La forêt d'Arprofond, Un convoi spécial

’affrontement avait enfin cesse et l’issue en etait plutot heureuse puisque la victoire etait la, mais celle-ci avait un gout amer car trois membres de la caravane avaient, semble-t-il, perdu la vie. Malchance ou competences inappropriees, cela importait peu a la jeune humaine aux cheveux de feu. Iris et elle avaient fait leur travail, n’eprouvant pas de reelles difficultes face a ses hommes. Il en aurait peut-etre ete differemment si elles s’etaient trouvees dans la ligne de mire des archers.

L’homme au teint livide et aux yeux de mort-vivant avait peu de chance d’un jour redire des mots resonnants comme frappes du bon sens, aussi Aglaia choisit de s’en desinteresser pour le moment. ¤Faisons ce que nous pouvons pour les vivants¤ Relachant les muscles de ses bras et de ses mains, le druidesse laissa choir ses armes et jeta des regards aux alentours, a la recherche d’un eventuel blesse qui aurait besoin d’aide. « Y-a-t-il quelqu’un qui aurait besoin d’aide ? » cria-t-elle gorge deployee.

Iris suivait quant a elle sa compagne, toujours a l’affut apres un si apre combat. Mais tout allait bien lorsqu’aux cotes d’Aglaia Celanine elle cheminait. Ces deux-la avaient encore montre que leur duo formait un adversaire redoutable, d’autant plus lorsqu’il etait anime par l’energie du desespoir.

olan se réveilla durement, il réfléchit un instant, mais ne se rappela rien des événements, la dernier souvenir qu’il avait gardé, était un douleur dans le dos, puis soudain il se leva en sursaut, il regarda autour de lui, des corps gisaient au sol : des blessés. Yolan avait encore mal, mais il ne se plaignait pas. Il regarda ses compagnons et surtout Halasthor. Il se demanda comment c’était déroulé la bataille après qu’il ait perdu connaissance. Il ne savait pas à qui demander, pendant sa réflexion, il entendit Aglaïa demander si quelqu’un avait besoin d’elle, Yolan répondit :

- Bonjour, douce Aglaïa, je pense que Halasthor a besoin de votre aide, je pense qu’il est en plus piteux état que moi. Vu que des corps de brigands gisent au sol, j’en conclu que nous avons gagné, je pense qu’il faut élaborer une stratégie plus fiable la prochaine fois, car attaqué tous comme bon lui semble me paraît risqué. Je suis désolé, belle demoiselle, mais je dois parler à Gaenos, occupé vous bien de Halasthor. (Commun)

Yolan se dirigea tous de suite vers Gaenos et lui dit :

- Gaenos, je dois te parler. J’espère que tu ne pense plus de ma mauvaise fois, tout ce que je veux faire maintenant, c’est protéger le coffret, car ce que contient ce coffret doit être extrêmement précieux pour que des brigands le veule à tous prix, ce coffret ne doit pas appartenir à un seul homme. Je dois te dire merci, sans vous, je serais mort. Je pense qu’il ne faut pas trop s’attarder dans ces lieux, qu’en penses-tu. Au fait, il y a dans notre groupe qui attend que tout le monde soit inattentif pour prendre le coffret.(Commun)

Yolan se demanda si Gaenos le considérait toujours comme un ennemi, mais ce qu’il savait, il devait le dire à Gaenos.

Narration
Halasthor PV=8
Aglaïa utilise soins légers sur Halasthor

Tous

Alors que tout le monde se remettait de ses émotions de différentes façons, le prêtre qui se trouvait sur le chariot constatait les dégâts causés par l'attaque. Lui et ses hommes s'occupèrent de leurs compagnons défunts et commencèrent à creuser des trous pour les enterrer. Yolan et Gaenos discutaient ensemble, enfin surtout Yolan. Gaenos entendait des mots qui s'adressait à lui sans les écouter. IL était visiblement épuisé par les efforts qu'il venait de fournir. Aglaïa se dirigea vers Halasthor et pu voir les mauvaises blessures qu'il avait reçues. Une étrange substance bleue les entourait signe significatif de la trace d'un empoisonnement. Il semblait désormais inactif mais les blessures étaient bien présente. Elle prononça quelques paroles et au moment où elle toucha le corps de ce dernier, ses blessures se refermèrent d'elles même, ne laissant pas la moindre cicatrice. Pendant ce temps, le dernier survivant des assaillants qui les avaient attaqués n'avait pas bougé d'un poil, restant agenouillé le regard dans le vide. Il restait le cas de Rougetigre à régler. Son corps gisait toujours au sol, une flèche lui transperçant la gorge. Les autres membres ne parlaient pas mais n'avaient selon toutes vraisemblance pas grand chose à dire. Beaucoup de questions et peu de réponses ce qui obligeait certains à faire des spéculations les plus improbables.

