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Une longue traversée , Quête du Cercle...
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uste au moment ou Phélès avait crut attraper le lascar pour lui poser ses questions si fâcheuses, l’homme c’était défilé avant qu’il n’ai pu ouvrir la bouche. Il vit Cornebois et Lascar s’enfermer précipitamment dans la carriole..
Que ce passait il donc ? Le test allait déjà commencer ? Il n’était donc pas prévu pour la route entre Padhiver et Eauprofonde ? La gravité des deux hommes laissait la paranoïa du barde proliférer. Le Téthyrien n’était pas en forme pour affronté des épreuves d’adresse ou simplement défendre sa vie. En temps de pluie le barde aimait soit rester chez lui a lire, soit marcher sous la pluie jusqu'à être tremper jusqu'aux os. Se battre, jouer de la musique, chanter n’était pas des choses qu’il faisait souvent sous la pluie..
Le saltimbanque se ressaisit les idées par une simple pensée, celle qui le rassurait en période de trouble.
¤ Si je meurs tout s’arrête, l’éternelle souffrance n’existe pas. La mort c’est le néant et dans l’inexistante on ne souffre pas. ¤ Phélès avait plus peur de la souffrance que de la mort, le fait de penser que la souffrance serait brève et qu’une fois mort, l’homme n’est plus qu’un amas de chaire qui ne plus rien éprouver rassurait le barde.
Il expira longuement pour se vider la tête. De toute façon tout n’était que parano, rien de grave ne se passait actuellement. Abysse avait les commandes du campement, il suffisait de compter sur lui pour que le barde ne risque rien.
Le barde suivit le gnome dans tous ses déplacements, hormis qu’il n’était pas particulièrement intéressé par le contenu des caravanes. Lorsque le gnome farfouillait l'interieur pour trouver les tentes ou quoi que ce soit d'autre, l’homme se tenait dehors adossé aux roulottes, rêvassant tandis que la pluie le trempait.
Une fois trouvés, les abris seraient montés et Phélès aiderait la caricature d'homme à sa manière. Il allait brasser de l’air pour rien, faire de grand gestes inutiles et finalement sa serait Dobun qui s’occuperait des tentes, lui seul, sans l’aide de l’homme paresseux. Le gnome s’acquitta de la tâche rapidement, l’homme des jeux savait que sa méthode n’avait que peu de chance de passer inaperçue avec son ami d’herbe à pipe. Mais l’ingénieur en herbe était tellement préoccupé par sa mission qu’il en oublia de le réprimander.
Quand son compagnon eut fini ses affaires, la question qu’avait attendu Phélès arriva enfin. Dobun avait l’air de savoir comment faire pour garder un feu par temps de pluie. Le barde était un habitué des villes et faire un feu dehors et le garder allumer par temps de pluie était une chose à la quelle il n’avait même pas songer. Le saltimbanque aimait voir le gnome agir et juger ses actions.
Lui qui n’avait rien fait allait l’aider pour une fois, chercher du bois sec.
- Abysse, gueula le barde, tu sais ou y’aurait du putain de bois sec pour faire du feu ? Le gnome à l’air de s’avoir comment faire pour nous réchauffer ! Bien que je crois que toi tu n’es pas vraiment déranger par ce temps. Phélès se tourna vers Dobun et dit d'une voix calme," Mais peut être que tu en a trouvé dans l'une des roulottes que tu as inspecté toute à l'heure."
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onte la garde. C’était en substance ce qu’on lui avait dit avant même qu’il puisse rejoindre Lascar pour s’enquérir de l’organisation desdits tours. Dans des conditions normales, il aurait pu se réjouir de voir la question réglée sans qu’il n’ait de dégénéré dans les pattes. Cependant on n’était pas dans des conditions normales, les conditions normales d’un point de vue calishite n’incluaient pas un orage déversant des trombes d’eau soutenu par un vent violent.¤ Et toi Abysse, tu as l’air d’être comme un immonde poisson dans l’eau. Tes vêtements ne moisissent donc jamais ? Tu aimes donc tant cette sensation de vêtements collés au corps comme une mue froide et ratée ? ¤ Une de ses craintes s’était donc réalisée pour son plus grand déplaisir, il devrait faire le guet tandis que tous s’affairaient autour de lui. Même s’il lui vint l’idée qu’il pouvait s’agir là d’un test imaginé par des esprits tordus, sa tâche était éminemment et logiquement prudente… Mais il y avait pourtant plus intéressant, par exemple, même si le mystérieux inconnu qui avait accompagné Lascar et Cornebois n’était pas un arcaniste de talent, une simple discussion afin de confronter leurs approches respectives de la Toile aurait été enrichissante.
