Localisation exacte inconnue, Une seconde chance

Entendant la descente des cages, Exorn finit au plus vite son bandage de fortune, et se redressa en grimaçant. Cette vilaine blessure lui causerait, à n’en point douter, de gros tourments dans les instants voir jours à venir. Tout déplacement devrait être envisagé sereinement.
- Commun) Super, quelqu’un ou quelque chose a trouvé le mécanisme on dirait. Mais, je sais je me répète, il faut faire vite avant que d’autres créatures nous tombent dessus.
Exorn se retourna vers Karou et lui sourit : "Merci l’ami, et désolé d’avoir repoussé l’elfe aussi brusquement, mais quand je ne connais pas, je ne fais pas facilement confiance, surtout à ceux qui veulent poser leurs mains là où on sait. Ah Ah Ah."

Exorn se déplaça ensuite tranquillement vers les cages dorénavant posées au sol. Il remarque l’elfe en train de s’échiner à casser une serrure avec sa simple ceinture. Ben on dirait qu’il n’est pas rendu le pauvre, mais il y met de la bonne volonté.
Exorn demeurait anxieux, et regardait régulièrement par-dessus son épaule. De toute façon le danger pouvait tant venir des ravisseurs que des prisonniers libérés, rien ne dit que ce sont tous des gens de bonne morale.
Il chercha une barre de fer au sol, reste d’une vieille cage, afin d’être mieux armé à l’avenir car donner des coups de pied serait trop douloureux et certainement moins efficace.
-(Commun) Bien le bonjour aux nouveaux arrivants sur le bon vieux sol de cette caverne. J’espère que votre séjour fut agréable là-haut et que la descente ne vous a pas trop secouée. Mon nom est Exorn.

Kresselack fut surpris du peu de résistance que lui offrait le levier, il chancela même légèrement faisant un pas maladroit en arrière. Il se braqua vers la Cage de Maguviale lorsqu'il entendit le lourd mécanisme se déclencher. Ses yeux s'ecarquillèrent et sondèrent les ténèbres en direction des autres cages qui grincaient dans le vide. Il observa que celle de la roublarde chancelait, il amorca un léger sourire qui s'éteignit rapidement.

¤C'est pas possible, allez descend saloperie...descend...on va pas passer cent sept ans dans ce maudit trou.¤

Ses dents se serrèrent avec ses poings. Le guerrier assèna rageseument un coup du revers de la main sur le haut de la barre de fer.
Presque aussitôt après il se mit face au levier de gauche, il tourna son regard vers la roublarde un bref instant puis actionna une nouvelle fois le système. Ses deux bras tendus il forca une nouvelle fois, cette fois ci sans y mettre son poids. Kresselack n'était pas du genre a rester inactif d'autant plus que l'agacement commencait sérieusement à devenir quasi insupportable. Ceci dit sa pugnacité fit qu'il se reconcentra sur sa tâche, celle d'aider maguviale a retrouver sa liberté.

- (Commun) Accrochez vous jeune femme, je ne puis prévoir ce que le système de leviers nous cache encore!

¤Et vous qui me regardez depuis là haut, aidez moi, aidez votre fils...¤

Narration

Maguviale & Kresselack: Deuxième levier, à l’extrême gauche celui-là. Peu de résistance ressentie également comme le premier qu’il abaissât. Kresselack était satisfait. Des cliquettements métalliques apparurent également et cette fois-ci ce fut la grappe de cages de la jeune Magaly qui s’ébranla et descendit lentement vers le sol. Dans le lointain des détonations sourdes étaient audibles mais paraissaient très éloignées de leur position actuelle. Son instinct de guerrier ne pouvait s’empêcher de lui murmurer que chaque seconde qu’ils passaient de plus ici représentait le risque de voir des adversaires débarquer. Sans équipement conséquent à l’exception de son armure, la lutte serait âpre si elle devait être entamée.


