Une amulette vaut mieux que ..., Même les morts n'ont pas de repos

Assise elle observait les gens alentour comme a son habitude. Il y avait bien un peu de monde mais rien d’inhabituel pour une auberge.
Puis elle vit un nain s’adresser à la femme qu’elle regardait avant. Elle lui répondit en se présentant comme étant Soliale.
Il n’en fallait pas plus à la jeune humaine pour reconnaître sa future employeuse. La discussion entre le nain et Soliale ne dura pas très longtemps, quelques minutes à tout casser.
*Bon, ba ça doit être elle ma future employeuse.*
Puis après que le nain en eut fini avec Soliale et qu’il se soit détourné d’elle :

-Allez viens Nephenie, on va discuter un peu avec la dame là-bas.
Se levant calmement, elle s’approcha de Soliale.
-Bonjour, dame Soliale, me permettez vous de m’installer ?
La jeune Halfeline l’y invita sans autre forme de procès qu’un sourire discret.
Iliana s’assit donc, Nephenie en fit de même, et pour ne pas manquer une miette de ce qui allait être dit , la louve posa sa tête sur la table. Sa tête blanche faisait un certain contraste avec la couleur sombre de la table.

-Alors, je ne vais pas y aller par quatre chemins, il paraît que vous cherchez des gens pour récupérer un objet volé ?
L’entrevue fut courte mais claire. L’employeuse parlait très clairement et sans bafouiller malgré sa timidité apparente. Elle n’aimait pas se montrer en spectacle, ce qui peu se comprendre.
Soliale proposa un verre à Iliana, mais cette dernière se vit dans l’obligation de refuser sous peine de ne plus avoir les idées très claires pour écouter la suite.
La grande humaine ne réussit pas à apprendre qui était le propriétaire de l’objet volé.
L’objet était un bijou mais elle n’en su pas plus. Cela aurait pu tout aussi bien être une broche qu’un pendentif ou une bague. La jeune halfeline n’était pas très bavarde pour une serveuse d’auberge, au grand désarroi de la curiosité et de la méfiance de l’humaine.
Soliale parlait très bien pour une serveuse et Iliana crut reconnaître un fond de bonne éducation derrière cette attitude.

*Elle est sacrement bien élevé pour une serveuse. On dirait presque ma mère lorsqu’elle était avec des clients, détacher les mots, pas de cafouillage, clarté. Elle serait une très bonne commerçante, quoi que sa discrétion pourrait peut-être être un problème. Hey, reprends toi, t’es pas là pour ça.*
L’entrevue se termina, Iliana avait passé un bon moment avec une pointe d’humour par-ci par-là.
-Très bien, si vous me cherchez, je serais près de la rivière sur la route du sud, j’aime dormir à la belle étoile avec ce temps-là.
Et sans ajouter une parole, elle lui sourit, le sourire fut rendu agrémenté d’un hochement de tête et de ces paroles : -Si un jeune coursier vient à vous avec une pierre blanche polie, revenez ici. Bonne journée.

Sortant alors de l’auberge, Iliana repensa aux paroles de Soliale, bonne journée, en effet, il n’était pas encore midi. Ainsi, elle flâna avec Nephenie dans les rues de la ville observant les magasins et autres échoppes, repérant quelques endroits où elle pourrait plus tard revenir a la pêche aux informations.

