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Le Coup Du Siècle , Quête de l'Ouroboros
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William observait avec attention la conversation entre les deux hommes. Ils semblaient se battre pour le poste de chef du groupe. Pour William, s'était bien clair, Rosimar dominait grandement. Au moins, lui, semblait avoir de l'expérience et du talent pour le combat. De plus, l'autre lui paraissait comme un noble de mauvaises augures. En plus, il se donnait des airs. Non mais, pour qui se prenait-il?
Le moine commençait à en avoir assez d'attendre, aussi se leva-t-il en lançant une justification à Alexan et Néféris.-Si ça ne vous dérange pas trop, les gars, je vais allez faire un tour aux alentours. Puis, il ajouta plus bas, pour que personne d'autre ne puisse les entendre :-Je vais essayer de trouver cette entrée pendant que nos deux compagnons se disputent la place de meneur. Ainsi, nous pourrons progresser plus rapidement après leur conversation. Libre à vous de venir avec moi. Surtout toi, Alexan, car, il me semble que tu as une copie du plan. Sur ce, le moine partit de son pas souple, vers l'extérieur de l'auberge, après bien sûr avoir laissé quelques pièces de sur la table. Il ne se préoccupa de regarder si les autres le suivaient ou non. Puis il entreprit de fouiller discrètement la place. Ce n'était pas trop difficile de ne pas attirer l'attention avec tout ces nobliaus qui se baladaient. Utilisation de la compétence "fouille" près de l'auberge
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Maître des Exilés
Chambre 29
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Jet de fouille de William : 13 + 0 = 13 (?) Jet de psychologie de William : 15 + 4 = 19 (réussite) Jet de détection de Neferis : 9-2 (échec) Jet de détection de Alexan : 14+1 (réussite) MD
Rosimar ne semblait vouloir laisser filer la moindre once d’autorité sur le groupe nouvellement formé. Que ce fut de se sentir à ce point supérieur aux autres ou pour toute autre chose, lui seul le savait pour sur. Une chose était certaine, nul autre n’avait son habitude de ce genre d’établissement et, à sa manière franche et bruyante, c’est sans conteste lui qui se fondait le mieux dans ce repère de rustres.
William sortit, son impatience et sa mauvaise mémoire jouant contre lui. L’aubergiste en secoua la tête tandis qu’il essuyait une lourde chope de terre cuite puis souleva les épaules d’un air dépité. ¤ Du temps perdu pour et par c’grand gaillard … ¤
Sur le même temps, la lourde tapisserie rougeâtre séparant l’arrière-salle de la salle commune remua légèrement. Alexan cru percevoir une silhouette qui disparut aussi vite et ne laissa qu’une vague et rapide oscillation du lourd tissus, comme si quelqu’un avait malencontreusement reculé contre elle. Il se rendit compte que seul de leur table, proche de l’entrée et dans le bon axe, un tel mouvement était perceptible et que personne d’autre que lui n’en avait pris conscience.
William :
Si l’extérieur offrait un air plus frais, il n’en était pas moins chargé d’odeurs et de sons divers traduisant l’activité qui irait croissante sur cette dernière heure de la matinée. Le soleil presque au zénith faisait transpirer abondamment les paniers de victuailles en un fumet désagréable … bien que certes moindre à celui des égouts. Regardant à l’entour sans vraiment savoir où chercher, il fut rapidement interpeller par un marin les bras chargés d’un filet.
- Tu cherches que’qu’chose l’ami ? J’peux t’aider ? J’dois faire réparer c’satané filet mais j’peux bien t’filer un coup d’main !
Tout dans cet homme jovial et grassouillet incitait à la confidence et pourtant le moine présumait que cette marque de gentillesse n’en était sans doute pas une et qu’il y avait là matière à prendre garde. Non qu’il eut s’agit de véritable malveillance mais sans conteste d’une curiosité mal placée.
