Troubles à l'aube

Syz s’était tu, et laissa la scène prendre de l’ampleur avant de réagir. Il garda une main sur son épée et l’autre sur ses collets.
Des tonnes d’interrogations lui passèrent par la tête, ainsi que diverses pensées.
¤Pffff ! Et voilà ! Tout ça à cause de ce ballot de barbare. La rumeur dit vrai, tout dans les muscles et rien dans la tête.¤
Se voyant menacer par toute une horde d’ignoble créature, il eût un sentiment de haine et de colère monter en lui. Lorsque tout d’un coup, une soudaine montée d’adrénaline s’empara de son esprit et lâcha une phrase dans la langue de ses ancêtres.
- ’ Dit-il sur un ton non agressif, mais haineux.
Une fois ces quelques mots sortis, la tension redescendit en lui.

Puis il repensa à la scène qui venait de se passer dans la salle à manger, si on pouvait dire ainsi de ce lieux.
¤Mais pourquoi m’en veulent-ils tous ? Je n’ais fais que demander de l’aide ! Pourquoi s’être pris à moi ? Un test ? Je l’espère …
Mais ça m’a permis de me tenir à l’écart et de me méfier de ces êtres à l’avenir. Mais Ignus m’a dis qu’il me protègerait, l’inconvénient c’est qu’il ne m’a pas serré la main. Méfiance, il est peut-être de mèche avec les deux autres. Je l’étudierai durant notre périple et si je remarque un signe de trahison, je prendrai la poudre d’escampette. ¤

Il se perdit dans ses pensées, car il ne comprenait rien de ce qu’il se passait dans cette pièce, tout en essayant de garder un regard fixe et non rêveur.
Face à ces hideuses créatures il se rappela des durs moments qu’il avait passé à cause de ces « Chose ».
Et continua à se taire jusqu’à ce que la situation est prise une autre forme.

MJ

Jet de discrétion de Gorka : 12(dé) + 9 (bonus total) = 21 Réussite
Jet de détéction opposé d'Ignus : 2(dé) + 4 = 6 Echec
Jet de détection opposé de Syz : 18(dé) + 2 = 20 Echec
Jet de détection opposé de Flint : 15(dé) + 3 = 18 Echec
Jet de détection opposé de Bordak : 13(dé) - 1 = 12 Echec
Jet de détection opposé des trois cuisiniers : 18(dé) - 2 = 16 Echec
Jet de détection opposé des deux frères : 13(dé) - 2 = 11 Echec
Jet de détection opposé des deux gardes : 4(dé) - 2 = 2 Echec


La maîtrise de soi d'Ignus était remarquable, sous la pression, il exécuta et Bordak en fit de même, Flint, semblant perdu dans ses pensées se dirigea sans prêter nulle attention aux individus qui pouvait l'entourer. Lui qui d'habitude était si suspicieux, si trouble dans son jeu, on aurait pu le comparer à la lune, imprévisible, et ne se dévoilant jamais sous la même facette de sa personnalité. Son regard vide et pensif se glissa sur la salle sans prendre compte de ce qui s'y déroulait. Bordak et Ignus n'eurent eux même aucun soupçon sur ce qui se tramait autour d'eux, tandis que Syz trop occupé à se concentrer sur ses collets ne fut pas alerté par la démonstration de Gorka...

Un bon voleur est un voleur que l'on ne voit pas, et que l'on n'entend pas...Le tavernier fixait le groupe d'un air satisfait, arbalète rabattue sur l'épaule droite. Chacun des escorteurs fixait droit devant lui, leurs champs de vision différant rendaient la tâche moins aisée pour le Svirf, les trois cuisiniers partageant le même vision de la pièce, concentrés sur les portes menant aux fourneaux ne prirent pas garde au roublard, tout comme les deux frères fixant avec insistance leurs prisonniers. Les deux derniers gardes s'étaient contentés pour leur part d'admirer la beauté écarlate des pointes acérées de leurs fléaux.

Depuis quelques secondes le silence pesait au sein de la salle commune...

