La forêt d'Arprofond, Un convoi spécial

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Narration

Tous

Tout le monde montait la garde, la proximité de la forêt attirait naturellement l’attention de tout le monde. Le prêtre lança un étrange rire à l’encontre d’Halasthor qui le surprit.

-Ah ! Vous voulez rentrer seul dans cette forêt ? Et bien je vous le déconseille fortement, on raconte qu’il y aurait des créatures surnaturelles dedans. Surnaturelles et n’aimant pas être dérangées si vous voyez ce que je veux dire.

Le prêtre semblait sincère, même si son ton moqueur était déplacé pour un homme de sa condition. Malgré tout l’idée de s’aventurer dans un endroit inconnu et potentiellement dangereux n’était pas des plus judicieuse. Et puis le convoi allant bientôt repartir, il n’aurait pas le temps d’explorer grand-chose.
Le Soleil venait à peine de quitter le zénith, que le chef du convoi annonça à tout le monde que la caravane repartait. Certains membres en avaient profité pour se soulager des contraintes naturelles qu’imposait leur condition d’être vivant. Ils arrivèrent donc les uns après les autres, ceux qui avaient été plus rapide attendant les plus lents. Après plusieurs longues minutes, un seul membre manquait à l’appel. Yolan n’était pas réapparu après ce petit intermédiaire. Tout le monde se regarda, cherchant une réponse sur les visages qui les entouraient à la recherche d’une réponse à la question qu’ils se posaient tous. Où était passé Yolan ? Le commandant de la caravane visiblement nerveux, s’adressa à eux .

-Mais qu’est-ce qu’il fabrique votre compagnon ? S’il croit que sa partie de cache-cache m’amuse, on n’a pas que cela à faire.

A la vue des réactions des personnes qui l’entouraient, il comprit que quelque chose ne tournait pas rond. Il fit un signe aux autres gardes qui prirent positions autour du coffre dans le chariot et ajouta.

-Bon nous allons partir à sa recherche, mais j’espère pour lui qu’il n’est pas allé se balader près de la forêt. Parce que les créatures sauvages qui la peuplent sont sans pitié.

Ils passèrent une bonne heure à fouiller chaque recoin de la lisière de la forêt sans trouver la moindre trace de ce qui avait pu arriver à leur partenaire. Même la louve n'arrivait pas à trouver sa piste. Il s'était tout simplement comme volatilisé. Les personnages étaient face à un choix cornélien : Poursuivre des recherches désespérées dans un lieu inconnu ou continuer leur route en abandonnant l’un des leurs.

Gaenos se leva et attendait les autres. Les un après les autres sortait de derrière les buissons et arbustes sauf un : le demi-elfe aux cheveux violets.
-Yolan c'est donc cela son nom. Il a dû déserter apeuré par la déclaration du vieux fou, il n'y a aucun danger hors de la forêt il a donc choisis de partir. Mais si quelqu'un veut partir a sa recherche pourquoi pas mais à mon humble avis c'est une perte de temps.
Gaenos cherchait la réaction d'un des compagnons pour voir si on était d'accord avec lui.

Malik réfléchit à la situation.

¤Yolan est un demi-elfe et pour les elfes, la foret est un lieu ou ils sont à l’aise, mais le fait qu’il ne revienne pas alors qu’il sait que nous allons bientôt partir m’inquiète. De plus il ne faudrait pas que ce qui est arrivé au précédent groupe nous arrive, il ne faut pas que nous périssions comme les précédents gardiens.¤

Malik savait qu’il devait partir à la recherche de Yolan mais le fait de secourir quelqu’un était un blasphème pour Cyric. L’Unique aimait voir les gens trahir et abandonner leurs amis. Pour accomplir ça mission Malik savait qu’il devrait être aider des personnes qui l’entourait, et il ne pouvait donc pas abandonner Yolan.

