۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

près avoir rangé son arbalète, Dobun sortit de sous la roulotte, et jeta un rapide coup d'œil autour. Une elfe qui court à tout vent, un flemmard, un fouilleur de cadavre, des blessés,…
Il n'avait absolument pas envie de courir après l'elfe, d'autant que celle-ci était rapide. Ne restait alors qu'une solution: le cri.

Après une lente et profonde inspiration…

- Elloa!!! Revient ici!!! S'égosilla-t-il. Puis plus bas. Mais quelle gamine celle-là…

Il regarda ensuite le rondin de bois disposé sur la route. Personne ne s'était encore installé pour le déloger… Sans Doute l'allure de l'obstacle les intimidait. Un gros rondin, à vue de gnome, Disposé sur la route. La matinée serait sans doute nécessaire aux humains pour le déplacer. Quoiqu'ils aient toujours fait preuve d'une rapidité à la tache impressionnante.

¤ Hum… voyons voyons, avec une tourelle a treuil on en aurait pour même pas cinq minute. Mais construire la tourelle prendrait trop de temps… Levier? Hum… insuffisant, manque de point d'appuis et de matériaux solide. Ne reste que la poulie! Mais il y en a-t-il une? En plus avec l'arbre juste à coté ça serait vraiment l'idéal. Et un homme robuste pour tirer sur la corde… heu non plutôt un cheval… ¤

Le gnome sortit sa corde et commença a se mettre en quête d'une poulie, demandant et ça et là si quelqu'un en possédait une. Et si oui, si on pouvait lui la prêter. Il tenait à faire impression en gardant son idée pour lui.

es cris de Dobun arrivèrent aux oreilles de l’elfe sauvage, déformés par le vent et couverts par les bruits de ses propres pieds frappant le sol. Elle ne se serait pas arrêtée. Quand bien même elle doutait du bien fondé de ses actions, le plaisir de la chasse était si grand qu’elle ne pouvait y renoncer. Le caractère de la grugash représentait un amalgame complexes de contradictions : si elle pouvait se montrer d’une extrême prudence certaines fois, en d’autres occasions son hardiesse aurait surpris plus d’un aventurier. Cette fois ci la prudence lui dicta de s’assurer de la fuite réelle des orcs, et la témérité l’empêcha de prendre pleinement conscience du danger auquel elle s’exposait.

Tandis qu’elle courrait, slalomant entre les arbres et la verdure, un sentiment de liberté toujours plus grand emplissait son cœur. Il était si bon de se sentir sans attache, et de se dire que rien ne pouvait la retenir, que si la verte colline qui se présentait à elle lui semblait plus attirante que le voyage en caravane, elle pourrait sans honte et sans crainte emprunter cette route nouvelle. Alors qu’elle songeait à l’ivresse d’une vie sans entrave, quelque chose d’indéfinissable lui chuchota au creux de son âme qu’elle ne partirait pas, et reviendrait vers ceux qui seraient plus tard des amis sincères. Etait ce encore la perte de Cys qui faisait naître en elle un sentiment mélancolique impropre à son être ? Où était ce la fascination qu’exerçait sur elle le calshiite envoûtant ? Elle sourit doucement. Quelle avenir lui était il réservé ? Quels liens uniraient plus tard cette bande d'êtres disparates ?

Une branche claqua contre la joue d’Elloa, la rappelant au moment présent. Elle se concentra à nouveau sur sa course. Dès qu’elle apercevrait les orcs, où entendrait leurs cris rauques, elle se fondrait dans le paysage, avançant avec la plus grande prudence et la plus grande discrétion.

Le regard que le génasi posa sur le jeune humain qui l’interpellait, lui fit comprendre d’où venait son nom : Abysse. Dans ses yeux se voyait la profondeur de l’océan, un regard noir et dépourvu d’émotions. Cependant une furtive lueur de dédain apparut, sentiment qu’il ressentait parfois envers les humains mais il se forçait à le garder enfoui au plus profond de son être. Il lui répondit donc sur le même ton détaché que précédemment.