Les pas se suivaient, bruyants, caressant le sol périssant des lieux, de la mousse de pourriture de bois tapissait le parquet de fortune et en comblait les trous. Tous se dirigeaient aux fourneaux, mais que pouvait-il bien y avoir là bas, il ne manquait plus que quelques secondes pour que les intéressés le découvre. Personne ne consommait ce qu'il avait commandé, plus rien n'était servi aux tables, tout semblait se passer à vitesse réduite, la chaleur monta précipitamment, signe du stress mêlé de tous les occupants de la taverne.

Enfin les portes à battant s'écartèrent et chacun pénétra les lieux, deux par deux, quand le dernier passa, la porte de droite ne se referma pas. Sa voisine créait un coin d'ombre de très petite envergure, alors que déjà les "clients" en retournaient à leur boustifailles et à leurs discutions futiles sur le prochain combat qui se déroulerait dans les caves d'une enseigne proche, entre deux femmes à moitié dénudées.

Personne ne se préoccupait de Gorka qui était totalement passé inaperçu, peut être aussi grâce à Syz qui avait braillé en signe de défi sur le barbare.

Le groupe pouvait apercevoir que les fourneaux n'en étaient pas réellement et que seuls quelques dépouilles méconnaissables étaient étendues sur les plans de travail massif. Des humains, des elfes, des gnomes, des Halfelins...trois chiens même étaient allongés sas vie sur le sol, où allaient-ils finir ? Décidément cette taverne avait quelque chose de lugubre, bien plus encore que ce qu'il n'en paraissait.

Au sein des cuisines se trouvaient disposées trois portes, l'une dont le groupe arrivait, une autre condamnée à l'opposé de la pièce, et une dernière sur la droite vers laquelle les fouteurs de troubles furent conduis. Tout ce fit sans un mot, le mélange de boiserie humide et abîmée et de pierres salies par le sang et la poussière de charbon laissait dégager une sensation de mal être pour quiconque pénétrait l'endroit; Personne n'aurait pu se sentir à son aise si ce n'est quelqu'un qui en avait le devoir...et encore.

Après avoir pénétrés la fameuse porte, les "faisandeaux" eurent droit à un spectacle, autre, un long et large couloir très bien éclairé, où gisaient sur des bancs, une cinquantaine d'orcs, des guerriers servant des dieux sanguinaires, des mercenaires avides d'argent, d'autres encore gardes par défaut, étant ici du fait de leur naissance. L'ensemble des troupes s'entretenait, aiguisait ses armes, ajustait ses armures...comme si il se tramait quelque chose. La tension monta un temps, alors que le groupe se vit dévisagé pour les captifs, et salué pour leurs accompagnateurs.

Les trois cuisiniers avaient déjà quittés le cortège retournant à leur tache au sein de leurs quartiers, à présent Ignus et ses compagnons ne risquaient plus de s'enfuir ou de tenter quoi que ce soit. Les bruits de plaques de métal et d'acier s'entrechoquant, du cuir crissant sous les coups de ficelles le serrant, formaient à présent le nouvel environnement sonore dans lequel chacun était plongé. Au bout du couloir, se trouvait un voile épais, impeccable de part son état s'apparentant à une bannière qui représentait un homme méditant une sphère rouge sang. Un des gardes la soulève ordonnant au reste du groupe de stopper la marche puis disparaît de l'autre côté, sans que les aventuriers ne sachent encore ce qui se passait...

Gorka aurait-il les capacités de se fondre encore une fois dans le paysage ? Quand serait-il des nerfs de chacun après la découverte de la réelle nature des lieux...?



Pendant ce temps là, Alistina se fait de nouveaux amis...elle.

Jet de bluff d'Alistina : 20(dé) + 2 (cha) = 22 Réussite automatique

Le numéro de la "noble" et charmante guerrière avait fait son effet; Les gardes fatigués et dont le travail pesait sur leurs états de vivacité étaient plus faibles qu'ils le laissaient croire. Chacun après le tour de langue de le jeune fille senti monter en lui un courant de chaleur, une explosion interne qui le mis hors de lui. Les yeux écarquillés face à la beauté enivrante qui se présenta à eux, ils s'adressèrent des regards mutuels, vifs et interrogateurs, pour aussi vite reposer leurs pupilles sur les formes de la jeune fille.

L'un prit la parole au bout de quelque secondes.