-Je voudrais participer aux recherches,Malik se retourna vers Gaenos et lui dit,"souviens-toi que les gardiens de la précédente traverser sont tous morts ou ont disparus. Je te conseille de faire attention à tes alliés potentiels et de ne pas oublier que si tu manque de respect à tes compagnons ceci te manqueront de respect."

Malik s’éloigna en direction du groupe qui été en train de se former pour aller chercher l’elfe.

Désoler, je n'ais pas pu poster avant car mes deux ordinateur avaient des problémes

Gaenos surpris de voir une telle réaction arrêta Malik est lui dit :

-Je ne manque de respect à personne et mess alliés sont peut être important mais la mission l'est aussi. Partir à sa recherche risque d'être très risqué pour le coffret. Je resterai donc ici pour protéger le coffret et vous allez chercher le demi-elfe aux cheveux bleus nommé Yolan et ramenez le sein et sauf mais si vous ne le trouvez pas revenez vite, le convoi risque d'être attaqué en votre absence et croyez moi je ne vous laisserez aucun démon a tuer.

Sur ces derniers mots Gaenos retourna auprès du chariot et cria :

-Un groupe se forme pour trouver Yolan mais on doit protéger le coffret j'ai moi aussi besoin de soutient.

Gaenos savait que peut de personne allait le rejoindre mais cela ne faisait rien il pourrait tuer des voleurs ou démons seul mais quelques alliés ne lui ferait pas de mal. Une lame en plus ou la louve de cette druidesse serait d'une grande aide mais le plus judicieux serait que la louve parte a la recherche de Yolan, plus vite il le trouve plus vite il revienne. Gaenos inquiet se demander si cette disparition n'était pas lié a ce coffret.

a recherche infructueuse durait depuis trop longtemps pour le jeune druidesse qui n’avait cure du rustre qui s’etait egare. Peut-etre meme s’etait-il enfui apres tout, par peur ou tout simplement par envie. Peu importait la reponse a cette question en fin de compte. La seule chose qui interpellait la jeune fille etait l’abscence de trace laissees par le demi elfe. Iris etait une bonne pisteuse et elle n’avait rien trouve : il se passait surement quelque chose de louche.

La foret etait le domaine de predilection du duo, mais le pretre avait parle de creatures surnaturelles et cela avait choque l’oreille attentive d’Aglaia. ¤Les gens montrent parfois au grand jour leur ignorance en employant des termes dont la portee leur echappe, mais si cet homme connaissait son affaire et si la foret etait bel et bien habite par d’etranges creatures ? Laisser ainsi souillee la flore si chere a Rillifane me couterait, mais sacrifier sa vie dans une quete perdue d’avance n’est que la consequence des actes de fanatiques tels que nos employeurs. Preserver la vie, voila l’important. ¤

Aglaia, ne cachant pas sa lassitude, tapait du pied, assise a meme le sol aux cotes d’Iris. « Si vous voulez attendre que les ennuis nous arrivent dessus, nous n’avons qu’a rester ici, si vous voulez allez a leur encontre, je propose que nous avancions, mais au moins nous serons nous approches de notre point d’arrivee. Si cet homme a voulu penetrer la foret sans la respecter, il a appris a mesurer la puissance de la Nature : nous avons perdu assez de temps. » Entre humour noir et deduction evidente, les propos de la jeune femme pouvaient laisser libre cours a l’interpretation, d’autant plus que le ton froid qu’elle avait employe laissait planer une atmosphere propice a l’ambiguite.