Karou d’Héle, Alesray, Kenadon, Nénharma, Zémobiel, Ielenia & Exorn:
Karou tentative de torsion de barres 4(Dé)-1(force)= 3 >< DD ? = Echec
Kenadon tentative d’enfonçage de grille 6(Dé)+3(force)+5(outil)= 14 >< DD ? = Echec
Nénharma tentative de torsion de barres 10(Dé)+0(force)= Echec
Exorn tentative d’arrachage de barre 19(Dé)+2(force)= 21 >< DD ? = Réussite

Les efforts de sauveurs n’étaient pas terminés, maintenant il s’agissait d’extraire les prisonniers de leurs geôles respectives. Les premiers essais en la matière ne furent guère concluants. Karou s’était efforcer de tordre le métal à mains nues mais celui-ci lui encore bien résistant n’avait pas voulu se plier à sa volonté. Nénharma l’avait rejoint peu de temps après à la cage de Ielenia et avait tenté de son côté d’user de sa ceinture pour l’imiter. Malheureusement, il semblait que cet outil improvisé ne se prêtait pas plus à cet usage que ses mains ne l’auraient fait. Kenadon, qui avait pourtant les meilleures chances de réussite avec sa barre de fer, souffla comme un bœuf en forçant pour rien sur la robuste serrure.
Ces méthodes, si elles avaient le mérite d’être spontanées et témoignages d’un bonté d’âme chez chacun, n’en étaient pas moins désorganisées et peu convaincantes. Restait certainement la possibilité de s’unir pour se donner de nouvelles chances ou bien d’essayer de briser la serrure plutôt que d’en tordre le métal.
Exorn ne trouva rien à se mettre sous la main comme ustensile acceptable, seul la barre qu’il avait précédemment essayé d’extraire s’imposait à lui. Certes il n’avait pas réussi la première fois, mais l’utilité qu’il en ferait valait bien la peine qu’il réessaya encore une fois. Il tira de toutes ses forces dessus avant de la sentir lentement se desceller de son étreinte. Finalement victorieux des gravats, il était maintenant nanti d’une tige de métal d’environ un mètre de long.

Sentant la résistance du métal, trop importante pour la force du jeune moine, il tira une dernière fois, rageusement sur le barreau, puis relâcha son effort pour reprendre son souffle, il avait déjà fait beaucoup d'efforts en peu de temps, et sa condition physique diminuait. Il sentait de plus en plus les retours de ses efforts se propager dans son corps, et se demandait quelle pourrait être son utilité dans la libération des pauvres prisonniers. Rapidement, il lui parut évident qu'il fallait se mettre à plusieurs, au moins deux, pour ouvrir une cage, il avait remarqué que les autres à côté de lui subissait aussi des problèmes pour ouvrir les cages.

Il s'excusa rapidement auprès de la personne qu'il souhaitait aider, bredouillant quelques mots en commun, absolument pas sûr que la personne en question le comprenait. Il se dirigea ensuite rapidement vers le seul homme dont il connaissait le nom, le guerrier Exorn. Celui-ci avait, semble-t'il, dénicher une barre en fer assez longue, qui pourrait leur être bien utile pour ouvrir les cages. Il s'approcha de lui, le fixa dans les yeux, et prit une voix qui se voulait forte...

-Et bien, il semblerait que tu es eu là une fort bonne idée, et que, en plus de ton intelligence, ta force soit au rendez-vous. Néanmoins, je pense qu'il est plus judicieux de s'y prendre à plusieurs pour ouvrir une cage, accepterais tu mon aide? A deux, avec cette barre, le métal des petites prisons ne saura nous résister. Si nous arrivons à tordre cette barre, en la passant de part et d'autre d'un barreau, nous pourrons l'arracher facilenment. Si tu as d'autres idées, fais en moi part, sinon nous conviendrons de celle-ci. Mais il nous faut décider vite, car les pauvres gens enfermés ne sauront patienter encore longtemps.

Karou saisit un bout de la barre, et se mit en position pour la tordre, ainsi, il espérait que le guerrier réagirait plus rapidement, et que plus vite ils pourraient apporter leur aide aux prisonniers.