" Par delà les brumes "
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Malgré la chaleur étouffante de la ville, William fut tout de même content de ne plus avoir à respirer l'air infecte de cette taverne. Au moins, ici, le monde n'était pas saoul. Cherchant un quelconque indice qui aurait pu dévoiler l'entrée des égouts, qu'il recherchait. Il essaya tout de même d'être discret mais on dirait qu'un homme le remarqua quand même. Le nouveau venu était de toute évidence un pêcheur, vu sa peau bronzé et sa stature proéminente. Il l'interpella avec un air joyeux et presque suspect. Pour avoir passé quelques temps à Luskan, le Chondathien savait que ça n'était pas normal. Au début, il le trouva suspect et le prit pour un quelconque espion. Pourtant, en y réfléchissant bien, le moine se dit que si le marin était à la solde de quelqu'un, ça n'était sûrement pas aux seigneurs. Il se dit que peut-être était-il un homme employé par le Cercle. Oui, ça devait être ça car ceux-ci étaient justement des marins. Il prit donc une chance et décida de répondre à l'inconnu.
-Bonjour à vous mon cher, je ne veux pas vous importuné mais je cherche l'entrée. Sauriez-vous par hasard ou elle se trouve?
Le moine repassa dans sa tête se qu'il venait de dire et en vint à la conclusion que si l'homme avait quelque chose à dire, il le ferait. Dans le cas contraire, il le trouverait sûrement fou et lui montrerait l'entrée de l'auberge. Oui, il croyait avoir bien agit. Un sourire aux lèvres, il attendit donc que le marin lui réponde. Il se demanda aussi si les autres en avaient fini de se disputer et le rejoindraient bientôt.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Ļ'ạẻđę
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ne chose etait sure : Zarathoustra n’aimait pas que l’on cherche a lui imposer sa volonte ou que l’on tente de l’intimider, de vieilles cicatrices venant tirailler son cœur sensible. Rosimar ne semblait neanmoins pas avoir mauvais fond aussi devait-on lui laisser sa chance. ¤A chacun sa facon de trouver sa place dans notre monde. ¤ C’est ainsi que lorsque Rosimar empoigna sa main et le rapprocha de lui dans une etreinte qui se voulait autant amicale qu’intimidante, Zarathoustra conserva un sourire. Un sourire certes moins flamboyants que ceux qu’il distribuait a l’accoutume, mais qui rattache a son regard percant lui donnait un air plus intrigant. ¤Si cet homme savait qu’en cette position il s’est mis dans un danger de mort qu’il n’a surement jamais cotoye auparavant… enfin, je ne suis pas un vulgaire assassin et il en faut plus pour atteindre mon orgueil. C’est d’ailleurs peut-etre sa facon a lui de signifier son amour. ¤ Lorsque Rosimar eut relache son etreinte, Zarathoustra reprit son allure d’antan et afficha a nouveau un sourire eclatant : « Vous avez cru que je voulais descendre le premier dans les egouts ? Eh bien je vous rassure, la n’etait pas mon intention ! ». ¤En revanche mon gars tu as magnifiquement passe le test du pouvoir… je mettrai ma main a couper que son esclandre de tout a l’heure etait le fruit de ce desir, voire de ce complexe. Enfin, il a tout de meme voulu m’imposer sa force et je n’accepte pas ce genre de comportement, c’est plus fort que moi. Pourquoi les etres intelligents ont toujours besoin de dominer les autres ? Quelle est cette perversion de l’intelligence qui prend le pas sur l’harmonie de la vie ? Je ne repondrai pas a ces questions aujourd’hui pour sur mais ce regard, cette douceur perdue, ce… stop !¤ Zarathoustra reprit cette fois-ci d’un ton neutre trahissant une lutte interieure : « Voila ce qui va se passer : vous retournez a votre table et dites a vos compagnons ou se trouve l’entree des egouts. Je vais vous la reveler dans l’instant. Pendant que je tournerai l’attention de l’auberge vers moi vous vous eclipserez discretement et je vous rejoindrai ensuite, c’est aussi simple que ca !» Zarathoustra ne voulait en aucun cas mouiller l’aimable aubergiste amateur de douces paroles et de legendes, aussi voulait-il faire de cette sortie un exemple de discretion. De plus, cela faisait quelque temps qu’il n’avait pas fait ce qu’il etait sur le point d’entreprendre et cela