۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

Voir au creux de la paume du genasi son propre visage prendre forme de cette manière avait quelque chose de fascinant qui toucha l’honneur typiquement féminin dont elle n’était exempte. C’était beau, tout simplement. Et pourtant au lieu de la rassurer, cela renforça encore son trouble. Ne sachant plus trop sur quel pied danser, ni quelle part d’elle-même écouter, Elloa se contenta de sourire, et d’un doigt qu’elle approcha lentement de la bulle d’eau sculptée, elle en toucha les contours, pour voir se déformer l’onde comme lorsqu’une goutte tombe sur la surface lisse d’un lac formant des cercles concentriques.
Puis, toujours emmitouflée dans la couverture, elle se releva doucement sans avoir omis de caresser le loup au passage démontrant sa gratitude envers l’animal… et son ami. Elle n’était pas très grande et semblait perdue sous cette masse de cheveux qui tombaient en cascade flamboyante sur ses épaules.

- [elfe] Je crois qu’il faudrait faire un tour. On ne sait jamais que quelque chose rode autour du camp. Nous n’avons…pas été très ...attentif dit elle pour briser le silence gênant qui s’installait à nouveau. « Je vais aller de ce côté. Toi prend l’autre, et si tu vois quoi que ce soit, siffle. »

Mais elle ne partit pas tout de suite. Elle se débarrassa d’abord de la couverture, qu’elle replia avec soin tout particulier avant de la déposer sur le sol, puis elle se rapprocha de Jahelo et lui murmura d’une voix douce et tremblante :

- Abyss…Jahelo…Merci. Elle lui prit les mains en prononçant ce mot qui signifiait bien plus qu’un simple remerciement. Et sans croiser encore son regard, elle porta ses mains à ses lèvres et les embrassa vivement, avant de s’éloigner.

Alors que le druide ne pouvait plus la voir, elle passa sa langue sur ses lèvres pour savourer le goût du sel. Elle poussa un long soupir, pour évacuer l’angoisse qui l’avait étreinte, et ne ressentir que le plaisir de cette rencontre.

¤Réfléchir…Réfléchir…Vivre est plus intéressant, il me semble. Lorsque l’on réfléchit trop, on se noie.¤

Elle rit doucement pour elle-même. Puis l’elfe perdue dans le flot des sentiments inconnus, laissa place à l’éclaireuse grugash. Elle se fondit dans l’obscurité tout sens à l’affût, contournant le camp par l’est.

Elloa jets de détection 10+2=12 contre ? échec
Jahëlo jets de détection 14+4=18 contre ? échec
Loup jets de détection 10+4=14 contre ? échec

Au moment de l’étrange baiser, un silence c’était installé comme si le temps c’était arrêté, les dieux avaient tourné leurs regards sur cette inhabituelle union entre deux éléments distincts. Ce moment qui pour aux avait duré quelques minutes en avait en fait duré plusieurs, réalisant qu’ils n’étaient pas attentifs à ce qui pouvait ce passer, la magicienne qui était encore sous le choc émit l’option de faire une ronde autour du bivouaque.

A ce moment la musique de la nuit avait repris ses droits, les moustiques reprirent leurs vols sournois, les chouettes leur chasse et le crépitement du feu sa danse.
Le druide qui était partit caresser son loup, acquiesça l’idée d’Elloa, il fit signe à son compagnon qui se leva de sa place et fit lui aussi un tour de ronde. Ils firent cela le reste de leur surveillance comme pour éviter de revenir sur le sujet, ce qui leur permit de retourner ceci dans leur tête. Quand arriva le moment de réveilla le gnome et le voleur, ils se dirigèrent tous les deux vars l’entrée de la tente, ils faillirent se heurter mais le genasi s’était arrêté assez vite et évita la collision qui aurait pu faire mal aux deux larrons.

Elloa réveilla donc les deux suivant, elle les secoua doucement pour ne pas réveiller les autres. Ils sortirent de la tente, Jahëlo leur fit un bref exposé sur le calme qui régner pour le moment. Enfin l’elfe et le druide allaient pouvoir se reposer pendant que d’autres veilleraient sur leur rêve.
S’installent à coter du feu, Dobun et Hérudae se réchauffèrent quelques minutes avant de commencer leur longue surveillance dans un froid de plus en plus glacial, qui était dû à la brume qui commençait à tomber.

