui était restée présente, l’enturbanné avait passé le sien accompagnée de Dobun qui avait été le seul à ne pas trop avoir questionné le malheureux.
Le matin était arrivé accompagné encore une fois par la pluie, le vent et l’orage, la caravane c’était remise en route assez tôt, la chemin fut s’en encombre et cela jusqu’au vingt-septième jours du temps de fleurs.


Vingt-huitième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (28 Kythorn 1372)
Lieu: avant l'entrée de Padhivers
Temps: nuage gris et vent froid
Moment:mi-journée


Le vingt-huitième était arrivé accompagnée de nuage gris et d’un vent froid mais la pluie et l’orage s’étaient en fin arrêté. Arrivée la mi-journée ils purent apercevoir les rempart de la ville de Padhivers en contre bas, la mer longeant les rives droite de la ville avec des bateaux au mouillage ainsi que le flot de charrettes sortant mais aussi voulant entrer dans le ville. Cornebois afficha un sourire de satisfaction et lâcha :
-Ce soir nous allons enfin dormir dans de bon lit mais surtout boire une bonne bière naine !!!!!

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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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écrit le : Dimanche 14 Janvier 2007 à 20h49 par Hérudae
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Il était en train de regarder Malig et s’étonnait de son silence quand Phélès lui répondit. Prouvant que l’individu n’était pas totalement fiable car Blanchette le reprit avec comme seul tentative de bravade verbale une faute de langage que le voleur venait de faire. Il avait connu un homme qui passait son temps à se genre de remarque et qui avait égorgé d’autres personnes car la phrase n’était pas correctement faite, cela renforçait donc la perception qu’avait Hérudae vis-à-vis de Phélès. Il allait répondre par un unique et éclatant rire forcé montrant tout ce que lui inspirait le mot du barde quand Elloa prit la parole, et stoppa net toute autre pensé du jeune homme. Hérudae ne pu que tourner la tête vers Abysse un immense regard de surprise et un sourire aux lèvres. Cela expliquait pourquoi après avoir annoncé le pourquoi de son action Malig était encore resté hostile aux yeux du druide. Il attendait patiemment une réplique d’Abysse mais celui-ci ne fit que bafouiller quelques explications qu'il ne termina pas, sortant en trombe de l’abri et s'éloignant à grands pas sous la pluie.

Mais le voleur n’eut pas le temps de se consacrer à Abysse ou tout autre car Lascar éclata lui aussi d’un rire à première vu incontrôlable. Et annonça pourquoi Malig n’avait pu répondre ou se défendre depuis le début du sort. Puis avant de sortir il donna les tours de garde désignant Dobun pour rester avec le calishite.

"Bien alors, je vais pouvoir commencer le mien. Et au vu de l’état actuelle de tout le monde, puisque Dobun et Malig son ensemble. Je te propose Elloa de faire le premier tour en ma compagnie."

Le jeune homme s’avança vers l’elfe et lui prit le poignet pour l’emmener dehors. Il avait dans les yeux une lueur amical mais Elloa pu voir aussi ce sérieux qu’avait parfois les anciens de sa tribu. Hérudae voulait parler. D’ailleurs le voleur indiqua aussi par l’expression de son visage aux autres qu’il n’y avait pas matière à discuter cette fois ou d’expliquer pendant des heures.

"Dormez bien pour les quelques heures de la nuit. Sinon viens me dire ou Malig et toi dormez Dobun et on viendra vous réveiller pour votre tour."

Et le couple du soir partit sous la pluie effectuer le long tour de garde. Une discussion qui fut bénéfique pour tous les deux. A la passation de garde, le voleur en profita pour parler aussi avec Malig et lui donner son point de vue. Il y eu aussi un sujet personnel mit sur le tapis mais seul les deux savaient de quoi il retournait. Et c’est dans la journée du lendemain qu’Hérudae put parler avec la troisième personne de sa liste, Abysse. Et là aussi ce fut une bonne chose. Après le voyage fut plus tranquille pour plus ou moins tout le monde et le jeune homme pu voir que certains en profitaient aussi pour avoir une conversation dans les yeux. Il y eu aussi Blanchette a retenir qui semblait avoir décidé que son nouveau jeu était de s’en prendre à Malig. Mais cela ne dura pas bien longtemps. Autant parce que le voleur ne voulait pas en arriver à des extrémités que la suite ne regardait qu’Elloa et Malig. Mais il serait là pour applaudir si jamais Phélès apprenait à voler sans magie.

