Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Samedi 21 Octobre 2006 à 22h22 par Jebeddo
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e matin… déjà. Emergeant d'un étrange songe peuplé de navet au cèpes le gnome avait les papilles en forme. Et un ventre affamé, aussi une fois bien vêtu il se dirigea promptement vers un endroit ou se sustenter. Une fois son appétit calmé. Il se lava la figure à l'eau claire. Puis il fit quelques étirements et échauffement matinaux. Cet entraînement régulier lui avait permis d'entretenir une remarquable souplesse, et il ne comptait pas perdre de son agilité, surtout par fainéantise.

Il vérifia et huila son arbalète. Il le savait, il avait eu beaucoup de chance la veille. Il savait à merveille comment fonctionnait son arme. Mais pas vraiment comment bien l'utiliser. Aussi basait-il ses capacité sur le bon entretient de l'arme. De même il vérifia que son couteau et son sabre ne rouillaient pas. Puis vérifia son armure. "Un bon équipement ne l'est vraiment qu'en bon état" lui avait on dit un jour. Bon il est vrais que cela concernait, à l'époque, que son matériel d'écriture et de mécanique. Matériel qui de toute manière était fournis et entretenus par l'université. Malheureusement son départ précipité l'avait privé de ces précieux outils. S'il pouvait, il en rachèterait à Padhiver. Mais pour l'instant Cornebois lui prêtais le matériel de la caravane. Et quel matériel!! Facture naine, poignée de qualité, des pinces de forme et de taille bien plus variée que celle fournie ou présentée dans les manuels.

D'ailleurs en parlant de mécanique Dobun se rappela qu'il devait aider Cornebois à résoudre son problème de serrure. Il voulait une serrure que la magie ne pourrait ouvrir. Mais à vrais dire, il n'y connaissait pas grand-chose dans ce domaine. D'un haussement d'épaule le gnome écarta la question. Il avait le temps d'y penser, et surtout, il avait l'ambition d'apprendre la magie. Phélès lui avait mit une bien drôle d'idée en tête. Il ne connaissait guère les possibilités que pouvait fournir la magie. Mais il comptait bien en découvrir les secrets et utiliser de manière combinée la science et la magie.

Tout en réfléchissant les pas du gnome le menèrent au chariot de Cornebois, celui ou ils avaient travaillé la veille. La vue du chariot lui rappela vaguement ses observations de la veille. Il n'avait gardé aucune trace écrite, et pour le moment, il ne se rappelait plus trop ce qu'il avait constaté. Ennuyeux, fâcheux même. Il faudrait recommencer. Ou s'en rappeler, mais quoiqu'il en soit la prochaine fois il en parlerait à Hérudae avant d'aller se coucher.

Le gnome bailla, une nouvelle journée venait de commencer, et comme le préconisait le brillant, chaque instant est une énigme, on la résout ou non. Mais rien ne sert de trop s'attarder on raterais la suivante.




 
 
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écrit le : Lundi 23 Octobre 2006 à 12h28 par Elloa
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vant de rejoindre le druide qui s’éloignait dans les sous bois avec une lenteur toute calculée, Elloa salua d’un joyeux signe de main le gnome qui se dandinait vers Cornebois. Puis, sautillant presque, tant son sang parcourait ses veines avec l’énergie d’une sève printanière, elle rattrapa Jahelo et ajusta son pas pour rester à même hauteur. Une main rapide ébouriffa les poils noirs du loup en une caresse taquine et amicale.
Etais ce parce que la brise calme du matin soulevait de la terre des effluves parfumées ou le pin se mêlait à la tourbe ravissant l’odorat ? Etait ce parce que les gouttelettes de rosée s’accrochant aux branches s’étaient parées d’un éclat argenté avec les premiers rayons du soleil ? Etait cette discussion silencieuse qu’échangeaient alors le druide et l’elfe, comme si leur esprits communiquaient directement entre eux sans que leur bouches ne doivent prononcer de mots ? Peu importe les raisons, peu importe ce qu’il adviendrait ensuite et ce qui était déjà arrivé, seul comptait cet instant figé dans le petit matin, dans l’herbe fraîche longeant la route de Luskan à Padhiver.