Hérudae se réveilla donc quand la jeune elfe vint le tirer de son sommeil. Il se releva, enfila ses botes, sa veste de cuir et replaça ses épées vérifiant que celle-ci glissait parfaitement dans leurs fourreaux. Une fois cela fait il sortit, s’étira en regardant le ciel fit quelques mouvements pour décoincés ses articulations. Puis un sourire apparu sur son visage à l’attention des deux gardes précédents.

« Vous pouvez aller dormir maintenant et mériter votre repos. » leurs dit-il pour mettre fin a leur garde indiquant ainsi qu’il était pleinement prêt pour son tour nocturne.

Puis il s’approcha de Jahelo attirant son attention. « J’ai été un peu brusque tout à l’heure dans ma demande mais c’était plus pour faire rapide car je m’inquiétait pour notre fugueuse et je n’avais pas trop le temps de faire dans la dentelle. Mais c’était mieux de garder tes dons pour soigner ceux qui en avaient vraiment besoin. » Et à la lumière du feu, le jeune voleur fit un superbe sourire.

" En tout cas si à un moment il te reste un petit tour de magie, c’est avec joie que je l’accepterais pour faire disparaître les reste de la blessure nasale. " Fit-il en touchant son nez encore un peu douloureux. Etait-il cassé ? Hérudae ne le savait pas mais cela ne le gênait pas pour l’instant.

Puis se tournant vers la tente d’où allait sortir son associé de la nuit, il lança juste assez fort pour qu’Elloa et Jahelo puisse entendre avant de se diriger vers la tente.

« Et bien il en met du temps à s’habiller notre ingénieur. Pourtant ses habits sont plus petits, cela devrait être plus rapide non ? »

Evidement cela n’avait que pour but d’être assez sarcastique pour effacer tout doute qui pourrait naître dans le fait que les deux se connaissait. Ou en tout cas, était amis. Un poil mesquin mais assez subtil pour faire sourire les deux amoureux de la nuit. Car le jeune homme avait remarqué un détail dans leurs attitudes.

Lorsque Dobun fut sortit, Hérudae effaça son sourire et le sérieux refit surface. Sa main se plaça devant sa bouche quand il simula un toussotement et passa vers son oreille. Indiquant ainsi à son ami court sur pattes que ce qu’ils pouvaient dire pouvaient être entendu et qu’ils leurs fallaient faire attention.

« Et bien la nuit n’est pas encore terminé et nous sommes déjà au travail. J’espère que le temps va rapidement s’écouler pour profiter de nos deux prochaines heures de sommeil. »

Et le jeune homme s’éloigna des tentes comme pour commencer une ronde attendant que son ami le rejoigne et quand ils seraient assez loin ils pourraient parler plus librement quoique toujours doucement.

obun s’étira une foi levé. Hérudae était déjà sortit. Le gnome quand à lui traîna un peu feignant de chercher un objet et de le fourrer dans son sac. Il eu juste le temps de sortir au moment de la réplique cinglante de son amis.

- Je suis certes plus petit, mais mon nez est encore entier. Rétorqua-t-il d’un ton lui aussi sarcastique, mais dont le but était de disculper tout doute quand à l’entente entre lui et Hérudae. les humains sont décidément mal élevé, je t’ai tiré d’un sale coup aujourd’hui et pas un remerciement rien… Remarque le brillant t’a raccourcis le museau pour ce manque de courtoisie, attention à toi. Le bienveillant veille sur son peuple et tout manquement à mon égard pourrait se traduire par une sentence amusante à conter, mais beaucoup moins à vivre.

Il suivit son amis en direction de ce qui semblait être un bon poste de garde, puis un rapide coup d’œil vérifiant l’éloignement relatif des tentes il glissa en chuchotant quelques mots a son compère.

-Que dirais-tu d’un petit tour d’observation accompagné d’une discussion silencieuse ?

Sans attendre l’accord de son ami il se déplaça silencieusement vers les chariots de marchandise et détailla leurs allures sans trop les toucher. Tentant de déterminer la manière dont ils étaient fabriqués, les suspensions utilisées et leur inclinaison, indiquant le poids de la marchandise. Il essaye aussi de déterminer les formes et les matériaux possible, afin d’en apprendre le plus sans toucher aucune des roulottes. Quand cela était nécessaire, il fit de rapides calculs notés à la craie sur son armure de cuir. Il inspecta ainsi la plupart des chariots, échangeant quelques mots à voix basse ou, lorsqu’il passait a proximité d’une tente, dans un langage fait de signe.