- Tu as raison jeune humain, ma capacité à guérir n’est pas infinie et d’autres ont un besoin de soin magique plus urgent. Toi tu as besoin de soins normaux et de repos avant tout. Si tu veux aider ton amie demande plutôt au cavaliers de la rattraper, ou alors à tes compagnons.

Il se tourna ensuite vers Sarinah et la réconfortant d’une voix calme et douce.

- Elle est hors de danger et avec un peu de repos elle sera vite sur pieds. J’ai fait ce que je pouvais pour le moment. Veille sur elle.

Le druide descendit du chariot, laissant la jeune blessée reprendre lentement conscience dans les bras de sa sœur, puis courut vers l’homme qui était au sol, entouré par deux de ces camarades non loin du chariot. L’être à la peau bleutée s’approcha d’un pas calme et rassurant, l’humain, quant à lui, était inconscient et assez gravement blessé. Jahëlo s’accroupit et invoqua une nouvelle fois le Pouvoir illuminant les blessures du malheureux. Ce second sort était d’une puissance plus faible que le précédent, mais permettrait au blessé de survivre avec un peu de soins et de repos.
Observant les autres corps au sol, il se releva et traversa vivement la zone de combat, se dirigeant vers le dernier corps humain qui respirait encore, de plus en plus faiblement d’ailleurs. Sur son passage, le surnommé Abysse, croisa le regard des deux protecteurs de la caravane de Cornebois qui fouillaient les cadavres, le second, avec son turban sur la tête, avait quelque chose de légèrement intrigant aux yeux du génasi d’eau. Mais il continua cependant, se pressant pour soigner le dernier homme, son sang s’épanchait sur le sol nourrissant la terre. Un instant le druide hésita...

¤Dois-je soigner cet homme si mère Nature en a décidé autrement ? Mais n’a-t-elle pas aussi décidé de m’accorder le pouvoir de le sauver ? Si ce n’était pas le cas je ne pourrais rien pour lui...¤

Son raisonnement abouti, Jahëlo se pencha sur le blessé et utilisa une dernière fois le Pouvoir pour soigner. La lueur s’insinua dans le corps de l’homme, arrêtant les hémorragies. Le sang ne s’écoulait plus sur le sol, cet homme allait vivre…
Il se releva et interpella Cornebois dans son chariot.

- Cornebois ! Cette bataille ne causera pas d’autres morts parmi nous, ces hommes ont été soignés et survivront à cette journée. Mais ton éclaireur ne te sera plus d’aucune utilité si elle se fait tuer en poursuivant ces orcs, il serait peut être sage de la ramener.


Jahëlo lance soins superficiels sur l’homme 3 et 6

L'étrange individu se releva et regarda Hérudae avant de répondre par la négative à la demande de soin. Puis il disparu à la recherche d'autres blessés sans doute.

Le jeune voleur agita la tête, pas vraiment troublé par la réponse. Le soin aurait pu l'aider mais il s'en passerait. Mais il fallait faire vite s'il voulait rejoindre Elloa avant qu'elle ne soit trop loin.

Il sauta donc du chariot et fonça vers l'endroit ou il l'avait vu plus tôt. Il découvrit Malig.

"Vers où est partit Elloa, il faut la faire rapidement revenir avant qu'elle ne tombe sur tous les survivants orcs réunis".

Hérudae voulait une réponse rapide et espérait que Malig lui fournirait une direcion. Il jeta aussi un coup d'oeil au home proche de lui pour voir s'il voyait un ou plusieurs couteau de jet. S'il pouvait pénétrer dans la forêt et n'avoir qu’à se servir d'armes de jet. Ce serait d'autant mieux pour sa santé devenue fragile. Cette pensée lui fit porter sa main à son nez, mouvement qu'il regretta immédiatement car la douleur lui fit retirer celle-ci.