Ils marchèrent quelques instants s’éloignant du campement au point qu’il en soit hors de vue, et que la voix de Cornebois se soit estompée au point de ne plus exister. Bien qu’il ne lui ai pas dit qu’il était druide, et qu’elle n’en avait alors encore aucune idée, Elloa comprenait parfaitement la valeur toute elfique d’un temps de recueillement à l’aube parmi les végétaux et les éléments. Elle-même avait souvent besoin de cet instant hors du temps, ou l’esprit quitte le corps pour frôler celui de la Nature. Elle chercha un endroit approprié ou ils pourraient tout deux s’arrêter au cœur sauvage de la végétation. Elle était toujours nu pieds et même si le contact de la terre lui était indispensable, elle sentait peu à peu son sang se glacer dans ses jambes, et la douleur de sa cheville foulée qui avait disparu lançait à nouveau la faisait légèrement boitiller
.

- [elfe] Jahelo, il est inutile de chercher une rivière. Je viens du sud et le froid d’ici est ma torture quotidienne, me forçant à m’habiller et à porter des bottes, me privant de la caresse du vent et de la douceur de la terre. L’eau d’ici sera trop froide pour que je le supporte.

Elle avait dit cela tout doucement, s’approchant doucement du génasi, et posant une main délicate sur sa poitrine. Il pouvait remarquer les quelques mèches tressées dans son abondante chevelure ou s’entrelaçaient divers petits coquillages aux couleurs vives, dont il reconnu l’origine méridionale, même si parmi les bleus et les roses irisés, apparaissait une petite coque toute noire bien reconnaissable de la Côte des Epées.

- [elfe] Hier soir, tu as fais venir la pluie. Elle était douce et tiède. Pourrais tu la faire venir pour moi, aujourd’hui, que je puisse me débarrasser de la poussière de la veille et me rafraîchir le corps ?

Sans attendre un refus qu’elle n’imaginait possible, elle ôta sa chemise. Elle avait la fesse ronde et la poitrine menue, et les épaules si frêles qu’elle semblait fragile comme les branches les plus hautes des arbres.



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écrit le : Lundi 23 Octobre 2006 à 18h07 par Hérudae
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Hérudae avait entendu tous les autres membres du groupe se lever à l'appel du nain. LE réveil avait été brusque et avait sortit le jeune voleur de ses réflexions nocturnes. Traînant un peu sous sa couverture il décida de se redresser au bout du compte. Tout cela pour découvrir qu'il restait une personne encre plus en retard que lui. Tirant délicatement sur le bout de la couverture il vit apparaître le visage de Phélès, le barde au comportement étrange.

¤ Dobun m'a dit d'essayer de m'en faire un ami. Alors essayons. ¤ pensa Hérudae en étirant un sourire jovial avant d'annoncer.

"Debout cher voisin de sommeil, le soleil est levé et le nain ne devrait pas tarder à nous réveiller moins délicatement."

Sur ce fait il se leva et quitta la tente son équipement sous le bras. Dehors il rangea sa couverture, ses petites affaires et laissa sa gamelle dehors. Comme pour son réveil de nuit, il se lança dans une série d'étirement pour ne pas rester coincé. Puis il se dirigea vers le feu mourrant pour le ranimer.
Quelque brindille et un peu de bois sec et le feu reparti rapidement. Il posa alors une marmite sur le feu qu'il remplit d'eau grâce au tonneau installer pour le voyage. Et ainsi commença la préparation du petit déjeuné, rien de bien difficile, de l'eau chaude pour se réchauffer et du pain, du fromage et un peu de lard pour bien tenir au ventre. Tout ceci prit dans la réserve de la caravane. Quand tout fut prêt, il sonna l'heure du petit dej.


" Petit dej rapide pour tout ceux qui ont une petite faim de bon matin. Demain on essayera de faire des œufs si on en trouve sur la route d’aujourd’hui. " Et Hérudae s'installe pour prendre sa part et attendre ceux qui viendrait.