Exorn regarda, interloqué, l’homme saisir la barre qu’il venait juste péniblement d’arracher. Sans lâcher l’autre extrémité, il le toisa et lui fit remarquer clairement :
-(Commun) Tu ne vas pas quand même croire que tu vas casser mon arme pour ouvrir une de ses cages. Non ? On n’est pas à une foire d’exhibition ici. Dis moi que tu veux la prendre pour frapper un bon coup sur la serrure et la faire sauter ça oui. Et je te laisse volontiers le faire car ma blessure m’handicape un peu tout de même. Mais elle s’appelle revient ok ? Pour toute autre facétie dans son utilisation, la réponse est non ! Compris ?
Exorn épongea comme il pouvait la sueur qui perlait sur son front et ce décida à finir par enlever sa chemise dont il avait déjà coupé tant de morceaux depuis sa libération. ¤ Ma mère, qu’elle repose en paix, ne serait pas contente si elle me voyait comme ça. ¤
Cette pensée toute enfantine lui apporta un peu de calme et il réalisa qu’il n’avait pas été des plus tendres envers celui qui l’avait aidé. Mais il n’allait quand même pas lui dire quoi et comment faire non plus.

-(Commun) Ok l’ami. Suis peut-être un peu brusque mais c’est comme ça et c’est tout. Tu as raison de vouloir délivrer les prisonniers, plus on sera et plus on aura de chances de sortir vivant d’ici.
Alors montres moi donc cette cage, si ça se trouve, et sans plier ma barre, on pourra arracher la serrure. Ca vaut le coup d’essayer.
Comment t'appelles-tu que je saches à qui j'ai promis de payer une bière une fois de retour dehors.

enharma sentit que la serrure ne bougeait pas d'un pouce. Il avait beau tirer aussi violemment qu'il le pouvait, rien n'y faisait ses efforts étaient vain. Il arrêta donc de se fatiguer inutilement afin de d'économiser ses forces et de procéder d'une façon différente. Il fronça les sourcils et soupira, levant des yeux de désespoir en direction du plafond sombre, dépourvu de soleil, d'étoile ou de lune. Humant toujours, comme un animal prisonnier, cet air étouffant, d'une odeur désagréable de moisi et de mort, il laissa tomber sa ceinture qui revint pendre à son poignet gauche. De la main droite, il effleura avec douceur l'acier froid et ancien de la cage. Lentement, il s'écarta de la serrure, et s'agenouilla au sol. Ce geste, qui peut paraître étrange aux yeux des autres, était une chose naturelle de réflexion chez cet elfe. Il posa les genoux au sol, rentra le menton, ferma les yeux. le jeune druide fit comme un petit losange irrégulier et difforme avec les extrémités des doigts de chaque mains. Il respirait profondément et essayait de faire attraction au reste extérieur. Il devait être serein et passif pour mieux se concentrer et avoir un bon jugement. L'environnement qui lui déplaisait, l'empêcher de se concentrer convenablement. Il restait donc, pensif, agenouillé dans ces sols poussiéreux et humide.

¤ Bien, les barreaux sont trop résistant pour être rompus, impossible de sortir la porte de ses gonds, il faudrait d'abord ouvrir la cage. Le mécanisme parait vieux, il pourrait céder facilement, mais il va nous falloir se mettre à plusieurs. Oui, nous devons mieux nous organiser. Unir nos force serait préférable pour délivrer plus vîtes les prisonniers. ¤ Effectivement, l'union des forces était une chose sage à faire dans ces cas là. Nenharma, elfe des bois, est peu habitué à être accompagné, étant la plus part du temps seul. Il rouvrit les yeux et entendit que deux hommes discutaient. Il tourna la tête vers ceux-ci et voyait clairement qu'ils étaient en train de s'unir pour monter un plan. Avec difficulté, il se leva et se retourna vers Kenadon qui essayait d'ouvrir la cage de la jeune Zemobiel avec sa barre de métal. Celui-ci semblait avoir certaines difficultés à ouvrir la porte et à faire céder la serrure. Certainement, que la force lui manquait. Il ramassa donc, le morceau de gravas qui gisait à ses pieds. Il l'avait déposé au sol, il y avait à peine deux minutes. Le jeune elfe s'approcha donc de la cage de la jeune Ensorceleuse et arriva aux cotés de Kenadon, toujours sur sa barre de métal qui devait servir de levier. Pour s'identifier, il lui donna une petite tape discrète sur l'épaule. A son tour, laissant tomber la pierre au sol, il posa une main sur la barre de métal, l'autre sur l'une des barres de la cage afin de prêter main forte au jeune homme. Il donna à la tige de métal, tout son poids et toute les forces qui lui restait pour faire céder la cage. Il fermait les yeux dans son efforts, et s'empêcher de penser encore et encore à l'environnement qui l'observait.