Narration

Tous

Tout le monde n'était pas d'accord sur la poursuite ou non des recherches sur la disparition de Yolan. Quelques uns avaient exprimés leur avis et d'autre les avaient écoutés avec un silence d'approbation. Comme souvent dans ces cas là le dernier qui parle impose son choix à tout le monde. Malik du se plier à la décision collégiale du groupe malgré quelques protestations de sa part. Il dut cependant se rendre à l'évidence, que personne n'avait la moindre piste pour tenter de monter un groupe de recherche. Le chef du convoi les observa et secoua la tête de dépit. Chose étrange, Malik remarqua un sourire presque imperceptible sur les lèvres du prêtre.
Tout le monde rejoignit le chariot et la troupe se remit en route vers sa destination. Le climat était agréable, mais au loin on pouvait voir des nuages se former annonçant un changement temps radical à court terme. La route se poursuivait sans encombre et au bout d'une heure de marche, le Soleil avait complètement disparu. La luminosité avait nettement diminuée, même si l'on pouvait toujours voir clairement, et déjà quelques gouttes commençaient à se faire sentir. Ils continuèrent d'avancer, gardant toujours un oeil sur la lisière de la forêt qui avait enlevée l'un des leurs.
La pluie arriva une dizaine de minutes plus tard, tout d'abord fine puis de plus en plus importante. Quelques éclairs firent leurs apparitions accompagnés par les coups de tonnerre de plus en plus forts. Cet orage qui était apparu si soudainement, était un phénomène courant le long de la côte des épées en cette saison. Il fallait prendre son mal en patience et attendre que cela se passe.
Au fur et à mesure de leur progression, la route commença à se changer en un champ de boue, où chaque pas devenait de plus en plus difficile. Chaque minute passé sous cette pluie battante, à se faire tremper et à lutter pour pouvoir avancer leur paraissait des heures. Même le chariot avait beaucoup de mal à se déplacer et ce que tout le monde redoutait se produisit.
Une des roues s'embourba et le convoi s'immobilisa. Le dégager n'allait pas être facile, car la pluie redoublait de violence. De véritables trombes d'eau leurs tombaient dessus, enfonçant encore davantage les roues dans le sol. Le vacarme environnant obligeait tout le monde à hurler pour se faire entendre. Et encore il fallait attendre le bon moment pour ne pas être couvert par le tonnerre. A une centaine de mètres d'eux, la foudre tomba sur un arbre, faisant exploser son écorce et le coupant en deux. Par chance et en raison de de la pluie qui déferlait sur eux à présent, ceui-ci ne s'enflamma pas.
Quoiqu'ils décident les personnes présentes devaient le faire le plus rapidement possible.

orsqu’ainsi les elements se dechainent, sage est celui qui parvient a en prendre la mesure et a ne pas les negliger. Bien que la foret soit le berceau d’Aglaia, celle-ci connaissait les dangers qu’elle pourrait encourir a se refugier sous les arbres alors que la foudre tombait. De plus, leur mission etait claire : proteger le chariot. Une autre chose etait evidente : ce chariot etait embourbe et le convoi avait tres peu de chance de le sortir de la. L’eventail des choix n’etaient pas si vaste qu’il ne paraissait.

La jeune druidesse regarda autour d’elle et examina les hommes presents. Il fallait tenter de desembourber le chariot une derniere fois avec les moyens du bord. Si cette entreprise venait a echouer, alors la troupe devrait prendre son mal en patience et attendre la fin de cette tempete. D’autant plus que ce phenomene courant etait bien souvent aussi ephemere qu’impressionnant.

Malik, Gaenos et Halastor semblait avoir la carrure de l’emploie, aussi tenta-t-elle de les reunir pour leur faire partager son avis : « Tentons une derniere fois de sortir ce chariot de la boue. Demandez aux hommes forts qui composent le convoi de vous aider et allons-y. Que certains soulagent cette roue alors que d’autres poussent ou tirent. Je surveille les environs avec Iris. De toute facon mes maigres bras ne vous seraient d’aucune utilite. » La voluptueuse jeune fille avait rajoute ces mots avec un large sourire eclatant de naivete et contrastant avec l’aplomb de son ton. La blancheur de ses dents et le bleu profond de ses yeux etincelaient du fait des gouttes d’eau qui perlaient sur son visage, soulignant la candeur de la jeune fille. Aglaia Celanine avait parfois des problemes a evoluer en societe, mais elle savait qu’elle etait belle et que cette qualite pouvait parfois s’averer utile en presence masculine.