Lorsque l'étrange duo formé par l'humaine et la louve en eu fini avec la serveuse, Narvath se leva de sa chaise et pris la direction de la halfeline, même si elle était une pied-léger et non pas une sagespectre, elle restait une halfeline, cela aida Narvath à s'éxprimer, il était toujours plus bavard avec ses semblables qu'avec n'importe quel autre sorte d'individu.
-Comme mes prédecesseurs je viens pour vous appuyer dans vos recherches sur ce bijoux disparu.
Il ne parlait pas fort, mais clairement, la halfeline lui répondait sur un ton semblable. Il avait tendu l'oreille quand était venu le tour de l'humaine et ce que lui indiquait Soliale ne changeait rien à ce qu'il venais d'entendre: un bijou dérobé à rechercher et à restituer à son propriétaire.
Il accepta volontier la consommation offerte par la serveuse, la chaleur extérieure lui donnais très soif.
Il informa par la suite qu'il allait visiter Padhiver en attendant des éventuelles nouvelles à propos de l'embauche.
-Je vais aller faire le tour des ponts dont la magnifique architecture m'a été contée maintes fois déjà, mais je serai revenu m'installer dans cette auberge pour le souper, si vous cherchez à me joindre.
Il salua alors la dame d'une courte révérence qui aurai fait rire les Grands gens, mais qui de la part d'un halfelin comme Narvath signifiait un grand respect pour la personne saluée.
¤J'espère vraiment avoir de ses nouvelles, sinon il me faudra rechercher un travail bien moins plaisant dans cette ville pour me payer le voyage de retour dans ma forêt.¤

la suite de sa discussion, Suthek s'était mis de coté afin de profiter d'un rafraichissement bien profitable, et cela lui avait permis d'observer les différents quidam qui s'étaient proposés. Ils étaient relativement nombreux et ce manque de sélection lui paraissait incongru étant donné la gravité du problème rencontré. Mais là n'était pas, ou plus, son problème. Aussi cette longue pause lui permit de jauger sérieusement ceux qui allaient sûrement lui servir de compagnon. Ils paraissaient pour la plupart beaucoup trop échauffés pour être discret, il n'y avait qu'a regarder la masse organique verdâtre pour s'en rendre compte, mais au moins ils paraissaient capable...

Il avait déjà donné son accord pour accomplir sa mission lorsque les 'travailleurs' passaient devant Soliale, et lui. C'est pourquoi son travail d'observation ne se fesait pas dans un but de sélection mais bien d'adaptation. Et il y en avait grand besoin, d'adaptation, tout simplement parce qu'aucun des postulants n'était un frère, et qu'ils n'avaient pas l'air non plus d'être de bons croyants... Cela allait être difficile...
L'humaine, on retiendra simplement d'elle l'adjectif 'nature', ainsi que l'halfelin, étaient maintenant partis, mais les deux autres avaient choisi de rester non loin. Ayant repéré les visages de chacun, il décida de partir d'abord à la rencontre de l'elfe qui, bien que voulant aparaitre comme hautaine et bien au dessus de tout besoin (comme ils aiment tant le faire), paraissait perdue et fixait inquietée et dégoutée la masse que représentait le demi orc. Aussi il l'aborda en choisissant ses mots car il savait que cette race avait tendance à l'irrespect lorsqu'on ne s'adresse pas à eux avec un minimum de pincettes :
-Salut à toi, elfe. Désolé de t'interrompre dans ton admiration de ce que la nature à fait de plus viril en montrant le demi-orc du pouce par dessus l'épaule , mais j'ai cru comprendre que tu serais interessée par la mission qu'offre Soliale. Si, c'est le cas, je m'appelle Suthek, je suis prêtre vagabond à la recherche du savoir. Mon but est celui de mon dieu, découvrir le monde et le faire connaitre aux autres, mais il m'a fallu m'arrêter ici pour me ressourcer en attendant d'arpenter à nouveau des lieux inconnus. Pourrais je savoir qui tu es ? Je préfère connaitre mes compagnons avant de risquer ma vie avec eux...
Se retournant pour parler au demi orc
-Et je te doit aussi une présentation, mais j'imagine que t'es pas sourd, donc t'aura pas le droit à une répétition de ma part. Mais je t'interdit pas de me donner ton nom, si tu en as un...
Suthek avait beau faire de son mieux, ce demi orc lui paraissait si instable qu'il ne pouvait s'empêcher de s'adresser à lui d'un ton aggressif, comme un test de loyauté envers une mission.