-[Gnome/signes]Au passage, je crois que Phélès ne t’a pas à la bonne, mais il est assez lunatique, qui sait si tu ne pourrais pas réussir a sympathiser. Le mage de feu doit être sur les nerfs, mais je l’aime bien. L’elfe est naïve comme pas deux, donc facilement manipulable et à fort potentiel d’influence, vu l’attraction qu’elle semble faire peser sur les mâles de ton gabarit. Quand au machin-chose-marin il est très bizarre, mais j’ai pas réussi a entamer le dialogue avec lui, ou plutôt j’ai pas eu l’occasion. La pirate est peu loquace, rien de bien particulier à dire.

-[Gnome/signes] Cornebois, quand à lui, est un maître artisan et un bon chef. Gare à lui il à l’air plutôt rusé. Il nous cache clairement quelque chose lui et ses étranges acolytes, visiblement nous avons potentiellement plusieurs ennemis, qui en voudrait à notre marchandise. Il m’a parler d’yeux à éviter, si tu voit ce que ça sous entend je sent que ce que l’on transporte n’es pas tout à fait aussi anodin qu’il veut nous faire croire. En plus ils sont drôlement bien organisés, qui sait s’ils avaient vraiment besoins de mercenaire. Je trouve ça louche, à moins que leurs organisation ne soit plus grande et qu’un autre convois plus important encore soit déjà affrété, et dans lesquels tous leurs gardes aient été engagé. Peut-être sont ils aussi les transporteurs les plus réputé du coin, mais ils nous l’auraient dit. Et puis il sont vachement discret quand même.

Dobun se déplaçait à pas lent, précautionneux, toute son attention était rivées tour à tour sur trois choses : l’observation des chariots, l’écoute des sons environnants, ils étaient de garde quand même, et enfin, lorsqu’il se déplaçait, à faire le moins de bruits possibles. Il aurait été incapable de faire les trois simultanément en plus de la discussion, aussi il alternais les actes, un coup l’un, un coup l’autre, puis le troisième et il recommençait. Certes cela était un peu moins efficace que s’il n’avait eu qu’une chose a faire. Mais il se borna à faire ainsi car tout était important, et les quatre simultanément aurait eu pour effet d’être parfaitement inutile et inefficace. Quand il eu fini les remarque quand a ses observations de la journée, il fit silence, indiquant à Hérudae que c’était son tour de parler.

Hérudae avait suivit son ami dans sa fouille des différents chariots mais comme lui, il ne s'attardait pas dessus faisant de simple observation comme s'il vérifiait les chariots et la possibilité d'intrus. Car il pensait que Cornebois ou l'un des exilés devait les surveiller. Vérifiant leurs travail et savoir s'il fouillait contrairement a ce qui leur a été dit. Le jeune voleur lui regardait la forme des chariots, la taille, le volume pour savoir si l'extérieur était plus grand que dedans. Un plancher plus bas que dedans cachant un double fond ou se trouvait peut être la vrai cargaison. Mais tout cela juste avec les yeux sans s'attarder plus longtemps. Un coup d'oeil en dessous et sur les coté et un rapide coup d'oeil dedans pour voir si les dimensions correspondaient. Si jamais quelqu'un lui demandait ce qu'il cherchait il dirait simplement, qu'il vérifiait que personne ne s'était introduit dans les chariots.

Ainsi leur petite excursion leurs prit un petit moment. Puis une fois ceci fait. Tout en ayant surveillé les alentours. Leurs sens en alerte autant pour écouter un intrus dans le camp que de ne pas être surpris par un exilé. Les deux compères se dirigèrent un peu à l'écart des tentes pour avoir leurs premières conversations en gnome. Une langue que lui avait appris son ami par le passé. Depuis leur rencontre pour cette mission qui avait étrangement tourné. Une amitié était né entre les deux voleurs.

Dobun lui donna dans un premier temps son avis sur chacun des autres membres du groupe. Hérudae sourit à certaines des conclusions de son ami. Puis quand le gnome lui fit le signe u c'était à lui de parler il répondit lui aussi dans la langue de son ami.

