D'Eauprofonde jusqu'à Baldur, un convoi spécial

Le cours des pensées du rôdeur fut interrompu par la voix de la jeune femme qui paraissait vouloir engager la conversation. Halasthor posa alors son regard sur la jeune femme accompagnée de sa louve. Très peu habitué à ce qu'une personne de la gente féminine souhaite engager une discussion avec lui, le teint d'Halasthor vira au rouge écarlate, et le rôdeur ne su quoi répondre à cette question du moins étrange.

(langage commun)- Heu...Hurler avec les loups?dit-il avec hésitation, devenant de plus en plus gêné.

Mais soudain Halasthor réitéra la question en lui même et se rendit compte que bien que d'apparence anodine elle paraissait lui être dédiée.

¤ Bien sûr que j'aimerais hurler avec les loups¤

Le poids de la mort de sont mentor Gaerk se fit alors ressentir dans le coeur du rôdeur. Halasthor se souvint alors de ce jour terrible ou des trolls les ont attaqué lui et son mentor; le rôdeur se remémora cette journée où il ne fut pas assez fort pour protéger l'être auquel il tenait le plus au monde, ce père qu'il n'avait jamais eu, et qu'il n'aura sans doute plus jamais. Ces souvenirs valsant dans son esprit, Halasthor aurait aimé hurler avec les loups, en esperant évacuer la rage et la tristesse qui inondent son coeur, qui l'ont poussé à quitter sa terre natale pour devenir plus fort et espérer qu'un jour Gwaeron Bourrasque lui pardonne de ne pas avoir exterminer ses ennemis jurer afin de protéger Gaerk.

¤ C'est pour cela que je suis ici, pour cela que j'ai répondu à cette annonce.¤

Soudain Halasthor se souvint que la jeune femme lui avait posé une question. Son teint qui avait retrouvé sa couleur normale vira au rouge et Halasthor fixa le sol, embarrassé.

(langage commun)- Avec plaisir,dit-il avec timidité. Se rendant compte que sa réponse entraînerai une demande d'explication, il s'empressa de reprendre la parole.

(langage commun)- Mais au fait qui êtes vous, jeune femme, et que venez vous faire ici?

glaïa fut surprise par l'émoi qui naquit chez l'homme qui lui faisait face. Elle ne s'était pas attendue à une telle réaction. Elle faisait l'erreur banale de l'a priori. ¤Jaugeant cet homme dans le cadre de la Cité des Splendeurs, je l'avais peint de manière à s'intégrer dans ce tableau. Il semble que ce fut une belle erreur !¤ De plus, la jeune femme avait posé cette question sans vraiment attendre une réponse et voilà que l'homme lui en fournissait une. Mais il ne semblait pas vouloir poursuivre cette conversation et en engagea une autre, ce qui en fait n'était pas pour déplaire à la jeune femme qui lui répondit après quelques secondes d'un silence tendu :"Je me nomme Aglaïa messire, et vous n'avez d'yeux que pour celle que vous pouvez nommer Iris." La servante de Rillifane avait volontairement 'oublier' de répondre à la seconde question. Et avant qu'elle ne puisse s'enquérir de l'identité de son interlocuteur survint un autre personnage qui se présenta très formellement et qui de plus venait de lui couper la parole. Aglaïa tourna lentement sa tête vers le demi-elfe, puis l'observa, faisant avec sa bouche une moue typique trahissant sa contrariété : "Sachez qu'Iris n'a aucun maître et que ce n'est pas à force de veules flatteries que vous obtiendrez les faveurs de ma beauté !"

La jeune fille pouvait se montrer impulsive et ne percevait pas les relations humaines avec rationalité, aussi ne s'encombrait elle pas du fardeau qu'est la diplomatie. Sa langue s'avérait bien souvent être aussi tranchante que la lame d'une rapière. De plus, elle se savait belle mais n'en nourrissait aucune arrogance, aussi l'avouait elle sans fausse modestie. Vraisemblablement contrariée elle se pencha vers Iris et caressa son pelage gris et lui susurra quelques mots à l'oreille. " ..."

La jeune femme parut étonné de la réponse du rôdeur.¤ Qu'ai-je encore dit?¤pensa-t-il, craignant que la jeune femme le prenne pour un étrange individu. Mais au même moment elle lui répondit de façon apparemment décontractée, lui révélant son nom ainsi que celui de sa louve, Iris.

(langage commun)-C'est vrai qu...Soudain la conversation fut interrompu par l'arrivée du demi-elfe qui s'adressa à Algaïa. Halasthor fut impressionné par la véhémence dont pouvait faire preuve la jeune femme apparemment contrariée d'avoir été interrompue en pleine conversation. Mais le rôdeur ne voulait pas être la cause de tensions entre ses potentiels compagnons de voyage.