"Vous n'allez tout de même pas le laisser comme cela !"dit le prêtre en s'adressant à la cantonade, tout en désignant le corps de leur compagnon défunt

"N'oubliez pas que les cadavres attirent les charognards s'ils sont laissés à l'air libre. Et puis tant qu'on y est on va tous les enterrer, on s'occupera du légume ensuite. De toute façon il n'ira pas loin dans son état."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous les morts furent rassemblés pour être mise en terre. Les deux gardes ainsi que Gaenos commencèrent à creuser un trou assez grand pour pouvoir les placer dedans. Heureusement pour eux qu'il y avait tout le nécessaire dans le chariot. Les autres en profitèrent pour installer les deux tentes qui pouvaient contenir jusqu'à quatre personnes chacune. Il y en avait une troisième mais elle ne servait plus à rien maintenant. Et il fallait pouvoir démonter le camp rapidement et facilement.
Après une dizaine de minutes, le trou était fait et les tentes montées. Le prêtre leur adressa à nouveau la parole:

"Quelqu'un veut dire, une prière pour eux avant de les mettre en terre ?"

Tout le monde se regardait devant une requête si étrange et personne ne bougea. Ils pouvaient aussi examiner plus attentivement les corps s'ils le désiraient.

glaia s’approcha des corps qui allaient bientôt etre enterres. Aucune peine ne s’inscrivait sur son visage angelique, mais devant le silence general qui s’etait saisi de l’assemblee, elle decida de dire les quelques mots qui marqueraient la fin de la vie de ces pauvres hommes. La jeune fille n’excellait pas dans l’art de la declamation et n’appreciait pas particulierement se donner en spectacle, aussi fit-elle court : «Comme tous les mortels, vous revenez a la terre qui vous a vu naitre. Vaillamment vous vous etes battus, et c’est sans honte que vous irez a la rencontre de votre prochaine vie. Nous vous inhumons la, a l’oree du bois qui bien malgre lui a vu l’infamie d’une attaque perfide, mais sachez que Rillifane, le Seigneur des Arbres, veillera sur votre ame et que le cycle de la vie reprendra ses droits. »

La jeune druidesse alla ensuite se placer pres des tentes avec sa tendre compagne. Elle inspecta les blessures d’Iris et banda ses plaies pour eviter une agravation eventuelle. Elle n’avait pas la moindre intention d’aller examiner le corps de l’autre legume. Elle avait vaillamment defendu la caravane et avait a son avis amplement rempli ses devoirs. Apres ce petit recueillement, elle s’approcha du pretre, Iris toujours a ses cotes : « Pour votre gouverne, je ne dormirai pas dans la tente. Et sinon, dites moi si la precedente caravane s’est faite attaquee par des possedes comme ceux-la. » La phrase sonnait comme un ordre et de fait elle n’en etait pas si loin. La jeune fille ne continuerait pas a agir comme une creature ecervellee repondant aux ordres d’un pretre. Il allait falloir faire des efforts pour lui donner quelques reponses, d’autant plus que la caravane, apres ses pertes, ne pouvait se permettre de se separer d’autres protecteurs.

Malik souffrait le martyr, sa blessure à la jambe n’arrêtait pas de saigner et il commençait à voir trouble. Chaque pas était une épreuve et la douleur allait crescendo, le forçant à serrer les dents pour ne pas hurler.

*Je dois avoir une hémorragie, peut-être qu’une artère a été touchait. Je ne dois pas perdre de temps, il faut que je sois soigner au plus vite. *

"Quelqu’un peut-il m’aider ?"Parvint-t-il à dire faiblement. "Il me faut des soins, et vite."

