Extérieur de Port-Ponant, Suite

La Louve fixa d'un air légéremùent ahurie la main qui s'agitait sous son nez, puis faussement désinvolte:
-Vous essayez de vous reconvertir dans les spectacles d'hypnoses ?
Elle secoua rapidement la tête, chassant quelques mauvais souvenirs puis se releva en souriant à tous
-Tout va bien... j'ai retardé ou raté quelque chose ?

e me joidrais à vous avec joie....particulièrement si vous enquêtez sur un esclavagistes...voyez vous, j'ai d'excellentes raisons de penser que...
*s'interromps, sourire gêné*
Mais je vous ennuie avec mes histoires...
*La Scalde se réveille*
Ca va, mademoiselle ?

Sarek émit un léger sourire

"Vous sentez- vous bien ? Vous sentez vous capable de continuer notre route ?"

Sarek fronça les sourcils.

"Il y a une ville proche d'ici ? un village ? Des chevaux nous permetterais d'augmenter grandement notre allure et les blessés ne nous ralentiraient pas."

e ne pense pas que vous en ayez plus rater que moi...

enfin je vous presente Anto de Kerssal, qui se joint a nous dans notre noble quete...

vous etes sure que tout va bien ???

-Bien sûr...merci de vous inquiéter dame. Nous allons nous mettre en retard !
La barde se releva, cherchant sa dague et remettant quelque peu sa mise et ses lunettes en place

[I]etonnnee de la voir si vite aussi dynamique*

bien bien... bon alors... essayons de trouver une ville et des montures...

*prononce ce mot avec une sorte de degout*

Bon allons y alors...

Anto, pouvez vous nous guider jusqu'a une ville ???

La barde ne se sentait pas vraiment bien, mais refusait de le laisser voir: son malaise était plus morale que physique et elle n'avait pas envie de tout expliquer à ses compagnons. Au mot "monture" une vague odeur lui revint à l'esprit, ainsi qu'une certaine sensation, mais si floue. Encore un de ces brefs souvenirs qui ne revenait jamais totalement.

La Guerrière,qui s'était préparée à se mettre en route dès que la Scalde l'avait mentionné, se figea soudain. Aller chercher des montures, en avait-on le temps?

C'est impossible! Déjà, cette altercation nous a fait perdre beaucoup de terrain. Nous allons être distancé et ne pourrons le rejoindre qu'à cet endroit ou il veut se réfugier. Là-bas nous seront en territoire inconnu et à sa merci. Nous devons le ratraper avant qu'il n'atteigne ce portail.


¤Et cet homme qui s'est sauvé... il en sait trop... mais que faire?¤

Orlpar se posa par terre, établissant un garot en ayant déchiré du tissu qui appartenait à son vêtement dans le but de maintenir sa plaie fermée, boîta jusqu'à un bout de bâton qui serait susceptible de le supporter et repartit pour la ville. Réempruntant la route qu'il avait prise, mais cette fois-ci, en sens inverse; il pensait:

¤Quelle misère... Ce foutu négoçiant à l'chic pour emmerder son monde... A l'heure qu'il est, il ne doit plus être bien loin d'son portail. Et dans l'état où j'opère, j'ai carrément aucune chance de l'rattraper. Palsangbleu ! J'vais prendre un bon r'pos bien mérité et ensuite, j'verrai c'qui s'ra d'notoriété. 'Vais pas m'laisser abattre par un escroc...¤

Continuant son chemin, boitillant et usant de sa "béquille" pour éviter d'éventuelles chutes, le soldat allait rejoindre le château d'où ils étaient partis; après tout, l'embuscade n'avait pas eut lieu bien loin de celui-ci.

Mais qu'à-t-il bien pu faire ?

t bien alors mettons nous en route tout de suite...

ne sachant par ou continuer, elle dit :

et bien... je vous suis...