- Si tu cherches quelqu'un on est là tu sais, on peut te faire découvrir Port Crâne et ses moindres recoins...oui, héhé, ses moindres recoins.

La mâchoire serrée et l'air désireux de croquer dans ce petit bout de chair apetissant, le second garde accosta à son tour le navire à la voile d’argent.

- Nous avons un endroit tranquille où nous poser plus tard, une auberge réservée aux gardes des Braises Dansantes…

Se voyant interrompu par son compagnon d'un taquet peu valorisant, pour enfin s'entendre dire à l'oreille...

- Ferme là gredin ! Reste sur tes gardes c’est pas parce qu'elle est...et qu'on va...enfin tu vois…qu'il faut déballer ta vie de cabotin.

Alors petite, tu nous attends tout simplement à l'auberge du "Souffle de Glace". Tu dis que tu viens de la part de Dordey et d'Ackaldio, garde bien ça en tête sinon tu risques d'y passer un mauvais moment. Maintenant file, si les patrons nous voient à discuter on risque plus de se revoir, et ce serait bien dommage. Pour toi la route c’est tout droit, y a pas plus simple…

Le charme semblait avoir fonctionné, mais qu'avaient-ils bien pu se dire à l'oreille, et pourquoi l'un avait-il frappé son camarade...en tout cas Alistina avait deux noms pour la couvrir apparemment et un toit sous lequel s'abriter, hors du tumulte incessant des rues de la ville. Les deux gardes se tenaient devant elle bras croisés, semblant avoir reprit leur sérieux, vérifiant que leurs employeurs ne se trouvaient sur le lieux le temps de l'accroche...

Bordak suivait le mouvement d’un air fier et déterminé, ce n’est par parce qu’il coopérait qu’il voulait paraître lâche ou apeuré. Il n’y eu pas un bruit lors du trajet jusqu’à la cuisine, seul le sol de la taverne miteuse grinçait sous le poids du Tétyrien et des demi-orques, mais le jeune barbare sentait tout les yeux des personnages présents braqués sur lui, ses compagnons, ses ennemis. Il avançait, et un pas après l’autre, il se demandait de plus en plus où est-ce qu’il allait être mené et ce qu’ils comptaient faire d’eux. ¤ Où m’emmène cette pourriture d’orque, à la cuisine ? C’est sûr’ment pas ‘endroit calme dont’i parlait l’autre machin ¤ En effet, la porte de la cuisine était ouverte et les « gardes » y entraient, entrainant avec eux Bordak et les autres.

Le spectacle que donnait la cuisine était horrible, des cadavres gisaient sur les plans de travail censés être prévu pour préparer les repas. La pièce était bien lugubre pour une cuisine, salle, le bois pourrisait et les pierres étaient tachetées de rouge, il y avait sous les yeux de Bordak une porte condamnée et une autre accessible, en plus de l’entrée, c’est là où ils étaient emmenés. ¤ Argh ! Mais c’est deg’ ici !!! J’comprends pourquoi la bouffe avait un sale goût, s’trouve nous ont servis un vieux corniaud ou même un gnoll galeux, pouah ! ¤ Cette idée donna un instant la nausée à Bordak, manger du Gnoll que peut il y avoir de pire ??? Il ne manquait plus qu’à cela qu’il trébuche sur un des bâtards allongés sur le sol, il réussit à reprendre son équilibre mais laissa échapper un juron à son égard Saloperie de corniaud ! Peut pas crever ailleurs lui ? Le barbare eu un doute un instant mais le combat n’allait pas ce lancer à cause d’une insulte envers un chien. Le groupe continuait son chemin au travers de la pièce, évitant les flaques de sang, et en pensant à autre chose pour ne pas être incommodé par l’odeur nauséabonde qui se dégageait de ces lieux.