Une troupe de personne était passer devant une halfeline assise à l'étage ou venait d'arriver Gral, Narvath lui avait indiquer que c'était elle qui offrait l'emploi dont il avait entendu parler par l'homme de l'entrée de Padhiver.
Gral avait déposé sa lourde charge sur le côté et s'accouda au mur pour attendre son tour, tout le monde l'avait déjà remarquer dans la taverne, les regards et les mots fluctuaient entres les différentes personnes présentent à l'étage. Gral avait repéré une Elfe qui l'avait dévisagé à son arrivée, elle avait dégagé une telle haine qu'un frisson apparu sur le dos du demi orque, le frisson d'un sentiment tellement connu qu'il ne lui faisait plus aucun effet depuis un moment déjà et il ne s'intéressait déjà plus à elle.

Un Nain l'avait interpellé, lorsqu'il commençait à s'avancer vers Soliale déplaçant sa lourde masse faisant grincer dangereusement le sol, perçant les petites rumeurs qui se faufilaient déjà entre les bouches et les oreilles sur l'établissement dans lequel tout le monde était présent.
Il s'arrêta et se figea devant le Nain, il se fléchit sur ses jambe et s'accroupit pour lui répondre.

-Mon nom ? il t'intéresse ? Gral semblait réfléchir un instant puis lança.
On me dit GarazGor chez les tiens Nain ! bah ... c'est celui que je préfère en faite.

Un rire orqueux bien connu par les aventuriers sortit de la gueule du Demi orque, laissant apparaître son incroyable dentier digne de celui d'un requin, son haleine vint frotter les moustache du Nain puis il s'arrêta de rire.

- Je vais Nain, toi et moi ont parlera plus tard ...

Le demi orque se remit droit sur ces pattes et lança un regard vers Soliale, puis lui adressa la parole toujours avec cette grosse voie caverneuse aussi imposante que son corps.

- Je vient pour le travail halfeline, et vous payer , je suis de la partie.

MJ

Merci de penser à aller lire Lien vers discussion ouverte

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Soliale avait vu un grand nombre de personnes ce jour là, Narvath et Suthek qui étaient restés dans l’auberge après leurs discussions avec elle en avaient été les témoins. Des aventuriers de tous bords, de toutes races avaient passé quelques instants en compagnie de la serveuse.

Narvath
Alors que Narvath sirotait une bonne bière un peu tiède dans la salle du bas, comptant avec amusement ceux qui rejoignaient l’étage pour voir Soliale, il remarqua beaucoup d’activité sur les docks situées en face. En effet, trois embarcations venaient d’accoster. Environ une vingtaine d’homme commencèrent un ballet très physique visant à décharger des balles de tissus et des caisses de marchandises et de remplir des charrettes qui commençaient à affluer. Le spectacle allait durer un moment.
Quelques instants plus tard, Soliale passa derrière le comptoir, monta dessus et décrocha l’écriteau.
Elle se tourna vers lui et lui jeta une pierre blanche :
-(Halfelin) Sois là ce soir à la tombée de la nuit. Va à la table au fond de la salle de l’étage. Elle lui sourit. Finis ta bière et part, c’est la maison qui offre.

Suthek
Suthek avait quitté l’auberge quelques temps après avoir entrevu Soliale. La cité regorgeait de belles échoppes d’artisans en tout genre et il perdit une partie de la journée à admirer les merveilles exposées. De nombreux artisans lui firent étal de leur savoir faire.
Alors qu’il admirait une collection de fioles colorées, un gamin, à peine plus haut que lui, surgit de derrière une pile de caisses et le toisa. Un serpent était tatoué sur son avant bras droit.
-(Commun) Suthek, c’est toi ?
Suthek fit une moue approbative et l’enfant lui donna une pierre blanche polie. "Ce soir, à la nuit tombée, la table au fond à l’étage".
L’enfant le salua de la tête et repartit dans la cohue.
Le marchand le regarda et lui dit : "Eh bien, vous êtes vous aussi dans les affaires à ce que je vois. Mais attention aux Serpents de Feu, ils ont sinistre réputation et sont souvent impliqués dans les affaires de la ville. Si vous voulez un bon conseil gratuit, restez loin d’eux".

