Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Patiente, patiente . Voila le mot qui trottinait inlassablement dans la tête de Maguviale . Elle voyait très bien que l'homme cherchait un moyen de la faire sortir d'ici pourtant, elle se sentait délaissée de par le temps qu'il mettait, pour la deuxième fois depuis son douloureux réveil dans cette cage .
Elle n'était pas habituée a ce sentiment de solitude si désagréable a son goût . Son père était toujours la .. toujours .. Le visage sans émotion figeait sur les mouvements de son sauveur, elle repensait a chaque moment ou son mentor était venu la sauver des guêpiers dans lesquels elle avait l'habitude de se fourrer . C'était un grand homme malgré ses valeurs quelque peu, sournoises.
Mais dans ce monde barbare, de guerres et de tueries, n'était est-ce pas normal qu'il y ai une part de complot, de sournoiserie, et de mesquinerie ?
Chacun avait sa vision des choses . Mais pour Maguviale Loupardent, cette vision était claire . Elle aimait l'ombre, la discrétion malgré qu'elle apporte une très grande importance à l'honneur . Jamais celle(-ci ne se déshonora en ne tenant pas sa parole ou sa promesse. Et si vous aviez eu l'audace de lui demander pourquoi, elle vous aurez tout simplement répondus :
- Question d'honneur

Ses lèvres avaient bougé sans que Maguviale le décide . A croire que ce séjour dans cette cage la rendait folle .

¤ Il va falloir qu'il se dépêche l'autre la bas, je commence à divaguer et a ne plus contrôler mes dires et mes pensées . Si sa continue comme cela je vais devenir cinglée ! ¤

Dans un long mouvement las et raide, elle se rassit, les coudes sur les genoux, et le regard sur chaque mouvement de l'homme qui allait être son libérateur .

Soudain Kenadon avait entendu quelque chose au-dessus de leur tête, il avait montré du doigt les deux cages à Nénharma. Il avait tenté de les interpeller en commun dans l’espoir qu’elles comprennent ce qu’il disait.
- Vous là haut, tout va bien, vous n’êtes pas blessé ? Si vous me comprenez répondez moi. Nous allons tacher de vous sortir de là."

¤Peut-être qu'elles me comprendront.¤

L’une des deux femmes semblait sous le choc, elle avait le regard vide comme si son âme avait quitté son corps. Il fallait que Kenadon trouve de quoi atteindre les deux femmes et les libérer. Il chercha du regard de quoi les atteindre, son regard croisa celui de son compagnon d’infortune, et une idée lui était venue. Il lui avait tapé sur les épaules de Nénharma, se désignant de l’autre main pour tenter de lui faire comprendre qu’il voulait grimper sur celles-ci afin d’essayer d’atteindre les deux malheureuses et les faire sortir de leurs prisons.

"Kenadon monter épaules."

Puis il avait de nouveau pointé du doigt les cachots suspendu un peu plus haut pour mieux se faire comprendre.

Zémobiel soupira en réalisant que sa tentative de se libérer de ses liens ne menait à rien et en plus la frictions avec les cordes irritait sa peau sensible. Alors elle entendit une voix qui s’adressait à elle qui provenait d’en bas, et en plus elle comprenait se qu’elle disait. Un large sourire illumina son visage, enfin c’est prière étaient exaucés. ¤Shar soit louée!¤ La jeune ensorceleuse se pencha en avant pour pouvoir voir l’homme qui avait parler.

-(En commun) Oui je vous entends et je vous comprend, c’est un soulagement de voir que j’ai réussie à me faire remarquer ici. Je commençais à croire que j’allais pourrir le reste de mes jour ici. Vous pouvez me faire descendre? Dîtes moi que vous le pouvez!

La jeune femme était manifestement très soulager que quelqu’un qui était sûrement en mesure de l’aider s’intéresse à elle. Elle fût tout de même prise d’une nouvelle crise de toux à cause de la poussière qu’elle respirait en abondance depuis l’explosion. Finalement elle réessaya de se libérée de ses liens, peut être cette foi si aura t’elle plus de chance.

enharma leva également la tête. Il écouta la jeune femme mais ne comprit pas un moindre mot de ce qu'elle venait de dire. Il réfléchit et s'imposa devant Kenadon. Il claqua des doigts à plusieurs reprises pour attirer son attention. Il se déplaça vers sa cellule et attrapa les barreaux fermement. Il tourna la tête pour regarder l'homme et se mit à pousser violemment, puis tirer en faisant des gestes exagéré. Il mettait beaucoup de force dans sa manoeuvre pour lui expliquer que les deux jeunes femmes devait emmètres beaucoup d'efforts sur les barreaux. Enfin, il se retourna et saisit doucement l'homme par les épaules. Il commença à le secouer calmement, sans pour autant le brutaliser, pour lui faire comprendre qu'elles devaient faire tanguer la cage.

