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Une longue traversée , Quête du Cercle...
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Aventurier
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L’acceptation du Calishite fit plaisir au barde, puis lorsque celui-ci entreprit son étrange gestuelle, Phélès en fut ravi ! Tel un enfant amusé par un simple tour de prestidigitation, un des sorts qu’il avait apprit lui-même dans la rue. Sa pelle lui servant d’accoudoir l’homme avait voulu se rapprocher du morceau d’orc, pour voir si celui-ci allait être projeté. Deux autres choses vinrent a l’esprit du barde, l’une était de s’approcher du doigt afin de voir si une concentration d’énergie était visible, l’autre concernait la gestuelle de Malig.
¤Je me demande comment fait un être aussi fier pour gesticuler de la sorte, tout en gardant son honneur et son sérieux.¤
Lorsque le carreau improvisé fendit l’air et frôla le barde, celui-ci ne pu s’empêcher d’avaler sa salive avec bruit. Si c’était une intimidation que l’ensorceleur avait essayée, elle avait fonctionnée.
Peut après, Cornebois les rappela, plus de cadavre, donc plus de boulot, c’est reparti pour la cavalcade. Néanmoins le tethyrien eut peine à croire que l’on ne fasse pas payer à tous ses faibles des honoraires pour les avoirs sauvés. En Nature ou en pierreries Phélès était preneur. D’autant plus qu’il y avait une femme dans l’une des roulottes.
S’installant dans la dernière voiture à cheval, le barde s’accroupi et passa le reste de la journée à essayer de peaufiné quelques tours de passe-passe concernant un jeu de carte qu’il avait emmené. Il essaya aussi de mémoriser l’ordre des cartes, tache qui se révéla ardue étant donnée sa faculté naturelle à oublier les choses.
La compagnie s’arrêta lorsque le barde c’était dit qu’il allait devoir manger le chat, qui rodait dans les parages du convoi depuis le début de son aventure, pour ne pas mourir d’inanition.
Refrénant tant bien que mal les grognements de son estomac, Phélès mis pied à terre. Les manœuvres avaient été achevées, Cornebois voulait apparemment du bois. Résolu à ne pas travailler, l’humain alla près du quart d’être. La créature puant la mer et Elloa partirent dans la foret encore une fois. Abysse avait réussi à la séduire, il était normal qu’ils aient droit à un peu d’intimité pour vaquer à leurs occupations étranges. Comme si le barde n’avait pas remarqué le jeu qu’il jouait avec Elloa.
¤On a hérité d’un pervers qui pue la mer, j’me demande comment il peu séduire les femmes.¤
Il s’accroupi à coté du gnome, trifouilla dans ses affaires, en sorti une pipe en bois, manifestement plus grande que celle du gnome. Prit un peu de tabac. Mis son instrument à la bouche, tira dessus bien qu’elle était éteinte. Puis regardant le gnome tout en prenant sa pipe dans les mains il déclara :
- Dit-moi, ton tabac, c’est un produit gnome ? Un jour j’aimerais bien essayer si tu le permets. En attendant j’ai oublié de prendre de quoi allumer ma pipe, tu aurais un petit quelque chose pour y remédier? Tu pourra ainsi me raconter ta vie passionnante à loisir si sa te dit. Mais ce, seulement après que tu m’ais donné du feu bien sur ! Conclu t’il en souriant.
Le barde avait déjà oublier le discours du matin, le refus de son cadeau, et voulait encore une fois essayer de se familiariser avec quelqu’un d’intelligent et de moins beau que lui.
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Ạbỷsŝë
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Ce contact avait éveillé quelque chose d’intense. La même appréhension qu’il avait ressenti dans la matinée avait refait surface et une tempête d’émotions se déchaînait. Pourtant il était parfaitement immobile. Et tandis qu’elle s’était éloignée et qu’elle lui avait ensuite tourné le dos, il n’avait pas bougé un seul muscle.
Pourtant en son for intérieur, un violent combat se déroulait. Tout ce qui faisait son coté si humain lui indiquait une seule marche à suivre : s’avancer, la prendre par le bras et l’attirer fermement contre lui pour oser ce qu’elle n’avait pas osé.
¤Advienne ce que pourra...¤
Cependant il n’était pas complètement humain, la part d’élémentaire lui présentait un nombre incalculable de raisons pour ne pas agir. Parmi celles-ci, une plus particulièrement attira son attention et focalisa ses pensées.