 
 
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écrit le : Mardi 24 Octobre 2006 à 20h23 par Malig
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La nuit avait été d’un calme infiniment reposant et rien n’était venu troubler les songes de l’homme-chat et du chat-homme. Tel était l’amer constat qui s’imposa à Malig lorsqu’il revint à la conscience, une seconde avant que la mâle voix du nain ne parvienne à ses oreilles. On s’agitait autour de lui mais Malig n’avait pas le cœur à se jeter dehors pour goûter les feux de Lathandre. Les rêves où il traquait des troupeaux de pelotes de laine sauvages en compagnie d’une tribu de chats-garous au milieu de la steppe n’étaient pas désagréables en soi ni même quelque chose de rare mais quelque chose s’était passé cette nuit et il sentait qu’il allait mettre le doigt dessus.

Les yeux toujours clos, feignant le sommeil, il s’évertuait à chercher quelle erreur il avait commise. Hier encore, l’idée de partager un moment de douceur avec la tendre elfe monopolisait son esprit, il avait cru en une faveur de Sharess quant il avait appris qu’elle partagerait l’un de ses tour de garde avec lui. Il avait pensé pouvoir écarter l’homme des jeux de cartes mais ce dernier s’était montré trop absorbé par le Talis pour prêter un minimum d’attention à son discours. Cette nuit aurait été la promesse de tant d’autres découvertes mais aujourd’hui, tout cela semblait venir d’un autre monde…

- Et voilà venir notre joyeux tire-laine Grommela-t-il en entendant clairement une voix déranger ses lamentations intérieures. Au moins, ses autres compagnons de tente s’étaient éclipsés sans déranger quiconque. Et il continua de grommeler pendant un moment indéterminé dans sa langue natale. <!--LANGAGEBEGIN--><!--LANGAGEEND--><!--TRADUCBEGIN--> (Le Schtroumpf à quelque chose à voir avec ça, c’est sûr… Yumoguébaïbaïditsao… Aussi sûr que Syl Pasha connaît l’usage des armes… )<!--TRADUCEEND-->

Il finit cependant par se rendre compte qu’il avait les phalanges blanchies et douloureuses à force de garder les poings serrés. Le plus surprenant était qu’il ne savait pas depuis quand il s’était raidi ainsi. En relâchant doucement la force de ses mains, sa frustration le quitta progressivement et lentement le calme revint sur son être. Comme s’il s’avait que l’orage était passé, Néfer s’approcha enfin de son maître pour lui lécher le visage de sa langue râpeuse. C’était le signe indéniable que la journée avait bien débuté pour le Calishite et il se mit à inspecter le bon fonctionnement de chacun de ses membres, animant chaque muscle séparément dans la mesure du possible, avant de se mettre en branle de façon silencieuse.

Il se vêtit uniquement de ses chausses, pas besoin de trop se vêtir puisque qu’il se doutait qu’il n’y aurait pas d’eau en quantités déraisonnables qui lui aurait permit de faire ses ablutions. En soulevant la toile de la tente, Malig aperçut le voleur en train de finir de brailler mais plus important, il y avait près de lui une carafe pleine d’eau. Sans lui adresser la parole puisqu’il n’en ressentait pas le besoin, Malig empoigna sans mot dire ledit récipient et qu’importait si celui-ci n’avait pas été mis à chauffer. Dès qu’il commença à se verser l’eau sur le haut du corps celle-ci s’éleva en température jusqu’à produire un fin nuage de vapeur autour de lui, le baignant dans un délassant hammam personnel.

Ceci fait il récupéra ses affaires et finit de s’habiller avant de s’attabler tandis que Néfer partait errer à son gré, apparement vers le chariot de Cornnebois. Puis comme s’il le voyait pour la première fois aujourd’hui, il hocha la tête en direction de Herudae en un salut discret. Maintenant qu’il était défiguré, le malappris semblait plus sympathique ou bien était-ce la condescendance qui faisait agir ainsi l’homme du Sud ?



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Mercredi 25 Octobre 2006 à 16h37 par Jahëlo
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Jahëlo ne put qu’observer, à la fois totalement décontenancé et délicieusement émerveillé, la perle de beauté qui se dévoilait à ses yeux. Et bien que son inconscient se doutait qu’une telle scène arriverait, jamais la pensée consciente ne l’avait formulée avec des mots ou des images. Mais de toutes manière aucune image n’aurait pu être plus belle que celle de cet instant.