Karou, accusant d'abord le coup de la brutale réponse du guerrier, inclina la tête, cherchant par là à s'excuser de son enthousiasme un peu expansif. Quand il vit que le guerrier atténuait peu à peu sa colère, l'aasimar redressa la tête et fixa le regard de son compagnon, comme il avait toujours eu l'habitude de le faire. Il ne l'interrompit pas pendant ses paroles, marquant pour lui comme pour tout autre race intelligente un profond respect. Néanmoins, pendant que le guerrier parlait, le jeune moine cherchait intérieurement une réponse à chacun des propos d'Exorn, réfléchissant activement aux solutions qui s'offraient à lui. Quand l'humain se fut tu, Karou entreprit de répondre à chacune de ses questions, en commençant par la dernière...

-Mon nom n'a guère d'importance, mais si tu veux le connaitre, il est celui de Karou, Karou d'Hèle plus exactement. Quand à la bière, désolé pour toi mais je n'en bois jamais. Loin de moins l'idée de te voler ton arme, mais elle n'est pour l'instant, d'aucune utilité, et sache que je n'ai guère besoin d'arme, moin corps me suffit à aider les autres et à faire le bien. J'ai simplement pensé qu'à deux, nous parviendrons mieux à nos fins. Ton idée ne me semble pas mal, nous allons essayer et puis si cela ne fonctionne pas nous serons contraints de plier cette barre et de nous y mettre à deux. En un seul point mon plan diverge du tien, je suis blessé moi aussi, et il semble que, vu que tu as pu arracher cette barre du sol, tu sois plus fort que moi. Par conséquent, il serait plus logique que tu opères, car nous ne pourrons tenir cette barre à deux pour donner un coup. Néanmoins, si tu refuses, alors je donnerais le coup, car je suis ton humble serviteur. Maintenant, suis moi, je vais te conduire jusqu'à la cage que je viens de quitter. A l'intérieur, une âme en peine nous attend.

Karou lui fit un petit signe de la tête, et reprit la direction de la cage qu'il avait quitté quelques instants auparavant. Il se pencha au-dessus, et dit en commun à la personne qui se trouvait à l'intérieur, dont il ne connaissait ni le nom ni le sexe, ni même le timbre de voix, car il n'avait pas pris la peine de savoir à qui il avait à faire, du moment qu'il pouvait l'aider:" J'ai de l'aide, nous allons vous délivrer, mais faites attention à vous, car nous risquons de taper fort." Puis il se retira et laissa Exorn prendre sa décision, frapper ou le laisser frapper.

Kenadon avait regardé d’un désolé la jeune femme car il voyait bien qu’il ne parvenait pas à faire céder la porte. Ces cages semblaient faites pour résister à ce genre de manœuvre. Il dit en commun à la jeune femme tapit au fond de la cage.

"Je n’y arrive pas, elle ne cède pas. Mais ne t’inquiète pas on va trouver une solution."

C’était à ce moment que Nénharma venait de donner une légère tape sur Kenadon qui c’était retourné. L’arrivé de Nénharma était la bienvenue et Kenadon lui sourit et avait fait un petit signe de la tête pour remercier ce dernier de lui donner un coup de main. Il avait poussé dans la même direction que Nénharma souhaitant que cette fois-ci à deux il réussisse à faire sauter le verrou et libéré la prisonnière. Tous autour de lui semblaient être occupé à ouvrir les dernières cage et laisser sortir les derniers pauvres bougres pris au piège entre ces barreaux. Puis il dit à la jeune femme en commun.

"A nous deux je pense que nous allons pouvoir ouvrir le cachot."

Il redoubla d’effort et avait poussé aussi fort que cela lui était possible…..