[ Gnome/signes]" Je ne suis pas sur que Phélès m'aime autant que tu le pense. J'ai saisit pendant le combat un regard qui m'a fait pensé qu' heureusement qu'il ne tue pas avec les yeux. Mais je suis assez d'accord sur le fait qu'il soit lunatique. Mais un lunatique dangereux, car il pourrait très bien te sourire un instant et pour une raison connu de lui seul t planter sa dague dans le ventre. Je vais a partir de demain me lier plus avec lui pour faire ami ami. Pas besoin de créer une tension là ou il n'y en a pas. Pour Malig, je dirais que c'est son attitude qui peut rebuter mais je crois possible d'en faire un compagnon sympa. Il semble étranger sur nos réactions et surprit par beaucoup de nos gestes. Il ne savait pas trop quoi faire quand Phélès lui a offert les doigts d'orc. Ce qui prouve qu'il voudrait comprendre pour intégrer le groupe."

[ Gnome/signes]"Elloa, oui elle est ravissante mais je pense que depuis ce soir son coeur est prit. J'espère que cela ne mettra pas de rancoeur dans l'esprit de certains justement. Pour que le groupe reste uni. Nous devrons faire attention a cela tu n pense pas? Mais sinon elle est sympathique mais effectivement naïve. Mais attention a ne pas se la mettre à dos car je pense que nous pouvons lui faire croire n'importe quoi mais si jamais elle pense qu'on se moue d'elle. Elle ne nous croira plus jamais voir ne nous adressera plus jamais la parole. Donc pour l'instant la laisser tranquille. Je vais poursuivre dans mon optique d'apprendre l'elfique avec elle tout en progressant à l'épée. Autant elle que moi."

[ Gnome/signes]"Jahelo, le nouveau est un atout grâce a ses petits talents de guérison enfin sauf s'il attrape a pleine main des rubis maudit. Dit le jeune homme avec un sourire tout en pensant au passé.Quand a Sarinah, je pense qu'elle est perturbé par sa rencontre avec sa jeune soeur. Tu ne l'as pas vu elle était dans le chariot. C'est le nouveau qui l'a soigné.Cornebois lui est le parfait chef nain. Et oui rusé comme un nain. Il sera dur de lui faire prendre des vessies pour des lanternes. Et comme tu l'a deviné a demi mots. Nous avons certainement un groupe organisé comme ennemi. D'ailleurs voilà ce que j'avais a te dire d'important."

Hérudae sortit de sa poche le médaillon qu'il avait trouvé sur le corps de l'orc et qui avait entraîner une vive réaction chez le nain.

[ Gnome/signes]"J'ai trouvé cela sur le corps d'un orc que j'ai fouillé. Ce pendentif était bien à lui je pense mais de trop bonne facture pour être de fabrication orc. Donc on lui a offert comme signe d'appartenance à un groupe. Je l'ai montré à Cornebois tout à l'heure et il a sursauté, m'a fait ranger le médaillon et proposé de m'en parler pendant le prochain tour de garde. J'en déduis donc que nos conclusions vont trouver une réponse à ce moment. Mais j'en saurais plus tout à l'heure."

Pendant qu'il discutait Hérudae coupait ses phrases à divers moment pas forcement à la fin de celle-ci pour écouter autour d'eux et dans le camp. Il espérait ainsi surprendre un éventuel curieux ou intrus qui profiterait de la conversation pour progresser. Les deux amis se déplaçaient aussi entre certaines phrases pour effectuer leurs missions de la nuit, la garde. Rien ne servirait à leur cause s'ils trépassaient leurs d'une attaque nocturne.

[ Gnome/signes]"Je tenais aussi à te remercier pour ce carreau magnifiquement placé. Il m'a surprit se con de truc vert. Tu marque un point d'avance sur celui qui sauve l'autre."