(langage commun)- Je vous en prie, Algaïa, il n'y a pas de mal. Continuez donc cette conversation, nous aurons peut-être l'occasion de nous revoir ultérieurement.

Halasthor s'écarta et caressa au passage d'une main discrète la belle louve qui paraissait garder son sang froid malgré cette altercation. Le rôdeur tâcha cependant de ne pas trop s'écarter, espérant que la personne tant attendu fasse son apparition. Il s'assied alors dans un coin de l'estrade et replongea dans ses pensées, parcourant les collines de l'Halruaa, cette terre qu'il aime tant, protégeant sa faune, chérissant sa flore. Mais Halasthor était en ce moment à Eauprofonde, en quête de pardon et de salut, bien qu'il lui paraissait difficile d'obtenir ce genre de bien dans un carcan de modernisation humaine.

Edit Kolimar je considère que ta langue supplémentaire est le commun et non plus le gobelin le 02/04/06 à 9h54

olan, qui avait trop fait attention à la louve, remarqua trop tard l’homme, il n’avait pas l’habitude de grande ville et restait toujours seul, alors quand il entrait dans une taverne, il parlait seulement avec un personne, c’est rare qu’il entre dans un conversation de son plein gré. Il préféra s’excuser aux prés des deux personnes, mais lorsqu’il voulut parler, il vit l’homme partir.

¤Mince, moi qui voulait m’excuser aux deux personnes en même temps, tant pis, il va falloir que je m’excusez à l’un puis à l’autre. ¤

Yolan voulu s’excuser aux personnes, il préféra commencer à la femme en premier.
Il commença à lui demander pardon.

-Je suis désolé jeune femme mais je ne suis pas habitué aux grandes villes, ce que j’ai dit sur votre beauté n’était pas des paroles en l’air et votre louve à l’air bien élévé, mais mon maître m’a toujours enseigné de reconnaître la beauté d’une femme qu’elle soit une elfe ou autre chose, alors quand je vois une aussi belle femme que vous je ne peux m’empêcher de le dire.
Je vous pris encore de m’excuser pour le dérangement mais maintenant que j’ai entendu prononcé votre nom de loin, ça devrait me suffire. (Langue commun)

Yolan s’écarta de la demoiselle et s’approcha de l’homme.

¤Voilà, il ne me reste plus qu’à m’excuser aux prés de cette homme. ¤

-Bonjour, je vous pris de m’excuser pour l’interruption avec cette belle demoiselle, voyez vous, je ne suis pas habitué aux grandes villes, mais mon honneur est de m’excuser lorsque j’ai commis une faute. Mon seul désire est de faire connaissance avec mes futurs compagnons, mais je n’ai jamais été bon pour parler au gens. Entre nous je vais vous faire une confidence, mon maître m’a toujours répété : « la beauté d’une femme est toujours à craindre, ne te fit jamais à leur beauté, ça pourrait te jouer de mauvais tours ». Voilà, si vous voulez parler à cette demoiselle, vous pouvez y aller, je ne vous dérangerais plus. (Langue commun)

Narration

Tous

Alors que les différentes personnes tentaient de faire connaissance entre elles avec plus ou moins de succès, un petit détachement de six hommes, de ce qui paraissait être des prêtres d'Heaum se joignit à la petite réunion. Ils transportaient une petite caisse qu'ils vinrent placer dans le chariot. Puis ils se dirigèrent vers le chef du détachement qui était resté silencieux. Celui-ci fit un hochement de tête à leur rencontre et commença à parler. Simultanément les personnes qui l'entouraient, traduisirent ses paroles qui furent ainsi comprises de tous ceux qui se trouvaient devant l'estrade.

"Merci à vous d'avoir répondu à la demande d'assistance que nous avons demandé. Vous vous demandez sans doute en quoi consistera le travail pour lequel vous serez convenablement récompensé et je vais de ce pas vous renseigner sur ce sujet."

Il désigna le chariot et son chargement avant de reprendre.

"La tâche est simple en fait. Il ne s'agit que d'escorter ce chariot ainsi que ses quatre gardes jusqu'à la porte de Baldur. Le chargement est un cadeau vital de notre ordre d'Eauprofonde envers celui de Baldur. Il pourra permettre à terme la sauvegarde de bon nombre de personnes. Nous aurions pu nous en charger nous même, mais des évènements exceptionnels nous forcent à rester dans la cité des splendeurs."

Il regarda chaque membre de son auditoire comme pour mieux les jauger. Il reprit sur un ton un peu autoritaire.

