۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

obun après avoir récupéré la poulie, se dirigea prestement vers l'arbre le plus proche de la route. Intérieurement il nota que les exilés avaient très rapidement compris son intention. Perspicaces ceux là, information importante, ça peut être utile ou contraignant.

¤Il faudra que j'en parle a Hérudae, hum… En plus de ça il va falloir veiller à ce que notre code ne soit pas découvert. J'espère qu'ils ont le sens de l'humour aussi, ça pourrait être utile. Bon voyons voyons…¤

Il se dirigea droit vers l'arbre situé le plus au bord de la route et le plus près du tronc qui en barrait le passage. Une fois sur place il fit le tour de l'arbre, puis il se décida à sortir sa corde. Il réfléchit un instant réfléchissant au type de nœud qu'il allait faire, à la disposition de la poulie et surtout a utiliser le moins de corde possible. Certains auraient fait au plus simple, un tour de corde fixé à la poulie, et une autour du tronc à déplacer et une troisième passant par la poulie ralliant le licol au tronc. Mais bon, c'est nettement moins divertissant. Après quelque minute de réflexion il avait deux solutions en tête. L'une utilisait la poulie et l'arbre de manière ingénieuse, formant un X au niveau de l'arbre. Mais il y avait un risque que la poulie se décroche. Quand a l'autre solution. Celle qu'il retenue permettant de diminuer la force à appliquer à la corde: la poulie était fixé au tronc à déplacer, l'autre corde était attachée au l'arbre puis passait par la poulie. Il suffisait alors de fixer le licol du cheval à cette extrémité de la corde et de le faire avancer. Il utilisa la seconde solution.

En deux cordes donc… il attacha d'abord sa corde à l'arbre. Puis la deuxième corde qu'il avait empruntée dans un chariot autour de l'obstacle, profitant de la présence des branches pour assurer un bon maintient à l'ensemble. Puis il y ajouta la poulie, fit passer la première corde dans la poulie et retourna auprès de l'arbre. Il donna deux petits coups sec… Bon il est vrai qu'ils étaient inutiles, mais il avait eu cette idée saugrenue et ne voyait pas en quoi il devrait se gêner. Une fois tout cela fait il fit un signe rapide à l'un des exilés lui indiquant qu'il pouvait amener le cheval.


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Hérudae ne trouva pas les dagues qu'il voulait sur les personnes autour de lui et son nez lui faisait mal lui rappelant qu'il était trop affaiblit pour partir en randonnée pédestre surtout dans une forêt pleine d'orc sans doute très en colère.

¤Puisque je ne peux aller à toi ma chère Elloa, alors on va se débrouiller pour que tu revienne vite vers nous.¤ pensa le jeune homme en se dirigeant vers son arbalète. Il la ramassa, la passa par la sangle autour de son torse et se dirigea ensuite vers Cornebois.

"Puis je savoir si vous avez une corne d'alerte ou un cor de chasse. Si notre fugueuse éclaireuse l'entend elle reviendra sûrement croyant que l'on repart." dit simplement Hérudae à Cornebois le nain responsable du convoi.

Tout en attendant la réponse du nain, il sortit un mouchoir et s'essuya le sang qui avait séché sur son visage évitant de toucher trop vigoureusement son nez.

tonnamment, le barde n’était pas dégoûté par ce qu’il avait entrepris, les doigts de l’orc tombaient peu à peu dans l’herbe. Phélès eut même l’envi de s’essayer à la chirurgie, ou à diverses autres ablations. Tout en tranchant petit à petit les autres doigts du cadavre à ses genoux, le barde songeait à en retirer les yeux, trophée amusant mais pas pratique : rien pour les transporter, rien pour les monter en collier, il se ravisa. Le carreau dans la poitrine de l’humanoïde, bien que non utilisable fut extrait de sa demeure.

Phélès sorti un tissu noir de ses poches, un de ceux qu’il avait pris dans les caravanes du convois, lorsque tout ses compagnons avaient songé à se déguiser, s’essuya les mains, le carreau et mis les doigts à égoutter comme le font les paysans avec des abricots dans un linge. Il avait une petite idée derrière la tête. Le barde se remit sur pied faisant craquer ses genoux endoloris par la position qu’il avait gardé tout le temps ou il avait mutilé le pauvre cadavre, qui maintenant n’avait plus qu’une espèce de moignon à la place des mains. Il mit son torchon emplis de sang d’orc et de doigts dans son sac. Le carreau, il le garda dans sa main droite.

