Une amulette vaut mieux que ..., Même les morts n'ont pas de repos

'orc était maintenant sauf et il ne saignait plus, ceci dit le combat faisait rage et tout ne semblait pas si facile en haut. Il fallait maintenant les rejoindre au plus vite car le nombre fait encore la force, et ce qu'il avait entendu ne paraissait pas spécialement rassurant... Il courra donc là ou les autres étaient passé dans le but de les rejoindre.

liana sentait un flux d’énergie lui traverser le visage. Un flux malsain accompagné de paroles bien peu recommandables pour elle.

- Tu vas me le payer espèce de salope. Sur ce Iliana essaya de lui planter sa lance entre les côtes et Nephenie se lança aussi sur cette femme adepte de Loviathar.

MJ
3ème Round (Suite).
Jet d'attaque de Néphénie : 16(Dé)+3=19 Réussite.
CA de Liriel : 10(Dé)+= Echec.
PV de Liriel : -4(Ventre)=pv.
Jet d'attaque de Narvarth : 12(Dé)+2(Rage)+3=17 Réussite.
CA d'Arbald le Borgne : 8(Dé)+6=14 Echec.
PV d'Arbald le Borgne : 7-2(Rage)-5(Ventre)=0 Hors de combat.
250 PEX pour tous.

Néphénie se jeta sur Liriel sentant bien que cette adepte de Loviathar avait trouvé le moyen de faire du mal à sa maîtresse. La louve resserra sa mâchoire sur le flanc droit de la frêle Liriel la faisant hurler de douleur. Cette dernière se recula aussitôt d'un pas et fourra sa main dans une des nombreuses sacoches de ceinture qu'elle avait autour de la taille. Elle en retira une petite fiole en verre carrée pleine d'un liquide transparent dont elle déboucha le petit bouchon de liège du pouce.

Dans le même temps Narvarth qui prenait conscience du danger joua le tout pour le tout après un enchaînement de feintes et de frappes, il asséna sa meilleure botte distribuant deux puis trois coups de son kama dans le ventre du voleur, lui brisant au moins un côte et s'assurant qu'il ait le souffle coupé. Devant l'enchaînement Arbald faillit tomber mais se retint de justesse en s'appuyant sur son épée et en mettant un genou à terre, il se releva immédiatement dans ses yeux on pouvait lire la folie d'un homme qui allait donner sa vie pour que celle qu'il aimait puisse s'en sortir saine et sauve.

- Sale porc que tu es Arbald, tu n'as pas su me défendre regarde mon sang, crois tu que la souffrance que je fais ressentir aux autres doit s'appliquer à moi! Loviathar ma maîtresse ne le croit pas elle! Crève comme un chien, voleur pouilleux, tu ne me sers plus à rien. De toutes façons je me serais débarrassé de toi d'une manière ou d'une autre! La broche est mienne et si quelqu'un veut me la prendre il faudra venir la chercher dans l'antre de Loviathar. Je vous attendrai au Pic de la Dame. Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha!!! Mais il vous faudra encore le trouver. D'un trait Liriel avala sa potion et aussitôt elle disparût sans laisser aucune trace sous les yeux de tous les aventuriers présents sur le toit. Arbald tomba à genoux complètement abasourdi par les paroles de Liriel. Il n'avait plus de raison de se battre et lâcha donc épée. Elen'Ira ne voulant prendre aucun risque garda son arc bander dans la direction du voleur. Ils avaient triomphé de leurs adversaires et étaient tous sain et sauf, mais la broche leur avait échappé...

liana était verte de rage. Cette espèce de raclure de prêtresse lui avait échappée.