¤Une fois tous libre qu'allons nous faire, nous ne savons même pas ou nous sommes. Et que vat-on encore rencontrer comme choses?¤

Kenadon était déjà entrain de penser à ce qu'ils va se passer une fois tous libre.

Exorn attendit par politesse le discours de son compagnon d’infortune et lui emboita le pas. Mais il n’approuvait pas en tout point les arguments proposés
-(Commun) Tu sais, lui dit-il tout en soupesant la barre de métal, personne ne sait de quoi saura fait notre futur. Aussi je souhaite garder cette barre intacte au cas où on devrait à nouveau combattre. Je pense que tu peux me comprendre. Il semblerait que je n’ai pas la même confiance en mon corps que celle que tu sembles avoir, il n’y a qu’à constater qu’un peu de plus, j’aurai pu dire adieu à ma virilité. Ma formation est passée par les armes et je ne sais pas mieux me battre sans armes que n’importe quel pilier de comptoir enivré.
Mais saches que je respecte ta décision mais que si on doit plier cette barre, chose qui ne doit pas être si aisée vu le mal que je me suis donné pour l’arracher, alors je préfère qu’on tente d’abord d’en trouver une autre.

Ils arrivèrent face à la cage et Karou demanda poliment à l’occupante de reculer.
-(Commun) Bonjour madame, protégez vous les yeux de possibles éclats surtout.
Exorn se retourna vers Karou :
-(Commun) Si tu penses que je suis plus fort que toi, alors je vais te croire et tenter ma chance. Laisses moi faire quelques tentatives avant de prendre le relais.

Exorn commença à tirer sur la porte pour bien voir où est ce que cela bloquait, cracha dans ses mains et attrapa la barre de métal par une des extrémités.
-(Commun) Je vais d’abord tenter de casser la serrure en frappant dessus et si cela ne marche pas, je tenterai de placer la barre en levier et d’utiliser le poids de mon corps.
Et si cela ne marche toujours pas, on devrait pouvoir essayer de basculer la cage sur le côté, porte vers le plafond et retenter, on aura plus de facilité à faire sauter la serrure je pense.
Exorn souffla un grand coup et frappa de toutes ses forces sur la serrure.

Le jeune guerrier fut satisfait de voir ses efforts enfin récompensés. Il relâcha brutalement le levier qu'il aggripait plaquant ses mains le long de sa cotte de mailles. Kresselack alla ensuite au rebord de la plateforme pour suite la lente descente de Maguviale afin de s'assurer que cette dernière se fit sans encombres.

¤pourquoi n'ai je pas eu la joie d'atterrir de cette manière ! tssss. bah le principal c'est d'être toujours là plutôt qu'assis parmi mes ancêtres...*

Alors qu'il était occupé à suivre du regard la prison de la roublarde, le serviteur de Tempus tressaillit en entendant un bruit sourd et lointain, une détonation pensa t'il. Instinctivement il se dressa promptement, ses yeux balayant vers la source du son. Hélas seules les ténèbres semblaient remplir l'espace autour de lui. Le rashémi ne pressentit rien de bon, une pointe de nervosité commença à le chatouiller comme la pointe d'une dague glisse le long d'une colonne vertébrale.

¤qu'est ce que c'est que ça encore par tous les démons des abysses !!!!!¤

Son visage se renfrogna et son regard s'assombrit. Il scruta derrière lui essayant de retrouver l'entrée des deux tunnels. Il y avait toujours un moyen de fuit dans le sens inverse, et la plateforme qu'il avait tant de mal a escalader offrait un perchoir non négligeable.

¤ et si au moins j'avais une arme! je sais pas moi?... un bon gros marteau de guerre rahhhh ! Et l'autre au fait!?¤

- (Commun) MAGALY VOUS AVEZ ENTENDU???? Il va falloir que vous sortiez vite de la cage. Cela ne me dit rien qui vaille!

Il s'époumona presque pour interpeller la jeune femme, observant dorénavant en contrebas. L'hésitation le frappa, devait il redescendre le long de la paroi ou attendre que la roublarde s'extirpe d'elle même de la cage?
Kresselack inspira profondément et entreprit de redescendre parmi chair et gravats avec toujours autant de sûreté.