Bordak passa la seconde porte avant de s’arrêté une seconde ¤ Wouho ! Ça en fait du monde ! N’a bien fait de se calmer mon p’tit Bordak !!! ¤ Il est vrai que le spectacle pouvait surprendre, des bestioles armées jusqu’aux dents se tenaient dans cet immense couloir, certains ajustait leur armure ou aiguisait leurs armes, en tous cas, tous leur jetaient un regard froid. ¤ Qu’est ce qu’il veut lui ? Il croit parc’ qu’ils sont j’sais pô combien j’me battrais pas si i’m’cherche ? ¤ Bordak continuait son avancée avec le sourire et le regard droit, il ne comptait pas baisser les yeux devant ses infâmes bestioles. Toujours est-il qu’il était là, à présent devant le drap où on les a fait stopper, dans un endroit inconnu, de lui et de beaucoup de gens certainement, le repère d’une petite milice ? Une organisation secrète agissant depuis l’ombre était déjà moins probable étant donné la nature des protagonistes, et en ces lieux sombres Bordak ne savait comment réagir, il attendait certainement un signe d’Ignus ou de Flint et ne voulait pas prendre d’initiative idiote…

Syz continua son chemin sans dire le moindre mot pour ne pas aggraver la situation, mais continua toujours à penser.
C’est alors, quand il reprit ses esprits, qu’une étrange et insupportable odeur lui envahit le nez, et eût une envie de rendre la chopine qu’il venait de boire quelque temps auparavant.
¤Mmmm … mais qu’est ce que cette odeur répugnante ? Ca pue ! C’est à vomir !¤
C’est à ce moment qu’il releva la tête et donna un tour d’horizon de la pièce, dans laquelle il venait de pénétrer. Il vit des cadavres jonchés sur les étals et le sol de la cuisine, et des ustensiles qui servaient à préparer les repas et toutes ces choses étaient maculées de sang. Il en déduisit que c’était dans la cuisine qu’il venait de rentrer.
¤Quelle crasse ! Et dire qu’il y en a qui prenne plaisir à manger dans de tels endroits. Heureusement que j’ai refusé son assiette, qu’aurais-je mangé ? Enfin, qu’aurais-je attrapé comme maladie ? Le choléra, la gale, encore la lèpre, ou pire encore ?
Ce ne sont que d’ignobles brutes, il faudrait tous les anéantir sans exceptions ! Ils ne pensent qu’à détruire et tuer ! Moooonstre !¤

Suite à ce spectacle l’helfelin passa une seconde porte, derrière laquelle se tenait une armée de ces créatures infâmes. Alors il décida de relâcher ses armes et de laisser les mains ballantes le long de son corps.
¤Pfiou ! Quel attroupement ! J’espère que les autres idiots du groupe n’aient pas l’envie de jouer les malins, sinon nous sommes mal. Dans quelle galère me suis-je encore fourré ?
Si ça commence à sentir le roussi je déguerpie au plus vite. Je ne tiens pas à me faire tuer pour une histoire dans laquelle je ne suis pas mêlé et de plus dont je ne connais pas la raison. Et tant pis pour l’aide, quoi que … Mais j’irai la chercher ailleurs.¤
Il examina les faits et gestes des orcs, et replongea dans ces pensées, non celles de son passé, mais de « comment se sortir de cette situation en vie ? ». Et il continua à emboîter le pas du restant du groupe. Il ne dit toujours pas un mot, même si l’envie le prenait, et attendît que les choses se fassent.

Ayant eu ce qu'elle voulait, Alistina lança un dernier clin d'oeil a l'homme qui lui avait annonce la route a suivre. Son charme avait parfaitement opère, preuve de sa beauté et de son charisme qu'elle tenait de sa ' défunte ' mère. L'air jovial de par ce qu'elle venait d'accomplir, elle se mit en marche vers l'auberge que l'homme lui avait indique, l'auberge du "Souffle de glace". Un nom particulièrement lugubre pour une établissement censé accueillir les gens pour la nuit, pensa notre belle guerrière. Les yeux scrutant chaque endroits pouvant faire office d'auberge, elle se remémorait l'information que le garde lui avait malencontreusement divulguée.