Malik se moquait bien de ceux qui étaient tomber lors de la bataille, il n’allait pas pleurer sur des imbéciles qui étaient tomber des leurs premiers combats. Cyric ne pardonnait pas aux faibles, seuls les forts pouvaient espérer être récompenser.
Malik s’approcha d’Aglaia en boitant. Il se fichait qu’elle parle avec le prêtre, Malik voulait être soigner

"Tu obtiendras tes réponses plus tard, j’ai vu que tu avais soignai Halastor, peut-tu soigner ma jambe ?"

*Pour une fois qu'elle peut-être utile*

Malik fit avançait sa jambe blesser pour qu’Aglaia puisse voir la profonde entaille, il espérait qu’elle pourrait faire quelle que chose pour lui.

olan comprit que Gaenos ne l’écoutait pas, il resta donc silencieux et partir se reposer au pied de l’arbre le plus près.

Peu après, Yolan se réveilla pour voir les corps, il resta muet sur les événements qui venaient de se produire. Il se pouvait croire que ces compagnons, ces confrères étaient mort. Il voulut crier et pleurer, mais il ne le pouvait pas.
Il ne pouvait pas non plus parler, mais il fit une prière dans sa tête.

¤ Vous, qui êtes mort pour protéger ce coffret, je souhaite que vous soyez heureux là où vous êtes. Rougetigre, je ne t’ai pas beaucoup connu, mais tu étais un brave aventurier, repose en paix. ¤

Yolan partit et vit Aglaïa parler aux prêtres. Il préféra rester en dehors de cela, mais quelque instant plus tard, Malik, voulut qu’Aglaïa le soigne. A ce moment, il se souvient brusquement que lui aussi était blessé, mais jamais il n’accepterait qu’une femme le soigne, il avait trop de fierté. Il préféra s’en aller et faire comme à son habitude. Il alla dormir au pied d’un arbre en attendant que le groupe se décide à partir.Yolan pensa au combat qu’ils venaient de mener avant de s’endormir, il se demanda comment il s’était débrouillé. Puis, il s’endormit.

Narration

Tous

Aglaïa avait certe des compétences dans la magie curative, mais ils étaient limités. Elle avait proféré des soins au plus blessé de la troupe et l'état de Malik, qu'il avait jugé alarmant, pouvait attendre. Même si sa blessure était assez importante elle n'était pas encore léthale. Aglaïa ignora donc le requête faite par Malik. Ils finirent par enterrer les corps. Le prêtre prononça quelques paroles sans doutes des prières, que personne ne comprit car prononcées dans une langue inconnue de tous.Il se tourna vers la druidesse pour lui répondre.

"Pour vous répondre jeune demoiselle, les précédentes attaques dont nous avons été victimes étaient fortes différentes. Ce sont une partie des membres du convoi qui avaient attaqué les autres. Mais je suppose que dans ce genre d'embuscade il n'y a pas de règles et que tous les cuops sont permis. Mais vous avez peut-être plus d'expérience dans ce domaine ?"

Cette sonna comme une provocation aux oreilles d'Aglaïa. Sa louve recommença à grogner alors que le prêtre s'était approché de sa maîtresse. D'un mouvement de peur il recula avant d'aller s'occuper de monter le reste du campement. Pourquoi est-ce qu'Iris n'aimait pas ce bonhomme ? Que cachait-il ? Etait-ce simplement l'anti-pathie ou bien s'agissait-il d'une raison plus profonde ? Difficile à dire pour le moment, mais les animaux ressentait des choses que les humains ne soupçonnaient même pas.
Après un moment le campement était en fin de compte dresser complètement et tout le monde pouvait aller se reposer. Certains avaient commencé avant les autres. Tout le monde alla se placer dans la tente sauf Aglaïa fidèle de la nature qui irait dormir au milieu de son élément. Non loin d'elle se tenait, toujours dans la même position, le dernier brigand encore en vie du moins physiquement. Ses yeux fixaient toujours l'horizon sans rien regarder.
Fidèle à ses propos le prêtre et ses gardes du corps prirent le premier quart. Tout le monde pouvait en profiter pour discuter librement et commencer la journée avant d'aller prendre un peu de repos.

orsque Malik vint parler à Aglaïa de sa blessure sur ce ton hautain, cette dernière tourna brusquement la tête, fronçant les sourcils. Ses cheveux d'or volèrent au vent l'espace d'un instant éphémère, mais c'était la genre d'image qui pouvait rester gravée dans l'esprit d'un être, du fait de son intensité et de son naturel.