Iliana
Iliana avait finalement fuit la vie grouillante de la cité, lui préférant le calme reposant de la nature et la fraîcheur de l’ombre des grands arbres.
Elle trouva sans trop de difficultés une petite source d’eau fraîche et commença à installer son bivouac.
En fin d’après midi, elle entendit plusieurs personnes crier son nom.
Cinq enfants, écarlates d’avoir couru en pleine chaleur pour la dénicher, s’effondrèrent au sol et burent l’eau à pleines gorgées.
Ils leur fallu quelques instants pour remarquer la louve et prendre peur.
-(Commun) bflbflf Iliana ? fit le plus grand qui poursuivit son discours encore quelques instants avant de réaliser qu'elle ne le comprenait pas.
Avant même qu’elle ne puisse répondre, le plus petit lui tendit une pierre blanche et lui dit timidement, sans quitter la louve des yeux :
- (Chondathan hésitant) Tenez, le message est ce soir, à la nuit tombée, étage, table du fond. Voilà, gentil le chien gentil. Il faut qu’on reparte maintenant. Au revoir madame … Et ils fuirent en courant sans oublier de regarder par-dessus leurs épaules de peur que le loup ne les croque.

Elen’ira
La discussion avec Soliale avait été un peu plus longue que la normale. Elle avait à plusieurs reprise validé avec l’elfe que ce genre de mission impliquait de côtoyer des gens de peu de foi, des rustres mal lavés et aux pensées parfois mal placées.
Mais bon, devant la détermination de la mage, et au vu de ses capacités peu courantes dans ce milieu, elle la remercia et lui dit de rejoindre l’auberge des Quatre Chevaux d’Or, située plus au cœur de la ville et d’y demander Loghan de sa part.
-(Elfique) Une bonne chambre pour un prix modeste vous y sera octroyée, malgré le fait que tous les établissements soit pleins en cette période de l’année.
Elen’ira s’y rendit en une demi-heure à peine. Effectivement, une belle chambre lui fut donnée contre quelques piécettes. Elle put s’y reposer et prendre un bain privé avec de l’eau propre et fraîche.
En fin d’après midi, une petite fille toqua à sa porte. Elle lui tendit une lettre cachetée en faisant de son mieux pour prononcer son nom : "Helenra ?"
Puis lui sourit et repartit dans le couloir en sautillant.
La lettre, écrite en Elfique, lui demandait de rallier l’auberge à la tombée de la nuit pour y rencontrer l’employeur à l’étage, table au fond à droite. Elle précisait aussi de ne pas quitter les grands axes de la cité pour rejoindre les docks.

Gral
Une fois n’étant pas coutume, Gral ne se sentit pas particulièrement apprécié dans l’auberge.
Soliale l’avait pris à part après qu’il lui ait adressé la parole. Elle lui avait parlé doucement et avec des mots simples, s’assurant souvent que la masse verte qui lui faisait face comprenait ce dont elle parlait. Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois mais il finit par saisir son message.
¤Une pierre blanche, un message, une heure et il faudra que je vienne.¤
Soliale le remercia assez vite et l’enjoint à regagner les docks où, au vu de sa force, il trouverait certainement un emploi pour la journée.
Et effectivement, un contremaître l’accosta avec un peu de dégout et de mépris.
-(Commun) Toi la bête, trois pièces de cuivre par charrette que tu décharges, compris ?
L’homme lui montra du doigt une embarcation à fond plat, devant laquelle cinq charrettes chargées à ras bord de caisses et de tonneaux attendaient. Gral commença aussitôt sans trop rechigner, et une fois la seconde charrette vidée, un adolescent, restant à bonne distance, jeta à ses pieds une pierre blanche et lui cria
-(Commun) Eh l’affreux, ce soir à la nuit. En haut des escaliers. Tu sais le truc qui monte … Ah Ah Ah.