-Lorsqu'il finit ses mots, il frappa de son point doigts, sa mains gauche qui était à plat, pour imiter un bruit de chute. Il leva la tête pour regarder le visage de la jeune femme. Il ne put totalement discerner les traits précis mais aperçu qu'elle avait les cheveux noirs et les lèvres de la même couleurs. Il se positionna au coté du jeune Kenadon et lui posa sa main sur le torse. Il garda les yeux vers la cage et l'obligea à reculer. Cette manoeuvre avait pour but de lui faire comprendre qu'ils devaient se reculer pour éviter de se trouver sous la prison de fer lorsqu'elle chuterait. Il se retourna ensuite pour voir s'il ne voyait personne. Il s'aperçut que certains des corps étaient écrasés, transpercés par les barreaux, qui se sont ainsi transformer en arme mortel. Il s'approcha de l'un des corps qui était transpercé d'une barre de Métal. Il lui jeta un regard de désolation et de penne. Il se mit à genoux devant lui, et commença à prier pour son âme.

Il chantonnait en elfique, les yeux fermé. Ce chant était destiné à tout les morts de ce lieux de désolation. Il fermait les yeux et avait posé sa main sur son coeur. Son fredonnement était mélodieux, les sons coulaient comme une eau sur la roche. Tel un vent qui paissait, le fredonnement se ralentit et s'arrêta. Il ouvra doucement les yeux et s'excusa encore auprès du corps pour la profanation qu'il allait faire. Il se leva, et tenta d'arracher la barre de métal du corps sans vie.

¤Veuillez m'excuser, être déchue! Ton meurtrier, pourrait m'être utile! Tu t'en reviendras à la terre et reverras les tiens!¤. -Avec hésitation, il posa avec douceur son pied droit sur le dos de l'être et tira un cou sec sur la barre. Celle-ci lui était intéressantes. Avec elle, il pourrait plus aisément couper des liens, ou du moin les endommager pour favoriser la libèration d'un autre personne. Elle pourrait également lui servir d'arme par la suite..

Karou était désespéré, il ne pouvait momentanément pas aider la personne qui le lui demandait. Il avait beau forcer sur cette herse, rien n'y faisait. Il s'assit contre le mur quelques instants, pour récupérer de ces efforts physiques, puis il entendit des bruits de l'autre côté. Il allait se mettre à crier pour demander de l'aide, mais il revint à lui assez vite pour ne pas commettre cette bêtise. Il savait que tous les malheureux qui se trouvaient ici avaient été enfermés ici, et qu'est ce qui lui disait que ces ravisseurs ne se trouvaient pas de l'autre côté de la grille? Il se releva donc, et tenta d'écouter les bruits qui provenaient de derrière cette herse, puis il s'éloigna.

Voyant trop peu dans l'obscurité pour bien se repérer dans cette petite pièce, il décida d'appeler le seul prisonnier dont il savait quelque chose:"Exorn, Exorn! J'ai besoin de ton aide, une herse m'empeche de délivrer une personne, et je suis trop faible pour la soulever seul, peux tu m'aider?" Le jeune moine attendait que l'homme se rapproche de lui pour lui confier ses inquiétudes à propos des hommes se trouvant de l'autre côté. Et il l'attendait aussi pour soulever, cette lourde herse.

Ah! dans ce genre de situation, que le temps peut paraitre long, et que les gens peuvent paraitre idiot, mais à ce moment même, Karou était confronté à d'autres pensées: ¤Si derrière cette herse nous rencontrons nos ravisseurs, comment devrais-je agir, devrais je les frapper, devrais je m'interposer entre les belligérants, ou bien devrais je encore les regarder faire?¤ La solution lui vint rapidement à l'esprit. ¤ J'essaierai d'abord de raisonner les deux parties, et si cela se révèle impossible, alors je combattrai aux côtés des prisonniers, car, après tout, ce ne sont pas eux les coupables dans cette affaire.¤

Exorn n'était toujours pas arrivé

La jeune ensorceleuse remarqua quand celui-ci se mit à parler l’homme qui accompagnait celui qui venait de la découvrir. Malheureusement celui-ci semblais c’exprimer dans une langue qu’elle ne connaissait pas. La femme se pencha vers l’avent pour essayée de voir de quoi avait l’air ces potentiels sauveurs. En plissant les yeux elle distingua qu’il s’agissait d’un humain et d’un autre homme qu’elle croyais être un elfe, en distinguant les gesticulations de celui-ci elle devina que les deux hommes ne se comprenaient pas. Zémobiel réfléchit à se que sa pouvais signifier.