Et Hérudae Attendit un signe, un mot pour obtenir une direction et partir à la suite de cette compagne de voyage avec qui il espérait bien arriver a destination.

Avec l’appréhension de ceux dont c’est le premier pillage, Malig fouillait sans vraiment savoir ce qu’il cherchait. La question de son carreau était réglée et il essayait donc de finir son affaire avec méthode pendant que Néfer qui pendant le combat était perché sur son épaule se dirigeait vers les blessés.

Il se rendait compte de la chance qu’il avait que cet adversaire soit si éloigné des normes calishites, enfin humaines, il ne ressentait qu’un léger dégoût et aucune compassion n’entravait son cœur. De plus comme ce cadavre n’était blessé qu’au niveau de la gorge, il n’y avait pas de disgracieux morceaux de chair auraient pu lui poser des d’éventuels problèmes de propreté.

Pendant ce temps les voix de Phélès et Dobun se faisaient entendre autour de lui, on avait répondu à sa question et déjà la réponse apportait son lot de controverses. Cela faisait au moins trois fois maintenant que le blafard réagissait à la langue elfique ce que signifiait qu’il en connaissait plus de quelques mots. Quant à lui, à travers le cri de l’industrieux gnome, se dessinait déjà dans son esprit une ligne de conduite qu’il se ferait un plaisir d’expliquer si besoin était.

¤ L’armure devrait être retirée en dernier, vérifions d’abord au niveau de sa ceinture s’il n’a pas quelque besace ou arme... ¤ Brusquement à l’appel mental de Néfer, Malig releva sa tête et mira les yeux de l’être turquoise. L’acuité avec laquelle il percevait ces puits de jade semblait n’être due qu’à une illusion d’optique, quelque chose lui échappait encore. Ces yeux inhumains il était sûr de ne les avoir jamais rencontrés de semblables mais pourtant c’était comme s’ils exhalaient un parfum à la fois familier et parfaitement étranger.

¤ Cet être me rappellerai le Calimshan ? ¤ A cette réflexion Sans-nom ou plutôt Hérudae lui adressa la parole ce qui allait lui permettre de lui faire partager sa ligne de conduite. Se détournant momentanément de son travail pour se remettre debout face à son interlocuteur, il indiqua la direction précise dans laquelle Elloa avait disparue. Et dans le même temps lui répondit d’un air calme qui se voulait d’un fort contraste avec le ton employé précédemment.

- C’est par là. Cependant elle ne nous a pas demandé d’aide comme précédemment et selon moi elle est la seule capable d’échapper à une embuscade comme l’a suggéré votre frère de race. ¤ Et vous à l’apparence de combattant urbain vous ne pourrez vous repérer dans la forêt blessé, vous ne pourrez encaisser le moindre coup sans défaillir ni vous échapper par les arbres. ¤ Vous seriez un poids.

Il avait appuyé cette dernière phrase pour lui faire savoir qu’il avait terminé tout en le fixant dans les yeux. Sans vérifier si son interlocuteur était convaincu, Malig s’en retourna à l’analyse de l’équipement du cadavre à ses pieds, il n’avait pas fini.

pres le cri sonore du gnome, Phélès ce dit qu’il fallait peut être faire quelque chose pour ramener l’elfe à la raison. Cette action pourrait sûrement accentué un sentiment bienveillant de la part des autres membres du groupe et l’archère lui en serait probablement reconnaissante. A croire que le barde était sous le charme d’Elloa ou peut être cherchait il a se faire apprécier malgré le mépris qu’il adressait aux autres membres de la compagnie. Commençait il a s’attacher à se groupe si pitoyable ?