Le combat était bel et bien fini car c’est bien à ce moment la que les nains couards pointent le bout de leurs barbes, même si ces nains ne se résument qu’à un seul être dont le nom avait déjà échappé à la courte mémoire de Phélès. ¤S’il n’était pas mon patron, je lui gueulerais bien dessus, à ce… hum… y’as un truc en bois dans son nom… Bite en bois… Dit donc, les nains ont de ses noms ridicules de nos jours…¤


Il y eut des directives qui n’étaient pas pour Phélès, elle concernait l’elfe. Il aurait aimé contester les ordres, en disant qu’il avait ciblé Elloa avec l’un de ses maigres sorts. S’il auvait été dans l’expédition les recherches aurait été plus rapide. ¤Et voila que ce truc bleu, Habile, Débile ou je ne sais quoi, a une connerie d’animal de compagnie, déjà qu’on avait un chat, maintenant nous voila avec un chien, sa fera pas bon ménage…¤ Apres un léger coups d’œil le barde remarqua que la bestiole n’était pas un chien, mais un loup. "Humpf , sa ne sera quand même pas facile avec le chat" marmonna-t-il.

Se rapprochant de l’endroit d’où se tenait le chef de la troupe et d’Hérudae, le barde étudiait les mouvements du gnome, de la façon dont il faisait l’usage des cordes, si sa méthode était efficiente, mais Phélès devait avouer qu’il trouvait vraiment inefficace la manière dont s’activait le quart d’homme.

- Il se complique la vie, commentait-il à voix basse, "j’ai l’impression que son cheval ne va servir à rien, les gens qui se pensent supérieurs intellectuellement ont l’art et la manière de se compliquer la vie. J’aurais plutôt attaché le cheval à l’une des extrémités du rondin et je lui aurais fait faire un quart de cercle histoire de mettre ce tronc sur le bord de la route… Heureux sont les simples d’esprit" conclu le barde regardant Hérudae du coin de l’œil, qui venait de faire une requête vraiment idiote, sonner au cor l’elfe, histoire d’appeler les renforts orcs à la rescousse. Même si ceux-ci étaient déjà prévenus. Mais peut importe, le barde préférait que le convois ne fasse pas trop de bruit, histoire de ne pas ramener les indésirables.

Phélès arriva près d’Hérudae, qui épongeait tant bien que mal son visage souillé par le sang séché qui lui coulait du nez. Le barde s’arrêta, un sourire aux lèvres, évoquant la fierté d’un père pour son fils. Il refrénait tant bien que mal l’envie de lui mettre une dague dans la bouche en lui disant de serrer les dents, de lui mettre deux de ses doigts au visage et de remettre son appendice nasal en place d’un coups sec. Phélès dit alors :

- Ne veux tu pas que je m’occupe de ton nez salement amoché, tu verrais sa, il est tout de travers, et ça n’est pas agréable à voir. Peut être ne te soucies-tu pas de la beauté, mais je ne pense pas qu’un nez cassé t’aidera dans ta vie professionnelle et personnelle. D’ailleurs… Le barde trifouilla quelques instants dans son sac et sorti le morceau de tissu noir, humide de sang d’orc, remplis de morceau de doigts et le tendis à Hérudae déclarant : "Tien, les restes des mains qui t’ont défiguré, fais en ce que bon te semble, je te propose néanmoins de t’en faire des osselets.."

lloa s’accroupit, la blessure faite à son amour propre était bien plus douloureuse que sa cheville foulée. Ces derniers mois passé à parcourir les routes et à traverser des villes sans arbres seraient ils la cause de cet engourdissement ? Serait elle en train de se ...civiliser ? L’elfe analysa d’un regard le sol à ses pieds. Elle devait se rendre à l’évidence : aucune des plantes dont elle connaissait le secret ne poussaient ici. Tout lui était inconnu, et elle ne pourrait pas même ingérer ces petite baies qui ôtaient la douleur et rendaient euphorique, ni se poser un cataplasme aux vertus régénérescente. Elle se releva avec humeur ce qui lui retira une petite grimace de douleur.

- Maudit arbre dit elle en donnant un grand coup de pied (gauche) dans le tronc de celui qui avait provoqué sa chute.