Sous la pluie battante, décidant tout à coup qu’il s’agissait d’une bonne idée, il se lança donc dans l’exploration des environs, plus particulièrement ceux de la deuxième carriole. Comme la dernière fois, il s’agissait de joindre les paumes et ressentir les flux et les reflux de la magie résiduelle qui subsistaient toujours après un sort, auprès d’une arme magique ou des convocations.
Ceci fait, il s’apprêta à faire un tour avant de se rendre compte que Néfer était dans le second chariot. Depuis quand ? Il n’aurait su le dire… Mais après tout, il avait un ego tout aussi développé que celui de son maître et était encore plus curieux.
Malig se fit une raison et laissa son chat où il était. Il devrait pour un temps se passer de ses yeux et ses oreilles, puis explora les alentours - sans s'approcher de la seconde carriole - en tâchant de discerner quelque chose entre chien et loup. Puis il réalisa les paroles de ses compagnons et s'écria.- On nous a interdit de faire du feu ! Lança-t-il un peu sèchement. ¤ Mais c'est la fumée qu'ils craignent et ça ne devrait pas poser de problème, pour moi en tout cas. ¤ Lance détection de la magie
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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Le génasi fut interrompu dans ses pensées par les étonnants beuglements du barde. Avant d’en chercher à comprendre le sens, Abysse fut avant tout contrarié par l’inconscience de l’acte. Pas plus tard que quelques jours auparavant, la caravane avait essuyé une attaque, et à l’instant présent, le campement n’était pas tout à fait prêt, peu étaient ceux attentifs, et Jahëlo avait la certitude que quelque chose se préparait…
Et c’est dans de tels instants que Phélès se souciait de bois sec, hurlant à la ronde, et attirant tous les regards des bois alentours vers eux...
¤Qu’est ce qui lui donne tant de confiance ? Est-ce l’inconscience ?¤
Son esprit se porta vers les paroles de Cornebois quelques instants plus tôt, ils ne devaient pas être dérangés. Après cet éclat, il restait juste à espérer que le sort employé empêchait les sons de sortir de la zone mais aussi d’y entrer...
Après ces quelques instants passés à réfléchir, Abysse se retourna enfin vers le barde, affichant une mine exprimant une légère désapprobation. Et d’un geste de la main, de haut en bas, la paume tournée vers le sol, le druide lui conseilla de baisser le ton. Il se rapprocha ensuite légèrement, pour pouvoir parler normalement tandis que Malig répliquait sèchement. Puis il entama une réponse à son tour.
- Par ce temps, et dans un lieu tel que celui-ci, il n’est nullement utile d’avoir l’espoir de trouver du bois sec. Une fois la tâche accomplie, mettez-vous à l’abri, séchez-vous, et réchauffez-vous. Mais pas de feu.
Involontairement, son regard se posa sur l’homme au turban, il avait cru sentir comme une frustration dans ses dernières paroles, l’absence de feu lui était-elle donc si dérangeante ? Ayant terminé ce qu’il avait à dire, le druide repartit en direction du cheval qu’avait attaché Hérudae. Non sans avoir rapidement observé le petit Dobun qui s’attelait plus qu’efficacement à sa tâche.