Le barde arriva près de l’orc, récupéra l’arc qu’il avait laissé choir, l’arrangea autour de son torse maigrelet et s’agenouilla auprès de l’orc aux poings fulgurants. La bête respirait encore, la flèche de Phélès n’avait pas fait beaucoup de dégâts, comparée au carreau d’arbalète de la Swanpung VI. L’humanoïde était quasiment embroché par ce carreau de petite taille. Phélès raffermit sa prise sur sa lame et l’approcha de la gorge de l’ennemi survivant. Le râle du mourant profond et guttural laissait entendre une hémorragie dans la cage thoracique. A en juger le carreau qui en sortait le barde avait raison et même Hérudae aurait pu en déduire autant. ¤Quel joli son¤. Le barde voulu récité une partie du poème qui c’était formé dans sa tête pour l’orc qui ne l’entendrait sûrement pas, mais la voix aigue du gnome avait fait s’envoler ces quelques vers de l’esprit du barde. Il se disait qu’il aurait peut être fallut dire un petit quelque chose à cet orc avant qu’il meurt, comme tu t’es bien battu, ou tu as faillit tuer Hérudae, tu aurait pu mieux faire.. Mais Phélès n’en voyait pas l’intérêt, il ne parlait sûrement pas la langue. C’est alors que le barde égorgea l’orc qui émit un dernier gargouillis avant d’arrêter de respirer. ¤Ca y’est !¤ Le barde avait enfin tué quelque chose, même s’il n’avait seulement qu’abréger ses souffrance, il avait mit fin à ses jours. Phélès pouvait se dire qu’il était enfin devenu un homme. Mais il avait malgré tout une sensation bizarre, la mort de l’orc ne lui avait pas autant apporter que ce qu’il avait pu espérer, il eu la nausée et du détourner le regard pour reprendre son souffle. Le barde essaya malgré tout de ne pas montrer au reste du groupe se passage de faiblesse. ¤Je sais ! C’est parce que ce que j’ai tué n’était pas un homme, il faut que je tue un homme, un vrai, pour vraiment expérimenter ce que c’est de tuer quelqu’un. Les orcs ne sont que des animaux, c’est comme si j’avais achevé un animal blessé…¤. Le barde toujours assit chercha du regard des humains agonisant à achever, mais une créature aux effluves marine venait de se pencher sur eux. Phélès put voir d’où il était qu’Abysse les soignait. ¤Je ne tuerais pas d’homme aujourd’hui donc…¤ Le barde se remit à fouillé le cadavre. Essaya d’extraire le carreau du gnome, histoire de lui rendre au cas où, peut être que Dobun arriverait à en faire quelque chose d’utile. Tout en acceptant la supériorité du gnome sur certains points comme l’ingénierie, le barde s’acharnait sur la main de l’orc, celle qui avait touché Hérudae… Pendant sa réflexion le barde avait réussi à trancher le majeur de la bête et s’attaquait au reste des doigts…

Phélès fit une légère pause le temps d’une incantation se concentra un peu et commença a parler apparemment seul. ¤ J’espère que tu n’est pas partie du rayon d’action de mon sort Elloa, puisse ses mots te parvenir. ¤

- ’ ’ ’ ’ ’ ’

A la fin de sa phrase, l’auriculaire de l’orc céda et Phélès s’attaqua alors à l’annulaire…

Phélès fouille l'orc et lance message à l'intention d'Elloa. Portée 30m +3m/niveau, Elloa, à toi de juger si se message te parvient

MD
Jahëlo lance Soins légers sur Humaine
Soins légers 1d8+1 : 6
Humaine récupère 6 PV : stable, consciente

La flèche sanguinolente emporta avec elle un dernier jet de sang, puis la plaie se referma, les chaires réunies par la magie divine. L’humaine n’en était pas moins affaiblie par la grande quantité de sang qu’elle avait déjà perdu, elle toussa, s’extrayant des bras de la mort qui avait cru pouvoir l’emporter, ouvrant les vannes des yeux de la dure Sarinah dont le visage s’éclairait tandis qu’elle pleurait maintenant à chaude larme, de joie, la survie de sa sœur.
- Tout va bien maintenant petite sœur. Reste calme … - lui chuchota-t-elle, un début de sourire aux lèvres.
La rescapée ouvrit grand les yeux, prenant conscience de la présence auprès d’elle, puis les referma dans une grimace qui devait ressembler à un sourire reconnaissant.