Puisque elle ne parvenait pas à se repérer même au sommet du bois, elle devrait retrouver son chemin en recherchant ses propres traces, ou souffler dans sa corne de brume et admettre sa cuisante double, voir triple défaite. Autant mourir sur place dans ce cas !
Elloa se redirigea vers l’orc mort. Elle s’arrêta un instant, afin se remémorer l’exacte direction par laquelle elle était arrivée. Dans la joie de la poursuite, elle n’avait pas vraiment pris garde à se repérer, et s’était contentée de chercher les signes laissés derrière eux par les fuyards, une distraction qu’elle payait chèrement à présent. Par contre, elle se souvenait parfaitement dans l’angle de vue avec lequel elle avait découvert le cadavre. C’était un bon début.
Revenant sur ses propres pas, l’elfe étourdie avançait avec précaution, tachant de ne pas fatiguer sa cheville afin de lui permettre plus tard de masquer cette blessure qui ne manquerait pas de susciter des questions embarrassantes que la grugash voulait éviter. De ses yeux bruns, elle fouillait le sol à la recherche d’indices. Avait elle sauté par-dessus cette pierre couverte de mousse ? Ce tronc fendu lui disait il quelque chose ? Tout en poursuivant sa route, Elloa se préparait mentalement aux retrouvailles. Si on ne lui posait pas de questions, elle ne dirait rien. Par contre...dans le cas ou elle serait interrogée, qu’allait elle répondre ? Le mensonge ne faisait pas partie de ses habitudes, elle en était même incapable !

Les paroles de Cornebois ne demandaient aucune discussion, donc Jahëlo n’y réagit pas Sans même ralentir, le druide sentit ses compagnons se joindre à lui naturellement. Sarinah quant elle avait eu des mots plus durs mais ce qu’elle traversait, pouvait très bien expliquer son humeur, cependant Jahëlo crut bon de rectifier un point.

- Ce loup n’est pas « mon fauve » comme tu dis, il est libre, mais c’est un ami et il nous accompagne. Quant à ta menace, tu ne crains rien si tu le laisses en paix. Dans le cas contraire je ne ferais rien pour l’arrêter…

Tendant légèrement sa main il caressa la tête de son compagnon comme pour le saluer, et au fur et à mesure que celui-ci avançait, les doigts du génasi couraient dans la sombre fourrure du Loup, sentant la puissance qui se dégageait de l’animal.

Ce loup, Jahëlo l’avait rencontré il y a peu, alors qu’il parcourait les terres pour rejoindre la caravane. C’était un loup solitaire qui rôdait aux alentours d’une petite ferme écartée de la ville. Et depuis quelques temps, il en terrorisait les malheureux habitants. Ceux-ci, ne pouvaient rien faire d’autre que se défendre. Ils partirent donc à la chasse pour le traquer. Ce fut long mais les chasseurs le trouvèrent enfin et le blessèrent gravement. Le druide l’avait arraché aux griffes de la mort, quelques heures après avoir passer dans les champs de la fermette, alors que le Loup mourrait lentement avec deux carreaux d’arbalète enfichés dans le flanc.
Le druide génasi savait que le loup noir serait abattu si il restait dans les environs de la fermette, il le prit donc avec lui, et l’animal s’était révélé être un fidèle compagnon. Jahëlo avait choisi de ne pas lui donner de nom, car nommer quelque chose équivalait à se l’approprier, hors ce loup noir était libre. Il lui avait juste enseigné qu’un sifflement précis équivalait à un appel. Mais le temps manquant, il n’avait pas vraiment eu le temps de lui enseigner beaucoup plus.

Cette fois-ci, pourtant le loup devrait l’aider, suivant la direction indiquée, préalablement par l’homme au turban, sur quelques mètres, Jahëlo se pencha, observant et recherchant des traces, aussi bien des grands pas orcs, que des signes plus gracieux du passage de l’elfe. Et après avoir minutieusement observé le terrain, il essaya de pousser son ami à chercher lui aussi, prenant son temps pour bien lui faire comprendre qu’il y avait forcément une forte odeur de sang, et sûrement mêlée à celle-ci une autre odeur beaucoup plus douce. Une fois l’odeur repérée, il ne lui resterait plus qu’à suivre la piste.