- Je crois bien que je ne puisse plus rien faire pour vous mon brave guerrier. Vous succomberez à vos blessures d'ici quelques heures ou devrez vous même vous amputer de ce membre essentiel.

Le ton de la druidesse ne dissimulait aucunement l'ironie de ses propos. Aussitôt ces mots lachés, la jeune femme retourna son attention vers le prêtre qui osait également lui parler sur un ton impertinent. Celui-là allait bénéficier du doute inspiré par la bataille mais c'était sa dernière chance. Au prochain écart il protégérait seul son chargement maudit.

Aglaïa alla vers le dernier 'survivant' et plongea son cimeterre dans son coeur. ¤On a assez de problème sans s'en créer nous même. Cette chose n'avait rien de naturel et n'a plus rien à faire ici bas.¤

La jeune fille s'installa finalement en marge du feu du campement et tenta de se laisser envahir par le sommeil. Une chose était sûre : Iris veillerait sur sa maîtresse durant la première partie de la nuit tandis que l'inverse se produirait ensuite. Et ce prêtre attirerait leur attention tout autant que la forêt.

Malik attendit la réponse d'Aglaia, et quand celle-ci fut enfin venue, il sentit ses dernières forces le quittaient:

Elle lui avait répondu ça sur un ton qui lui glaça le sang. Elle ne fit plus attention à lui et continua sa discutions avec l'autre prêtre. Malik regarda sa jambe et secoua la tête.

*Jamais je ne perdrais ma jambe, jamais je ne deviendrais un infirme, un peut de repos et tout rentrera sûrement en ordre. Cyric ne peut pas me laisser devenir faible, il déteste les faibles.* Ce dit-il pour se rassurer.

Il se dirigea vers une des tentes et ce fit un bandage, il évita de crier et il serra les dents sous la douleur. Il récita une prière pour son dieu, pour que celui-ci sache combien Malik croyait en lui, et il se tourna vers Aglaia. Elle c'était installée à l'orée du campement avec sa louve et semblait fatiguée. Malik avait toujours pensé que cette femme n'était bonne à rien et que c'est pour ça qu'elle ce baladait avec une louve pour pouvoir se proteger. Mais il s'était aperçu, durant la bataille, qu'elle était capable de se battre et de se protéger sans l'aide de personne. Mais ce n'est pas pour ça qu'il lui ferait confiance.

*Elle a un fichu caractère, elle est froide et sec, mais j'espère cependant que nous allons pouvoirs compter sur elle. Avec tous ces morts, il faut que nous agissions tous ensemble. *

Malik sombra dans le sommeil sur cette pensée.

olan ne dormait que d’un œil, il avait écouté toute la conversation de Malik et d’Aglaïa, il comprit alors que Malik était sur les nerfs. Yolan avait suffisamment dormit, il se leva regarda Malik partir vers la tente et Aglaïa qui était toujours avec sa louve. Yolan avait entendu qu’elle ne dormirait pas dans la tente. Il marcha vers elle, quand la douleur de la flèche qu’il avait reçue lors de la bataille lui fit un peu mal, il s’arrêta donc. Yolan comprit qu’il ne pouvait pas bouger énormément, il décida donc de dormir contre un arbre comme à son habitude. Puis il entendit Aglaïa tuée le dernier brigand. Yolan s’approcha d’Aglaïa et lui dit :

- Pourquoi l’as-tu tué, il était sans défense, il ne pouvait même plus savoir où il était.
Et on aurait pu le faire parler, peut-être savait-il si il y en avait d’autre.
Je me suis trompé sur ton compte, tu es cruelle et surtout tu ne pense pas aux conséquences.
Tu me déçois. (Commun)

Sur ceux, Yolan partit se coucher dans la tente ou il vit Malik, mais ne lui adressa pas la parole.