Non loin, le sang d’Hérudae lui avait fait un masque, couvrant la moitié de son visage. Séchant, il craquelait sous sa requête de soin. Aucun soin magique ne lui serait offert, pas de la part du Druide bien trop conscient des autres blessés que son intervention pourrait sauver à leur tour dont il ne tarda pas à arrêter les hémorragies, sans que les blessés ne reprirent conscience pour autant.

Phélès porte un Coup de grâce à Orc3
Orc3 meurt

Le détachement apparent de Phélès face à l’horreur autour de lui n’attira aucune remarque pas plus que son jeu macabre. Sur le cadavre il ne découvrit rien de plus qu’une dague rouillée et un bracelet qui dût être doré, la hache du monstre traînant toujours au sol, plus loin.
Elloa n’y prit même pas garde, déjà courrait-elle à la suite des agresseurs. Ses bonds, toujours sous l’effet du sort qui lui avait permis de rejoindre l’arbre, lui faisaient gagner de vitesse mais les Orcs étaient chez eux et jouaient leur survie. Il ne fallut pas longtemps pour qu’ils disparaissent de sa vue.

Des flèches enfoncées dans les arbres, des branches brisées, et allongé contre un arbre un Orc, son arc brisé sur lui. Les cavaliers avaient mené les archers bien loin des autres, participant de la sorte grandement à leur victoire. Ils vengeraient ce mort et les autres, elle en était persuadée …L’appel de Dobun ne changerait rien à son idée.
Jet de Survie d’Elloa : 9(dé) +0 = 9 : ??
Avant qu’elle en ait conscience, elle avait parcouru une belle distance et c’est à peine si elle avait une vague idée, d’avoir tourné en rond à la recherche de traces, de la direction qu’elle devait prendre pour rejoindre la caravane. Elle n’entendit rien du message que le barde avait tenté de lui envoyer à l’aveuglette.

Malig le traitait avec autant d’intérêt, s’inquiétant par contre de l’Elfe qui avait disparu de leur vue. Hérudae ne pourrait même pas la rattraper, il en était persuadé.
Il poursuivit la fouille de sa dernière victime. Son tir avait été parfait. Le sang noir s’écoulait par son unique blessure. En plus du sabre qu’il portait, une bourse mince à sa ceinture ne comportait rien de plus qu’une poignée de pièces de cuivre et trois pièces d’un argent terni. (15PC, 3PA)

Le cadavre fut emballé dans une couverture avec l’aide de Cornebois qui avait respectueusement enlevé son casque pour l’occasion. Le cavalier au sac de toile abandonna son colis près du chariot de tête et s’approcha des carrioles des agressés, passant près de chaque animal pour s’assurer de leur état pendant que l’autre, aidé d’un des gardiens de l’autre caravane, écartait les cadavres d’Orcs du bord de la route.

Le gnome faisait preuve quant à lui du plus grand sens pratique. Incapable de soigner les blessés et de rester à ne rien faire, il cherchait à dégager la voie. Il trouva bien vite la poulie dans un de leur chariot. Son idée lui appartenait mais les Exilés étaient loin d’être idiots ou aveugles et déjà attirait-il l’attention d’un des cochers qui quittait sa place pour libérer une des montures de son chariot.