Et après une petite pause pour écouter la nuit. Hérudae fit le signe indiquant qu'il avait terminé et que Dobun pouvait poursuivre.

charge de revanche compère…

Le gnome regarda rapidement autour, puis soudain une idée lui traversa l’esprit. Il fit deux trois cercle à la craie sur son armure, les effaças, désigna la terre en la touchant, puis en creusant. Puis finalement bougea la main d’une manière anodine. Ces gestes codés avait un sens, et seul lui et Hérudae en connaissaient les significations. Une fois cela fait il retourna vers le feu.
La nuit était fraîche, très fraîche, glaciale même se dit le gnome. Et ses doigts blanchie par la craie était aussi engourdi par le froid nocturne. Ce froid et les quelque mot d’Hérudae le firent sourire. Une sacré aventure que celle qui les avait fait se rencontrer. Mais c’est surtout le froid qui s’imposait à la mémoire du gnome. Le froid d’un temple en ruine ou toute vie semblait avoir fuit, le froid du vent des régions nordique. Le froid si particulier des tunnels souterrains, le froid insidieux de la neige et des vêtement humide. Et surtout le froid de cette étrange pierre rouge, enfin froid, ça il en savait rien, il ne l’avait pas touché, et ils avaient préféré la laisser à la prêtresse qui était de toute façon trop peu partageuse.

Une fois près du feu il tendit ses mains pour les réchauffer. Hérudae l’étonnais, il voulais éviter les tensions, soit c’est vrais que c’était pour l’instant inutile. Mais il est aussi vrais que des tensions risquait d’éclater, comme dans tout groupe. Il faudrait alors jongler avec les affinité, les alliances et autres afin de garantir une parfaite connaissance du groupe dans son ensemble.

[Gnome] Avec le fait que je t’ai sauvé la vie et le tour de garde en commun, je pense qu’on va pouvoir feindre une entente entre nous deux. Ça faciliteras les choses.

Dobun regarda la lune, la brume commençais à envahire l’air ambiants mais le ciel restait dégagé. La fin du tour de garde approchant. Il se remémora tout ce qui leurs restait à faire.

[Gnome] Pour le moment je ne peut encore rien te dire à propos de mes conclusions sur les chariots. On en parlera demain, ça devrait pouvoir se faire. Va réveiller Cornebois

- Je m’occupe des chevaux le balafré.

Dobun se dirigea vers les animaux un sourire au lèvre. Décidément feindre la méconnaissance avec un amis avait du bon. Une fois près des chevaux il leur glissa quelques mots afin de les calmer. Il resta près d'eux se fesant le plus discret possible mais préparant néanmoins quelques menus détails.


Dobun utilise communication avec les animaux puis discrétion

Hérudae écouta son ami quand celui-ci reprit la parole. Dobun sourit quand le jeune homme lui rappela leur aventure dans ses ruines et la jeune prêtresse qui les avait accompagnés. Et qui avait d'ailleurs faillit mourir de ne pas les avoir écouté ce jour là. Mais tout deux l'avait sortit de sa bêtise en laissant derrière eux tout ce qu'il avait vu. C'est leurs visions commune de la situation qui les avait rapprochés.

Quand Dobun annonça que la garde plus lui avoir sauvé la vie pouvait les avoir rapproché, Hérudae fut d'accord. Mais il ne fallait pas non plus devenir les meilleurs amis du monde, cela pouvait l'empêcher de se rapprocher de ceux qui pouvait ne pas aimer le gnome qui cherchait à se lier avec tout le monde. Mais le jeune voleur avait bien trop connu de personne jugeant et détestant son camarade pour l'unique raison que c'était un gnome. Court sur pattes sonnait plaisanterie dans la bouche d'Hérudae mais sur d'autres lèvres cela devenaient une insulte.

Puis Il vint l'heure de la fin de leurs gardes. Il ne s'était rien passé, pas plus qu'il n'avait aperçu de curieux ou d'importuns. Tant mieux, cela conserverait leurs réel relation plus longtemps. Mais Hérudae repassa au commun pour répondre à son ami et étrangement sa voix se fit plus forte, un léger plus.

"D'accord, de mon coté je vais surveiller une dernière fois ce coté là du camp et à notre retour j'irais réveiller notre chef bien aimé."

Et le jeune homme alla parcourir le coin opposé du camp, farfouilla un peu sans plus juste de quoi faire un peu de bruit, casser une ou deux branches. Puis il revint vers les tentes à l'heure pour réveiller le nain qui allait sûrement être grognon comme tout nain que l'on réveille.

Passant près des tentes de ses collègues il annonça avant de pénétrer dans celle de Cornebois d'une voix juste un ton en dessous de la conversation normale.

"Oki, tu peux aller te coucher Dobun. Je réveille les suivants et devrait y aller moi aussi rapidement. Bonne nuit pour nos deux heures restantes." Un léger silence. "Oui merci à toi aussi."

