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La forêt d'Arprofond, Un convoi spécial
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Narration
Tous
Tout le monde s'installa pour dormir. La journée avait été longue et riche en évènements de toute sorte, si bien que le sommeil réparateur auquel ils aspiraient tous arriva très vite. Alors qu'ils dormaient, la pluie redoubla d'intensité. Il semblait même que toute la pluie du ciel était en train de tomber. Ce bruit assourdissant finit par réveiller tout le groupe. C'est alors qu'ils s'aperçurent que ce n'était pas de la pluie qu tombait mais de véritables grêlons gros comme le poing. Ceux qui étaient abrités par les tentes crurent pendant un instant que la toile allait se déchirer par la force qui s'exerçait sur elle. Mais finalement après une bonne demi-heure de déluge quasi ininterrompu, la tempête se calma et le silence revint. Le sol était jonché de morceaux de glace faisant un tapis de boules blanches immaculées. Par chance ceux qui avait dormi dehors n'avaient pas été affectés par tout cela, abrités par les grosses branches et l'épais feuillage des arbres. Ils finirent tous par se rendormir jusqu'au lendemain matin. Les différents tours de garde de chaque membre s'étaient déroulés sans problèmes, mais ce n'est qu'au petit matin qu'une surprise les attendait. Là au milieu de la route se tenait l'homme qu'Aglaïa avait tué. Passer la stupeur, ils purent voir la plaie béante faite par la lame d'Aglaïa. Il y avait quelque chose d'étrange dans son comportement. Il faisait plus penser à un pantin qu'à une créature se déplaçant par elle-même. On aurait dit une sorte de marionnette. IL se tenait là sans bouger, quand il leva son bras en direction du groupe. Il voulait sans doute désigner quelqu'un mais sa main ne montrait personne en particulier. Quoiqu'il en soit il s'agissait d'une créature qui venait de mourir et qui était debout désormais. Peut-être était-ce un mort-vivant ? Mais il y avait quelque chose de louche qui ne collait pas. Même Malik qui pourtant connaissait le sujet n'arrivait pas à percevoir la magie qui permettait d'animer ce cadavre. Il y avait de toute évidence de la magie à l'oeuvre, mais il était difficile d'en trouver l'origine.
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Malik avait passé une nuit agitée. La douleur de sa jambe c'était malgré tout atténuée durant la nuit mais malheureusement la grêle et le froid ne lui avait pas permit de bien dormir. Quand il se leva et découvrit l'espèce de zombie qui se tenait au milieu de la route, son humeur déjà mauvaise ne s'améliora pas. Quand le prêtre de Cyric essaya de voir d'où venait la magie qui animait le corps du mort, il ne put découvrir sa source.
*Voila qui est étrange*se dit-il*Quelque chose ne vas pas*
Le zombie était immobile et n'avait pas l'air agressif, une chose que Malik ne comprenait pas. En règle générale les morts-vivants attaquaient les vivants et Malik était étonné que celui-ci se contente de rester sur place. Tout d'un coup il leva son bras vers les aventuriers, Malik crut un instant qu'il allait les attaquait mais le mort ne fit pas de mouvement agressif.
*Peut-être veut-il nous montrer quelque chose? Mais cela me parait improbable, car les morts ne sont pas très intelligents, ce zombie doit être manipulé. *
Malik regarda autour de lui pour voir si personne ne se trouvait dans les environs tout en demandant au prêtre de Heaume:
-Avez vous déjà rencontré ce genre de mort vivant lors de votre dernier voyage?
Et avant qu'il ne puisse répondre, Malik enchaîna pour les autres aventuriers du groupe:
-Ne vous inquiéter pas; graçe à notre enseignement, le prêtre de Heaume et moi, pouvons nous débarrasser de se mort-vivant.
*Malgré le fait que nos méthodes soit différentes. Le mal et le bien n'agissants jamais de la même manière. *pensa-t-il en souriant.
Ce message a été modifié par Malik le Lundi 03 Juillet 2006 à 11h27
Transcendant l'histoire et le monde, le récit des âmes et des épées est destiné à être éternellement réecrit.