Son cœur d’habitude si calme avait subi de nombreux emballements ces derniers jours, mais cette fois, il semblait bel et bien s’être arrêté ; sa voix quant à elle s’était très certainement perdue dans les profondeurs de son être. Il ne put donc rien répondre, ce même si avait osé prononcer une quelconque parole. L’instant était trop magique pour être brisé par des mots. La nature elle-même semblait apporter sa touche propre, le décor s’accordait parfaitement avec la présence de l’elfe. Accompagnant la végétation qui les entouraient, la chevelure rousse de l’elfe et les feuilles des arbres, du même ton brun, s’agitaient emportées par une brise légère.

A contre cœur et instinctivement, le génasi cligna des yeux, La surprise s’atténua, mais l’émerveillement était toujours présent. Il senti la machine se relancer doucement, son cœur battait à nouveau, et de plus en plus vite, tandis que sa respiration reprenait ses droits. Le sang affluait. Et tandis que sa peau bleutée, prenait une légère teinte violacée au niveau du visage, il déglutit péniblement, avec l’espoir de retrouver sa voix.

Tout ceci se lisait facilement sur son visage d’habitude si impassible. Mais ce genre de situations n’avait rien d’habituel pour le jeune druide.

La lutte intestine permanente dans le cœur du génasi, s’était muée en un tourbillon d’émotions, ses cotés humain et élémentaire, tournoyant ensembles au milieu de cette tempête déchaînée.

Alors qu’il ne s’y attendait plus, son esprit se refocalisa miraculeusement sur quelque chose… La pluie… L’évènement de la veille n’était pas véritablement de la pluie mais un signe élémentaire extérieur de ses émotions. La présence d’eau à cet instant précis lui était apparue comme indispensable, alors elle était venue… Mais il n’était pas a proprement parler capable de faire venir la pluie. Il ouvrit la bouche pour avouer son incapacité lorsque une idée, qu’un observateur extérieur aurait facilement pu associer a son coté humain, le traversa subitement. Sa voix était chevrotante et hésitante, il parlait juste assez fort pour que l'elfe puisse le comprendre.


- [elfe]...Hier les conditions étaient particulières... L’espace d’un instant, un sourire à la fois timide et espiègle apparut....Peut être que si...

Mais, il ne pouvait se résoudre à le dire, il allait donc créer l’Elément, il commença à se concentrer et ouvrit les bras, paumes légèrement tournées vers le haut. Tout en plongeant son regard dans celui de l’elfe...



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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écrit le : Mercredi 25 Octobre 2006 à 18h33 par Elloa
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lloa avait remarqué le trouble de Jahelo, et sans qu’elle ne puisse s’expliquer pourquoi cela avait fait jaillir en elle une source de joie. Alors son regard se fit plus franc, et ses mains plus douces encore glissèrent en une imperceptible caresse sur le torse nu du genasi. Elle savait qu’il emplirait ses mains d’eau pour elle, et elle ressentit cela comme un cadeau d’une valeur inestimable. Elle attendait, frémissant d’une impatience toute particulière, qu’il fasse couler l’onde sur elle.
Parfaitement immobile dans l’attente, une foule de pensée surgissaient dans son esprit, volages et fantaisistes, et bien qu’elles soient gardées dans le secret des replis de son imagination, un certain air sur ses lèvres comme si un baiser si tenait déjà tout prêt, une lueur particulière qui avaient éclos dans l’iris de velours de ses yeux, la façon dont se soulevait en rythme serré sa poitrine, et son souffle tiède épicé comme le vent d’automne, dévoilaient sans doute ses intentions ou ses envies.


-[elfe] C’est…si ...gentil …murmura t’elle d’une voix suave comme le miel.

Elle ferma les yeux ….La brise autour des deux jeunes gens se fit plus vive et plus taquine, soulevant les longs cheveux humide du genasi, comme si des doigts fins invisibles s’amusaient à en enrouler les mèches et lui susurrait à l’oreille « N’attend pas, n’hésite pas «



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écrit le : Mercredi 25 Octobre 2006 à 21h51 par Jahëlo
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Ces mots entendus ou imaginés réveillèrent le sang humain bouillonnant du jeune génasi. Sa nature toute entière le poussait à aller de l’avant. Il matérialiserait tous les désirs qu'éprouveraient Elloa.