Le reste du voyage se passa tranquillement. Il poursuivit toujours les cours d’elfe et les échanges d’escrime avec Elloa. Prit ses tours de garde la nuit pour profiter de faire la sieste le jour. Et c’est dans la tranquillité totale que 4 jours s’écoulèrent quand il entendit Cornebois annoncer qu’ils allaient dormir enfin dans un vrai lit. Sautant de son chariot il se dirigea vers le nain.


"Alors elle ressemble à çà la cité de Padhiver. Joli port de pêche en tout cas. Je me demande si les bourses des marchands sont bien remplies ici." Et il annonça cela tranquillement à haute voix comme si ceux qui étaient autour de lui ne le dénonceraient jamais aux autorités locales.

"Mais sinon mon cher Cornebois, nous dirigeons nous vers une auberge en particulier où nous verrons sur place laquelle est mieux pour notre petite troupe ? Et est-ce ici que nous en apprendrons plus sur ce qui va nous arriver d’ici quelques jours ?"

Il avait dit tout ceci tranquillement avec le sourire, un comme ceux qu’il n’avait plus eu depuis 4 jours comme si son esprit commençait à préparer déjà une petite activité dont il avait le secret.



 
 
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écrit le : Lundi 15 Janvier 2007 à 20h52 par Phélès
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nfin ! En train de conduire sa roulotte renommée pour la énième fois Nathalie c’est avec soulagement que Phélès aperçu la ville de Padhiver. Sa dernière escale, il allait quitter cette bande de fous, ou du moins le trio infernal qu’était Elloa, Malig et Hérudae.

La seule vrai personne – pour le peu qu’on puisse l’appeler ainsi étant donné sa taille ridicule – qu’il avait apprit à connaître et qu’il allait regretter était le gnome ingénieur Dobun. Le petit lui avait appris quelques petites choses utiles et intéressantes. Ils avaient passé quelques minutes chaque jours à fumer de l’herbe à pipe ou à jouer aux cartes pendant leurs tours de gardes en communs ou le soir après avoir monter le campement. Et au fur et à mesure des nuits à monter les abris nécessaires pour évité au groupe d’être trempé Phélès prenait de plus en plus part à la tâche manuelle qu’il jugeait alors ingrate au début du séjour.

Le voleur et son obstination contre nature avaient découragé le barde quant à empêcher l’accouplement des deux lubriques. Suite à son abandon, il espérait qu’Abysse dans un excès de rage, bien que fortement improbable de sa part, aurait rendu le tir laine impuissant dans tout les sens du terme. Il avait bien des fois essayer d’entamer la conversation avec Hérudae, mais il n’avait pas l’air enclin à la parole et le barde ne savait pas si c’était une bonne chose ou une mauvaise. Tout du moins il réussi à ignorer superbement son cousin du Téthyr, l’elfe et l’enturbanné pendant le reste du voyage.

Le barde avait essayé d’aborder le thème de la douche froide, pour refroidir le calishite et ses ardeurs, avec le génasi. Mais il n’était pas arrivé discuter assez pour y arriver. L’amoureux de la nature et des elfes, ou plutôt de l’elfe, expédiait les questions triviales de Phélès par une simple réponse succincte, alternant généralement les "Oui", les "Non" et l’absence de réponse. Parfois le lunatique se tenait au cotés d’Abysse, immobile et muet, histoire de voir si une révélation quelconque sur la vie l’univers ou le reste lui viendrait à l’esprit. Une fois "l’espace" fut l’une des solutions à ses questions mais il ne comprit pas vraiment pourquoi.