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ruelle, ainsi Aglaia le douce avait ete decretee par le demi-elfe de la troupe. Elle n’avait rien repondu a ce beau laius plein de bons sentiments car elle pensait toujours pouvoir s’abriter derriere la moue meprisante qu’elle afficha une fois encore. Mais de longues minutes s’ecoulerent durant son tour de garde pendant lesquelles elle songea a nouveau au sens terrible de ces mots. Il fallait bien etre un citadin sans cervelle pour ne pas se rendre compte de la puissance des mots et des specificites de leur choix. ¤Stupide naivete d’un jeune homme s’offrant une premiere ballade en ce monde, loin des jupons de sa tendre mere. Je n’ai pas a justifier mon acte devant cet homme, pour qui se prend-il ? Il etait evident que l’ame de cet homme etait emprisonnee par un mal profond, par une magie perfide et que mon geste etait le seul concevable dans l’optique de sa redemption. Suis-je entrain de me persuader de ce fait ? Impossible. C’est la la triste verite. Nous aurions pu attacher cet homme au regard vide mais quelle aurait ete l’utilite de courir le risque qu’il se libere ? Inconcevable ineptie. Cet etre n’avait plus rien de naturel. Enfant de la nature berce de sa lumiere et nourrit de ses fruits il avait fini, je le deplore, par etre aneanti, ronge, par un mal insidieux qui en avait pris le contrôle. Quelle vue de l’esprit hypocrite et naive m’aurait faite agir d’une autre maniere ? J’essaierai de lui faire comprendre ses torts, ou il les comprendra a ses depens, et ce peut-etre trop tard. ¤ L’aube arriva bien vite tandis que la jeune druidesse ressassait toujours cette histoire. Et avec elle grandit a nouveau ce sourire synonyme d’abandon passager, d’oubli ephemere du fardeau quotidien. L’heure etait venue pour Aglaia de prier le Seigneur des Arbres. La veille fut une triste journee vecue sous le signe du sang. La jeune fille, au fait de la chaine alimentaire et de ses implications ne s’alarmait pas de se defendre pour sauver sa peau, mais tant de liquide vital coulant devait se laver par un profond abandon a Rillifane.
Sa chevelure dardee par les premiers rayons de l’astre solaire, Aglaia se retira quelque peu du campement afin de ne pas attirer les regards. Iris l’accompagna, aux aguets apres ces quelques heures de repos. Elle regarda sa compagne se devetir. Alors que peu a peu elle se deflorait, la belle offrait a la nature ce qu’elle etait, sans le fard d’une vie sociale dont elle avait si peu l’experience. De plus, la nudite n’avait jamais gene la druidesse qui fut elevee par un elfe. Desormais completement nue, la jeune fille dansa au milieu des arbres, laissant ses pensees et ses prieres s’envoler vers Rillifane et la nature. ¤Rillifane, Seigneur des Arbres, appaise les maux qui brulent mon cœur et mon esprit, donne a mes pensee l’equilibre que tu puises dans tes profondes racines et eclaire ma voie de ta sagesse. Je te venere, toi qui au-dela de tous, comprend le grand cycle de la vie et adore tous tes enfants…¤ Le corps svelte et elance de la druidesse finissait de virevolter aux gres des impulsions commandees par un esprit rasserenne. Sa fine et volupteuse silhouette, jouant d’ombres et de lumieres, avait prit des attitudes pouvant etre rapportees a divers membres de la faune et de la flore. Aveugle aurait ete celui qui n’eut pas reconnu la biche lors de ces quelques sauts alleges par la grace divine qui saisissait la fille aux cheveux de feu. Sa communion etait desormais finie et n’avait pas dure plus d’une demi-heure, aussi presque toute la caravane etait encore endormie. Elle se rhabilla en vitesse et reprit sa place en lisiere de foret.
Cela faisait quelques heures qu’Aglaia se reposait apres sa danse frenetique lorsque la caravane se reveilla peu a peu. Tous etaient desormais debout, y compris cet homme qu’elle etait persuadee d’avoir acheve. Mort-vivant ou autre ? La suivante de Rillifane Rallathil n’avait pas une grande connaissance en la question mais sa sagesse lui avait deja appris la chose suivante : connaître son ennemi est bien moins dangereux que l’inverse. Elle s’approcha donc a un peu moins d’une vingtaine de metres de l’homme et incanta, ses yeux bleus s’intensifiant.Aglaia lance une detection de la magie jusqu’a determiner l’ecole de magie de l’aura si aura il y a. Si elle peut elle met le pretre entre elle et l’homme, sinon elle utilise le sort dans sa zone, aussi discretement que possible une fois l’autre creature examinee.