¤Se jeune homme qui viens de parler et que j’ai rien compris parlait sûrement elfique, mais peut être c’est pas la seul langue qu’il parle, beaucoup d’elfe parle le sylvain, ça coûte rien d’essayer et si effectivement il le parle ça me rendra indispensable aux yeux des deux hommes car je pourrais leur servir d’interprète. ¤

Pour la première foi de sa vie la jeune femme était heureuse que c’est parent lui est forcés d’apprendre le sylvestre, pour la jeune femme c’était une perte de temps, elle aurait préférée apprendre le draconique ou l’ancien Néthéril des langues qu’elles jugeais plus utiles pour faire des recherches magiques, mais c’est parent l’entendais pas de cette oreille, une future herboriste devais parler le sylvain qu’ils disaient. Puis elle se lança :

-

L'elfe, en manipulant le petit morceau de fer, regardait Kenadon qui lui mimé de faire une action. Il comprit qu'il voulait le porter sur ses épaules ou être porter sur les épaules pour atteindre la cage. Nenharma leva les yeux pour regarder la cage bizarrement. Il rabaissa des yeux étranges sur lui. Il lui fit signe de la tête que cette manoeuvre serait totalement impossible. Nenharma retourna donc sur l'objet qu'il voulait arracher. Il était concentré sur sa barre de métal qui se trouvait dans le corps sans vie. Il se dégoûtait de devoir l'arracher à un pauvre cadavre, mais se résonna en se disant à lui même qu'elle lui servira par la suite. Puis, dans la pièce, raisonna un son qui lui était familier. Les sons et les voyelles soufflaient comme le vent. Les fins de phrases étaient terminées par des sonorités majestueuses. A l'écoute de ces sons, il se revit dans la forêt. Il rêvassait, les mains sur la fameuse barre de métal. Il crut entendre les chants des oiseaux, l'écoulement de l'eau, mais il en revint très rapidement à la dure réalité. Il cligna des yeux et réalisa que quelqu'un venait de l'interpeller en sylvain. Il se retourna lentement et ses yeux se levèrent comme guidé par l'instinct qui l'habitait. Il aperçu la jeune femme, celle dont Kenadon et lui voulait sauver. Il fit quelque pas dans la direction de la cage les yeux levés vers elle. Il lui sourit, comme s'ils se trouvaient face à face. Puis, il prit son souffle pour parler haut et fort afin qu'elle comprenne bien ce dont il voulait lui expliquer.

« » Il reprit son souffle pendant quelques minutes et observa la jeune femme

(Sylvestre)"Je vous conseille vivement de vous asseoir dans votre chute, voir de vous allonger, pour éviter de vous blesser! Je vais essayer de me procurer quelque chose pour rompre les liens qui retiens vos membres. "
Il jeta un dernier regard, inspirant la confiance et la joie d'apprendre que celle-ci parlait une langue qui, lui était compréhensible. Enfin, il tourna les talons et retourna à sa barre de métal qu'il lui fallait retirer. Aux yeux de tous, Nenharma paraissait à l'aise. Mais ce n'était pas le cas. Il jetait souvent des regards, comme désespérés, au plafond, comme s'il espérait y voir le soleil ou quelques étoiles. De plus, quelques soupirs lui échappaient, il se sentait si mal à l'aise dans ce lieu. Tant de question lui brouillaient l'esprit. Que font-ils ici? Qu'est-ce que cette brèche lumineuse? Où sont-ils? Qu'est-ce qui les attends par la suite? Mais il se recentrait toujours, se disant qu'ils passeraient tout les obstacles. Son but était de sauver et protéger le maximum de personne qu'il le pourrait. Il retrouva la barre enfoncé dans le corps inanimé. Celui-ci, comme tout les autres, commence déjà à dégager une odeur horrible. Il le regarda d'un ton reticent et empoigna fermement la barre de métal. Il souffla un grand cou, et tira d'un cou sec...