Il s’éloigna, Jahëlo avait une idée simple en tête, détacher le cheval isolé pour le ramener avec les autres, ces animaux aimaient à être en groupe. MaisuUne fois sur place, il aperçu dans la boue quelques traces de pas accompagnés de traces de sabots, il ne serait nullement difficile de retrouver les deux compagnons manquants par un tel terrain. Et bien que l’idée lui effleura l’esprit, il n’avait aucune raison de la mettre en œuvre. Cela lui rappela la première véritable rencontre avec Elloa, mais cette fois elle n’était pas seule, ils ne seraient pas en danger. De plus le Cercle de l’Ouroboros avait des valeurs familiales, de camaraderie et d’entraide entre tous ses membres, mais ces valeurs s’accompagnaient aussi d’un profond respect et d’une grande confiance en les capacités de chacun. Et malgré ce vague pressentiment qui le démangeait, il n’existait aucune menace avérée. Le druide décida donc de leur accorder cette confiance bien qu’aucun des deux ne soit véritablement encore membre du Cercle. Mais pour au moins un d’entre eux, cela n’était que question de temps, de volonté et de savoir.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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i Abysse ne c’était pas détourné aussi vite de Phélès, il aurait put voir une moue boudeuse sur le visage du barde. Tout petit déjà il aimait jouer avec le feu, mais cette fois si il n’y aurait pas le droit.. Un regard oblique vers Malig, lui rappela qu’en ce moment le feu était encore plus dangereux que dans son enfance, car le foutu Calishite savait en faire à peu près ce qu’il voulait..
Il se tourna vers Dobun et déclara à voix basse:- Le feu, c’est pas pour ce soir apparemment Dob’. Dommage j’aurais aimé voir ta technique pour garder un feu par temps de pluie.. D’ailleurs tu peu m’expliquer à quoi servent les tentes si jamais on doit rester à l’abri apres les avoirs montées ? Pourquoi pas dormir à même le planché dans les carrioles ? C’est faisable, j’l’ai déjà fait après tout. De plus je trouve que ces bâtisses de toile ne sont pas vraiment propices à la surveillance d’une cargaison.. En plus fumer dans les tentes c’est pas commode, enfin pas besoin de te faire un dessin hein ? J’propose qu’on se retrouve tous d’ici peu, dans ma quatrième roulotte, histoire de monter les heures de gardes et de fumer de ton herbe. Comment trouves tu l’idée ? Faudra demander au génasi où l’on peu trouver des rations, je ne suis pas friand de mauvaise bouffe donc je n'ai rien à manger pour ce soir pour l'instant.
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e gnome se tourna vers Phélés. Comme tout le monde ici il était trempé, son bon manteau avait déjà absorbé plus d’eau qu’il n’en pouvait. Et c’est d’un air dépité qu’il lui répondit.-Pas de feu ? Foutre gemmes et cornes de fiélons ! décidément c’est une bien misérable journée que celle-ci ! Concernant les tentes et les roulottes je vais te poser une question simple. A ton avis on rentre à combien pour dormir dans une roulotte ? deux ou trois, pas plus. Or on doit être quatre part tente sans compter celui qui fait le tour de garde. De plus toute les roulottes ne sont pas vides, certaines transporte les marchandise, on ne rentrerais pas dedans. C’est pourquoi nous avons monté les tentes. Hum … par contre il est vrais que fumer serait des plus agréable par ce temps. Je suppose qu’on ne pourras pas tous manger ensemble. Propose à Jahëlo de nous rejoindre, mais avant moi je vais changer de manteau. Parce que c’est pas tout, mais je ne tient pas à me transformer en éponge, si tant est que cela soit possible. Pour les tour de gardes c’est sur que ça va être coton se soir. Je vais tacher de voir si je ne peut pas bricoler une sorte d’abris qu’on posterais entre les roulottes. Cela nous permettrais d’être au sec et d’avoir une vue correcte sur les environs. Sachant que vu le temps qu’il fait si il y a quelque chose on ne verra presque rien. Mais la réciproque étant vraie, autant nous préparer des planques agréable permettant d’agir sans être vu. Le barde avait en effet évoqué un point important et judicieux, les tours de gardes ne seront pas des plus aisé ce soir. Autant s’assurer un minimum de confort, histoire d’être mieux préparé et en meilleur forme que les potentiels agresseurs et surtout de parvenir à les surprendre sans être surpris soit même. La nuit risquait d’être aussi mauvaise que la journée.
Le gnome se dirigea vers la première roulotte et y changea de manteau. Puis, il sortit une corde de son sac et commença à dessiner un plan à la craie sur le sol. Histoire de voir si sont idée était réalisable.