¤ "Les braises dansantes"... Voila donc ce que "BD" voulait signifier. Bah ! Je ne m'en serais jamais douter... Cela dit, la signification de ces initial ne m'avance guère maintenant. Par Heaum, si l'autre garde n'avait pas été la, je tirais a son compagnon tout ce dont je souhaitais ...
De toute façon, ce n'est qu'une question de temps. J'extirperais tout ce que je voudrais le moment venus. En attendant, il me reste a trouver cette soit disant auberge et à ne pas oublier le nom de mes deux pigeons qui font officent de saufs conduits : Dordey et Ackaldio. ¤

Ayant fait l'inventaire des choses qu'elle avait appris et qu'elle devait accomplir, Alistina continua d'observer chaque enseigne qui défilait autour d'elle. Malgré tout ces evenements, notre aventurière n'avait aucunement peur et bien au contraire, elle etait exite comme une puce ! A peine venait elle d'arriver a Port-Crâne, que déjà elle s'immisçait dans ses moindres secrets. Le rêve !

Gorka, s’était tapit dans l’ombre des murs et objets meublant les lieux. Pour avancer. Jusqu’à présent tout s’était bien passé. Il était alors dissimulé dans l’obscurité dégagée par une des deux portes menantes aux cuisines. La seconde sur sa gauche était ouverte. C’est le chemin qu’avaient empruntés les quatre captifs. Le gnome fit une courte pose avant d’évoluer dans sa course silencieuse. N’ayant que peu voir pas de visibilité dans la pièce, il tendit l’oreille afin de s’assurer que personne n’était présent à l’intérieur. Puis, d’un pas lent et minutieux, il s’infiltra derrière la porte restée grande ouverte. A cet instant, il eu un choque qui lui fit presque perdre son sang froid lorsque son regard croisa le cadavre d’un gnome blanc sur le sol, dans une flaque de sang. En effet le Svirneblin n’avait jamais vue tel spectacle.
¤ Par les pierres! C’est un gnome ! Mais sa peau est comme celle des ces humains ! Il existe des gnomes de la surface ? Dans tous les cas il ne font sûrement pas le poids face à un vrai gnome. Un Svirfneblin ne se serait jamais laissé mutiler ainsi ! ¤
Son regard fixait toujours celui du cadavre pendant qu’un léger sourire se formait sur ses lèvres. Puis dans un invisible sursaut, il releva la tête. Le gnome des profondeurs repartit lentement à la poursuite des quatre captifs.

Ignus suivait de près les pas du gnome des profondeurs, il lui laissait la place à l’avant marquant ainsi le hiérarchie du groupe, celui qui commande à l’avant et ceux qui exécutent à l’arrière. Il regardait tout de même si Bordak et Syz les suivaient bien juste derrière, histoire qu’ils ne restent pas seul dans la salle principale pour faire une bêtise au moment où les choses c’étaient calmées. Il vit le grand sourire du tavernier qui lui montait jusqu’aux oreilles, cette émotion montrée au grand publique allait forcément engendrer une réaction chez le clerc.
¤Souris pendant que tu le peux encore maudite créature et apprécies ce moment qui semble pour toi être rempli de bonheur, car ton sourire s’effacera quand tu te retrouvera seul à seul face à Ignus ou lorsqu’il te conduira dans les flammes de l’enfer…¤
Il laissa échapper lui aussi un léger sourire dissimulé sous sa capuche à la suite de cette pensée.

Quand il arrive devant les portes à battant, il accéléra le pas pour dégager le chemin au svirf, il pensait que de part sa petite taille son ‘statut’ par rapport à lui, il était normal qu’il lui ouvre les portes. Il suivit donc son compagnon jetant toujours quelques coups d’œil derrière lui pour surveiller le barbare et le roublard.
Une odeur arrive aux narines du prêtre, puis une vision l’accompagna, celle de la mort, elle embaumait toute la salle dans laquelle il venait de pénétrer. Il ne se doutait pas un seul instant qu’on aurait pu lui servir quelques morceaux de chairs de ces cadavres étendus sur le sol, non au contraire, il était tout à fait content, serein et sûr de lui. Il connaissait ce genre de chose et aimait être en présence de la mort, la possibilité d’en voir autant lui rappelait toutes les victimes qu’il avait massacrées.