Secondes après secondes, le temps devenait de plus en plus lent. Les cris incessants autour du jeune voleur commençaient à résonner à l’intérieur de sa tête, comme s’ils étaient désormais produits à l’intérieur de celle-ci. Il regardait inlassablement l’extérieur, espérant voir l’homme qui tentait de le sauver lui crier qu’il venait de trouver un moyen sans faille de le sortir de là. Mais rien de ceci n’était arrivé. Non seulement il ne l’avait pas entendu dire ces propos, mais il l’avait tout simplement perdu de vue. Du moins, Alesray savait que l’autre homme essayait encore de soulever la herse en question, puisqu’il venait tout juste de demander de l’aide à une autre personne.

¤Eh…il a pas l’air de lâcher prise…Si j’étais à sa place, je serais parti depuis longtemps. Il faut dire que ça m’arrange énormément…Une chance qu’il n’y a pas que des gens comme moi…¤

Alesray relâcha un petit rire presque imperceptible, trouvant assez étrange ce qu’il venait de se dire. De plus, il se rappelait toujours qu’il avait promis son aide, ce qu’il désirait de moins en moins. Plus cette histoire avançait, plus il voulait se retrouver loin d’ici, dans une taverne, boisson à la main, ou dans une auberge, reposant ses muscles endoloris sur un lit des plus confortables.

¤Bon…c’est décidé. Je vais quand même l’aider, il se défonce quand même énormément pour moi. C’est sûr que je vais pas en mettre autant, mais mon marché va tout de même être respecté…Ahhhhh…il faudrait que j’arrête de penser comme si j’étais déjà sorti! Je sais même pas s’il va réussir…même si j’espère que oui.¤

Le roublard restait perdu dans ses pensées. Il avait une sorte de pressentiment qu’il sortirait…tôt ou tard.

Narration
Maguviale & Exorn : Sous les yeux de Maguviale désirant ardemment être délivrée, les jambes puissamment écartées pour pouvoir soutenir le levier qu’il allait abaisser s’il venait à tomber d’un coup, le guerrier chondathien posa ses deux mains sur l’objet et respira un grand coup. Il avait hésité un instant sur le choix du mécanisme : trois leviers, trois possibilités. Alors que, sans préférence, il allait agir, il lui sembla un instant que dans l’immensité de la caverne on criait son nom. Il prêta l’oreille un instant, puis n’entendant rien de bien distinct, il reprit sa tâche, s’orientant finalement sur le levier du milieu et se mit à peser dessus, mais contrairement à ce à quoi il s’attendait, le levier régit sans peine et sans brusquerie, descendant lentement cran par cran. Un grand bruit se fit audible, résonnant dans les murs dans un son métallique répété au rythme des degrés d’abaissement. Pourtant, après quelques instants et alors qu’il eut achevé d’actionner la barre du milieu, le bruit cessa et aucun changement ne fut visible. Les cages n’avaient pas bougé d’un iota hormis leur balancement habituel. La voleuse enfermée, dont le cœur s’était arrêté en entendant le bruit, eut l’impression de mourir en constatant l’absence d’une réaction quelconque alentour.

Zémobiel, Ielenia, Kenadon & Nénharma: Tentative d’arrachage de barreau 7(Dé)+0(force)= 7 >< DD ? = Echec
Après avoir fait comprendre à Kenadon que son action, bien que courageuse, n’était pas réalisable au vu de la hauteur à laquelle étaient suspendues les cages, le druide s’était tourné vers le corps d’une victime et avait tenté d’en ôter une des tiges de métal mortelles. Interrompu dans son action par les appels de la jeune femme qui s’adressait désormais à lui en sylvestre, il lui avait conseillé de faire osciller la cage de manière à ce qu’elle tombe au sol et la libère. Mais maintenant, de son perchoir, Zémobiel ne trouvait guère l’idée très séduisante. Car même si elle venait à être libre de ses liens, elle avait clairement sous les yeux les conséquences d’une chute de cage moins chanceuse que celle qu’avaient subits ses sauveteurs. Où qu’elle tourna la tête, elle en avait l’illustration flagrante en la personne de corps broyés et perforés, d’enchevêtrements macabre de chair et d’acier. C’est donc ainsi, pensive et subitement craintive de se retrouver comme ces victimes qu’elle constata l’échec de l’elfe à extirper sa barre fichée dans un pauvre hère et très certainement dans le sol.
Quant à Ielenia, toujours absente d’un débat que de toute façon elle ne comprenait pas, elle observait, sans bouger dans sa cage, les allées et venues de chacun tentant de remettre un peu d’ordre dans leurs pensées toujours confuses des récents évènements traumatisants qu’ils avaient tous subit.

