Extérieur de Port-Ponant, Suite

L'elfe jouait distraitement avec la corde de son arc et suivait l'allure rapide du groupe.

La guerrière avancait silencieusement derrière les autres. Elle suivait la piste du marchand parmis les feuilles et les branches sur le sol. Elle avait tellement observé cette piste, qu'elle arrivait maintenant à distinguer sans problème celle de cet homme immonde parmis les autres. Elle cessa d'observer le sol et se concentra sur le paysage autour, si jamais ils se faisaient prendre par surprise...

Le soldat, ayant pris la tête, ne faisait pas trop attention à l'éventuelle possibilité d'une attaque, la poursuite lui importait bien plus.

Un bruissement de feuilles peu naturel se fit entendre quand soudainement, une flèche jaillit d'épais fourrés pour percuter sire Eveningfall à la cuisse, ce qui le fit choir à même le sol.
Prestemment, quatre hommes sortirent de ces mêmes fourrés pour séparer le groupe en deux parties, donnant des coups de lames maladroits pour empêcher toute riposte de la part défensive. D'un côté, Orlpar blessé à la jambe ainsi que Saeryn et Sarek, et de l'autre, La scalde suivie de Carodiah.
Une seconde flèche rata de peu La scalde: il y'avait un archer embusqué !

Les mercenaires, après avoir divisé la troupe, s'étaient placés en binôme, dos à dos et faisaient tournoyer leur épée tout sourire, couverts par des flèches qui tombaient sur les plus audacieux des traqueurs.

La situation était critique et tout le monde l'avait deviné. Seule Carodiah, plus attentive eut le temps de brandir sa pique.

Orlpar se releva difficilement et douloureusement, ce qui le fit grimacer. On pouvait s'y attendre: il jura.

- Chiottes...

La barde sursauta, mais se mit rapidement en position d'attaque, prêtre à tailler dans l'ennemi, lorsqu'une flêche lui passa sous le nez, faisant au passage tomber ses lunettes, et s'exposant à l'erreur au vu du fait qu'elle voyait désormais flou. Elle ferma les yeux un instant, tentant de localiser l'archet, et se plaçant dos-à-dos avec la guerrière.
Elle se mit à chuchoter à toute allure:
-que fait on dame ? désirez vous continuer ainsi ou puis-je aller explorer ses fourrés ?

Ciarodiah regarda rapidement autour d'elle. elle avait réussit à se voilé de justesse et était maintenant prête à l'attaque. Elle voyait les lunettes de la Barde par terre à quelques pas. Une flèche se dirigea vers elle à toute allure et la guerrière parvint à la dévié d'un tournoiment de sa lance.

Il fallait rendre ses lunettes à la barde, sinon aucun moyen de se déplacer rapidement. Elle fit reculer les deux hommes qui tentaient de les exposer à l'archer embusqué. Elle avança d'un pas, puis de deux. Une flèche rata de peu La Scalde. La guerrière l'attrapa par le bras et la força à s'accroupir à côté d'elle, à l'abris des flèches qu'elle ne pouvait voir.

''Devant vous, à deux longeurs de main! Vite pendant que je les tiens à distance.''

Un des hommes tenta de profiter de l'instant ou la barde s'avanca, il chargea. Mais la guerrière lui donna à réfléchir en l'atteignant à la cuisse. Il se recula.

''Alors vous les avez trouvé?''

La barde tendit une main, récupéra ses lunettes et les remit en un seul geste-la force de l'habitude- puis, saisissant son arc, elle encocha une flêche et tira en direction de l'agresseur embusqué. Elle s'engagea alors un peu plus dans les fourrés, instrument à portée de main, prête à lancer sur son tireur un sort de fascination (voir niv1, barde). Elle disparut dans les fourrés

Le blessé brisa la flèche d'un coup sec, apparement furieux contre lui-même de s'être laissé surprendre, pour lui permettre une meilleure capacité de mouvement. Il tira vivement son épée de son fourreau pour s'approcher des assaillants, leur parlant en ces termes:

- Tout se paie messieurs... et cette flèche dans ma cuisse qui me brûle et m'escagasse risque de vous coûter plus que vous n'pourriez m'en donner...

Il marqua un temps et aperçut La scalde s'évader par le côté pour retrouver l'embusqué et s'efforçant de les distraire, continua:

- ... Priez mes amis, priez haut et fort jusqu'à ce que vous soyiez sûrs que votre dieu vous ait bien entendu mais n'espérez aucune pitié de ma part.

Sur ces mots, il attaqua d'un diagonal fort bien placé que son ennemi eut grand peine à parer, ce qui lui valut une entaille à la cuisse.
Orlpar éclata d'un rire gras:

- Nous voilà à égalité,très cher.

Un combat s'engagea donc, le coéquipier du premier lascar fondit sur Sarek. Ayant vu son arc et opérant un minimum de stratégie, il jugea préférable d'occire la distance en premier lieu. Quant aux deux autres, ils se jettèrent à corps perdu sur Ciarodiah qui était sceptique sur ses chances de victoire; deux attaquants... une tâche tout de même ardue.

[ Excusez moi, je travailler pendant deux semains donc je n'ai pas pus venir. Suis-je toujours de la partie?Si oui ben rien... sinon ben il faudrat suprimer ce message alors ]

Dante qui avait pris du retard, énormément de retard, perdu dans ce maudit chateau réussi à s'approcher au alentour du groupe, s'en pour autant savoir qu'il était là.
Dante approchait prudement, peut etre allait-il surprendre un énemis. Il s'approcha délicatement quand des bruits vinrent à ses oreilles, sans hésitation il se dirigea en direction du broua

Ciarodiah vit les deux assaillant foncer sur elle. Elle se mit en position de combat, sortit son poignard et le lanca sur le plus proche d'un geste assuré. Surpris, il tenta de l'éviter mais le poignard s'enfonca dans son épaule.Emporté dans son élan il tomba pratiquement sur la guerrière qui lui transpersa la gorge de sa lance. Le deuxième assaillant pris son élan, mais avant qu'il ait pu la toucher elle avait récupéré sa courte lance et le tenait à bonne distance. Mais plus d'effets de surprise possible.

Orlpar se débattait tant bien que mal avec son adversaire. Effectivement il l'avait sous-estimé pensant que leur blessure était équivalente. La flèche avait sans doute été jusqu'à perforer un muscle alors que le coup d'épée porté à son ennemi n'était qu'une estafilade de bas étage et celà se voyait ! Le soldat ne pouvait pas posé sa jambe droite au sol, ce qui jouait considérablement sur son équilibre.

Une parade en tierce nécessitait une stabilité parfaite. Il posa donc sa jambe: la douleur atroce traversa le corps du blessé et explosa dans son épine dorsale, lui arrachant un gémissement à la fois effrayant et pitoyable et en un éclair, il se rendit compte qu'il avait baissé sa garde. Fermant les yeux et confiant son existence à Tymora, il sentit son bras percuté le métal...
Lorsqu'il réouvrit les yeux, son épée était à quelques brassées de lui et du sang s'écoulait de son avant-bras. Agenouillé et la lame sous la gorge, le misérable humain était tenu en respect.
Sentant sa dernière heure arriver, Orlpar regardait son ennemi avec un mélange de haine et de peur...