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olan qui venait de se lever, vit que le coffre était ouvert. Il comprit que seul le prêtre avait pu faire ça. Yolan ne put s’empêcher de courir à la poursuite de ce voleur, mais il vit Aglaïa courir sans doute à la poursuite de ce même voleur accompagné de sa louve. Yolan la suivit le plus vite possible. Mais Yolan vu à sa grande surprise que Aglaïa parlait l’elfique comme lui, il crut comprendre des formules magiques, mais il était trop loin pour entendre distinctement. Elle était pourtant humaine ! A-t-elle connu des elfes ? Pour l’instant peu importait. Mais lorsqu’il regarda à nouveau, Yolan vit qu’Aglaïa se transformait en louve et ces vêtements disparurent lors de sa transformation. Yolan étonné par la transformation d’Aglaïa, fut surprit par la transformation. Juste à près Yolan reprit sa course, mais il comprit qu’Aglaïa allait trop vite, grâce à sa transformation, mais il ne perdit pas espoir et continua sa course, en espérant qu’il pourrait le rattraper. Mais plusieurs questions lui trottaient dans la tête. Est-ce bien une cassette que j’ai vue dans sa main ? Comment le prêtre qui n’était pas prévu au départ de l’expédition avait pu voler le contenu du coffret ? Comment Aglaïa connaissait-elle l’elfique, car à sa connaissance peu d’humains connaissent cette langue ? Mais pour l’instant le plus important était d’attraper ce voleur. Désolé de ne pas avoir posté avant, j'étais chez mes grands parents.
Vivre ou mourir, tel est mon destin.
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Malik vu le soit disant prêtre de Heaume fuir vers la forêt en tenant vraisemblablement dans ses mains le contenu du coffre. Malik se mit alors à courir derrière le prêtre, car si quelqu’un devait voler le contenu du coffre c’était bien lui et personne d’autre. Le prêtre de Cyric avait une mission à accomplir et ce n’est pas un autre prêtre qui l’empêcherait de servir sont dieu. Malik vit alors Aglaia lancée une incantation tout en tenant quelque chose sur sa gorge. Elle se transforma soudain en louve.
* De la magie druidique * pensa-t-il en la voyant incanter. * Peu importe, seul le contenu du coffre m’intéresse. *
Malik aurait du se douter que ce prêtre avait quelque chose de louche. Le prêtre de Cyric ne pouvait laisser ce faux prêtre de Heaume fuir avec le contenu du coffre, surtout après avoir promis à Cyric de découvrir ce que le coffre contenait. Malik pensa un instant à ce que Cyric lui ferait si jamais l’autre prêtre arrivait à fuir, un frisson courut le long de son dos. Les souffrances que Cyric pouvait infliger dépassait l’imagination des mortels.
-Le prêtre ne doit pas nous échapper !! Vite, attrapons-le ! , dit Malik tout en courant.
Malik vit aussi que Yolan était en train de poursuivre le prêtre. Malik ne courait pas aussi vite que le demi-elfe et quand celui-ci passa à coter de lui Malik lui dit :
-Fais attention nous ne savons pas ce que nous réserve ce prêtre, il a l’air de possédait des pouvoirs de nécromancien.
Malik ne s’attendait pas à une réponse de Yolan, car celui-ci ne devait plus avoir confiance en lui, mais il espérait que le demi-elfe ne prendrait pas cet avertissement à la légère.
Transcendant l'histoire et le monde, le récit des âmes et des épées est destiné à être éternellement réecrit.