l’excitait particulierement. Cela rajoutait d'ailleurs a son avis du piment a cette histoire. Il n'avait pas l'apre desir de se montrer mais il lui plaisait neanmoins de se mettre en scene. Puis le visage du jeune homme pour la premiere fois montra un profond serieux : « Et autre chose : ne vous fatiguez plus avec vos tentatives d’intimidation, j’ai pu contempler des yeux et sentir des mains dans lesquels residaient des perils dont vous ne sauriez me faire encourir le quart de la moitie du commencement de l’entame, aussi ceci est aussi efficace que de tenter d’occire un grand rouge avec des flasques de feux gregeois. » Enfin le sourire chaleureux de Zarathoustra reprit possession de ses traits, il avait dit ce qui le faisait bouillir. « En tout cas j’ai l’impression que l’on va bien s’entendre ! » Il avait dit cela sans aucune arriere pensee, bien qu’il n’etait pas persuade de la veracite de ses propos. Mais un evenement imprevisible se passait sous ses yeux alors qu’il posa une main sur son front : celui qu’on appelait William prenait la poudre d’escampette ! « Mais que fait ‘tete d’œuf’ ? » Oubliant le moine qui voulait surement prendre l’air, Zarathoustra revint vers Rosimar pour lui indiquer l’entree des egouts : « Derriere la lourde tenture que voici, dit le jeune homme en indiquant l’objet d’un geste nonchalant du menton, se trouve le cellier. Attendez moi la-bas et je vous montrerai la trappe que vous ouvrirez. Je n’en aurai pas pour longtemps. »
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Saiyaddar
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Rosimar n’était pas le premier venu, et il ne fut pas trop surprit de la réaction du jeune loup. Impétueux et sûre de ses moyens, embrocher ce petit gars n’aurait pas été trop difficile pour autant, cependant l’homme à la peau brûlée ne fut pas aussi excessif et ne prit même pas la peine de caresser ce doux acier. Il voulait certes être maître à ‘bord’ et indiquer le chemin à suivre aux autres, par contre la proposition de Zarathoustra n’avait que du sens… ¤Ah ben, c’est pas trop mal. Qu’il fasse donc ceci le p’tit gars, pendant ce temps ont s’effaceras !¤ Le fier roublard ne faisait que sourire et rigoler au beau parleur, qui visiblement était 'impressionné' par soit la carrure ou la poigne de son aîné, sinon, pourquoi lui aurait-il demander de ce montrer moins intimidant, alors que jamais Rosimar n’avait hausser la voix, ou tenter d’apeurer son interlocuteur par quelconques façons, l’homme qui lui avait offrit une bonne bière !
Acquiescent au manipulateur des arcanes, le grand gaillard dit : ''Très bien, c’est une bonne idée, fait donc ça tandis qu’j’bois à ta santé bonhomme !'' Puis, il sourit et lui passa le 'flambeau', tandis qu’il allait se dégourdir les jambes à chercher ce moine ‘impatient’. Faisant signe aux deux autres à la table, il était clair dans son regard, qu’il ne voulait pas que ces derniers prenne la peine de ce commander une autres bières ou d’aller courtiser les morceaux d’viande ! Prestement, il alla franchir le seuil de la porte pour rejoindre le moine. À la vu de ce grand maigrichon il fulmina presque, ne prenant aucunement la peine de mesurer ses mots il rugit : ''Putain ! Mais qu’est-ce tu fou Will ! R’amène toi donc à l’intérieur et laisse c’vulgaire paysan à ses affaires, on à autres choses qui attendent !'' Il n’eu pas l’audace d’aller le chercher par le collet ou les fringues de sa forte poigne pour ainsi le traîner à l’intérieur comme un enfant, mais il l’aurait peut-être fait en d’autre circonstance… Il ne fit que ce retourner et d’espéré que le moine le suive, alors qu’il pénétrait dans l’établissement, avec la ferme intention de faire un petit signe aux autres et de ce diriger vers ce trou pourrit.
-Suivez moi vous autres, je vous promet de vous repayer votre bière plus tard ! Allez on s’presse ! Dit-il d’une voix rauque et grinçante, il était un peu stresser mais n’en témoignait aucunement, du moins c’est ce qu’il tentais, il n’était pas infaillible… Les muscles tout contractés, le regard dur, il n'attendait que les autres ce ramènes pour qu'il puisse leurs montrers discrètement, la voie vers le cellier...