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’ une des épreuves les plus rudes que rencontra la jeune grugash au cours de son périple dans les régions du Nord ne furent sans aucun doute les désagréments d’un climat aussi froid pour une peau habituée à la douceur du soleil filtré par le feuillage de la forêt. C’est donc d’une voix grelottante, les lèvres bleues, et le teint pâle qu’Elloa répondit au roublard : - [elfe] J’ai froid ! Paroles qu’elle lui traduisit immédiatement, comme pour poursuivre la leçon en un jeu taquin.
En effet, elle était a ce point frigorifiée, qu’elle n’avait pas même pris la peine de descendre de sa monture, comme si le fait de bouger sous la laine désagréablement trempée, rendrait son calvaire encore plus pénible. L’attention du jeune homme, cependant la toucha, et elle lui adressa un sourire empli de gratitude tandis qu’il écartait de son visage, les mèches rousses qui lui masquait le regard.- Dépêchons nous. Aucune peaux vertes ne rode dans la forêt, les bêtes sauvages sont calmes, le camp sera en sécurité, je crois. J’ai hâte de retrouver la chaleur d’un feu. Et son sourire se fit plus brillant en imaginant le calshite jouer avec les flammes comme il avait fait quelques jours plus tôt. D’un mouvement de jambe, elle incita sa monture à reprendre la direction du campement, et restant à hauteur d’Herudae afin de continuer a discuter de choses sans importances, elle parcouru la petite centaine de mètre qui la séparait de la clairière. La pagaille qui semblait régner la surprit tout d’abord. Si elle avait entendu au loin quelques directives, elle n’y avait guère prêté attention et fut donc étonnée de voir sur le visage de ses compagnons un tel air d’affairement. Sautant du cheval, et éclaboussant à la réception ses jambes nues de quelques taches de boues, Elloa se dirigea vers Abyss. Malgré la pluie et le froid sa curiosité se fit plus vive que son désir de chaleur et de confort.- [elfe] Que se passe t’il ? Pourquoi semblez vous tous aussi affairés et soucieux. Nous n’avons rien vu dans la forêt. Tout était calme et …mouillé. Elle avait dit ces quelques dernières paroles avec une lassitude qu’on ne lui connaissait pas.
Réputation: 3.5
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Fạŋţỗmę
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Elloa était frigorifié et elle ne désirait qu'une chose, c'était rejoindre la chaleur d'un feu de camp. D’ailleurs la jeune elfe fit faire rapidement demi-tour à son cheval pour rejoindre le camp. Hérudae la suivit lui aussi d’ailleurs n’était pas contre un bon petit feu et un bol de soupe. Il échangea quelques paroles sur le retour avec Elloa cherchant à la réchauffer par un peu d’humour. Une fois sur place, il la regarda sauter de son cheval et rejoindre les autres laissant l’équidé au milieu de la boue. Le jeune homme attrapa la longe et emmena l’animal vers ses camarades où d’ailleurs Hérudae retrouva son propre cheval attaché avec les bêtes de somme, il dessella le cheval qu’il avait conduit ici puis s’approcha du sien.
"Alors mon tout beau, désolé d’être partit un peu vite et seul mais tu n’aurais pas apprécié de zigzaguer dans les branches. Mais je n’ai pas oublié ma promesse, tiens voilà déjà pour toi et je reviens dès que possible avec le repas promis."
Flattant l’encolure du cheval, Hérudae sorti de sa poche la récompense promise en début de voyage. Il présenta sa main paume ouverte, le cadeau bien au milieu. Il savait éviter de se faire croquer les doigts par un animal trop gourmand.
Puis le jeune homme rejoignit aussi le reste de ses camarades pour en savoir plus sur leurs mines sinistre qui n’avait pas l’air d’être seulement du au temps pluvieux. Tout en s’approchant, il chercha du regard Cornebois ou Lascar mais ne trouva ni l’un ni l’autre. Il se dirigea donc vers Malig qui semblait être celui au caractère le plus morose.
"Rien à signaler dans la foret alentour, mais il serait courageux ceux qui sortiraient par un temps pareil. Vous n’avez pas fait un petit feu pour qu’on puisse se faire une petite soupe ? Et d’ailleurs ou sont nos respectueux chef ? " Et le ton et le sourire d’Hérudae dans sa dernière phrase se voulaient amicale et humoristique afin de tenter de dérider Malig.