¤Même si c’est ce que nous semblons vouloir tout les deux, la souffrance sera la seule conclusion possible. Nous sommes tellement différents... Je ne pourrais jamais lui faire découvrir l’immensité de l’océan, et tandis que j’aurais eu le temps de mûrir et de mourir, presque rien n’aura changé pour elle... La déchirure de la séparation est inévitable.¤
Ce dernier argument l’emporta, ce qu’il désirait le moins au monde en cet instant, était de la faire souffrir. Jahëlo se rendait compte que cela contrastait avec les pensées qu’il avait eu plus tôt, mais se contenter de vivre au présent impliquait qu’il devait être seul, comme il l’avait toujours été.
Comme pour le contredire, ce fut cet instant que choisit le Loup pour faire son apparition. Il arriva trottinant d’une foulée courte, et semblait de bonne humeur. La fourrure de son museau était ensanglantée, et il se léchait encore les babines. Mais il était là, prêt à l’aider dans un combat que le druide lui-même ne savait comment mener. Cette présence, changea radicalement l’état d’esprit d’Abysse qui fit un pas dans la direction de l’elfe. Il s’interrompit, son cœur à présent totalement calmé, et parla doucement, chuchotant presque.
-[elfe] Elloa... Il te faudra réfléchir... Longuement et à de nombreuses choses... Si tu veux que nous nous prenions ce chemin ensemble. Prends tout le temps nécéssaire...
Cette dernière phrase, était très ambigüe par rapport à ce qu'il venait de dire, pourtant il était sincère. D'un mouvement fluide il se tourna et, laissant la jeune elfe se ressaisir, il exécuta la tâche pour laquelle il était venu. Sélectionnant avec soin le bois le plus sec de la zone, il en ramassa autant qu’il pouvait en porter.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Ẹưřēķą
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e gnome se tourna vers Phélès. Celui-ci les avait rejoint près du feu. Suite a sa demande le gnome se pencha vers le départ de feu, ramassa une brindille de sapin, en enflamma le bout. Un petit vent soufflait sur les lieux, à l'aide de sa main Dobun préserva la petite flamme, et à l'aide de la brindille alluma la pipe de Phélès. Puis il rejeta la brindille dans le feu. - Parfois faut pas chercher trop compliqué. Alors comme ça tu voudrais essayer l'herbe à pipe de Lantan? C'est pas une des plus réputée, mais elle n'est pas mauvaise, voir même meilleure que certaines. Mais il est vrai que celle des jardins d'Illul est excellente, malheureusement elle est aussi hors de prix… Et toi dis moi c'est quoi comme herbe à pipe que tu a là? Tout en discutant il regarda discrètement autour de lui cherchant Hérudae. Mais aucune trace de lui, du moins dans le cercle qui commençait à se former. La tambouille commençait à se faire attendre, le ventre du gnome entamait ses gammes de gargouillis. Bon, il est vrai qu'il avait déjà grignoté du pain au navet gnomique durant la journée, mais le voyage avait été long pour rattraper le retard de la matinée, et le repas tardait. Le gnome affamé tacha de deviner le contenu du repas à l'odeur, mais la fumée du départ de feu emplissait l'air environnant. - Faudrait pas qu'ils tardent trop les deux autres, sinon quand ils arriveront faudra qu'on recommence à allumer le feu. Le soleil descendait à l'horizon, embrasant d'ocre et d'or le ciel légèrement ennuagé. Le bleu du ciel s'assombrissait peut a peu, passant par diverse nuance. Les étoiles commençaient à faire de timide apparitions. Les ombres se mirent progressivement à danser sur les toiles des chariots. Les yeux du gnome, habitués à l'obscurité des tunnels peu éclairés commencèrent à s'habituer à l'obscurité. Ses pupilles captant la faible lumière mieux que les humains, il y voyait plus loin qu'eux, et plus en détails. Dobun commença alors une observation du groupe prêtant une oreille attentive à la réponse possible du Barde.
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Fạŋţỗmę
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Il n'y avait rien eu à trouver dans les chariots de l'autre caravane. Seul les affaire sans intérêt des convoyeurs et la jeune soeur de Sarinah. La jeune femme avait ouvert les yeux pour lui transmettre une phrase énigmatique pour la voleuse des mers. Etrange qu'elle n'est pas voulu rester un peu pour la revoir mais l'histoire familiale devait être compliqué.
Ainsi il avait regardé partir les chariots avec des remerciements pour seul salaire. Enfin il lui restait bien le bonus trouvé sur l'orc mais cela aurait pu être mieux. Espérons que la prochaine fois il sauve des personnes avec des objets de valeurs.