La pluie de ses derniers jours avait complètement masqué la fragrance des embruns. Mais aujourd’hui, jour qui consacrait le proverbe: "Qui sème le vent récolte le bruit et les odeurs" ou quelque chose comme ça. La cote n’étant pas particulièrement loin et le vent assez présent, le saltimbanque pouvait sentir de temps à autre les effluves de la marée, pour son plus grand désespoir. En effet, elle lui donnait le mal de mer.


¤ 10 PA.. Pas des masses pour avoir risquer sa vie, mais je m’en contenterait ¤ L’homme des jeux avait réussi à parler à Cornebois quant à sa désertion, qui n’en était apparemment pas une. Il aurait sa rémunération due une fois arrivé.. Tant mieux !

Phélès sortis de ses rêvasseries et commença à fredonner un nouvel air de musique – de sa composition – tout en conduisant Charlotte à bon port.



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écrit le : Jeudi 18 Janvier 2007 à 14h44 par Jebeddo
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uatre longue journée c'étaient déroulée depuis le soir de l'incident. Non pas que la soirée l'avait particulièrement marquée. Globalement les insultes, menaces,… avaient fusée au-dessus de lui. Bon il n'était pas très grand c'était pas dur. Mais il se dit que vraiment les grandes jambes avaient un sens de l'humour, du raffinement, de la diplomatie plutôt mauvais. Voir néfaste, visiblement ça avait failli tourner au carnage.
C'est résigné qu'il attendit son tour de garde, et le retour au calme. Il avait néanmoins noté beaucoup d'informations au cours de la soirée.

Les quatre jours suivants il s'intéressa un peu plus aux capacités de Malig. Il lui posa diverses questions sur l'art, la toile et la magie en général, notamment les illusions. En secret il avait aussi tenté de reproduire quelques sorts, mais hélas, il n'avait pas le "sang magique" nécessaire. Néanmoins tout bon gnome sait se sortir des fausses impasses. Et sachant qu'il existait des magiciens qui comme lui ne possédaient pas de don innés pour la magie, il commença à réfléchir au fonctionnement de celle-ci. Il aboutit en conclusion qu'il fallait en plus d'une connaissance élevée de la nature même de la toile, il fallait aussi connaître le fonctionnement physique produit par les sorts. Cela rejoignais bien heureusement pour lui les domaines qu'il maîtrisait. Et c'est poussé par un nouveau type de recherche que le gnome passa ses journées à réfléchir, questionner Malig ou Phélès.

Il ne s'était en effet pas encombrer du conflit qui semblait avoir peser sur les deux-là. Et passait soit son temps à discuter herbes à pipe jeu de cartes et magie bardique avec le barde fou. Soit à discuter philosophie, science et histoire avec l'ensorceleur au sang Efrit.

Lorsque Cornebois indiqua la ville au loin, c'est rêveur et pensif qu'il observa. La question d'intégrer la guilde ou non avait été retournée plusieurs fois dans sa tête. Visiblement c'était une guilde ou il risquait d'être difficile d'en sortir sauf sur un lit de mort. Mais elle procurait moyens de défenses, outils de travail, argent, locaux,… et surtout de quoi sortir de l'ordinaire et de l'ennui quotidien. Peut-être même des fouilles à effectuer? Des machines à construire?
Il avait finalement choisi d'intégrer la guilde quelque soit le choix de son ami Hérudae.


-Padhiver hein… On prétend qu'une mystérieuse magie la protège du froid environnant.
Un mystérieux sourire s'afficha sur son visage.
-Les gens prennent souvent des vessies pour des lanternes. Nul doute qu'aucune magie n'a lieu ici, mais simplement une source de chaleur thermique juste en dessous. Ce qui serait dommage pour eux c'est qu'un point chaud en soit à l'origine. Si c'est le cas la région, voir le pays entier aurait intérêt à évacuer les lieux. Quoique on aurait sûrement déjà sentit quelque secousse. Et les environs n'indiquent pas qu'il y ait une activité tellurique particulière.
Hum… beaucoup d'énigmes pour une si petite ville…

Il regarda alors Cornebois, un sourire franc marqua son visage.

-T'aurais pas un cousin qui creuse la dessous? Je suis sur qu'on trouverais des choses intéressantes.