- J’te retrouverait, sois en sûre! Rendez vous au pic de la dame, en espérant que la morsure te feras souffrir longtemps! C’est bien Nephenie, tu as bien travaillé. Je t’offrirais une bonne cote de bœuf demain. A ces mots, la louve encore léchant le sang de la supposée barde, sentit une poussée de joie. Une cote de bœuf, voilà qui va être bon. Iliana s'approcha du moirant de borgne et demanda à Narvarth : "On en fait quoi de celui là?"

uthek venait d'arriver sur le supposé champ de bataille alors que la barde venait de disparaitre en faisant signifier son statut de croyante de Loviathar. Il avait aussi vu l'accablement de ce pauvre fou qui voulait donner une vie contre de l'estime... Il ne devait vraiment avoir aucune estime lui même de la sienne... Sans se préoccuper d'Iliana, il s'adressait maintenant à lui de façon dédaigneuse :

- Hey humain! Tu te souviens de ce que tu es venu faire ici au moins? Je pensais que tu serais assez stupide pour mourir, mais à première vue la vérité t'a rendu la vue... Maintenant dit moi avant d'avoir une chance de tomber outre-tombe... Il lui tenait maintenant le haut du crâne de sa main crasseuse. Tu connaissais l'adepte qui nous a quitté ou elle t'a si bien caché son jeu que ça?

Il savait pertinement à la vue du désespoir visible de ce borgne qui n'a la finesse ni de trait ni d'intellect, que cette elfe l'avait dupé au plus haut point et qu'elle devait même être la seule fierté de sa pauvre vie. En fait la question était plutôt de savoir s'il connaissait d'elle un lieu caché ou si elle avait été sans faille dans ses plans... Car le pic de la dame n'étant pas tout proche, il fallait peut être prévoir de quoi ne pas avoir à faire d'aller-retours incessants en ville pour chercher le matériel nécessaire. Aussi Suthek détestait faire faux bond devant un contrat, son but était donc de retrouver au plus vite cette broche, et maintenant le plan était simple : aller au pic de la dame, repousser l'adepte jusqu'à son dernier retranchement d'où elle ne pourrait pas s'enfuir puis lui reprendre la broche, que sa porteuse actuelle soit morte ou en fuite...

liana regardait le borgne, pleurant toutes les larmes de son corps de son unique œil. Prise d’une soudaine pitié, très rare chez cette femme, elle se calma et dit aux autres qui se trouvaient présents.

- Bon, laissons ce pauvre malheureux dans son désespoir. Il l’a amplement mérité et nous n’avons nullement besoin d’en ajouter une couche. Cette expérience lui aura au moins servi de leçon. Ne jamais faire confiance à une jolie femme, surtout si elle vous porte de l’intérêt.

- Je ne sais pas pour vous, mais je pars pour le Pic de la Dame. La broche ne m’intéresse plus, par contre, sa malédiction me force à la suivre. J’ai été ravie de vous connaître tous et j’espère vous revoir un jour ou l’autre, qui sait ce que l’avenir nous réserve. Je pars dès ce soir. On se reverra peut-être dans les Marches d'Argent. Et pour ceux qui restent ici, vous passerez le bonjour au nain grincheux qui nous a proposé la mission de ma part. Bon, et bien tout est dit, il me semble. Que la joie guide vos pas et vous apporte ce que vous cherchez. Adieux. Sur ces mots, Iliana accompagnée de sa fidèle louve, descendit les escaliers, enjamba les corps des gardes et sourit à Gral.

- Au revoir grand machin. J’ai été ravie de te rencontrer, même si cela a été court. À bientôt peut-être. Et merci encore pour Néphénie. Elle partit dans les rues sombres de Padhiver, sans se retourner. Arrivant aux portes de la ville, elle dit a sa compagne dans la langue des druides : "Bon, et bien, les Marches d’Argent, c’est par la non? Alors qu’attend-on?"

uthek avait une haine profonde pour tout ce qui était de la lâcheté ou du manque d'espoir, et il venait de voir en l'action de l'humaine tout ce qu'il détestait le plus. Le fait de retrouver la broche était pour lui bien plus important que le grain de peau de cette pimbêche et jamais il ne lâcherait son contrat... La broche sera retrouvée où que ce soit et il n'abandonnera pas de la sorte.