Quand il franchit la porte de droite derrière les pas de ceux de Flint et qu’il vit tout cet attroupement d’orque, il fut écœuré, la pièce dans laquelle il venait l’avait rendu heureux, mais se fut de courte durée.
¤Quelles immondes créatures, Ignus attend avec impatience le moment où il mettra le feu au bois pourris de ce piteuse endroit, il dansera et priera en écoutant vos cris, vos hurlement de douleur, il écoutera, observera et appréciera de voir les flammes lécher vos peaux impures. Bande de futurs cadavres fumants ! Vous ne méritez même pas d’être offert en sacrifice !¤

Il regarda à nouveau les suivants, il s’assurait que ceux ci ne tentaient rien d’irréfléchi, même si ces créatures méritaient la mort ainsi que mille tourments.
Il arriva devant ce grand drap accroché devant eux au bout de ce couloir, il le contempla avec curiosité et envie.
¤Qu’est ce donc cet étrange personnage ? C’est si beau. Ignus aimerait posséder un drap semblable à celui ci représentant le tout puissant Kossuth. Je ferais cela quand j’aurai un vrai chez moi.¤
Il observa ce drap en cherchant à savoir qui était la personne représentée, si c’était un homme qu’il avait déjà croisé, une personne ayant une forte réputation dans les royaumes, ou encore une quelconque divinité…

MJ

Rien que de la crasse, du sang et de la moisissure, pour enfin pénétrer dans un petit hall aux semblants luxurieux aux côtés de ce qu'avait pu voir précédemment le groupe. L’ambiance était certes toujours pesante mais dans l'attente, un calme plat s'était installé. Chacun des "miliciens" portait un regard attentif au groupe immobile, quelques grognements se faisaient entendre, rien de plus que d'insignifiants râles et écoulements de bave de guerriers, n'ayant visiblement rien eu à se mettre sous la dent depuis quelques temps.

Pendant qu'Ignus, de son esprit bien pensant et avide de savoir, se demandait ce que pouvait bien représenté un tel voile, celui-ci se plissa pour laisser transparaître un bras vert bien mal sculpté, ou du moins pas dans les principes de l'esthète que le commun devait concevoir...

Le bras laissa naître une épaule puis une tête ne faisant pas face au groupe mais à ce qui semblait se trouver derrière elle. Une voix rocailleuse et servile se fit entendre :

- Oui Maître, je vous éxécu...heu j'exécuterai vos ordres...

Les mots prononcés avec langueur se trouvaient être ceux du garde qui revenait d'avoir cueilli audience pour le groupe. Agitant ses narines dans une expiation d'air ravigotante, l'hybride s'adressa à ses captifs d'une voix plus ferme et plus convaincue que précédemment.

- Bon allez les cul roz', les nashky, et toutes les sortes de gnoll, y a le patron qui veut vous voir, et il est pas commode. Apparemment vous allez pas mourir c’est déjà ça...

S'arrêtant un instant afin de laisser entrevoir les dents qui ornaient sa putride mâchoir.

- héhé, dommage mes frères vous auraient bien cuisinés. Allez entrez là dedans et bonne chance.

Le semi orc créa un entrebâillement dans le voile, qui laissait apercevoir une seconde salle, moins longue mais bien plus étendue en largeur. En passant le pas de cette "porte", les tapageurs avaient à leur grande joie, l'honneur d'assister à un ébat entre deux serpents dans un réceptacle doré. Deux vipères s'entrelaçant, mêlant leurs formes dans une flaque de sang. Cette coupole était posée sur un réceptacle d'une pierre de marbre marron, deux formes reptiliennes y étaient sculptées et sa surface reluisante laissait paraître que sa valeur et son entretient n'étaient à laisser pour compte. Ce nouveau hall était bien terne, les murs y étaient verts et sombres ne laissant qu’une faible intensité au peu de lumière produite.



Dès leur entrée, un homme, oui un humain, portant pour vêtement une sombre toge verte les accoste, se dirigeant vers eux d'un pas lent et assuré. Sa main droite se tend au groupe alors qu'il marche mais loin d'être un signe d'amitié celle ci leur indique simplement de poursuivre vers la porte qui se situe à leur gauche. De sa voix il les salut et les guide à la rencontre du Maître...

- Messieurs, si vous voulez vous donner la peine, le Grand Narel' Bû l'ûmuk' vous attend pour que vous vous entreteniez.