Toujours agenouillé, Malig avait fini par repérer tout ce qui pouvait encore lui être utile. Pas mécontent de ses découvertes, Malig rangea la monnaie toujours empaquetée dans sa propre bourse. Quant au sabre, il le soupesa pour constater qu’elle possédait un certain équilibre malgré son poids conséquent et il s’en servit avec précaution pour découper la tunique de l’orc. Il en tira un carré de tissu qui jouerait le rôle de fourreau jusqu'à ce qu’il sache quoi faire de cette arme. En effet il doutait qu’un tel tranchant puisse lui servir un jour, mis à part pour se servir à manger, ce qui nécessiterait sans doute de purifier la lame par le feu.

¤ Cette arme est terriblement lourde pour sa taille ¤ Pensa-t-il en la passant à la ceinture ¤ Je préfère encore mon simple bâton de marche, au moins il est pratique en toute situation. ¤ Pratique peut-être mais pas à portée de main car Malig l’avait laissé planté dans le sol à l’endroit où il s’était dressé devant le chef orc… Un oubli regrettable dans le feu de l’action… Qu’importe, il irait le chercher.

Alors qu’il se relevait ayant accompli sa sinistre besogne, il su qu’une personne s’apprêtait à le dépasser et il devinait à la curiosité que lui transmettait Néfer qu’il s’agissait de l’être bleuté. Malig releva son regard en direction de l’orée des bois afin de ne pas croiser à nouveau ses yeux si troublants et le vît diriger ce qui semblait être une petite expédition dans la forêt. Néfer toujours intrigué finit par les suivre malgré la présence du loup qui les accompagnait, il est probable qu’il finirait par traîner dans les pattes de Sarinah.

Malig ne doutant pas du jugement de Néfer, les désirs de Néfer étaient aussi les siens, fini par se lever. Il se dirigea donc vers son bien et aperçu le gnome qui apparemment s’ingéniait à déplacer l’arbre avec des rouleaux de corde non magique, une curiosité qui valait sûrement le détour. Accessoirement il obéirait aux instructions de Cornebois mais sur sa route il remarqua la présence dudit nain, de Phélès et d’Hérudae en plein concile et allait passer son chemin quant il remarqua la nature du présent qu’offrait le cireux à l’écarlate.

¤ Ces inférieurs sont vraiment sordides… Si l’Imperium Shoune avait perduré peut-être aurions nous pu effacer les tares les plus visibles de ces dépravés. ¤ D’un coup, son seuil de tolérance envers les inférieurs avait chuté. Cependant une curiosité malsaine l’amena à s’approcher, le visage stoïque afin de dissimuler ses émotions. On lui avait raconté bien des histoires sur les Téthyriens pauvres, un doux euphémisme pour des oreilles calishites, mais il ne connaissait pas cette coutume.

Malig, Phélès, Hérudae et Dobun

Dobun Test d’artisanat 15+8=23 Réussite

Ingénieusement Dobun réussi à mettre en pratique son plan, il accrocha le tronc à une corde, fit passer celle ci dans la poulie, puis il chercha un arbre y attacha une extrémité et attacha l’autre au cheval qui attendait à coté. Quand il donna l’ordre au cavalier de faire avancer le cheval, celui ci s’exécuta et le tronc commença à bouger. Après quelques minutes le chemin était libre, il fallait maintenant tout reprendre et tout remettre à sa place pour ne s’attirer les foudres de Cornebois.

Blessé au nez, Hérudae s’était résigner à rester sur place, ceci ne l’empêcha pas de trouver une solution pour la jeune elfe parti toute seule. Il émit la solution de sonner un coup de corps de chasse ou bien d’allumer un feu. Cornebois s’arrêta d’examiner les essieux le regarda fixement.

Cornebois

-Tu veux qu’ils viennent à plusieurs nous achever ? Une étincelle de colère parcourrait son regard. C’est pas que j’voudrais en tuer d’autre mais nous n’avons pas le temps pour cela, Abysse va la retrouver sans souci grâce à son compagnon. Il fixa son nez plein de sang et lui ajouta. Va voir dans un des chariots, il doit y avoir une trousse de secours tu trouveras quelque chose pour te soigner. Il retourna à ses occupations et ne fit pas attention à Phélès qui venait d’arriver. -------------------- Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

Le barde arrivait au coté du roublard lui tendit son cadeau et lui suggéra de l’aider à remettre en place son nez. Les deux compères du moment se dirigèrent vers les chariots, cherchèrent une trousse de secours, qu’il trouvèrent après quelques minutes de recherche. Le roublard allait-il laisser un barde aimant la vu du sang toucher son nez ?