"Tout ce que vous aurez à faire sera donc de s'assurer que le convoi et ses protecteurs arrivent intacts à destination.
Il y a cependant une condition à respecter. Vous ne devrez jamais ouvrir le coffre et empêcher quiconque de le faire. De toute manière les gardes seront là pour le défendre contre tout acte de malveillance. Alors qui désire faire partie de cette caravane. ?"

Tandis que les traducteurs finissaient leur phrase, un homme sortit d'une ruelle des alentours et s'exclama.

"Tu as dit la même chose la dernière fois et seuls les gardes et ton foutu chargement sont revenus. L'escorte, elle, avait disparue. Alors je vous le dit à tous, cette caravane est maudite. Vous ne vous en sortirez pas vivant."

Il partit en lançant un rire presque diabolique qui donna la chaire de poule à tout le monde. L'annonce était alléchante mais l'intervention de cet inconnu venait de refroidir l'ambiance qui était devenue glaciale. Comment allaient réagir l'assitance ?

Le chargement solennel de la petite caisse sur le chariot, le discours du capitaine et l’altercation qui s'ensuivit réveillèrent immédiatement l'insatiable curiosité de Rougetigre.
¤ Que pouvait bien contenir cette caisse qu'on ne puisse voir ? Quelque chose qui avait rapport avec Heaume probablement. Oui mais quoi ? Et pourquoi le déplacer ? Mystère... ¤

Il se demanda de même pourquoi on n’attribuait pas plus de gardes de Heaume à l'escorte de ce chargement puisqu'il semblait si important. Recruter des inconnus, sans rien savoir d'eux ni de leur expérience semblait irréfléchi. Voyager D'Eauprofonde à Baldur nécessitait plusieurs jours par voie terrestre et le chemin recélerait probablement beaucoup d'imprévus, et d'autant plus par ces temps troubles.

Cependant, rompu à ce genre de déplacements, sur de longues distances, Rougetigre ne se sentit pas mal à l’aise, au contraire. Un dernier coup d'œil à ses probables compagnons de voyage, pour s'assurer de l'absence de coupe-gorge potentiel flagrant, et il prit sa décision. Il irait donc.

Lorsque qu’il entendit l'homme couper la parole au capitaine de la garde, sa réaction fut immédiate: Jetant sa besace sans ménagements à l'attention de la gracieuse jeune femme qu’il avait entendu se présenter comme "Aglaïa", il bondit comme une flèche à la poursuite du sinistre personnage en criant:
- Gardez-moi mon sac, s'il vous plait ! (langue commun)

Débarrassé de son encombrant chargement, le moine se savait très rapide (et d'ailleurs cela lui avait probablement sauvé la vie de nombreuses fois). Il ne faisait aucun doute dans son esprit qu'il ne lui faudrait que quelques instants pour parvenir à rattraper le lascar, qui détenait probablement de très intéressantes informations.

Ses muscles se détendirent sous l'effet de l'adrénaline libérée et il s'engouffra après l’individu.

olan qui avait entendu le discours, réfléchi un instant, puis un homme arriva derrière eux, après qu’il eut parlé, il se remit à réfléchir.

¤Que peux donc contenir ce coffret, j’avais hésité mais maintenant, je suis sûr que cette quête est faite pour moi. ¤

Il arrêta de réfléchir et vit que un homme était parti dans la même direction que l’homme qui les avait prévenu, Yolan cru d’abord que qu’il s’était défilé, mais réfléchi et pensa comprendre les intentions de cette homme, il voulait sans doute récolté des informations au prés de ce fou.

¤Bon si c’est ce que je pense, il me suffira de lui demander « poliment » ces précieux renseignements. Mais pour l’instant le plus important est de m’inscrire à cette quête. ¤

Yolan alla vers l’homme qui leurs avait expliqué la quête, pencha sa tête vers son oreille et parla à voix basse.

-Ta quête m’intéresse, je voudrais t’aider dans cette aventure, depuis que cette personne a dit qu’il y avait des risques, je me suis soudain intéressé à cette quête. Ne t’inquiète pas, je n’ouvrirais pas cette boite, en tout cas, si elle m’attire trop, je serais obligé de l’ouvrir. (Langue commun)

Il s’arrêta et regarda un instant l’homme et reprit la parole.

-Je rigolais, je n’ouvrirais pas cette boite, n’aie crainte. (Langue commun)

Il enleva sa bouche de son oreille et s’en alla.

Halasthor fut impressionné par l'impétuosité dont le dernier venu fit preuve en se lançant dans une course éffrénée. Sans doute voulait-il rattraper l'individu afin d'obtenir plus d'information à propos de cette malédiction. Certes les propos de cet homme étaient inquiétants, mais le rôdeur se dit alors que ces paroles pouvaient être fausses, et que ce type était un dément. Malgré l'agitation occasionnée par l'élan de l'homme torse nu, Halasthor dirigea son regard vers la mystérieuse caisse entreposée dans le chariot.