Son accent orc quasi parfait et le ton perfide de sa voix laissaient transparaître un bien obscur personnage. Flint le dévisagea un temps par dégoût, puis se dirigea en meneur vers la porte qui s'ouvrit sous le coup de poignet de l'humain...Là une nouvelle voix se fit entendre, grasse et volatile, semblant peser et s'effacer tout aussitôt dans l'esprit de l'auditeur. La silhouette qui apparemment la projetait était posée sur un trône, dos à ses interlocuteurs.

- Très bien les voilà enfin, à qui ais-je donc l'honneur...?

Pendant ce temps Gorka tentai d'aller jusqu'au bout de sa curiosité tapis dans l'ombre d'une porte, face à des cuisiniers insoucieux et ce pour son plus grand bonheur. Les trois semi orcs qui lui tournaient le dos discutaillaient, se riaient du sort de ceux qui pouvaient déjà être morts à l'autre bout du couloir, en appliquant leurs longue lames sur les corps ici présent.


Jet de discrétion de Gorka : 12 (dé) + 9 = 21 Réussite
Jet de détection opposé du premier cuisinier : 6 (dé) - 2 = 4 Echec
Jet de détecton opposé du second cuisinier : 18 (dé) - 2 = 16 Echec
Jet de détection opposé du dernier cuisinier : 7 (dé) - 2 = 5 Echec

A présent infiltré, le svirf se voyait ce pendant coincé, mais que pouvait-il faire ? La question devait lui trotter quand une lumière bascula du haut de la pièce, dévoilant ainsi un petit conduit ouvert dans lequel un enfant aurait pu se faufiler. Les orcs furent alertés par le mouvement semblant avoir déclenché ce flash furtif, pour aussitôt replonger sur leur tâche. Il semblerait que cette brèche mène autre part dans cette partie cachée de la taverne, à condition bien sûr de ne pas se laisser impressionner par les rats et autres minuscules créatures terrifiantes pouvant s’y trouver...

Les un s'enfoncent dans les méandres de leurs erreurs, pendant que d'autre parcours gaiement la morose cité...

Alsitina suivi donc les indications de ses deux nouveaux admirateurs, des regards toujours fuyant lui étaient adressés, mais aucune remarque ne vint barrer sa route, ni aucun geste d'aucune sorte. La neutralité semblait de mise au premier abord envers les étrangers, enfin, au premier abord...

Au bout d'un chemin dallé et dépravé, où quelques trous parsemaient le sentier, la jeune femme pouvait enfin apercevoir l'enseigne de l'auberge du Souffle de Glace, à son entrée un garde et une porte close. Un premier problème se posa semble-t-il...

Ignus était absorbé par ce grand drap, la présence et les quelques grognements baveux des nombreux orques ne l’importunaient guère, il se contentait d’observer dans les moindres détails ce bout de tissu. Dans sa concentration, il vit le bout de ce qui semblait être un homme caché derrière ce grand drap. La parole qu’il entendit

lui fit froncé le sourcil droit pour amplifier son état passager de béatitude…

L’homme qui semblait avoir prononcé ces mots de travers venait de s’avancer vers lui et le reste du groupe attirant leur attention avec les habituelles expressions orques, expressions qui parfois, irritait le gentil prêtre…
¤Ignus n’aime pas la façon de parler de ces orques de malheur. Je t’en mettrais moi des culs roses ! Espèce de demi pourri ! En plus d’être laid, son haleine nous offre des relents de marécages, si jamais je reçois un postillon je le dépèce ! ¤
Le rashémi ne pouvant contrôler sa colère, décida de la laisser s’exprimer intérieurement, il trouvait cela plus sage de garder égoïstement tout ce qu’il pensait du nombre de représentants de la race qu’il haïssait tant.

Le pyromane passa par le passage que venait de lui le garde de leur hôte, et son regard s’arrêta directement sur la grande statue au centre de la pièce, la vue de ces reptiles était grandiose, le sang donnait une touche de réalité à cette œuvre, ce qui arracha un sourire au prêtre.
Ignus regardait si tous les membres du groupe étaient présents avant de suivre le chemin que venait de leur montrer un humain. Enfin un humain, le seul qu’ils ont eu l’honneur de voir ici travaillant pour les maîtres des lieux.
Il emprunta le chemin ouest suivant les pas de l’homme à l’accent orque.
¤Déjà quelle est immonde cette langue, si en plus on la déforme cela devient encore plus horrible. Pauvre homme, il a du vivre et devenir comme ces créatures, il mériterait d’être sacrifié pour laver l’affront qui lui a été porté.¤