Puis Hérudae plongea la main dans l'ouverture de la tente et chercha du regard l'emplacement du nain. L'endroit dans l'ombre le plus large mais le moins long. La grosse bosse sous la couverture. Le nain qui ronflait sans doute. Si jamais celui-ci ne ronflait pas c'est qu'il était certainement déjà éveillé.





Ce message a été modifié par Jebeddo le Vendredi 20 Octobre 2006 à 13h01

Pendant tour de garde
Hérudae jets de détection 16+3=19 contre ? echec
Dobun jets de detection 3-1=2 contre ? echec

Pendant discussion
Dobun lance discretion 16+10=26
Dobun preception auditive 14+1+4(voix forte)=19 réussite
Hérudae detection Dobun 13+3=16 Echec
Cornebois dectection Dobun ?+?=? ?
Sarinah detection Dobun ?+?=? ?
Malig Perception auditive 10+0+4(voix)-6(endormi)=8 Echec
Elloa Perception auditive 8+2+4(voix)=14 Echec
Jahëlo Perception auditive 10+4+4(voix)-6(endormi)=12 Echec
Phélès Perception auditive 14+2+4(voix)-6(endormi)=14 Echec

Le tour du voleur et du gnome se passa sans encombre, le fait qu’ils passèrent du temps sur les chariots et à discuter entre eux avait aidé à passer ce moment encore plus vite. Ce qui les avait le plus gêné dans l’histoire, c’était le froid glacial de la nuit. Quand Hérudae s’aperçu qu’il était l’heure de réveiller Cornebois, la brume était bien présente et la rosée commençait à luire sur les feuilles et les brins d’herbes.

A peine avait-il passé sa main dans l’ouverture de la tente que le nain sorti aussitôt frais comme un gardon, il avait un large sourire comme s’il sortait d’une bonne nuit de sommeil dans un hôtel luxueux d’Eauprofonde. Il se frotta les mains vigoureusement les unes contre les autres, il fit craquer les articulations de ses genoux. A ce moment Sarinah sorti à son tour, elle, avait encore le visage endormi, les cheveux en bataille, elle s’étira longuement en lâchant un énorme bâillement. Sans faire attention aux deux hommes devant l’entrée, elle se dirigea automatiquement vers le feu.

Cornebois

-La nuit est fraîche aujourd’hui !! Avait-il dit tout en continuant à se frotter les mains. Ces maudites peaux vertes ne sont pas venues nous déranger à ce que je peux voir. -------------------- Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

Il recommença à sourire en regardant le roublards, lui tapa dans le dos et lui fit signe de le suivre. Ils se dirigèrent à leur tour vers le brasier, s’assirent l’un en face de l’autre. Personne ne fit attention au gnome qui était resté près des chevaux, Hérudae était persoudé qu’il était retourné dans la tente dormir. Les deux compères partirent dans une grande conversation, le nain expliqua tout ce qu’il avait à expliquer au jeune homme, mais à la surprise de celui-ci il parlait avec une voix assez forte. Lui qui pensait qu’il allait parler doucement pour être sur que personne n’entende.

Un peu avant la fin de la discussion, Dobun parti à pas de chat en direction de la tente, y rentra s’enfila dans son sac de couchage comme s’il y était depuis le début, il ferma les yeux et donna l’illusion de dormir. Hérudae arriva quelques minutes plus tard, il avait terminé en posant quelques question au vieux chef. Le sommeil ne fut pas long à venir, il les amena au pays des songes.

Soudain un tintement retentit, il provenait de l’extérieur, tous furent réveiller par ce bruit strident qui les sortit de leurs rêves ou leurs cauchemars, puis il purent t’entendre "DEBOUT VOUS TOUS !!!!!" . L’aube était enfin arrivée, la première nuit c’était passé sans aucun souci, ils allaient maintenant entamer leur deuxième jour de voyage et il en restait encore huit avant d’arriver à Padhiver.

lloa sortit de ses songes fraîche comme une rose aussitôt que la voix de baryton de Cornebois se fit entendre. Elle s’étira longuement, repoussa sa couverture, dans laquelle elle s’était enroulée comme un saucisson et remarqua avec un sourire en coin qu’elle s’était blottie dans son sommeil – sans doute pour trouver au cœur de la nuit glacée un peu de chaleur - contre son voisin qui ne laissait rien paraître de sa personne tant il s’était lui-même emmitouflé. Elle le secoua légèrement comme pour le réveiller, et lui murmura un petit merci à l’oreille lorsqu’elle reconnut celui qui lui avait servi de bouillotte. Sans attendre de réponse, elle sortit pieds nu et à peine davantage vêtue, profitant de la rosée froide qui lui donna un coup de fouet, achevant de chasser les dernière bribes de rêves qui s’accrochaient encore en son esprit. Du feu, il ne restait que quelques braises, et après avoir tâté son chandail, sa cape et ses bottes oubliés auprès de l’âtre, elle constata avec une moue de dépit qu’ils étaient encore humides.

