Extérieur de Port-Ponant, Suite

La barde entra dans les fourrés, sans que les pugistes ennemis ne la remarquent. Elle se dirigea en silence vers le lieu do'ù provenait les flêches lorsque l'une d'elle l'effleura. Son ennemi, un demi-elfe barbu la regardait, enclanchant une seconde flêche. Elle jeta sur lui une pierre, le déconcentrant, puis lançant le sort de fascination, qui n'eut, hélas, aucun effet. Abandonnant son arc, elle se jeta sur son ennemi, envoyant le sien à distance, et engagea un corps-à-corps, réussissanty à faire tomber son adversaire, mais le rejoignant bientôt sur le sol. Elle tentait de l'égorger de sa dague mais l'homme était plus fort qu'elle et la lutte était serré. Un instant, il parût pouvoir la tuer, mais saisissant sa lame à pleine main, et se coupant au passage, elle réussit à l'éborgner. Les duetistes s'écartèrent l'un de l'autre, mais il se jeta de nouveau sur elle, tentant de la tuer avec sa propre arme. Ils étaient à égalité, lui gêné par son oeil et elle par sa main

ante entendit des bruits d'arme, une bataille se déroulait non loin de lui. Tout de suite il accelera le pas.
Aprés une petite trotte il déboucha soudainement sur la bataille, sortie son épée de son fourreau. Juste devant lui un groupe de combatant, il ne se précipita pas dans l'action ne sachant pas les identités de tout ce monde, mais il aperçut un peu à l'écard, une personne qui lui était familiere, il la reconnu, c'était Dame la Louve.

Sarek banda son arc, sa flèche étant déjà encochée, il tira vers l'ennemi qui fonçait sur lui. Dès qu'il eut laisser filer sa flèche, il en encocha une deuxième et tira légèrement à droite par rapport à son premier coup. La première flèche manqua sa cible d'un pied, mais la deuxième atteingnit son rival exactement à l'endroit désiré, c'est-à- dire dans le creux de l'épaule droite. Ce dernier s'affala de tout son long sur le sol, ne pouvant plus utiliser sa main directrice. Il jeta alors rapidement un coup d'oeil autour de lui: à sa droite, la chanteuse était prise au corp à corps avec un adversaire, tandis qu'à sa gauche Olrpar semblait s'être fait vaincre. * Si cet abrutit croit que je vais le tirer des ennuis dans lesquels il a sauté à pied joint...* L'archer n'hésita pas une seconde, il laissa filer une flèche en direction de l'adveraire de la Scalde.

*Cet imbécile de guerrier ferait bien de souhaiter que je ne m'en sorte pas vivant car je vais lui faire maudire le jour ou sa mère à poser les yeux sur son père pour la première fois.*

La guerrière concentrait toute son attention sur son adversaire. Tout en cherchant une faille dans la défense de l'homme, elle sentait le sang couler le long de son cou. Celui de l'autre, là par terre. Peut-être n'aurait-elle pas du le tuer. Mais cela c'était passé si vite! Elle fronca les sourcils. Eux, n'avait pas eu de pitier pour les siens. Elle raffermit sa prise sur son arme. Elle aurait à en tuer un autre aujourd'hui, sinon le Marchand s'enfuirait.

Une flêche arracha une partie du cuir chevelu de son adversaire. Hein ? Elle n'eut pas le temps de réfléchir, et préférant se fier à son instinct féminin (oui, ça existe aussi chez louve), elle décocha un coup de pied vicieux dans les bijoux de familles de son adversaire, roula sur le côté et lui mordit la jugulaire. Elle sauta en arrière, non sans prendre au passage un vilain coup de poing qui la laisse un instant groggy. Jouant le tout pour le tout, elle attrapa la flêche qui se trouvait à côté d'elle et la planta dans le cou de son adversaire. Blessure probablement mortelle.
Elle sombra dans l'inconscience.

L'elfe encocha une autre flèche, et s'avança vers La Scalde. *Ciarodiah est capable de se défendre contre cet ennemi, mais la chanteuse ne survivera pas longtemps à un autre adversaire dans cette position*

Arrivé à trois pas de distance de la femme qui gisait par terre, Sarek vit Orlpar du coin de l'oeil, qui devait entrevoir l'ombre de sa mort prochaine.

L'archer écarta l'ennemi de la Scalde et emporta cette dernière à l'écart du combat, camouflée sous un buisson. Il l'observa un moment. *Aucune blessure grave apparante, elle devrait se réveiller bientôt.* Il laissa sa gourde d'eau près d'elle au cas ou elle se réveillerait, et se précipita vers Ciarodiah et son opposant.

La guerrière observait son adversaire, le combat est autant un art de patience que de vivacité. Il commençait à en manquer désespérément. Fébrile, il jetait des regards paniqué autour de lui. Ciarodiah esquissa un geste, immédiatement il essaya de l'atteindre de sa lame. Il ne fendit que l'air devant lui. Il était à bout de nerfs, près à éclater. Elle sentit quelque chose près d'elle, un mouvement infime. Elle sourit et dit doucement:

Alors Sarek? On en fini tout de suite ou on lui donne une chance de se ratrapper? Il faut dire que je n'ai pas beaucoup de goût pour ces petits jeux en se moment...

Orlpar, de son côté, était toujours agenouillé devant son adversaire qui, ayant pleinement savouré sa victoire, se décida enfin à faire siffler sa lame de façon à séparer la tête des épaules du malheureux.

Mourrir ainsi ne faisait pas partit des plans du guerrier.
Il tenta cet ultime recours voyant que les autres n'étaient pas très enclins à lui porter assistance:
Prenant appuie sur sa jambe non meurtrie, le condamné saisit le bas du bassin de l'embusqué pour le plaquer au sol.
Coups apparement réussit puisque celui-ci chût à terre et ne manqua pas de heurter une pierre avec son dos. Orlpar rammassa vivement l'épée qu'il planta rageusement dans l'estomac du criminel.
Haletant et toujours à genoux, il réalisa que seul un assaillant avait survécu... mais pour combien de temps ?

Sortant d'un buisson pas loin d'Orlpar

Et bien et bien... je vois que j'arrive en retard...

se tournant vers Orlpar
Je peux vous aider mon cher ???

Orlpar sursauta pensant que toutes âmes qui vivent se trouvaient devant lui. Il tourna la tête pour aperçevoir l'énigmatique personnage qui lui avait adressé la parole et vut Ohossa. Aussi surpris qu'un mage ayant échouer un sortilège de convocation de poulet, le soldat aquafondien lui tînt à peu près ce langage:

- Et bien ma foi... cette épée me fait piètre béquille et ma cuisse bien plus que mon bras aurait besoin de soins. Mais si toutefois je pourrai m'appuyer contre vous, ce serait avec grand plaisir.

Il eut un sourire crispé par la douleur puis continua:

- Au fait, vous n'étiez pas dans le château ? Comment se fait-il que vous soyez ici ?