Il avait rejoint tranquillement sa place dans le chariot pour attendre le retour de l'exploratrice et de ses sauveurs. La douleur au nez était encore un peu présente mais moins importante depuis le petit soin qu'il s'était fait.
Phélès passa dans son chant de vision et cela lui rappela l'étrange cadeau que cet étrange individu voulait lui faire.
¤Il est vraiment très spécial et je dirais que je vais devoir me méfier de lui. Il pourrait réagir de façon dangereuse à une broutille.¤ Pensa le jeune voleur tout en jouant avec le médaillon qu'il avait trouvé.
Pendant le voyage qui reprit après cette pause guerrière, Hérudae regarda attentivement le médaillon pour puiser dans ses souvenirs. Savoir s'il connaissait ou avait entendu parlé d'un groupe qui aurait pu utiliser ce symbole comme emblème.
Quand il en eu assez, il le replaça dans sa poche et s'allongea pour dormir un peu et se reposer jusqu'à ce soir et cette nuit où il y aurait des tours de gardes.
Effectivement l'arrêt pour la nuit arriva et Cornebois donna ses ordres pour préparer le campement. Voir Elloa et le nouveau venu s'enfuir dans les buissons pour trouver du bois arracha une pensée au jeune homme.
¤ Et bien j'aurais du poursuivre dans mon idée d'aller chercher Elloa. C'est peu être moi qui chercherais du bois maintenant avec elle. ¤ Et cette pensée lui amena un sourire.
Suivant les ordres du nain grincheux, le jeune homme se dirigea vers les chevaux et les conduisit vers l'emplacement décidé pour la nuit. Il installa la corde et les longues sur chacun d'eux pour leur laisser un peu de liberté pour qu'ils puissent brouter un peu et avoir un peu d'espace.
Puis il se dirigea vers Sarinah qu'il trouva dans un coin. Cela ne l'étonnait pas car elle n'aimait pas se coller aux autres.
"Excuse moi de te déranger mais j'ai un petit message de ta soeur. Elle me l'a transmis avant de partir. Elle disait : nos chemins se recroiseront un jour, que je la remercie pour ses soins et que je ne lui en veux pas d’avoir prit un autre chemin que le nôtre. Voilà c'est tout. Désolé que tu n'es pas pu rester un peu plus avec elle."
Hérudae resta silencieux et attendit un instant au cas ou Sarinah voudrait lu parler sinon il irait s'asseoir autour du feu pour attendre le repas du soir.
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Capitaine
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Malig utilise detection de la magieLa tombée du soir était magnifique, la couleur du ciel était d’un orange fabuleux, la vue du paysage avec cette lumière donné à l’endroit un air paradisiaque. Quelques oiseaux chanter, une chouette commençait ses hululements pour annoncer son départ en chasse, au loin une meute de loups saluaient la lune à leur façon.
Elloa suivie d’Abysse partirent chercher du bois comme l’avait demandé Cornebois, ils cherchèrent cette denrée tout en ce questionnaient sur leur vie et leur désir caché. Ils perdirent la notion du temps, ils ne s’étaient aperçus qu’ils s’étaient éloignés du campement, quand le druide décida de faire demi-tour pour ramener leurs trouvailles, la jeune ensorceleuse accepta et ils reprirent le chemin inverse sans difficulté. Arrivés à la caravane ils purent constater que le groupe n’était pas resté à rien faire en leur absence, des tentes qui ne ressemblaient pas à celles que l’on trouvait dans les commerces, avaient étés montés. Un emplacement délimité par des cailloux avait été préparé, une marmite attendait au-dessus, elle était tenue par une chaîne suspendue à un morceau de fer, celui était maintenu par deux supports plantés dans le sol en opposition d’un coté et de l’autre du foyer. | | -Ah !! En fin vous voilà !!! Lança le vieux nain d’un ton amusé, qui avait remarqué les deux compères revenir. Je me demandais si vous n’aviez pas encore rencontré nos amis à la peau verte. Un rire grave sorti de sa bouche, puis il désigna le foyer et ajouta. Poser votre récolte à coter, je vais pouvoir préparer le repas.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Il sortit des provisions d’un sac qui se trouver à l’arrière de sa carriole, descendit un tonnelet et se dirigea vers son lieu de travail. Il commença à mélanger des ingrédients divers dans le récipient, y ajouta un gobelet du liquide qui se trouvait dans le fut en bois, tout en cuisinant, il sifflotait un air qui avait l’air de le rendre joyeux.