 
 
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écrit le : Vendredi 19 Janvier 2007 à 09h33 par Elloa
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est avec un soulagement indéfinissable qu’Elloa aperçu les rempart de Padivers. Ces derniers jours de voyage passés sous une pluie constante avec la sensation de ne plus pouvoir se sécher jamais, une campagne aux alentours perpétuellement grise, et la boue qui suintait sous les sabots des chevaux dans un bruit qui rappelait quelque étrange maladie intestinale lui avait plombé le moral. Son humeur avait été maussade et pensive tout le long du trajet, ne parlant que lorsqu’on lui adressait la parole, et de manière aussi brève que possible. D’un mouvement agacé, elle rejeta sa longue chevelure fauve qui avait pris une odeur d’animal mouillé désagréable.

Si la discussion qu’elle avait échangée avec le roublard thétyrien quelques jours auparavant lui avait paru amusante, surtout dans la façon dont il avait confessé ce qui lui semblait être un surprenant comportement humain, la déclaration de Jahelo peu après l’avait profondément troublée.
Elle n’avait pas vraiment compris ce que le druide avait tenté de lui exprimer. Elle ne pouvait que percevoir les sentiments dont tout son être vibrait sans saisir le sens des mots qu’il choisissait avec une difficulté toute légitime. Pourtant, voyant que l’elfe ne comprenait rien a son discourt, le genasi, peu à peu avait adapté ses paroles pour qu’elle puisse accepter le tendre message qu’il lui adressait. Curieusement un tel aveu effraya la sauvageonne plus que l’émerveiller. Tout ce que parvint à comprendre cette indomptable créature fut qu’elle risquait de perdre sa très chère liberté et elle ne se connaissait pas suffisamment elle-même que pour comprendre qu’il était déjà trop tard, et que son cœur battait à l’unisson. Pourtant à ce moment de l’histoire, elle l’ignorait superbement.

Elloa, troublée et ennuyée, ne savait plus sur quel pied danser, et se priva de toute action dans la crainte d’offenser quiconque et cela au prix de sa bonne humeur. La perspective de passer une nuit au sec, et peut être de se détendre dans l’une de ces auberge si prisée des humains – pour peu qu’elle ne soit ni bondée, ni enfumée- la soulageait vivement.



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écrit le : Samedi 20 Janvier 2007 à 09h20 par Jahëlo
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e flou était resté absolu et total durant ces quatre jours… Voyageant tour à tour au commandes d’un chariot, à l’abri des caravanes ou a cheval, il était resté perdu dans ses pensées et n’avait pas cherché la conversation avec quiconque. Cependant les quelques discussions qui s’étaient déroulées avaient été lourdes de conséquences et d’un ton très sérieux.

L’explication avec Hérudae l’avait d’abord surpris par son sujet premier, mais ce que le druide comptait aborder, l’avait été, et à présent tout était au plus clair entre les deux hommes. Par contre, il n’était pas parvenu à cerner les motivations du jeune roublard. Pourquoi lui en particulier accordait-il tant d’importance au relations entre les personnes accompagnant la caravane, était une question sans réponse. Cependant ses mots étaient justes et avaient poussé le druide à se lancer vers la jolie elfe.

Cette seconde discussion qu’il avait eue avec Elloa, avait laissé un goût un peu amer chez le génasi, il n’avait pas envisagé cette réaction. S’étant attendu au pire, en ayant à peine osé envisager le meilleur, ce trouble et cet ennui provoqués chez l’elfe n’était pas ce qu’il avait cherché. Il aurait voulu tout éclaircir une bonne fois pour toutes, mais ça n’avait pas été le cas.
Tout restait indubitablement flou, et même s’il se sentait quelque part dégagé d’un poids, il n’était plus du tout sur que ce fut la bonne chose à faire…

L’humeur d’Elloa confirma ce doute, donc tout comme elle, il ne savait plus comment s’y prendre, ni quoi faire. Se murant dans un silence et un calme impassible et apparent, les journées furent longues.

De temps à autres, Phélès essayait d’entamer la conversation, mais le pauvre barde ne parvenait pas à trouver, en la personne de Jahëlo, un compagnon avec lequel discuter. Même si les sujets qui auraient pu l’intéresser auraient demander des soirées entières à parler autour du feu, Jahëlo avait l’esprit trop dispersé pour se concentrer.