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Ļ'ạẻđę
Aucune chambre
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arathoustra reflechit un instant puis se leva et alla se planter a l’endroit ou normalement chantent les bardes et discourent les aedes. Saisissant une chaise, il monta dessus d’un bond agile et fit tout son possible pour obtenir l’attention generale. Le jeune homme savait se faire entendre et possedait la voix que l’on prete dans ses reves au pere que l’on a jamais eu : calme et ressurante de puissance et de comprehension. Saisissant un moment de calme relatif, il entama son recit. « L’homme dont je vais vous conter l’histoire ne fut pas toujours le marin accompli et fougueux dont parlent les legendes. Lorsque Siamos decouvit l’Ocean… ». Zarathoustra vivait l’histoire qu’il narrait plus qu’il l’a restituait. Changeant de ton et de rythme, agrementant de gestes et de tiques ses mots, il tentait de modeler ses personnages et de leur donner la consistance necessaire a l’identification sans les alourdir de details qui pourraient nuire a celle-ci. Le jeune homme avait choisi de raconter l’histoire d’un marin car la population locale s’y identifierait d’autant plus facilement. Son heros sillonnait les mers et affrontait maintes perils pour trouver un tresor que meme la plupart des legendes avait oublie. Mais sur son chemin il trouva un autre tresor : l’amour d’une elfe aquatique. Zarathoustra avait rejoute cet exotisme a son recit plus pour sa propre satisfaction car il savait la plupart les marins plutot refractaires aux gens differents. Mais il voulait toucher les cœurs sensibles caches sous les epais cordages de leur orgueil. Siamos affronta les flots tumultueux comme autant d’obstacles qui peuvent s’eriger tout au long d’une vie. L’histoire simple etait une de celles que chacun peut vivre l’espace d’un songe, et c’est ce que voulait Zarathoustra, faire vivre un songe a ces hommes ferus de legendes. Le conte finit mal bien sur, autant pour satisfaire les melancoliques que les racistes. Zarathoustra tenta de lui donner les formes d’une allegorie de la toute puissance de la nature et de la vie dans le but d’attiser la curiosite des plus spirituels. Mais il prona aussi le libre arbitre en contant un combat perdu d’avance qui finalement tourne au succes grace a la volonte d’un homme qui se bat seul contre la resignation de son equipage. Le conte etait fini, Zarathoustra avait oublie de regarder si ses compagnons s’etaient eclipses, trop absorbe par son recit. Il jeta un œil a l’assemblee et retourna vers le comptoir, l’esprit encore plein de tout ce qu’il avait tu pour ne pas etre trop long.Zarathoustra utilise la competence Representation [Declamation]
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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J'ai du mal m'exprimer Will'. Pas grave, on poursuit comme ça. QUOTE ("L'Exilé") | Les yeux du marin brillaient maintenant d'une lueur étrange comme ils l'auraient fait en entendant le récit d'une fabuleuse aventure menant à un trésor d'or et de pierres précieuses. D'un large sourire il offrit à William la vue d'une dentition à faire pâlir d'envie un zombie au milieu de laquelle trônait une dent en or dressée comme une île au milieu d'un marais.
- Ma dent qu't'es un nouveau dans l'métier - lui sussura-t-il à l'oreille, dégageant une haleine de rat crevé à quelques centimètres seulement du nez du moine - vous cherchez aussi c'te chose ? Il aurait pu m'dire que j'étais pas tout seul sur c't'affaire.
Il prit son filet sous son bras gauche, et passa l'autre dans le dos du Moine.
- C'est par ici l'ami! - lui indiquant la rue voisine qu'il allait emprunter avant de le rencontrer - par l'atelier. |
William regarda le pêcheur en souriant. Il le trouvait un peu louche mais n'en laissa rien paraître. Il lui répondit par l'affirmatif d'un léger signe de tête et le suivit dans la ruelle. Il était méfiant car il savait que c'était une technique souvent utilisée par les voleurs pour amener la proie à couvert et la dépouiller de ses biens, après l'avoir roué de coups. Le moine n'avait pourtant pas bien peur étant donné sa grande force et sa prodigieuse habilité. C'était peu être son pire défaut... il avait trop confiance en lui. L'humain se laissa donc mené par le marin vers une ruelle. Puis, il lui demanda :
-Qui est-ce qui vous a mis sur l'affaire, moi aussi je croyais être seul? En tout cas, ce n'est pas trop important, n'est-ce pas? Tant que vous me menez où je dois aller, je serai content.