Malig profita de ce petit moment de liberté pour faire le tour du propriétaire, il déambula, parti dans ses pensées sans aucun but. En tout cas c’est que toute personne pouvait penser, aucun non initié aurait pu se doutait quand fait-il essayait de trouvé une distorsion de la magie dans la toile. Ce qui ne fut pas le cas, il ne détecta aucune magie au alentour du bivouaque, la toile était aussi paisible que la nuit qui arrivait.
Le voleur Téthyrien avait délivré le message à Sarinah, à l’annonce de ses mots il put apercevoir une larme ruisselée sur sa joue, mais la jeune femme lui demanda de bien vouloir la laisser seul. Le jeune homme ne voulant pas la mettre mal à l’aise obéit, il se dirigea vers le feu d’un pas silencieux et se mit assis. Sur place il remarqua Phélès ainsi que Dobun qui était parti sur une conversation d’herbe à pipe, ces deux la passaient le temps en une longue discussion. | | -A ce que je vois l’odeur d’un bon repas vous à fait venir au bon moment. Il commença à prendre des assiettes en bois pour servir sa préparation. Vous allez m’en dire des nouvelles, ce sont de bon gros haricots cuit à la bière naine accompagnée d’un peu de viande de lapin. Un sourire aux lèvres il leva la tête et ajouta. Sarinah !! Abdhen !! Malig !!! Venez manger pendant que c’est chaud.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Les retardataires arrivèrent un peu prêt ensemble, Sarinah se mit assises à la gauche du nain tout le monde put s’apercevoir que ses yeux étaient rouges, l’exilé se mit à droite. Une fois tout le monde servit, Cornebois se leva un verre a la main. | | -Bon appétit !!! J’espère que cela vous remplira le ventre. Il but une gorgée de bière s’essuya la barde d’un revers du bras gauche et repris. De mon coté j’espère que notre ami le barde nous fera le plaisir de nous compter une histoire, où alors nous chantonner une ballade de son pays. Il lui fit un clin d’œil et se rassoit.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Pendant qu’ils diner sous un ciel qui commençait à enfiler sa parure étoilée, les cavaliers montaient la garde à proximité, ils avaient mangé avant les autres pour veiller sur la marchandise et laisser leurs compagnons profiter du repas.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Aventurier
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it donc ! C’est que le gnome n’était pas très causant et c’était sûrement la première fois depuis le début de l’aventure. La fatigue touchait donc ce petit être prétendument endurant considérant sa race? Ou il mijotait quelque chose.. néanmoins le barde le remercia.- Merci messire Dobun, je dois avouer qu’avec mon piètre sens de l’observation je n’avais pas vu que le feu avait déjà pris. D’ailleurs, savez vous faire du feu ? Je concède à nouveau que l’art d’en allumer un, avec deux morceau de bois, m’échappe pour l’instant. J’ai toujours vécu en ville comme vous vous en doutez déjà. J’ai toujours délégué ces tâches aux plus habiles et plus sages que moi. Phélès parlait sans retenue aucune, il était bien luné, peut être l’idée que le repas allait être bientôt servi, les perspectives d’une consommation d’alcool ou même le tabac de mauvaise qualité lui avait déjà vrillé la cervelle.
- Mon tabac n’a rien de particulier, je ne suis pas si connaisseur que vous, je fume quand l’occasion se présente, mais peut être m’apprendrez vous à fumer de meilleures choses. Je ne m’y suis jamais intéressé jusqu'à aujourd’hui. Phélès remit sa pipe dans sa bouche et tira dessus une nouvelle fois, mais cette fois ci il put inhaler un peu de fumée et lorsque Hérudae vint les rejoindre à coté du feu, le barde lui adressa un sourire amical, l’invitant à se joindre à eux. Si jamais l’envie de fumer venait à l’esprit du voleur, Phélès ferait circuler son calumet de la paix improvisé. Particulièrement sociable ce soir, le barde avait absolument tout oublier de ce qui c’était passé aujourd’hui, juste un combat et l’arrivé d’un compagnon, rien de plus rien de moins.
Au moment où il vit les deux nouveaux amoureux revenir de la chasse aux morceaux de bois, Phélès ne put s’empêcher d’éprouver un petit pic de jalousie envers l’être bleu. Mais ce sentiment s’estompa vite remplacé par la curiosité que suscitait le genasi d’eau dans l’esprit du Barde. Elloa sortait de ses pensées à jamais, elle jouait avec les hommes, il avertirait Abysse des qu’il pourrait s’entretenir avec lui en tête à tête, il espérait sincèrement apprendre des petites choses au sujet de sa race et de ses opinions sur le monde.