Ayant fini de fouiller le corps, Malig se releva partagé entre le fait de suivre le druide ou d’écouter les ordres que le nain avait donnés auparavant. Il décida alors d’envoyer son chat accompagné le groupe de recherche, celui ci pourrait lui dire ce qu’il se serrait passé plus tard.
Arrivé à coté de la voleuse, le chat n’eu aucun réflexe à la vue du loup, lui de son coté le renifla quelque seconde et le laissa tranquille. Pendant quelque seconde on aurait pu croire que le chat avait parler au loup et que celui ci l’avait écouté. Sarinah prit le chat sur ses épaules pour ne pas perdre de temps et enfin le groupe disparu dans la forêt.

L’exilé parlât avec l’un des rescapés de la caravane qu’il venait d’aider, puis il se tourna vers le reste du groupe et commença à donner des instructions.

Exilé

-Il faudrait aider ses pauvres gens à enterrer leurs morts, et aussi à cacher les corps de ses peaux vertes. Ceci nous ferras patienter pendant le retour de Elloa. Ceci empêchera aussi que l’on découvre ce qui c’est passé ici. -------------------- Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...

Jahëlo

Test de survie 10+4+2=16 Réussite
Test de dressage 10+1+4=15 Réussite

En s’enfonçant dans la forêt dans la direction que Malig avait donnée, Jahëlo examina le sol avec une grande minutie. Quand il trouva les premières traces au sol, il regarda son compagnon, prit le temps de lui faire comprendre ce qu’il attendait de lui, soudain le canidé s’élança dans le sous bois truffe coller au sol et se dirigea vers le sud est. Il tenait une piste, en espèrent que se sera la bonne. Sarinah regarda le druide comme pour lui demandait ce qu’il faisait.

Elloa

Test de survie 13+0+2=15 Réussite

Quand elle tapa sur l’arbre à l’aide de son pied gauche, l’elfe sauvage soufra encore plus pendant une dizaine de minutes, elle n’avait pas pensé à son poids sur la jambe blessé. Ceci fait, elle ne se laissa pas abattre pour autant.
Examinant le lieu ou elle se trouait pour y trouver ses traces de pas ou tout autre chose, qui pourrait lui indiquer la direction d’où elle était arrivait. Après quelques minutes de souffrance et de recherche elle trouva ce qu’elle cherchait, les traces de son arrivait se dirigeait vers le Nord Ouest.

Cornebois ne voulait pas sonner pour avertir Elloa de revenir. Sans doute avait-il raison mais le voleur doutait qu'il y ai d'autre Orcs dans le coin que ceux en fuite.

Secouant la tête il fut ramener à la réalité par le barde étrange qui s'était approchez de lui. Il lui avait tendu quelque chose en cadeau. Hérudae posa enfin les yeux dessus et découvrit les doigts sanglants d'un orc. Le jeune homme eut du mal a ne pas faire une moue de dégoût non pas pour les doigts. Ce n'était pas la première fois qu'il en voyait mais plutôt pour celui qui les avait coupé. Effectivement ce barde était de plus en plus étrange, voire bizarre.

"Non je te remercie, mais je te les laisse. Quand a mon nez la douleur disparaît doucement. C'est sûrement moins grave que je ne pense, juste besoin d'un truc pour m'essuyer plus calmement."

Alors il se dirigea vers le chariot que lui avait indiqué Le nain. Mais en chemin il se rappela l'orc qu'il avait tué au début du combat. Sa tête chercha le corps qui était toujours au même endroit et d'un pas tranquille il se dirigea vers sa victime. Il se pencha dessus et découvrit non pas un mais deux carreaux planté dans la carcasse verdâtre. Et ce deuxième carreau était d'une origine connu, l'un de ceux de Dobun.

Dans un premier temps, il prit le temps de retirer délicatement les deux projectiles. Puis les posant sur le sol entre lui et l'orc, loin des mains de toutes personnes l'ayant suivit. Il entreprit de fouiller sa victime, examiner les objets et équipement de l'orc.

Il se soignerait un fois cela fait.

L’arrivée du petit chat avait été presque incongrue dans cette forêt, mais au vu de la réaction de Sarinah, ils poursuivirent.
Comme il s’y attendait, le loup s’était élancé, il avait repéré une piste et la suivait. Et pour l’instant d’après ce qu’avait repéré le druide, la direction était la bonne. Cependant le temps n’était pas aux réflexions, le loup noir s’éloignait humant l’air et le sol.
Le génasi se releva jeta un coup d’œil à Sarinah et suivit son compagnon. Il ne manqua pas de remarquer son air interrogateur, et prit le temps de la rassurer.