Elle salua Cornebois gaiement, lui demanda s’il avait bien dormi et comment se déroulerait la suite du voyage. Elle se montra très curieuse des contrées à traverser et de la géographie locale, assaillant son interlocuteur d’une quantité impressionnante de question sur la région. La brume du matin qui voilait le paysage de blanc grisé donnait à l’ensemble des végétaux une atmosphère toute différente de celle de la veille. Elloa s’étira encore, secoua ses cheveux de feu et prit une grande inspiration. La journée s’annonçait magnifique, et au bonheur qui emplissait son cœur en cet instant, s’ajouta le souvenir de la veille pour parfaire davantage son humeur joyeuse et sereine.

Cessant d’importuner le pauvre nain avec ses questions, elle éclata d’un rire cristallin, et lui demanda si elle avait le temps de chercher un point d’eau claire et de se laver. Après tout, elle était la première à se lever, et il lui déplaisait fortement de ne pas sentir sur elle l’eau ruisseler pour l’accueillir dans ce jour nouveau.

Une fois la chaleur du corps à ses cotés dissipée, Jahëlo se réveilla vite et ne tarda pas à sortir à son tour de la chaude tente. Il s’habilla rapidement et succinctement, laissant son armure et sa lance où elles étaient… Seuls son cimeterre toujours passé à la ceinture accompagné d’une dague, lui serviraient en cas de pépin. Il était temps pour lui de se ressourcer avec mère nature.

Arrivant à proximité feu, il ne vit que Cornebois et Elloa en grande discussion, du moins, surtout de la part de l’elfe. Il approcha et adressa un salut amical l’un et un sourire rayonnant à la douce jeune fille. Ce qui s’était passé durant leur tour de garde avait été trop intense pour qu’il n’en garde pas un souvenir fort le lendemain matin. Elloa semblait elle aussi radieuse, et cela ne pouvait qu’ajouter à la bonne humeur du génasi. Il se posta a ses cotés tandis qu’elle finissait d’assaillir le pauvre nain de toutes ses questions sur cette région, dont le malheureux ne devait pas connaître de nombreux recoins lui non plus.

Abysse entendit la dernière question de l’elfe et y apporta son soutien.

- Ce nouveau jour doit être salué comme tous les autres, Cornebois. J’ai moi aussi besoin de prendre un peu de temps avant de partir. Mais si vous devez le faire, faites-le, je vous retrouverais.

Il adressa un léger sourire à l’Elfe, et se détourna du Nain, de toute façon, quelque soit sa réponse il ferait ce qu’il avait à faire… Comme chaque jour. Il fit quelque pas et fut aussitôt rejoint par son fidèle compagnon qui trottina a ses cotés. Puis Jahëlo s’interrompit soudain, une sensation de manque l'assaillit. Il lui fallait compter sur une personne en plus désormais. C’était différent de tout ce qu’il avait jamais connu, mais cettea présence lui devenait peu à peu indispensable. Il tourna la tête en direction d’Elloa et lui lança quelques mots dans sa langue.

-[elfe] Si tu veux venir avec moi, je pourrais facilement te trouver une source d’eau claire. L’eau est mon élément.

Cette fois ce fut Elloa qui aurait pu jurer avoir vu un clin d’œil sur le visage d’habitude impassible du génasi. C’était une simple question et elle était posée comme telle, mais de tout son cœur le druide espérait qu’elle approuve et l’accompagne. Aucune autre pensée que celle de profiter de sa présence ne lui occupait l'esprit.
Il repirt alors sa marche vers l’extérieur du cercle des caravanes, avançant lentement de manière à être facilement rejoint. Imperceptiblement, il écarta son bras droit de son torse et tendit la main en une invitation discrète.