La druide était maintenant partie, l'orc mal en point ne semblait pas vouloir se réveiller, la mage paraissait s'endormir sur elle même et Narvath avait aussi disparu dans l'ombre. La vague impression d'être seul actif ici l'énerva et il décida de se séparer de ce groupe pour trouver seul la broche de cet homme. Il décida après avoir fait son paquetage rapidement de sortir de Padhiver, cette ville qui lui avait laissé bien mauvaise impression...

Il décida donc de longer la côte vers le sud, après tout il avait entendu dire que par delà eauprofonde et le royaume de baldur se cachait énormément de cultes aussi sombres que stupidement dédiés au massacre. Il partit donc en direction d'une région lui paraissant aussi riche en découverte pour son encyclopédie et en sauvagerie que la barde qui les avait quitté, la Jungle de Chult. Cette région mystérieuse était maintenant l'objectif de Suthek. Il était convaincu, bien que sûrement à tord, de la proximité entre la barde, cette région et donc la broche.

Lâchant la tête du borgne blessé et meurtri à vie, il le laissa dans ses larmes et ses sanglotements apeurés de l'enfant qui a perdu père, mère et amis. Il avait su lui même à quel point il est douloureux de se faire trahir par une femme plus belle que soi... Et maintenant il était parti, son sac sur le dos, profitant de sa constitution et de sa résistance pour voyager vite et bien... Padhiver était déjà loin, mais il savait que cette ville devait rester une destination, celle d'une broche.

l en était fini avec le borgne, la barde quand à elle s'était éclipsée, s'exprimant en commun d'un ton semblant sec, tel une vipère crachant son venin. Le commun, Narvarth ne le parlait pas, il avait juste cru reconnaître un nom de localisation, Le Pic de la Dame, nom repris par la suite par ses compagnons. C'est donc là qu'il se rendrait pour clore son combat une fois reposé.

Mais avant il avait à faire, ses compagnons repartaient tour à tour chacun dans sa propre direction, semblant tous quitter la ville, crachant tous une dernière fois des paroles incompréhensible à la figure de l'humain, à terre, agonisant, le laissant là dans son état de souffrance, dans sa position de vaincu.

Il n'était pas dans les traditions du Hin de laisser des personnes, même les plus lâches et les plus vils foulant ce sol, dans ce lamentable état, attendant la mort certaine qu'ils méritaient. Il leva donc son kama une dernière fois sur le malheureux borgne, mettant ainsi un terme à son agonie. Il avait été un bon combattant, tant à distance qu'en mêlée, et bien qu'adversaire du Sagespectre, il méritait la paix apportée par la mort.

Il récupéra alors l'unique oeil du cadavre, un dût promis au semi orque, probablement encore allongé dans la ruelle. Un bref coup d'oeil alentour lui fit comprendre que ses pierres étaient perdues. Il n'essaya même pas de récupérer les biens du cadavre, les armes ayant été brisées par la chute, ce pouilleux ne semblait rien posséder d'autre digne d'intérêt, il le laissa dans son éternel sommeil sur les toits de Padhivers, l'abandonnant pour rejoindre la ruelle.

- Tiens grand bonhomme. Il lança l'oeil du borgne à son camarade barbare. "J'espère pouvoir de nouveau combattre à tes côtés une fois que tu sera remis de tes blessures."

Il lui donna une légère tape sur l'épaule avant de partir en direction de la sortie de la ville et des bois alentours, il y chercherai une clairière tranquille pour se reposer et récupérer du combat. Un long voyage l'attendait avant d'en finir avec cette quête. Il fit donc un simple salut à la ville, espérant devoir y revenir assez tôt chercher sa récompense. La vue de la verdure mit du baume au coeur à Narvarth, qui se mit à siffloter en préparant sa pipe.