Il suivait toujours les pas de Flint, gardant toujours en tête qu’il était son second, cela seulement parce qu’il pouvait l’amener à un homme qui pourrait lui offrir plus de pouvoir…
Il s’avança de quelques pas vers le trône, sans faire attention à ce que faisait le gnome des profondeurs et ses autres compagnons. Toujours dans l’ombre de sa capuche cachant les traits de son visage, il inclina la tête.
-Ignus se présente à vous, fidèle serviteur du tout puissant maître des flammes.
Il n’en dit pas plus, Flint n’avait toujours pas pris la parole depuis qu’ils avaient quitté la pièce principale, il n’avait pas envie de l’interrompre au cas où il se mettrait à parler.
¤Que vont ils nous demander de faire pour ? Ignus sait qu’il n’est pas en position de force et de réclamer quoi que se soit. Si nous sommes toujours en vie, c’est qu’ils ont quelques choses à nous proposer, sinon, cela n’a pas de sens.¤
Il attendait maintenant une réponse de l’homme sur son trône montrant sa puissance en restant dos à eux. Il espérait qu’au moins, ses compagnons ne fassent pas d’acte stupide si près de la sortie…


Désolé du retard, je manquais de temps. Mais je vois que mes compagnons n'ont toujours pas posté non plus, il ne faut pas attendre les autres, il n'y a pas d'ordre de post. Postez dès que vous en avez l'occasion.

Bordak se tenait devant le grand drap, il remarqua l’attention qu’Ignus prêtait à se morceau de tissu mais ne s’en souciait guère. Ce qui l’intriguait plutôt c’est ce qu’il pouvait avoir derrière et ce qu’on attendait de lui. ¤ Qu’il ne demande pas à Bordak de se battre à leur côté ! J’aime le combat mais pas assez pour défendre une cause d’orques et encore moins les supporter plusieurs temps ! Notre seul « ressemblance » est notre haine envers les gnolls mais ces deux races sont autant pourries et puantes !¤. Cette idée ne plaisait pas du tout au barbare et il espérait bien qu’on ne le força pas à s’enrôler dans cette « armée ». C’est alors qu’un bras sortit de derrière le rideau…

C’était le demi orque qui leur faisait signe d’avancer avec sa courtoisie habituelle ¤ Il a de la chance d’avoir tant de pourritures à ses cotés sinon je lui ferai bouffer sa langue puante ! ¤. Il emboita le pas à Ignus et Flint quand soudain une douce odeur vint à son organe olfactif. C’était l’odeur du sang, aussi rouge que celui dont se nourrit la hache du téthyrien et qu’il aime faire jaillir du crâne de ses ennemis. Son regard se porta alors sur la coupe, seul ornement de cette salle. ¤ Du sang frais, cela fait un moment que j’en n’ai pas fait couler ! Si jamais je me retrouve seul avec un de ce chien galeux… » Les images de combat et de la mort d’un des demis orques accompagnaient l’esprit de Bordak à un point tel qu’il ne se soucia même pas des reptiles.

Une voix vint alors sortir le jeune humain de ses songes, un humain s’adressait au groupe avec les mêmes intonations que ces corniauds de demi orques mais faisant preuve d’un minimum de politesse. Il regarda se que pointai le doigt de l’homme et vi une porte vers la quelle le gnomes et Ignus se dirigeaient déjà. Il s’empressa de les suivre afin de se retrouver dans une nouvelle pièce.

Un homme, ou plutôt quelqu’un, qui était assit sur un trône situer face au groupe et qui leur tournait le dos fit la demande de présentations. Bordak avança d’un pas et d’une voix sur et clair il s’annonça :
-Je suis Bordak, barbare du thétyr et j’ose vous retournez la question.
Le jeune barbare ne savait pas s’il ne s’était pas un peu trop engager en demandant à leur hôte de se présenter lui aussi, après tout c’est lui qui était en mesure de posé les questions et d’exiger des réponses, et non Bordak. Il attendait à présent le déroulement de la situation, se demandant ce qu’allait répondre ou simplement dire la « personne » ici présente…