Au cours du quatrième jour, l’arrivée en vue de Padhiver et de l’Océan redonna un peu d’enthousiasme à Abysse. La ville ne l’intéressait pas particulièrement, mais cette proximité de la mer était bien plus engageante. Il pourrait bientôt retrouver la liberté totale de son élément, si il en avait le temps.
Bien entendu, l’idée de dormir une nuit au sec et dans un lit était agréable, mais loin d’être primordiale. Surtout que ce moment de plaisir s’accompagnait de désagréments bien plus importants. La foule, la cohue, le bruit et la pierre grise omniprésente ne l’enchantaient guère.

Il espérait que ce passage par Padhiver ne s’éterniserait pas. Mais dans le même temps, avoir quelques instants pour se plonger au coeur de son élément était un profond désir. Quelque part, c'était comme si l’Océan l’appelait. Pratiquement chaque parcelle de son être le sentait. Cependant son coeur était à présent étrangement tiraillé, car il savait que pour l'instant, Elloa ne pourrait le suivre là bas...



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écrit le : Dimanche 21 Janvier 2007 à 01h00 par Malig
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a voix du nain interrompit brièvement la rêverie du Calishite et il se mit a contempler lui aussi les abords de la ville qui serait la première étape de son périple. Il y avait quatre jours de cela, le détrousseur lui avait proposé de visiter les lupanars de la cité mais il faudrait peut-être décliner cette offre aussi bienveillante fût-elle. Si les bordels y étaient aussi vulgaires et délabrés qu’à Luskan, il n’y trouverait pas ce qu’il cherchait. Et puis il fallait compter les fortes chances de trouver des hommes armés de fouets, le genre de personnes qu’il lui faudrait éviter quelque temps, ne serait-ce que pour ménager ses nerfs. Non, il ne fallait pas trop espérer d’une ville du Nord pour trouver un délassement digne des harems.

A cette pensée, il chercha du regard la demoiselle qui avait occupé la majeure partie de celles-ci au cours de ce voyage et soupira. Malgré quelques avances, il semblait que les piques des membres les plus puritains du groupe engagé par la caravane – Tout les autres mâles à l’exception notable de Dobun – avaient entamé sa passion et avait fini par l’enfermer dans une attitude morose. Malig attendrait, qu’elle ait eu une étreinte avec l’homme des bois ne le gênait pas. Sharess ne prônait-elle pas que la vie devait être pleinement vécue dans la décadente réalisation sensuelle de soi et d’autrui ? Elloa avait fait un pas en ce sens avec Abysse, serait-elle capable d’en faire un autre en terrain inconnu ?

Le roublard venait de prendre la parole, apparemment juste demande de mise au point. Malig nota pour lui-même qu’il faudrait surveiller la venue d’éventuels arcanistes pour éviter les problèmes que la présence du tire-laine pourrait susciter. Il avait vaguement quelques idées sur l’aura bleutée qu’il avait aperçu le jour de son pseudo-jugement et aucune ne lui plaisait. Peut-être le gnome se douterait-il de quelque chose dès qu’il aurait affiné sa compréhension de la Toile, il avait été un élève brillant malgré le fait qu’il n’avait pas le moindre lien naturel avec Mystra et l’ensorceleur ne doutait pas que Dobun compenserait cela par l’étude acharnée dont faisaient preuve les plus grands mages.


¤ Par contre, il se repose bien trop sur les sciences communes pour quelqu’un qui va devoir assimiler toutes les surprises liées aux plans et à la nature de la magie. ¤ Pensa-t-il en entendant les explications prosaïques du gnome.

- Au Calimshan, même les enfants savent que si le fleuve de Padhiver est si doux, c’est parce que des élémentaires de feu vivent sous les montagnes environnantes. Lança-t-il à l’attention de son élève d’un ton didactique. " Si tu n’es pas prêt à admettre cela comme possible, renonce à tes ambitions de mage. " La dernière phrase n’avait pas été prononcée dans le but d’être acide mais plutôt comme une évidence.