La soupe fut servie, Malig et Sarinnah furent appelés à table, le saltimbanque décida d’ignorer l’homme du Calimshan, l’intimidation qu’il avait attenté était encore dans son esprit mais après quelques verres de vin et quelques boutades, le barde serait peut être plus disposé à lui adresser la parole. Apres tout ce Calishite n’était qu’un gamin, peut être allait il falloir mater ce fier marchand. Phélès posa sa pipe sur son sac à coté de lui veillant a son équilibre pour ne pas la renversé par terre ni mettre le feu à ses vêtements.
Cornebois, lorsqu’il s’adressa à Phélès, qui était pour une fois plein de bon sentiment le fit tressaillir. Le barde pouvait jouer du Shalme, mais conter les histoires improvisées, créer des chansons à textes comme ça, ça n’était justement pas son fort. Il préférait depuis tous petits déjà les chants grégoriens. Il fallait qu’il trouve quelque chose à dire et vite. Peut être que Cornebois lui laisserait le temps d’y penser, il fallait d’abord manger, reprendre des forces, peut être lors de la veillé, ou en fin de repas, lorsque tout le monde sera assez saoul pour se laisser entraîner par des histoires ordinaires mais un peu romancées.
En cherchant dans les lectures qu’il avait faites lorsqu’il était un vrai rat de bibliothèque, il se rappela d’un poème sur le vin, une ode d’un inconnu, qui avait du l’écrire sous l’emprise du même liquide. Phélès l’avait apprécié parce qu’il avait toujours préféré le vin à la bière, le vin revigorait les hommes leurs donnait des couleurs. La bière, quant à elle, il l’avait toujours assimilé à de la pisse de chat.
Il se rappela aussi d’une histoire qu’on lui contait lorsqu’il était petit. Un ami de son père qui prêtait ses services aux riches en tant que garde du corps lui avait raconté. C’était l’histoire d’un lieu lointain appelé Abundiata, ou tout y était en abondance, ou la paix et la tolérance régnaient et ou la pauvreté était un concept dépassé. Il était possible que ce fût ce conte qui l’avait poussé à l’aventure, plus encore même que l’idée expérimentale de tuer des êtres humains. La dernière histoire qui lui vint en tête fut une histoire sur la magie et la médecine, mais dans le passage qu’il voulait raconter, il était surtout question de vins et de diableries. Malgré tout il opta pour celle-ci.
Souriant à Cornebois, Phélès déclara :
- Je ne me ferais pas prier deux fois, mais mangeons d’abord, histoire de reprendre des forces, je crois qu’ici tout le monde en a besoin, je vous conterais un petit quelque chose après. Levant son verre de vin, embrassant la foule, il souhaita un bon appétit à la compagnie et reprit ça conversation avec le quart d’homme. Le barde lui demanda :
- Vous vous étés déjà penché sur le sujet de la magie Dobun ? N’avez-vous pas envi de vous y essayer un peu ? Parce que de nos jours, mécanique et magie sont mêlées même si elles paraissent à premier abord opposées. Alors qu’en pensez vous ?
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ßѓịśę
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lloa s’était saisie de sa gamelle, et d’un simple sourire – ce sourire presqu’enjoleur qui illuminait son visage d’un éclat particulier – elle remercia le nain. Elle avait grand faim et c’est avez un plaisir non dissimulé qu’elle s’assis à même le sol, les jambes croisées en tailleur. Elle avait oté sa cape pour lui permettre des mouvements plus aisé, et d’un geste plein de grâce avait noué ses cheveux fauves, dégageant ainsi sa nuque qui flottait dans l’encolure trop grande de son pull, dénudant en partie une épaule. Elle retroussa ses manches qui lui tombaient sur les mains et s’attaqua de bon appétit au ragoût à la bière. La nuit était douce, et la compagnie semblait joyeuse. Elle avait envie de s’amuser, et se surpris même à rire sans raison. Etais ce du à l’alcool même léger dont elle n’avait en aucune façon l’habitude, qui lui montait déjà à la tête, empourprant ses joues rondes et teintant son humeur d’espièglerie ? Ou son euphorie passagère était elle suscitée par des émotions nouvelles et inconnues ? Alors que Phèles répondait à Cornebois, tout en enfournant une nouvelle cuillerée d’haricots, la jolie elfe réfléchissait au sens des dernières paroles de Jahelo. Elle avait presque été déçue qu’il ne tente rien, et pourtant elle en était aussi soulagée. Elle ne comprenait pas ce sentiment, qu’elle n’avait jamais éprouvé auparavant. ¤Si je veux que nous prenions ce chemin ensemble ? Mais de quoi parlait il ? Il reste avec nous dans la caravane, non ? Qu’ai-je donc à réfléchir ?¤ Une part très profonde d’elle-même pressentait vaguement le sens réel de la phrase, tandis que l’autre se refusait obstinément de l’écouter. Il faut dire qu’ayant vécu dans une tribu ou le mariage, l’union traditionnelle entres des époux, et même l’éducation parentale n’existait pas, il lui était inconcevable d’imaginer les règles et la morale qui entourait les affaires de cœurs...et les autres. Elle avait bien, au cours de son voyage reçu une baffe magistralement administrée par la femme d’un marin sur lequel elle était assise à califourchon, mais elle n’avait jamais compris d’où provenait une si grande hostilité, ni l’air coupable que revêtit l’homme surpris. Cette innocence serait certainement l’un de ses pires fardeaux, suscitant l’incompréhension, voir le mépris d’autrui. Déjà Phéles la regardait avec les yeux méfiants de celui qui ne pouvait voir en elle, qu’une vulgaire allumeuse.