lloa s’approcha de l’orc avec prudence, glissant ses pieds sur le sol en silence. Elle n’avait jamais eut l’occasion de voir d’aussi prêt l’une de ces créatures et la curiosité la poussa à disséquer de son regard sombre le guerrier avachi. Sa peau verte, son faciès hideux déformé par une bouche trop grande d’où sortaient des crocs acérés et sales l’intriguait, de même que la lourde musculature qu’elle devinait sous ses habits. L’odeur forte du male en sueur mêlée à celle du sang et d’autres moins définissables lui souleva le cœur un instant, mais cela ne l’empêcha pas se s’approcher encore.
Elle dégaina son épée sans un bruit, et posa la pointe tout contre la gorge de l’individu. Etait il vraiment mort ? Ou allait il se réveiller soudainement pour lui assener un coup de …Etait il seulement armé ? L’elfe le piqua plusieurs fois afin d’être sur que son immobilité n’était pas simulée et tout en ne relachant pas des yeux le visage de l’orc, elle fouilla le sol à l’aide de sa main libre afin de vérifier si une hache ou une quelconque autre arme ne se trouvait pas à portée de l’archer, auquel cas, elle s’en emparait pour la glisser dans la corde de soie qui lui servait de ceinture.
Les minutes s’étaient écoulées sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, l’esprit de la sauterelle avait quitté son corps, et elle commençait à admettre qu’elle avait démontré de folie en s’éloignant dans une région totalement inconnue. Sa bouche ronde se tordit en une moue boudeuse, cela l’ennuyait : elle n’avait pas envie, finalement d’être séparée du reste de la caravane, et elle n’avait pas non plus envie qu’on lui fasse des remarques désagréables pour son erreur de jugement lorsqu’elle serait parvenue à les retrouver. Car après tout, et elle en restait persuadée, il était insensé de laisser s’échapper des fuyards comme l’avait fait le reste du groupe même si le bon sens lui aurait indiqué de ne pas partir seule.
Ses doigts frôlèrent sa corne de brume qu’elle portait toujours en bandoulière. Grâce a cet objet sa situation n’était aucunement dramatique, mais en user serait admettre qu’elle était perdue, et cela pour une grugash fière comme l’était Elloa, était un aveu trop douloureux. Elle préférait encore errer dans les bois durant cent ans plutôt que de se déshonorer de la sorte.

¤De plus, souffler dans la corne indiquera ma position aux peaux vertes. Cela ne peut être une bonne chose.¤

Par contre, si elle s’était égarée en ne prenant pas garde ou elle posait les pieds il lui restait la possibilité de grimper dans un arbre. Les hasards de l’existence l’avaient rendue suffisamment légère que pour pouvoir se tenir sur des branches fragiles, et elle était presque certaine que la cimes des végétaux pourraient accepter sa présence sans la rejeter en faisant craquer sous elle les échelons naturels. Vérifiant une dernière fois que l’orc qu’elle tenait toujours en joue à l’aide de son épée courte était bel et bien mort, son regard se détacha de la créature pour vagabonder d’arbres en arbres à la recherche de celui qui serait le plus solide et surtout le plus haut, en espérant que la vue qui s’offrirait à elle une fois au sommet lui permette de repérer la caravane, ou au moins la route.

Le druide avait fini son œuvre, et avait dispensé les soins magiques dont il disposait. Maintenant, d’autres étaient au moins aussi doués que lui, pour ce qui était des soins classiques et des pansements, il les laisserait donc faire.
Jahëlo avait pu écouter ce qui se disait et comprendre ce qu’il se passait alors qu’il parcourait le champ de bataille à la recherche de blessés qui respiraient encore. Il put donc rapidement se faire une idée précise de la situation.

¤Ainsi la jeune elfe s’est lancée seule dans la forêt… Le gnome a raison, c’était une réaction très infantile. Mais il n’en reste pas moins qu’elle est seule et donc en danger.¤