La douceur de son regard et le dessin de ses lèvres, amenèrent le génasi à y poser un tendre baiser tandis qu’a nouveau une pluie fine et tiède saluait cette passagère union. Il ne laissa pas la magie les emporter comme elle l’avait fait la première fois et décolla ses lèvres tout en gardant son regard rivé dans le sien. La puissance de son sang n’était pas infinie, il devait donc utiliser précieusement l’eau qu’il créait.

Un frémissement parcouru son échine alors que ses mains semblaient former de parfaites coupelles s’emplissant d’eau. Abysse n’était plus, il ne réfléchissait plus avec la profondeur qui le caractérisait, il se contentait de se laisser mener par son imagination.

La douce pluie tombait toujours, Jahëlo leva lentement les mains au dessus de la petite elfe. Puis il en déversa le contenu sur sa chevelure flamboyante, il les approcha ensuite de ses frêles épaules tout en générant le précieux liquide qui coulait et roulait irrésistiblement. Emporté par la beauté du corps, il se lança ensuite dans un ballet gestuel survolant et caressant presque, admirant et ressentant, tel le sculpteur pratiquant son art appréciant et modelant chaque courbe de son œuvre.

Aussi subitement qu’elle était apparue, la douce pluie s’estompa, tandis que le génasi venait se replacer devant la jolie elfe. La source de ses mains s’était tarie, et une lueur de lassitude passa dans le regard du fils de l’océan. Ce pouvoir était directement généré par son sang, son utilisation demandait donc un effort conscient. Cette fois, cet effort passa inaperçu, effacé par le plaisir ressenti. Mais une fatigue magique s’était tout de même accumulée et un léger épuisement physique se faisait sentir.

Prenant une profonde inspiration, le génasi laissa ses mains retomber le long de son corps et il afficha un sourire affaibli mais résolu. Entourant ses épaules d’un mouvement surprenant de rapidité, il l’attira doucement à lui et l’embrassa passionnément.



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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 11h08 par Elloa
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lle sentit frémir chaque parcelle de sa chair, faisant apparaître sur sa peau dorée la marque du frisson. La sensation de l’eau parcourant les méandres de son corps était aussi délicieuse que si cela avait été des mains et peut être même davantage. Elle se laissa emporter par l’océan, répondant à la passion, jouant avec lui, taquine, et s’amusant à faire monter les vagues plus hautes encore, toujours plus hautes. Avec raffinement, elle parcourut tout le corps du genasi de ses doigts fin, l’enterrant à la taille d’une cuisse remontée, tandis que ses bras s’étaient finalement enroulés autour de son coup.

Le temps s’écoule différemment pour celui qui vit près d’un millénaire, la patience se pare d’une signification nouvelle, et les actes remis au lendemain, ou bien audelà, sont chose courante. Sans la menace de la mort que l’on ressent au bout d’une route trop courte, il est souvent plus sage d’attendre, de prendre « son temps ». Mais Elloa n’était pas spécialement sage, elle avait la fougue de celle qui vit pleinement chaque instant de son existence, comme si c’était son bien le plus précieux. En cela elle ressemblait peut-être aux humaines, mais c’était probablement le seul point commun que l’on pouvait souligner.

Tandis qu’elle guidait Jahelo contre un arbre, lui montrant ô combien son savoir en cette matière pouvait être agréable, elle compris son secret, et se jura de ne rien laisser paraître. Au contraire, elle redoubla d’attention, afin que cet instant soit gravé dans la mémoire du genasi à tout jamais, comme le plus précieux souvenir.