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Narration
Yolan, Malik, Aglaïa et Iris
La réaction rapide des trois compères empêcha le mystérieux prêtre de les distancer. Cependant seul Aglaïa et sa louve arrivèrent à maintenir l'écart entre elles et lui. Un étrange bruit venait du prêtre qui utilisait un pouvoir inconnu de leur part. Si Aglaïa et sa louve n'arrivait pas à le rattraper, il n'arrivait pas non plus à les semer. L'étrange bruit provenant du prêtre se fit de plus en plus intense. Tout le monde arrivait à l'entendre alors qu'ils étaient très dispersés. Ce son très particulier qui rappelait le crissement de la craie sur un tableau, permis à tout le monde de suivre la trace du fuyard, du moins ceux qui avait eut la présence d'esprit de s'élancer à sa poursuite. Ils s'enfoncèrent toujours plus profondément dans la forêt courant à perdre haleine, les plus lents se faisant petit à petit distancer. Fort heureusement, après presque deux minutes de course Aglaïa pu voir le prêtre s'engouffrer dans un énorme tumulus. Iris se tenait devant l'entrée, visiblement hésitante à pénétrer toute seule dedans. Le sifflement strident commençait à diminuer fortement pour finalement disparaître totalement. La vitesse de déplacement du prêtre avait surprise Aglaïa. Comment un homme normal pouvait courir aussi vite ? Personne n'avait pu tenir se mesurer à la course avec Iris jusqu'ici. Il semblait que les pouvoirs de cet homme étaient assez impressionnants. Elle aurait bien continué à poursuivre cet étrange humain, mais elle commençait à se demander si l'affronter toute seule était une bonne idée. D'autant plus qu'elle commençait à entendre les bruits de pas de course de ses compagnons. Ils commençaient à crier son nom pour pouvoir la localiser si elle émettait le moindre bruit. Ils n'étaient pas très loin, une dizaine de mètres pour le plus proche mais ils semblaient tourner en rond, car il était très difficile de se repérer dans cette forêt assez dense. De toute manière il n'y avait qu'une seule entrée et visiblement le prêtre se savait traqué et s'était donc enfermé dans son terrier. Mais qui savait ce qui pouvait se trouver à l'intérieur ?
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a vitesse a laquelle courrait cette homme etait impressionnante et ni Aglaia ni sa louve ne parvenaient a le rattraper. Mais tel un bateau cherchant a rester a portee de tir de son ennemi, la druidesse et son compagnon continuerent leur course folle afin de ne pas perdre de vue le miserable. Et il s’arreta enfin.
Voila quelques secondes que la belle humaine metamorphosee pour l’occasion en louve attendait devant l’entree de ce tumulus. Entendant ses compagnons elle hurla comme les legendes depeignent les loups au clair de Selune. Si le pretre etait reellement entre dans une impasse, c’etait soit qu’il n’avait pas le choix soit qu’il fomentait encore autre chose.
Mais le temps n’etait plus a la reflexion dans l’esprit de la douce Aglaia. Transformee en loup, elle jouissait de l’odorat de ces mammiferes et tenta de s’en servir afin de determiner si le pretre etait le seul habitant du tumulus a l’instant. Elle s’aida des empreintes pouvant etre apercues sur le sol pour supporter sa truffe. Suivant son instinct animal, la jeune femme serait rentree la tete la premiere dans le tumulus si elle n’avait pas entendu Yolan et Malik, sans penser aux risques. Toujours sous l’emprise de la colere, elle ne tiendrait pas longtemps avant de foncer vers l’adversaire qui les avait bernes depuis le debut. Ses compagnons feraient mieux de se depecher.
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olan qui courait pourtant assez vite, avait du mal à suivre Aglaïa transformée en louve, après un moment il ne voyait plus personne, pourtant il entendit la voix de Malik, il en conclut que lui aussi était perdu et essayait de se repérer par la voix, à ce moment lui aussi appela Aglaïa. Après un moment, Yolan comprit qu’il tourna en rond, il n’avait aucun point de repère, il désespérait de retrouver Aglaïa et Iris, jusqu’à se qu’il entendit la voix d’Aglaïa, à ce moment là, Yolan eut une sensation de déjà vu, c’était le jour de la mort de sa mère, en se rappelant cela, Yolan courut le plus vite possible, jusqu’à arriver près d’Aglaïa. Yolan vit qu’Aglaïa allaient bien.- Ouf, vous êtes sain et sauf, j’ai eu peur qu’il vous ait tué. Comment allez-vous ? Belle métamorphose, je dois l’avouer. Où est passé ce fourbe prêtre ? Encore une chose, plus personnelle, comment connais-tu l’elfique ? Ce n’est pas une langue humaine que je sache, à moins que tu as été fréquemment avec un elfe, tu ne peux pas connaître cette langue, si tu ne veux pas en parler, je comprendrais, mais si le chemin est encore long, autant savoir le plus l’un de l’autre. (Commun) Yolan attendait la réponse d’Aglaïa, mais aussi l’arrivé de Malik, il espérait que ce ne serait plus très long.
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