¤ Les élémentaires… Abysse est l’un de ceux qui a hérité du potentiel aquatique. C’est peut-être une réponse à une question. Mais quelle était la question ? ¤

Pendant ce temps, Néfer se posait moins de questions et tentait d’attirer l’attention d’Elloa afin de l’entraîner dans un jeu quelconque.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Dimanche 21 Janvier 2007 à 13h46 par Jebeddo
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Vingt-huitième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (28 Kythorn 1372)
Lieu: avant l'entrée de Padhivers
Temps: nuage gris et vent froid
Moment:mi-journée


-Jeb a dut s’occuper de cela pour nous, il doit connaître beaucoup d’endroit ici et il a déjà prit des chambres pour nous, je le connais trop bien, il a horreur des choses mal organisée. Un sourire se dessina, la joie pouvait se lire sur son visage, puis il se tourna vers Dobun et lui répondit. Désoler, je comprends ton envie d’apprendre et de vérifié tes dires mais malheureusement je n’ai pas de famille ici qui creuse de galerie.

--------------------
Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.


La joie pouvait se lire sur tous les visages de la caravane, seul Lascar gardait un air inquiet, il était plongeait dans ses pensées. Quand le nain vit cela, il lui donna un petit coup de coude et le fit réagir.

-Tu as raison mon ami, nous allons pouvoir faire un bon repas et prendre beaucoup de repos !! Il avait sursauté au moment du coup et avait lancé cette phrase d’un coup, mais son air inquiet revint assez vite, mais il essaya d’esquisser un sourire et ajouta. Allez !!! Ne perdons pas de temps et allons-y !!!

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La caravane se mit en route, Cornebois fit avancer un peu plus vite les chevaux, son impatience ce voyer de plus en plus. Après environ une heure de route et un peu plus d’une demi-heure d’attente, ils furent devant les portes de la ville, là, six gardes armés jusqu’au dents fouiller et questionnaient les voyageurs voulant entrer dans l’enceinte de leur cité.



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écrit le : Dimanche 21 Janvier 2007 à 16h12 par Phélès
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l se pensait arrivé, lorsque ce qui semblait être les gardes de la cité de Padhiver retardèrent le convois.

¤ Erk ! Des gardes.. ¤

A en juger l’agitation générale, les gardiens de la ville voulaient les fouiller. Eux et les roulottes et donc charlotte qui ne faisait exception à cette règle.

Alors le barde réajusta ses possessions, les dagues sur son flanc gauche, l’arc passé en travers de la poitrine avec le carquois, le shalme attaché le long de sa cuisse droite par des lanières en cuir. Il tenait son fouet, qui s’était avéré utile à la conduite des chevaux, entre les mains.

Phélès n’était pas d’humeur à contester l’abus de pouvoir des gardes mais si jamais l’un d’eux s’avérait trop intéressé, il essayerait de lui jouer un petit air, histoire d’endormir un peu ses suspicions. Ou si le garde persistait, une feinte sonore, comme le barde en avait le secret, se ferait entendre pour le distraire.

Les actions que projetait le saltimbanque dans son esprit ne se déclencheraient que si le garde ne faisait preuve que trop de zèle dans sa fouille. Une inspection trop minutieuse du corps serait très mal vue par le téthyrien déjanté.

Lorsque les soldats se pointèrent, Phélès ne leur adressa qu’un léger sourire pour ne pas trop les inquiéter. Un marchand trop jovial cache quelque chose et un autre trop coincé en fait de même. Il n’entamerait la conversation que s’ils lui adressaient la parole et il répondrait avec courtoisie aux questions des gardes. Si son armement éveillait quelconque curiosité le barde répondrait simplement que les voleurs de grands chemins hantent les routes. Les doigts pourris qu’il avait oubliés dans sa bourse attesteraient ses déclarations.

¤ Va falloir que je m’occupe de ses doigts plus tard, la chaire pourrie a souillée mon escarcelle. Dés que le temps se présentera je finirais de détacher la chaire des phalanges orcs et je m’en ferais un bracelet en les attachant ensemble. ¤



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