Elle se souvenait parfaitement du jour ou comme dit la race des prudes, elle avait « perdu son innocence ». Elles étaient trois jeunes ce soir là, dans la fraîcheur de leur centième année qu’on fêtait de cette façon particulière, elles n’étaient pas encore pleinement épanouies et pourtant déjà prête à connaître l’étreinte d’un elfe. Assemblé autour d’un grand feu rituel, entretenu par les chamans qui eux seuls avaient le droit de toucher l’élément tabou, la tribu tout entière assistait à l’événement. Les vièrges à l’arrière chantaient une mélopée douce ou la mélancolie se mariait à la sensualité, symbolisant parfaitement l’esprit du moment. Dans une grande coque venant de la Mer, se consumaient les flammes dansantes. On y jetait des plantes séchées aux vertus particulières, qui laissaient dans l’air une odeur enivrante. Des volutes de fumée s’échappaient, prenant des aspects fantastiques. Ainsi les quatre éléments étaient invoqués pour assister les demoiselles dans leur initiation. Le rythme des percussions frappait en cœurs avec les battements qui faisaient sursauter leurs poitrines. Elloa était assise entre ses deux voisines, elle était la seule qui ne semblait craindre ce qui allait suivre. Face à elles se tenaient la sélection des males les plus vigoureux et les plus avenant du village qu’elles distinguaient vaguement aux travers des vapeurs dansantes. Parés de leur plus beaux atours, ils attendaient que la décision de l’Ancienne les unissent pour cette nuit seulement. Celle-ci, d’une vieillesse sans age, jeta les osselets devant elle, et désigna les couples. Elloa se releva vivement. Celui qui l’initierait dans cette première étreinte était de trois cent années son aîné. Il était fort et fantasque, l’air était son élément tout comme elle, ils furent donc prié de prendre la couche dans la cimes des arbres, celle qui n’était pas recouverte par le feuillage, juste sous la coupole étoilée du ciel.

Elloa tacha d’honorer les éléments, comme la tradition l’exigeait. Le tapis doux de mousse et de feuilles, les rayons du soleil qui dansaient déjà entre les feuilles malgré l’aurore qui ne s’était pleinement éclose, la brise glacée, la rosée du matin…Elle était heureuse. Un sourire éclaira son visage…Un sourire comme jamais encore Jahelo n’avait vu.

L’histoire ne raconte pas comment le druide rendit gloire ce matin là, aux forces de la nature, ni de quelle manière il se recueillit. Pourtant, ce ne serait pas mentir que de dire qu’il était différent lorsqu’il rentra plus tard au campement



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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 14h27 par Phélès
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énédiction de la nature ou non, le barde était doté d’un sommeil de plomb. Petit déjà, les orages et les tempêtes ne l’empêchaient pas de dormir. Alors ce n’est ni un nain, ni un humain qui allaient le réveiller ce matin là. Cependant Phélès ouvrit les yeux. Son rêve, représentant l’elfe et le genasi dans des positions compromettantes, l’avait tiré de son "coma journalier" comme il l’appelait.

Même si Phélès était un habituer des bordels et autres maisons clauses, ce genre de rêves érotiques le dérangeait. C’était la première fois qu'un autre homme était au centre de ces ébats amoureux qu’il avait en songes.

Il se redressa rapidement et s’assit sur son arrière train, les jambes encore recouvertes de sa couverture improvisée. Lorsqu’il avait ouvert les yeux, le barde avait cru être en forme, mais après cette brève action sa fatigue habituelle le rattrapa. La journée d’hier, dont il avait à présent que de vague souvenir, avait été éreintante et les 8heures de sommeil dont il avait bénéficié n’étaient vraiment pas suffisantes.

Il secoua la tête violemment histoire d’uniformisé sa coupe de cheveux qui comme chaque matin devait être ridicule. Il savait qu’aujourd’hui il ne pourrait pas se laver et cela l’agaça. Son odeur corporelle ne gênait pas le barde, c’était en fait les cheveux gras qui l’exaspéraient. Mais il faudrait faire avec.

Il se redressa avec difficulté, secoua la tête à nouveau, ce qui le fit tituber. Phélès n’était vraiment pas une personne du matin, la journée s’annoncerait difficile, quoique s’il négociait bien, il pourrait rester une partie de la matinée à se prélasser dans sa roulotte.

Il enfila son armure, l’ajusta comme il fallait, prit sa cape, la fit claquer deux ou trois fois dans l’air histoire de la décrasser, puis la posa sur ses épaules.