Pourtant contrairement aux humains, le génasi avait une bonne estime des elfes. Celle-la, apparemment, ne possédait peut être pas la sagesse de ses congénères, cela était bien dommage.
Ayant pris sa décision, Jahëlo jeta un regard à ses nouveaux compagnons, il ne s’était pas encore présenté, mais eux avaient compris qu’il était de leur coté, et qu'il ne leur voulait pas de mal. Il les jaugea un par un pour savoir si l’un d’entre eux pourrait se débrouiller dans la forêt et partir à la poursuite de l’elfe. Le jeune humain qui avait demander des soins tout à l’heure avait tout d’un citadin, et de plus il était sérieusement blessé ; l’autre étrange personnage au turban sur la tête avait l’air lui aussi de plutôt apprécier la vie en cité ; le troisième humain et le gnome étaient quant à eux trop occupés sur d’autres tâches.
Une fois son estimation terminée, il confirma son idée. Lui seul avait une chance de retrouver l’elfe. Il s'approcha alors de Cornebois qui s’affairait avec les cadavres.

- Ami, je pense que tu te soucies de ton éclaireuse, et elle est seule à la poursuite de ces orcs qui fuient comme des animaux blessés. Et ceux-là son les plus dangereux. Je vais la trouver et lui apporter mon aide.

Les paroles avaient été prononcées assez fortes pour que les quelques personnes aux alentours immédiats puissent le comprendre. Mais là ou on aurait pu s’attendre à ce qu’il demande de l’aide, il s’était interrompu. Ce génasi avait une notion de fierté très arrêtée. Il n’attendrait pas de réponse. C’est d’ailleurs ce qu’il fit. Sans attendre aucune réaction ni que personne ne bouge pour l’accompagner ou pour s’interposer, il partit dans la direction indiquée plus tôt par l’homme au turban. D’ailleurs ce personnage l’intriguait toujours, mais le temps n’était pas encore à la discussion.
S’engouffrant dans la forêt, il émit un léger sifflement, comme un étrange appel...

Jahelo, phélès, Dobun, Malig, Hérudae

Cornebois

-Attend !!! Lança Cornebois avant que le druide ne disparaisse dans la forêt. Prend Sarinah avec toi au cas où, les autres aideront Dobun à dégager la voie. L’exilé et moi allons vérifier que les chariots peuvent repartir. Il avait était clair et son ton strict. -------------------- Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.

Sarinah s’exécuta, elle vérifia que sa sœur se sentait bien et se dirigea vers le druide, quand un magnifique loup noir sorti des taillis, s’approcha du génasis et s’assis à ses coté. La roublarde ralentit aussitôt en voyant ce canidé, méfiante elle continua doucement.
-Bon allez dépêchons-nous, j’ai pas qu’ca à faire. A sa voix l’on put comprendre que ceci ne lui plaisait guère mais les ordres sont les ordres. Et retient ton fauve si tu veux pas que j’lui donne des coups pieds.

Ils se dirigèrent dans la forêt, pendant que les autres continuèrent leurs taches, le nain quand a lui se dirigeât vers les chariots se baissa et examina tous les essieux un par un, il était suivi de l’exilé qui avait l’air de lui parlé à voix basse.


Elloa

jet escalade pour la monté= 13+2=15 résuite
Jet escalade pour dscente= 10+2=12 Echec
Jet d'équilibre= 5+2=7 Echec

Le jeune elfe sauvage dépité d’être perdu mais trop fier pour se l’avoué, décida de monter dans un arbre pour essayer de se repérer. Grâce au sort qu’elle s’était lancée le début de l’escalade était facile mais au milieu de la monté le sort s’estompa, elle dut continuer à la force de ses bras et de ses jambes. Arrivait à la cime de l’arbre elle était exténuer, elle fit un tour d’horizon pour essayer d’apercevoir un indice qui pourrait la situer mais ce fut vin.

Elle descendit comme elle le put, la fatigue du combat puis de la course lui fit faire une chute a environ un mètre cinquante du sol. Elle voulut se rattraper du mieux qu’elle pouvait, c’est sa cheville droite qui prit tout, celle-ci émit un son sourd et une douleur lancinante parcourue la jambe de la sauvageonne, sa cheville était luxer.

Elloa à cheville lux"e déplacment réduit de moitié et dois se reposer a cause de la douleur toutes les 10 min