Du coin de l’œil, elle observa le genasi, tachant de comprendre sa réaction, sans parvenir à passer outre le masque d’impassibilité qu’il s’était crée. Elle s’approcha du séduisant calshite.- Malig, tu me montre à moi le feu qui sort de tes mains. J’aime ta magie, j’aimerais voir encore comment tu joues avec le flamme. Lui dit elle en déposant son plat sur ses genoux, d’un air taquin. Puis elle regarda les autres, installés autour du foyer, un par un, pour s’arrêter plus longuement sur Jahelo. Elle sourit et souffla doucement en direction de l’âtre. Malgré la distance relativement éloignée, la brise créée par elle et parfaitement dirigée en cône, souleva quelque peu les flammes qui gonflèrent un bref instant, étincelant dans l’obscurité de la nuit et lui retirant un petit rire satisfait.-[elfe] Lorsque le vent souffle, le feu s’embrase, et l’eau se trouble. Jahelo aurait pu jurer qu’elle lui avait fait un clin d’œil.
Réputation: 3.5
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Ạbỷsŝë
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Jahëlo avait été chercher son assiete comme tous les autres et s’était installé non loin de Sarinah et de Cornebois, et presque naturellement face à Elloa. Il mangeait paisiblement, le ragoût du nain n’était pas mauvais. Mais, comme tous s’y attendaient, il lui arrivait assez souvent de relever les yeux de son plat, pour regarder la jolie elfe.
La bonne ambiance était de mise, la bonne humeur du barde et le rire de l’Elloa, étaient communicatifs. Cependant, le druide semblait quelque peu mal à l’aise, car même si il avait côtoyé de nombreuses personnes au cours de sa vie, les réunions de « famille » étaient quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment expérimenté. Tournant rapidement la tête vers les uns et les autres, on aurait dit qu’il était prêt à se lever et partir.
De plus lorsque il s’aperçu de l'intérêt soudain de celle qui avait failli l’embrasser, quelques instants plutôt, pour l’homme au turban, il ressentit une puissante pression dans la poitrine, une réaction vive et très humaine. Mais le calme et la réflexion reprirent rapidement le dessus comme souvent.
¤Pourquoi cette réaction ? Ca n’a aucun sens...¤
Alors qu’il cherchait encore à s'expliquer ses propres sensations, il sentit le regard d’Elloa peser sur lui. Le génasi releva la tête et la dévisagea longuement, une expression un peu plus compréhensible qu’a l’accoutumée se lisait dans ses yeux. L’idée qui aurait pu s’en rapprocher le plus était l’incompréhension la plus totale.
¤Que veux-tu de moi ??¤
La lumière du feu se fit soudain plus vive, les flammes s’intensifièrent, et à travers elles leur regards étaient toujours rivés l’un dans l’autre. Et enfin ces mots... Une simple phrase qui résonna dans sa tête comme une onde de choc se déplaçant sous l’eau.
¤ Lorsque le vent souffle, le feu s’embrase, et l’eau se trouble. ¤
En réponse à cette phrase, une pensée émergea instinctivement, une réaction naturelle de son élément contre son élément opposé. Une opposition qui datait de la nuit des temps et qui était très profondément enfouie dans son être. Mais parfois, elle refaisait surface spontanément.