- Il a trouvé une piste, il va nous mener à l’elfe…

Son ton net et ses paroles succinctes commençaient à le caractériser, il est vrai qu’Abysse n’avait jamais été très causant, mais ses paroles étaient souvent justes et claires.

Malgré la confiance qu’il portait à son compagnon, Jahëlo prenait soin d’essayer de remarquer de temps à autres des traces de passage. Le plus important était de suivre le traqueur, et ce dernier s’évertuait à trouver les endroits aux accès les plus difficiles, mais toujours, il était là, le museau collé au sol, balançant la queue comme à la recherche d’un repas ou peut être plus d’un jeu.
Silencieusement, le druide encourageait son compagnon.

¤Allez mon ami, trouve l’elfe. Et quand tu l’auras trouvée, je t’offrirais une récompense … Il me restera juste à trouver quoi.¤

Cette remarque dessina un léger sourire sur ses lèvres tandis qu’il marchait d’un pas assuré. L’odeur de sang orc devant être assez forte, le druide ne doutait pas que la piste soit la bonne. Cependant une fois qu’ils auraient trouvé un cadavre d’orc ou un blessé, il ne resterait plus qu’à espérer que l’éclaireuse ne s’était pas aventurée trop loin. De toute manière le pistage était le seul moyen de poursuivre la recherche, car crier à travers toute la forêt le nom de l’elfe était exclus. Il se rendit alors compte qu’il venait en aide à une elfe dont il ne savait rien. Pourtant il espérait bien arriver à temps.

¤Mère Nature, protégez cette enfant, le temps que vos serviteurs puissent lui apporter leur soutien. ¤

lloa avançait, boitant, interrompant parfois sa marche en s’appuyant contre un arbre, le pied blessé relevé afin d’économiser ses forces, lorsqu’elle se redressa soudain. Il lui avait semblé entendre quelque chose. Le son qui lui parvenait était encore assez ténu, et il lui était difficile d’en définir la provenance. La grugash doutait fortement d’être déjà arrivée à la hauteur de la caravane, il lui semblait avoir couru longtemps tout à l’heure. Cependant, la notion du temps était une chose suffisamment abstraite et relative que pour ne plus pouvoir s’y retrouver, d’autant plus que l’elfe avait parcouru l’allée en courrant, et le retour en marchant aussi vite qu’un escargot !

¤Aurait on envoyé quelqu’un a mon secours ?¤ Pensa elle, anxieuse.

Cette idée était loin de lui plaire, même si un soulagement bien naturel, et qu’elle ne voulait pas admettre emplissait son cœur. Elle s’imagina face à Phélès…ou Malig. Quels propos tiendrait elle face à leurs remontrances ? Elle savait pertinemment bien que les hommes généralement aiment à être considérés en sauveur...Du moins en était il ainsi dans sa tribu, ou il faut admettre, les femmes avaient un statut inférieur à celui des mâles. Pourtant elle n’avait pas du tout envie de jouer à la demoiselle éperdue de reconnaissance.

¤Le mieux est de se comporter, comme si je savais pertinemment ce que je faisais¤

Elloa se tint fermement sur ses jambes, réprimant une nouvelle grimace de douleur. Sa cheville commençait à gonfler et à bleuir, et la peine se faisait plus violente. Remettant un peu d’ordre dans sa crinière fauve, époussetant sa cape et ôtant quelques brindilles qui s’étaient accrochée à son long chandail, elle se préparait à affronter ses sauveurs, la mine fière, et le regard sur d’elle. Elle se dirigea dans la direction du bruit, tachant de masquer son boitillement. Puis…un doute…une idée aussi saugrenue qu’évidente lui traversa l’esprit en un éclair. Et si il s’agissait d’un orc en quête de vengeance...le chef par exemple qui l’avait fusillé du regard. Aussitôt la respiration d’Elloa se fit haletante, et stoppant net sa progression, elle se cacha derrière le tronc d’un arbre plus épais, collant son dos à l’écorce et tendant l’oreille. Son arc était prêt, une flèche déjà encochée, et tenu tout contre elle afin de se fondre au maximum dans le paysage.



Au cas ou c’était pas clair : Perception auditive + discrétion