Karou d’Héle & Alesray: Alors qu’Alesray semblait croire qu’il perdait peut-être l’esprit à rester ainsi confiné dans cet endroit clos et lugubre, le moine, quant à lui, attendait d’avoir une hypothétique réponse de l’homme qu’il avait croisé précédemment. Cependant, deux choses se firent distinctes dans son esprit et qu’il avait négligé. L’homme avait peut-être trouvé une issue de secours et en avait profité pour ne pas demander son reste pour prendre la poudre d’escampette ou bien Exorn, puisque tel était son nom, n’avait tout simplement pas entendu son appel car après tout Karou ignorait la taille que pouvait bien avoir cet endroit maudit. Il en était à ces réflexions lorsqu’un bruit métallique le fit sursauter, adossé au mur dans son petit renfoncement. Des parois rocheuses émanaient de lourds ‘CLINC’ répétés comme peuvent en émettre des chaînes tendues que l’on manipule. Brusquement, la herse couina et se leva peu à peu, cran par cran. Finalement, dans un nuage de poussière attestant qu’elle n’avait pas été ouverte depuis longtemps, la grille fut entièrement avalée par le plafond du petit passage. Instinctivement, Karou d’Hèle avait reculé sous ce phénomène inattendu et face aux craintes qu’il avait eu concernant d’éventuels ravisseurs de l’autre côté, il était plutôt tendu. Béante comme la gueule d’un monstre, la voie s’ouvrait à présent devant lui, menaçante de toutes les incertitudes quelle offrait. Le jeune céleste se redressait de sa surprise lorsque les bruits qu’il entendit auparavant semblèrent se rapprocher. Par précaution, il avait reculé et était sorti dans la caverne, désireux ne point être entraver dans ses mouvements par l’étroitesse du passage. Le voleur au-dessus de lui avait remarqué lui aussi les bruits de chaînes et même s’il n’en avait pas constaté les effets, il demeurait persuadé au fond de lui qu’ils étaient liés à la herse.

Soudain, lentement, sortant du boyau obscur comme s’elle était vomit par la gueule d’une créature imaginaire, une chose s’avança. Ses pattes n’étaient qu’ossements dépourvus de chair et quand le reste de son corps s’extirpa de l’antre, il leur était pareillement assorti, vestige d’une forme autrefois canine. Pour l’aasimar, les orbites vides de vie qui le contemplaient étaient une horreur tant elles suggéraient les maléfices nécessaires à l’élaboration d’une telle infamie. Tandis que la gueule toute garnie de crocs jaunis, d’où paraissait une moisissure verte, claquait d’un coup sec, un autre museau osseux se profilait dans l’ombre du passage.

En voyant ses visages horrifiants, dénudés de toute chair, claquant des dents et menaçants, Karou perdit tout son sang froid. Il recula encore pour ne pas être attaqué de suite par ces chiens squelettiques, puis, chose bien rare, il se mit à crier fort dans la caverne pour que tout le monde l'entende:"Est ce que quelqu'un a actionné quelque chose? Et si oui, qu'il le rmette en place, car ce cette herse ouverte sortent des créatures maléfiques. Pour l'instant, j'en vois deux, refermez cette grille et venez m'aider. Vite!"

¤Pourvu qu'ils fassent vite, très vite, je veux bien donner ma vie à qui voudra la prendre, mais ces bêtes là, je ne peux m'y résigner. Vite dépéchez vous!¤Karou était plus affolé que jamais, devant ces créatures monstrueuses, car ils n'avaient plus rien d'humain, mais d'un autre côté, cela était une bonne chose, le jeune aasimar n'aurait aucune pitié à balancer son poing dans le museau de ces créatures maudites. Mais sans personne à ses côté, contre au moins deux créatures terrifiantes, il ne pourrait rien faire, il se mit donc sur la défensive, attendant que d'autres prisonniers viennent l'aider pour agir. Lui ne pouvait pas se rendre compte qu'on leur avait dérobé leurs armes et leurs armures, puisqu'il n'en avait pas, et les autres seraient malheureusement très diminués. Mais diminués ou pas, leur aide serait forcément très précieuse.

Il regardait la herse, fixement, refusant de voir les monstres qui en sortaient, redoutant plus que tout le moment où ceux ci lui sauteraient à la gorge.

Karou se met en position Défense Totale