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alig s’était raidi en voyant les fourrés s’agiter, portant la main à son carquois il s’apprêtait à tirer sans sommations sur la ou les formes qui allaient émerger. Un soupir de soulagement quand la demoiselle parût, un autre quand ce fût pour voir qu’un des deux dégénérés Téthyriens l’accompagnait… Un soupir de dépit, bien entendu. De plus, la demoiselle disparut à sa vue aussi vite qu’elle était apparue, brève illusion d’une jeune beauté ruisselante de pluie tandis que s’avançant vers lui, un homme sans âme semblait la seule preuve qu’avait été présente la dame.¤ La pluie battante, le vent déchaîné, la boue, une discussion avec un homme sans morale qui n’aurait été guère plus qu’un esclave dans mon pays natal… On a fait des chansons incitant au suicide pour moins que ça au Calimshan. ¤ constata Malig en se remémorant les accents tristes – et désormais si lointains - des instruments à six cordes, les yartingues, qu’il n’avait pas entendu pendant son bref séjour à Luskan.Se collant à la troisième carriole afin de s’abriter du vent qui ne faisait qu’augmenter la sensation de froid qui lui collait à la peau, il écouta Herudae commencer à lui faire son rapport. Mais devait-il le prendre ainsi ? Non, sûrement pas, probablement que le tire-laine n’avait pas trouvé autre chose pour introduire la conversation. A la fin de sa tirade, Malig partagea donc les consignes de Lascar d’une voix morne.- Nous ne sommes pas censés allumer de feu, ce sont les instructions de Lascar. Apparemment un certain Jeb aurait envoyé un faucon messager. Et les nouvelles ont eu pour résultat que « Monsieur Maître à Bord » s’est enfermé en compagnie de Cornebois et d’un de ces hommes en manteau noir. Là-bas. Il désigna de la main le deuxième chariot. Ce Jeb serait en difficulté que cela ne m’étonnerait pas… Pensa-t-il tout haut, puis la surprise de se laisser aller ainsi avec le voleur lui fit marquer une courte pause avant qu'il ne reprenne. Ma mémoire me ferait-elle défaut ? Lascar a-t-il déjà fait allusion à cet homme ? Il attendit la réponse avant de quitter sa place au confort relatif pour reprendre une ronde qu’il savait déplaisante au possible mais nécessaire. Il espérait avoir réussi a dissimuler le fait qu'il en savait un peu plus grâce à Néfer et à son précédent sondage.
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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coutant les indications de Dobun, Phélès alla chercher Abysse. Il croisa Hérudae et Malig en plein rendez-vous galant, puis il arriva à destination. Un bref signe de la main à Elloa pour lui montrer qu’il l’avait vu et commença à réciter plus ou moins ce qui était convenu.- Ab’, Elloa, maintenant que nous sommes installés, nous devrions peut être réfléchir à propos de la questions des tours de garde. J’ai proposé un point de rendez vous dans ma quatrième caravane. Le gnome nous rejoindra une fois changé et un petit plan confectionné pour rester à l’abris pendant nos heures de veille.. Il se rapprocha du génasi et lui souffla quelques mots que la lubrique ne pourrait entendre.
- Etant donné que tu es notre supérieur pour ce soir, je propose que le premier tour de garde soit effectué par l’enturbanné et le tir laine. Garde ta compagne à tes cotés ce soir. Je pense que le gnome et moi nous ferions un groupe satisfaisant. J’expliquerais plus tard pourquoi j’en suis venu à ces conclusions, en espérant que Lascar et Cornebois finissent leur QG avant la fin de la nuit. Bon tu me retrouvera près de ma quatrième.. Viens quand tu auras réconforté l’elfe frigorifiée. - Ce soir, Elloa, pas de feu, c’est interdit dit il à l’attention, cette fois, de la sauvageonne.
Il tourna ensuite les talons et se dirigea vers le point de ralliement de la soirée, sa bien aimée roulotte qui répondait au doux nom de Charlotte. Il venait de lui donner un nom, la dernière du convoi s’appellerait désormais Charlotte..