Le simple orage se transforma en véritable tempête. Des cordes d'eaux transperçaient la forêt et il était impossible de se mettre a l'abri sous les arbres a cause de la foudre. De plus une des roue s'était embourbé. Le convoi ne pouvait pas non plus se permettre d'attendre. Une seule solution débloquer le chariot. Gaenos entendit son nom crié par la druidesse ainsi que le nom de Malik et Halastor. Elle leur demanda de l'aider à débloquer le chariot, gaenos lui dit :
-Nous devoir faire vite, rester trop longtemps immobile peut nous être fatal.(commun)
Il continua d'écouter Aglaïa.
-Moi soutenir roue pour éviter qu'elle ne casse. Moi avoir besoin d'une branche pour aider roue à avancer. Gaenos regarda autour de lui à la recherche d'une branche ou d'une pierre pour mettre sous la roue bloqué.
-Malik et Halastor tirer chariot maintenant, danger proche!! (commun)
Gaenos ajouta à tous le groupe:
-Il faut faire vite, pendant qu'on dégage le chariot vous devoir surveiller bien la forêt , n'oublier pas qu'un des nôtres a disparu et surtout n'allez pas sous les arbres.(commun)
Gaenos comprit que maintenant le groupe était important et que seul il n'aurait pu protéger se coffret.

Edité suite au mp
Petit résumer pour que les autres ne se demande pas pourquoi je parle ainsi : j'ai tout simplement 8 en intelligence donc phrases tres mal construite du style : "Moi bien vouloir faire ça". Merci de votre compréhension

¤ Je commence sérieusement à m'interroger sur la nature maudite que l'on attribue à ce chargement¤pensa Halasthor, silencieux depuis la disparition du demi-elfe. Alors qu'il était en train de réfléchir à une éventuelle solution face à ce second coup du sort, le rôdeur fut surpris par la puissance du déferlement de la foudre qui fendit l'arbre en deux.

Halasthor entendit alors la douce voix d'Algaïa malgré le déchaînement de la nature. Il comprit alors dans ses paroles que la jeune femme encourageait les hommes à s'unir afin de désembourber la roue du chariot. C'est alors que Gaenos demandait à Malik et au rôdeur qu'ils tirent le chariot tandis que celui-ci tentait d'extraire la roue.

- Très bien, mais il nous faut d'abord quelque chose pour soulever la roue, cela nous facilitera la tâche!(langage commun)

Aussitôt dit, le rôdeur tourna son regard vers la dépouille de l'arbre, mais la pluie ne lui permettait pas d'évaluer si une branche serait en état pour soulever le chariot. Le rôdeur se tourna alors vers Malik.

- Voyons s'il se trouve là-bas une branche solide et en bon état afin de soulever le chariot, tandis que d'autres hommes se chargerons de le tirer!(langage commun)

Je tenais à m'excuser de ma longue absence je n'ai pas eu accès à un ordi pendant tout ce temps

La foudre et le vent sifflaient aux oreilles de Malik et il devait se concentrait pour comprendre les différents ordres qui lui étaient donné. De plus il avait du mal à acceptait le fait que déjà un membre de leur équipe ait disparu.

Malik, avec un regard noir, se tourna d’abord vers Aglaïa, puis Gaenos et enfin vers Halasthor. Il n'aimait pas qu'on lui donne des ordres et qu'on lui dise ce qu'il doit faire. Entre Gaenos au langage limité, Aglaïa et sa louve, Halasthor l'homme qui ne parlait pas beaucoup et les gardes et le prêtre qui les accompagnés, Malik ne savait pas vraiment à qui se fier.

¤Seigneur noir, je vous promets que quels que soient les obstacles qui se dresseront sur ma route, je réussirais ma mission¤

Malgré tout il devait collaborer avec eux et, ce forçant à ne pas répondre méchamment à Halasthor, Malik se retourna et dit :

-C'est d'accord je te suis, allons voir si nous pouvons trouver une branche qui nous servira de levier.

¤Peut-être vais-je pouvoir parler du coffre à Halasthor et peut-être partagerons nous les même doutes¤