Il sorti de sa caravane tant bien que mal et vit le Calishite et l’Autre attablé. Il posa pied à terre, encore endormi, il chercha Abysse et Elloa du regard, puis Dobun. Il n’aperçu aucun des deux premiers personnages. Cette absence aurait pu le troubler d’avantage s’il n’avait pas déjà oublier les raisons de son réveil tardif, bien que résolument trop tôt pour lui.

S’approchant d’Hérudae, qui semblait en grande forme déjà, il n’espérait que du jus d’orange ou quelconque aliment connu pour son apport énergétique.

Il s’affairerait à ses étirements quotidiens après un petit déjeuné revigorant et après avoir trouvé de l’eau fraîche à mettre sur son visage histoire de le réveiller complètement.



user posted imageuser posted image Réputation 20 - Compétent, oui.. Compter sur lui, non.
Fiche Phélès (Bardounet, 7122 PX) / Background
 
 
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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 20h26 par Jebeddo
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Ce deuxième jour avait commencé avec un soleil radieux et chaud, aucun nuage ne venait perturber le ciel qui lui était d’un bleu azur, le Calishite aurait pu prendre ce jour pour un jour d’été dans son pays. Chacun se réveilla à son rythme après l’appel du vieux nain, Tous avaient vaqué à leurs occupations matinales, ceci passait par la toilette du matin pour certain, la prise d’un repas pour d’autre et pour certain les deux. Le dernier à s’être levé fut le barde sous l’assaut du voleur Téthyrien.

Quand tous eurent fini, les tentes furent repliées, le feu éteint, tout fut remis en place dans les chariots. La vitesse à laquelle cela avait été effectué, les aventuriers pouvaient s’apercevoir que ce n’était le premier voyage que leurs employés effectuaient. Une fois tout ceci accompli tous reprirent leur place dans les chariots, sauf le druide qui n’avait pas fait le début du voyage avec eux, mais pour lui le choix fut simple, il monta au côté de la jeune elfe.

Les voilà reparti pour une journée de route en direction de Padhiver, cette journée se passa sans aucune rencontre, ni caravanes, ni cavalier et encore moins de brigands. Elle était même passée très vite aux vus de certain qui c’était amusé à dormir à l’arrière des carrioles, la discussion fut le passe-temps des autres. Quand le soir arriva, ils plantèrent leurs tentes aux abords de la route dans une petite clairière qui était bordé d’arbre de tout genre, le repas fut prit et les tours de garde se déroulèrent comme la veille, une fois de plus la nuit se passa sans aucunS soucis majeurs.

Le troisième jour lui se leva avec un ciel bleu mais parsemé de nuage, ceci correspondait un peu plus au climat de la région, le ballet matinal se lança comme l’autre matin, une certaine routine c’était déjà installé dans le groupe. Sur la route ils rencontrèrent deux caravanes qui elles se dirigeaient vers Luskan, Cornebois les avait mis en garde sur l’attaque possible de brigands quand ils arriveraient près de la ville en question, ces arrêts furent les seuls choses qui sorti les jeunes recrues de l’ennui, c’était à se demander pourquoi ont les avaient embauchés. Le soir venu il campèrent à nouveaux non loin de la route, cette nuit aussi se passa comme les deux autres, la seul seule chose qui changea aux autres nuits c’était l’arrivé de la pluie qui avait commencé à tomber en milieu de nuit.

Le quatrième jour se leva sous une pluie fine et froide, la température avait chutée au moins de trois à quatre degrés, ceci fut l’occasion à Dobun de voir une nouvelle invention du maître nain, car les tentes pouvait aussi servirent de toit aux chariots grâce à un système d’attaches ingénieusement reparties, seul défaut à cette idée, c’était le fait que les personnes à l’intérieur ne puissent voir ce qui se passait en dehors, seul les cochers le pouvaient. Un peu avant la mi-journée, les chariots s’arrêtèrent avec une violence qui fit tomber les personnes à l’arrière des charrettes. Que se passait-il ? Personne ne pu voir le pourquoi de cet arrêt brusque. Tous avaient profités de l’abri offert par les tentes les seuls qui était à l’extérieur était Cornebois, l’exilé, les quatre cochers, ainsi que les deux cavaliers.



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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
 
 
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