¤ Lorsque le vent se transforme en tempête, le feu s’éteint, et l’océan se déchaîne. ¤
Cela il ne pouvait pas le dire, ici et en cet instant, aucune des personnes présentes ne comprendrait, et cela risquerait certainement de blesser l’homme qui manipulait le feu. Chose totalement inutile, et dont Abysse pouvait très bien se passer. Cependant un sens évident à cette phrase lui apparu soudain. Mais il ne savait plus que penser, et le clin d’œil qu’il crut distinguer à travers le feu, accentua son trouble.
Sa vie de voyages et de solitude ne l’avait pas préparé à des telles situations. C’est donc naturellement qu’il céda au besoin de s’isoler. Il reposa doucement sa gamelle sur le sol et se leva, sans prêter attention à tous les yeux qui se tourneraient vers lui.
- Merci pour ce très bon repas, Cornebois. Je vais aller jeter un œil aux alentours et veiller sur les animaux. Je resterais à portée de voix...
Jahëlo eut un dernier regard appuyé pour Elloa, et s’en fut. Il aurait pu penséer s'excuser auprès de Phélès pour ne pas assister à sa représentation, mais son esprit n'y était pas. Retrouver la paix des profondeurs était ce qu'il recherchait à présent, il pourrait réfléchir à ce qu'il faisait et ce qu'il ressentait. Il se dirigea vers le chariot dans lequel il avait voyagé pour récupérer sa lance, puis sortit du cercle des caravanes. Il aperçut les cavaliers qui veillaient et se lança dans un tour du campement. Après quelques pas, il fut rejoint par son fidèle compagnon, et ils poursuivirent leur tour de garde, marchant lentement et inspectant silencieusement les alentours.
Cette tâche qui pouvait sembler inutile, étant donné la présence des cavaliers, avait pour seul but de focaliser son esprit sur quelque chose d’autre...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Ẹưřēķą
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a proposition de Phélès fit sourciller Dobun. Il ne s'était pas attendu à une telle proposition de sa part, ni à une telle autocritique, jusque là il l'avait plutôt vu comme imbu de lui-même et peu perceptif. Or en un échange il lui avait prouver tout son tord. C'était étrange, il faudrait faire bien plus attention à lui, qui sait ce qu'il pouvait encore cacher de la sorte. Mais à vrais Dobun était plutôt content de la transformation, et alléché par la proposition.
On pouvait d'ailleurs voir une lueur d'intérêt briller dans les yeux du gnome. Combiner magie et technologie, contrairement à ce que pensait le barde c'était plutôt rare, la plupart des chercheurs des deux domaines les avait déclaré incompatible. Seul la magie divine issu de Gond avait jouit de meilleur à priori, mais c'était réservé au seul clergé de Gond, et leur technologie mise dans des musées peu ouverte au profane et peu propice à l'utilisation de ces merveille. L'autre cas qui aurait pu être cité était celle des golems. Mais ce n'était pas tout a fait exact non plus. Il y a deux écoles concernant la création de ces êtres artificiels. La première manière consiste à lier une pseudo âme à un objet réceptacle, souvent une armure pleine, ou une statue articulée. Mais une puissante maîtrise était nécessaire pour animer une telle masse de la sorte. L'autre consistait à construire une machine capable de toute une série de mouvement, et d'y ajouter une pierre liée à un esprit Golem. Pierre à laquelle est rattaché toute une série de câbles commandants aux parties mécaniques de l'ensemble. Dans les deux cas il ne s'agit pas vraiment de l'utilisation des deux domaines en une seule science, mais plus de remplacer une partie de la conception par autre chose que l'autre technique n'aurait pu apporté ou seulement au prix d'une très grande maîtrise.
Sans le savoir le barde avait fait fleurir une idée qui germait depuis longtemps dans l'esprit du gnome. N'étais-ce pas là le pouvoir de son peuple? Allier magie et technologie, les deux domaines qui faisait la réputation des gnomes dans tout Faerun? -Vaste programme mon cher Phélès, mais voit tu ça m'intéresse. Tu m'apprendrais les bases de la magie? En échange je t'apprendrais les bases de la mécanique, ou autre chose si tu préfère, j'ai suivit pas mal de cours sur pas mal de domaine. Par contre il est sur que je t'apprendrais à fumer une meilleure herbe que le papier que tu utilises. Non mais sans rire tu l'a dégotté ou ton herbe à fumer? Ralala. Tiens goûte celle là. Il lui tendit sa pipe qu'il avait allumé peu avant, et dont il avait savouré la première bouffée.