MJ

Sacrée ambiance à l’auberge ce soir là. On entendait les chants paillards à deux ou trois ruelles de l’établissement.
Trois navires avaient accosté dans l’après midi en provenance des lointaines terres du Calimshan. Le port avait été très animé et les convois de marchandises avaient provoqué des embouteillage sur les accès aux quais jusqu’au couché du soleil.
Un soleil particulièrement présent depuis trois semaines, a écrasé la cité portuaire sous une chaleur accablante comme jamais vécue depuis trois ou quatre générations. Et aujourd'hui était la journée la plus chaude.
Aussi les marins avaient trouvé dans l’établissement l’oasis alcoolisée dont ils avaient rêvé après tant de semaines de voyage et une journée de déchargement très pénible.
Les gardes de la cité étaient bizarrement absents du quartier ce soir.

Déjà deux ivrognes cuvaient leur vin au pied de l’escalier permettant d’accéder à l’auberge.
Les deux videurs avaient fort à faire car les tensions entre les trois équipages étaient palpables même pour un sourd.
Le rez-de-chaussée était littéralement bondé et Soliale ne savait plus où donner de la tête.
L’alcool couleait à flots et le sol était devenu glissant. L’odeur de bière, de cochon grillé et de sueur provoquait des haut-le-cœur à ceux qui pénètraient en ce lieu de perdition.
De nombreuses filles de joie faisaient le tour des tables cherchant à faire fortune ce soir. Leur présence provoquait de nombreux débuts de bagarre et des volées de jurons et d’insultes très imagées.
Deux demi-orcs tentaient de conserver le contrôle sur cette assemblée turbulente et d’empêcher les ivrognes de s’engager sur l’escalier de bois permettant d’accéder à l’étage.

Comme d'habitude, la petite salle à l'étage avait été ouverte aux voyageurs plus fortunés.
Cinq tables étaient dressées dans la pièce dont une dans le coin opposé de la pièce.
Quatres tables étaient occupées par des marchands ou des voyageurs de passage attendant de pouvoir embarquer le lendemain.
Un nain était déjà installé à la table convenue et sirotait une bière en caressant sa barbe blonde.
Il avait de longs cheveux attachés en tresses. Son pourpoint de cuir noir semblait usé. Un fourreau accueillant une dague assez finement ouvragée était attaché à sa ceinture. Une autre dague similaire était plantée au milieu de la table parmis les restes de jambon cru.
Trois chopines vides répendaient le reste de leur contenu au pied de la table.
Cinq chaises vides avaient été placées autour de la table, dos à la pièce.

A côté de la cheminée éteinte, une jeune barde de sang elfique faisait tous ses meilleurs efforts pour couvrir les chants des marins d’une musique plus douce et plus harmonieuse.
La chaleur étouffante qui règnait dans la pièce l’avait rendue écarlate et la sueur qui couvrait ses mains lui faisait faire quelques faux accords de temps à autre.

Délaissant la taverne pour un temps, Narvath entrepris de découvrir la ville, la pierre dans sa poche.
Sa petite taille lui valait des bousculades de la part des citadins qui, bien souvent ne prenaient pas garde à ce qu’ils avaient devant eux et qui ne leur arrivait pas au niveau des yeux. Il n’était pas facile pour eux de poursuivre leur chemin dans la foule s’ils regardaient perpétuellement le niveau du sol. C’est ce que Narvath leur octroya en guise d’excuses pour ces dérangements.
Ils en avaient peut être d’autres mais le halfelin ne les compris surement pas.
¤J’espère que mes futurs compagnons ne m’excluront pas à cause de mon ignorance des langues citadines. ¤
Il se doutait qu’il serait compris par Elen’ira, elle parlait le langage des elfes tout comme lui. ¤Si le besoin s’en faisait sentir, j’espère juste qu’elle prendra sur elle pour m’expliquer les paroles des autres. ¤
Encore une fois perdu dans ses pensées, il avait suivi les mouvements de foules. Dans un premier temps il avait été mené vers les quais où il avait aperçu brièvement la masse verte qui était au bar quelques temps auparavant. Il avait immédiatement été happé dans une autre direction, tous les gens venant des quais se cherchaient une taverne à assécher, ce qui plaça Narvath devant l'auberge des Marins Désenchantés, il se fraya alors un passage à l’intérieur, le rez-de-chaussée était bondé de gens de toutes sortes, alors que l’étage était plus comblé par des personnes fréquentables. C’était bien au goût du halfelin.
La table indiquée par Soliale était déjà occupée par un nain, il supposa que c’était avec lui qu’ils auraient à faire affaire.
¤Pauvre elfe, elle aura deux nains et un demi-ogre à supporter pour la soirée. ¤
Il se plaça alors sur les côtés du nain, de façon à être orienté sur le barde qui menait l’animation de l’étage, laissant la salle du bas aux rustres. Il n’apporta aucune explication au nain, se doutant qu’il ignorait le parler halfelin, il n'était même pas la peine d'essayer avec l’elfique, il restait un nain tout de même.