¤ Que contient cette caisse pour mériter tant d'attention et de prudence? Et pourquoi engager des aventuriers pour assurer un échange apparemment diplomatique? Les gardes de la ville sont bien plus fiables qu'une bande d'aventuriers venus de nulle part!¤

Au fur et à mesure qu'Halasthor se remémorait les dernières paroles du sombre individu, le doute s'installait dans son esprit.¤ Et si le contenu de cette caisse était maudit?¤se dit-il. Quelles contraintes l'empêchaient de partir et continuer son périple seul? Absolument aucune!¤ Je pourrais retourner en Halruaa.¤se dit-il en s'imaginant parcourir les collines de sa terre natale. Mais soudain le rôdeur se souvint pourquoi il était ici: pour Gaerk, son mentor, son père spirituel. De plus ce dernier n'a jamais enseigner l'égoïsme à Halasthor.¤ Il serait égoïste de ma part que de laisser ces personnes risquer leur vie, voire même la perdre, alors que peut être pourrais-je les protéger?¤Le rôdeur posa son regard sur la foule, puis plus particulièrement sur Iris et Algaïa, première personne à lui poser une question intéressante depuis huit longues années, à laquelle il aurait répondu volontiers si cette jeune femme avait l'intention de faire partie de l'escorte. Halasthor ne pouvait refuser cette demande, car ce voyage lui permettrait sans doute de devenir plus fort, mais aussi de découvrir le paysage de la Côte des Epées. Le jeune rôdeur se mit alors debout sur l'estrade et cria d'une voix grave.

- Si telle est la mission que vous nous confiez, je suis d'accord pour assurer l'arrivée de ce convoi à Baldur.

Malik n'en croyait pas ses oreilles. Que pouvait donc bien contenir ce coffre? Le prêtre crut sentir un piège.
¤Pourquoi, si le chargement est si précieux, employer des inconnus pour le protéger? Quelles peuvent être les raisons qui empêchent les gardes de Heaume de transporter eux même ce coffre à Baldur? Et pourquoi devrions nous risquer notre vie pour un coffre dont nous ne connaissons même pas le contenu? Et de quoi pouvait bien parler cet individu qui c'est enfui?¤

Malik crut alors comprendre le pourquoi de sa présence en ces lieux.

¤Cyric veut que je m'empare de ce coffre!¤Pensa t-il soudain excité. ¤Je vais rendre grâce à mon dieu en découvrant ce que ce coffre peut bien cachet!¤

Malik observa ses compagnons et essaya de voir lesquels pourrait rallier sa cause, découvrir le contenu du coffre. Il ne pensait pas que la femme et sa louve serait d'accord avec son point de vue, ni l'homme qui venait de s'écrier

,pas plus que celui qui venait de s'élancer à la poursuite de l'intus.

¤Le demi-elfe m'a donnait sa confiance, peut-être que cela va pouvoir me servir.¤

Malik s'approcha alors du demi-elfe et lui glissa à l'oreille:

-Je dois te parler en priver, si cela t'intéresse éloignons-nous du groupe, je dois te parler de notre mission.

Suite a la fuite de cet homme pour le moins étrange Gaenos décida de l'ignorer d'escorter simplement ce coffre et ces gardes. Pas plus intéresser par le contenu de ce lui-ci ou pour la raison d'une si grande escorte il regardait avec étonnement la simplicité d'esprit des compagnons de route, il prit , d'un air assurer , la parole :
-Encore un fou , un mendiant qui au lieu de travailler passe son temps a effrayer les jolies demoiselles. Que celui ou celle qui est effrayée prenne son sac et rentre chez lui pour mener une vie simple. Moi je suis là pour me battre et quiquonque voudra voler ou même simplement ouvrir ce coffret connaîtra le goût de mon épée.(commun)

Gaenos regardait le demi-elfe et lui dit d'un ton sec :
-Je veux simplement la récompense et quiquonque mettra en péril la mission devra simplement me passer sur le corps. (commun)

Gaenos devrait faire attention au demi-elfe suite a son discourt quelque peu révélateur. Il s'approcha ensuite du rôdeur qui avait dit ceci :

Gaenos chercher un allié capable de se battre a ses cotés dans le cas où le demi-elfe et ses alliés aurait l'intention d'ouvrir ce coffret. Toute fois son coter démoniaque le poussait vers ce coffret il ne savait pas pourquoi mais il avait un sensation étrange.



Ce message a été modifié par Kolimar Velcor le Mercredi 05 Avril 2006 à 20h14