Tout en discutant il en profita pour envoyer le signal de début de conversation à Hérudae. Puis peu après il commença à glisser quelques signes discrets. La fumée suivit une trajectoire indiquant qu'il faudrait se méfier. Puis une manière de réajuster son col indiquant qu'il faudrait surveiller, un toussotement léger pour le désigner lui, suivit d'un geste vers sa gorge, un vers les chariots, et un vers son sabre. Un ensemble de signes discret et effectuer discrètement durant la discussion avec Phélès. Et de manière hachée, accompagné de mouvement n'appartenant pas au code, visant à déjouer toute tentative pour le percer à jour. Il désignait à Hérudae les cibles de leurs observations. Dobun s'occuperait de Phélès, Cornebois, et Sahrina. Il lui laissait le soin d'observer Elloa, Abysse, et Malig et les cavaliers. Pour le reste, les deux jetterais un œil, mais Dobun jugeais cela inutile, les conducteurs de la caravanes n'étant pas trop loquaces, ni très important dans les possibilités à en tirer, et ils était de toute manière trop nombreux. -Bah on verra ça plus tard. Le ton indiquait à Hérudae qu'il faudrait qu'ils se croisent, sans laisser douter à Phélès que cette phrase lui était adressée. -Mangeons d'abords, ça sent rudement bon ce plat. Et puis tu nous feras ta petite représentation. On aura le temps d'en reparler demain ou pendant le tour de garde. Sur ce il se mit à manger du repas préparé par le nain, son appétit se faisant trop sentir pour passer à autre chose.
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Fạŋţỗmę
Aucune chambre
Aucune gemme
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Hérudae en arrivant près du feu eu une double surprise. Celle de voir Phélès et Dobun ensemble et fumant tranquillement comme deux amis de longue date et la deuxième fut le sourire amical du barde.
¤ Décidément celui là à vraiment un truc pas net dans la tête. Dobun devrait s'en méfier s'il ne veut pas se retrouver avec une dague dans le coeur. JE lui dirais plus tard. ¤ pensa le jeune homme en rendant son sourire à Phélès mais faisant une petite moue indiquant que la fumée de pipe le gênait.
De l'autre coté du feu Malig était en compagnie d'Elloa. Hérudae chercha du regard celui qui était venu les rejoindre peu de temps avant et le trouva dans un coin fixant Elloa. Ses sentiments se lisaient facilement, son regard fixe sur la jeune elfe et dur sur Malig. Cela fit sourire le jeune voleur, pas de moquerie dans ce sourire mais juste une pointe d'ironie car leur nouvel ami découvrait la joueuse elfe dans toute sa splendeur.
Jahelo s'il se souvenait bien du nom partit dans la nuit pour soit disant s'occuper des animaux et surveiller les alentours mais c'était sans aucun doute une excuse.
Soudain le ton du gnome attira l'attention d'Hérudae et il fixa son ami court sur patte du coin de l'oeil. LA phrase qu'il venait de dire bien que tout le monde aurait pu la croire adresser à Phélès lui était en vérité destinée. Dobun voulait le voir si possible dans la soirée. Cela tombait bien il avait aussi des choses à lui dire.
Mais pour l'instant il devait parler à Cornebois de sa petite découverte. Ce médaillon qu'il faisait tourner au coeur de sa main droite. Alors sans plus attendre, il s'avança vers le nain, leur chef de convoi et s'assis à coté de lui. Il lui fit un sourire jovial car il allait commencer par une petite plaisanterie avant de faire apparaître le médaillon devant les yeux du nain afin d'essayer de capter sa réaction initiale et non ce qu'il dirait par la suite.
"Et bien mon cher Cornebois, c'est une jolie intervention que nous avons fait aujourd'hui. Pour ma petite note j'ai du utiliser un carreau pour tuer un des orcs. N'oubliez donc pas de me le décompter lors de ma paye. Mais n'oubliez pas non plus de compter un supplément pour avoir secouru un convoi en dehors de notre mission. "
Laissant un petit temps pour voir comment le nain prenait l'information et au cas ou il donnerait une réponse Hérudae sortit ensuite le médaillon de sa poche et tendit la main devant lui et laissa ensuite le médaillon pendre par sa cordelette devant les yeux du nain.
"Au fait j'ai trouvé ce médaillon sur un des orcs. Joli emblème, non ? Vous connaissez ? " Et le regard du jeune voleur fixa la réaction de Cornebois.
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