Lorsque Gral eu discuté avec Soliale il eu encore du mal à saisir tout se dont elle lui avait parlé. Il l'avait écouter sagement sans ronchonner quelque chose, l'halfeline semblait gentille et compréhensible. Elle lui avait dit d'allez voir sur les docks chercher du travail.

¤C'est ça le travail pour lequel elle m'engage ? bof c'est bizarre, je reviendrai ce soir de toute manière elle m'a donner un rencart la gentille petite.¤

Les sarcasmes volaient sur le quai où le demi orque avait cotoyé un marin lui demandant de porter de lourds chargements, des caisses remplies dont ne sait quoi, le bateau était assez gigantesque et s'était la première fois que Gral mettait les pieds dans cette chose flottante.

¤Ouah ! c'est bizarre comme sensation, ça bouge ...¤

Lorsque la nuit venait à tomber le marin envoya à Gral quelques pièces de cuivre qu'il ne prit même pas le temps de rattraper, il était déjà à la vieille porte de l'auberge d'en façe ou beaucoup de marins étaient entrés entre temps.
La chaleur de la journée était quelque peu tombée, mais l'atmosphère chaude des marins de l'auberge était toujours présente, et la tension montait rapidement entre les marins ivres de bateaux différents.

Deux demi-orques demandèrent à Gral en Orque se qu'il venait trafiquer ici.

-(orque) venir travailler Soliale.

Ils le laissèrent passer sans dire un mot tout en empêchant les quelques hommes chancelant de monter à l'étage beaucoup plus tranquille.
Un son quelque peu mélodieux à l'oreille de Gral sortait d'un instrument tenu par une Barde elfe, un nain était déjà attablé à la table du fond.

Les lourdes pattes du monstre vert se glissèrent vers le nain.

-(commun) hey Nain ! on se voit pour le travail je crois bien ! sait tu qui nous accompagnera aussi ?

Le demi orque poussa la chaise sur laquelle il se trouvait que trop mal installé et s'accroupi pour laisser son dos rond de bossu se détendre .

Désoler je n'est pas eu le temps de corriger les fautes, je serai absent Mardi et Mercredi.

Correction faites par le MJ ... passes voir le sujet HRP please

oilà maintenant quelques temps que Suthek se balladait entre les ruelles bondées de monde et les marchands. Son amour de la population était limité et la chaleur presque insoutenable, aussi il divaguait d'auberge en auberge pour profiter de l'ombre des murs et parfois de la consommation d'un de ceux que l'alcool rend généreux. Il commençait à être tard, le soleil commençait à se coucher, et il se souvenait de cette petite pierre que le gamin lui avait donné, symbole sûrement de reconnaissance rendu sur place.
Il était l'heure maintenant, il se rendit donc sur la place prévue avant qu'il ne soit trop tard, ne voulant pas être à la portée d'un problème d'horaire du fait des embouteillages permanents. ¤Etrange ce que ce marchand m'a dit, les serpents de feu, peut être que c'est le tatouage qui a alerté ce marchand... Enfin nous verrons bien, je n'ai encore pas donné d'accord, j'espere qu'il n'est pas trop tard pour rebrousser chemin...¤