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ahëlo fut heureux de revoir les deux éclaireurs revenir au camp, tout s’était bien passé apparemment, aucune rencontre déplaisante n’avait été faite. C’est donc avec plaisir qu’il accueilli le retour de la belle elfe. Ce fut cet instant que choisi le barde de briser, Jahëlo aurait peut être préféré s’occuper de sa douce seul, mais il était trop tard. Abysse leva un sourcil intrigué au raccourcissement de son surnom, mais écouta. L’intervention de Phélès était justifiée, et le léger désagrément céda vite la place à l’aspect pratique, le navire devait maintenir son cap, même quand le capitaine n’était pas là, et que les marins auraient voulus faire autre chose. Le druide remercia son compagnon de route d’un hochement de tête amical, les yeux presque clos, la tête légèrement penchée sur la droite. Puis une fois le téthyrien parti, il en revint à Elloa.
Abysse se rappela le ton las de ses paroles, ce qui le chagrina un peu et en un geste naturel et réconfortant, sa main se leva à hauteur du visage de la belle. Ce léger ressentiment à l’égard de son élément le toucha, mais le druide était d’humeur compréhensive. Et tandis que sa paume effleurait sa joue, les gouttes d’eau ruisselantes se mirent à accompagner le mouvement comme si elles étaient attirées par le génasi. L’espace d’un instant, la main de Jahëlo sembla absorber toute humidité, mais le répit fut court, car la pluie s’abattait, incessante. - [elfe] Lascar et Cornebois ont reçu un message important venant semble-t-il de membres de notre famille. Ils en discutent en ce moment avec l’exilé dans la deuxième carriole. Cornebois a demandé à ce qu’ils ne soient pas dérangés. Et en attendant nous terminons de monter le camp… Ce qui a été terminé par Phélès et Dobun. Cette relation avec l’eau de la part de l’elfe trottait toujours dans un coin de sa tête, et celle-ci devait se modifier pour se rapprocher du Cercle. Car après tout le monde de l’Ouroboros était celui de l’Océan. Une étendue vaste et infinie, de l’eau à perte de vue. - [elfe] Tu seras bientôt à l’abri de la pluie et tu pourras enfiler des vêtements secs. Mais penses à ceci, l’Océan c’est l’eau, y vivre, c’est vivre avec cette humidité omniprésente. Mais l’eau c’est aussi s’adapter, adapte toi à cette pluie et à toute cette eau. Lorsque tu sauras ne faire qu’un avec elle, toute incommodité disparaîtra. Soudain, une légère odeur de chien mouillé flotta jusqu’au druide, et quelques clapotis se firent entendre. le Loup était de retour lui aussi totalement trempé. Il s’ébroua vigoureusement, et se réfugia sous un chariot avec empressement. Le lieu n’était pas plus sec, mais les gouttes d’eau ne l’assailleraient plus. Etrange comme nombreuse étaient les créatures de la nature à être incommodées par l’élément qui créait la vie. Telles étaient les pensées qui accaparaient l’esprit d’Abysse, tandis que la pluie continuait à tomber et à couler sur lui. - [elfe] Allez viens... Le génasi hésita quelques secondes, puis se lança. Malheureusement, comme l’a dit Phélès il n’y aura pas de feu ce soir. Il semblait réellement désolé, car il ne souhaitait que le bien de sa compagne, et en cet instant, en aucune manière il ne faisait le rapprochement entre l’élément capable d’apporter un peu de chaleur, et le Calishite. Et si la pluie tu es à ce point insupportable, à ces mots, une once de douleur fut perceptible dans sa voix, mais il poursuivit, et si tu le veux, je veillerais à ta place cette nuit. Jahëlo, l’accompagna jusqu’au troisième chariot, il contenait sûrement aussi des vêtements de rechange, et à la tente montée impeccablement par la technique gnome. - [elfe] Je t’attends, nous rejoindrons ensuite les autres... Le druide s’accroupit patientant tandis qu’il se surpris à jouer et rêver tel l'enfant qu'il avait été avec les cercles concentriques des gouttes de pluie percutant la surface d’une des nombreuses flaques. Tellement de questions, si peu de réponses...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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