Il n'était pas encore arrivé que des chants perturbèrent sa concentration, des chants marins, rien de bien grâcieux. Arrivé à l'entrée, l'ouverture de la porte fût sans équivoque, la bouffée de chaleur et de fumée d'herbe à pipe était telle que Suthek recula la tête comme si on l'avait aggressé. La taverne était si pleine qu'il se demandait comme il était possible de se donner rendez vous dedans sans s'y perdre... Ceci dit, son premier problème fût d'abord d'atteindre l'escalier, la salle était pleine au point de rendre sportif la traversée des groupes constitués de saoûlards s'entres insultant au point d'y mettre parfois les poings. Soliale courrait de ci de là pour éviter les rixes et fournir tout ce beau monde en boisson d'homme.

Enfin arrivé à l'escalier, il fût surpris de voir le contraste de population entre les deux étages, celui ci était calme, occupé par un petit nombre de bourgeois tranquilles. Au fond, une table n'était occupé que par le demi orque GarazGor, un halfelin qu'il avait déjà du croiser ¤ Son air rebelle me dit quelque chose, lui aussi avait du parler à Soliale¤ et un nain qu'il n'avait encore jamais vu, la barbe tressée et l'air noble des siens.
Il restait trois chaises libre et donc prit place sur l'une d'entre elle.

L'assemblée ainsi constituée paraissait bien disparate, le demi orque parlait à peine le commun, il l'avait testé auparavant, l'halfelin se dandinait sur sa chaise comme si il voulait dire quelque chose, mais sans savoir le faire... Et le nain impassible semblait ne pas se préoccuper des occupants de sa table en attendant l'heure précise de début de rendez vous. ¤Ca s'annonce bien ma foi...¤ Voyant qu'il y avait peu de chance d'entamer ici une conversation de plaisance, il posa ses coudes sur la table et attendit que les deux autres chaises se remplissent.

Elen'ira avait été surprise d'être ainsi accostée par un nain et avait haussé un sourcil. Cependant, elle lui avait répondu de bonne grâce en lui dévoilant son nom et sa qualité de mage.

Puis Soliale lui avait accordé une entrevue et avait bien insisté sur le fait que cette mission risquait de ne pas être vraiment "toute blanche". Mais peu importait...

Apparemment, elle avait su convaincre l'halfeline puisqu'elle avait bénéficié d'une chambre propre dans une autre auberge, puis d'une lettre l'invitant à rallier l'auberge...

Maintenant, l'elfe, vêtue de propre et soigneusement lavée se dirigeait d'un pas tranquille vers l'auberge, en suivant les grands axes comme on le lui avait recommandé. Elle repensa à la gamine qui lui avait amené la lettre et cela lui arracha un sourire.

Elle poussa la porte de l'auberge et fut assaillie par toutes sortes d'odeurs, plus ou moins agréables. Les marins y allaient de leurs chansons paillardes et elle se sentait curieusement déplacée ici avec sa robe d'un blanc immaculé et sa silhouette délicate.

Ne s'attardant pas plus que nécessaire, elle se dirigea vers l'étage, avec un léger frisson de dégout en passant entre les deux orques. Elle monta rapidement les escaliers et observa la pièce.

¤La table au fond à droite...¤

Son regard vert, pailleté d'or se porta sur la dite table... et elle retint de justesse un soupir déçu... Il y avait là deux nains, un orque et un halfelin...

¤Charmante compagnie...Heureusement qu'il y a l'halefelin.¤

Mais il en fallait plus pour décourager l'elfe de lune et de sa démarche gracieuse, elle rallia la table, notant au passage qu'il restait une place.

¤Pitié, faîtes que ce ne soit pas un autre nain, ou pire, un autre batârd d'orque...¤

Elle les reconnaissait... Le nain qui s'était présenté à elle, l'halfelin qui avait été abordé par le demi-orque... L'autre nain, en revanche, ne lui semblait pas familier. Elle s'approcha de la tablée avec un sourire.

- (Commun) "Bonsoir."

Puis, elle prit place, son attention attirée par la pauvre barde qui tentait désespérément de capter l'attention générale.