Le moine tentait de donner une image de lui pas trop intelligente pour ne pas lui révéler sa vrai identité. Il le suivit donc de son pas souple jusqu'au fond de la ruelle.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Maître des Exilés
Chambre 29
1 gemme
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Jet de représentation de Zarathoustra : 12(Dé)+5=17 Réussite Agréable.
MD
William
- Pas important ?! C’pas courant de devoir descendre là-dessous ! La prime pour aller r’chercher l’autre était bien attrayante, mais l’aut’ gars était pas un débutant et j’craignais d’disparaître à mon tour … Chuis pas mécontent qu’tu sois sur l’coup aussi, même par 2, ça reste une sacrée prime.
Le marin voyait se rapprocher l’or promis à la recherche de quelqu’un descendu dans les égouts pour une raison qui, visiblement, ne l’intéressait pas plus que son hygiène. Il avait accepté quelque chose de bien au dessus de ses moyens et avait trouvé en William l’aide qu’il espérait. Sans doute un peu niais, il ne se posait pas plus de question et aurait agit de même avec n’importe quel inconnu dont la bouille lui revenait.
- Qui m’l’a d’mandé ? L’curieux type en noir qu’m’est tombé d’ssus hier soir avec sa bourse pleine d’or alors qu’j’sirotait mon rhum à l’auberge. L’même que pour toi non ?
L’homme avait la bouche pâteuse et avalait la moitié de ses mots si bien qu’il fallut un effort au moine pour intégrer tout ce qu’il venait d’apprendre. Un homme en noir dans la taverne le soir précédent. Maintenant qu’il l’énonçait, il se souvenait en effet d’avoir aperçu cet individu alors qu’il se restaurait dans cette même auberge.
Ils arrivèrent devant l’échoppe pleine de filets et de cordages en tout genre en une poignée de minutes. Un vieil homme, grimaçant sous l’effort, rafistolait un petit filet et les salua sans un mot. Traversant la masure sans lui en dire plus, les 2 hommes arrivèrent dans une courette au milieu de laquelle se trouvait un puit qui n’avait plus du servir depuis une éternité et dont le fond semblait bouché par une large dalle de pierre. Le marin se dirigea directement vers la manivelle à laquelle n’était plus reliée aucune corde et l’actionna.
Dans un bruissement sourd, la dalle de pierre disparut dans le côté du puit d’où s’échappa une odeur d’égout plus forte encore que celle du marin et qui faillit valoir à William d’asperger le puit de son repas du matin.
- Pouah ! Ca fouette là d’sous ! – Lui lança le marin.- comment c’qu’on va faire pour descendre ?
Zarathoustra, Rosimar, Neferis, Alexan
Le récit de Zarathoustra fut agréablement accueilli par les badauds bien qu’une poignée d’eux seulement eut entendu parlé seulement des elfes aquatiques et que ces termes furent accompagnés de sifflements désapprobateurs. Fort heureusement les autres thèmes énoncés trouvaient échos dans leurs mémoires de marins et firent renaître des discussions animées sur les trésors que tous avaient soit disant trouvé l’année écoulée ou, pour les plus avinés, sur les donzelles hypothétiquement consentantes qui n’avaient pour seule raison de vivre que les divertir.
Applaudi sans pour autant obtenir qu’on lui demande une autre histoire, le conteur pu rejoindre ses nouveaux compagnons derrière la lourde tenture et se dirigea du pas sur de celui qui sait où il va vers un tonneau pareil à ceux qui l’entourait.
Le cellier était exactement ce que les aventuriers pouvaient en attendre, une grande pièce sombre gardée fraîche par les épais murs de moellon de grès, jonchée de fûts qui devaient être un véritable cauchemar pour le garçon de salle chargé d’y trouver les boissons plus rares de Luskan qui participaient à la notoriété de l’auberge.
Le garçon en question les laissa passer sans prononcer le moindre mot, concentré qu’il était sur la recherche d’un fût précis ou simplement complice lui aussi.
Les 3 torches assurant le seul éclairage de la pièce, disposées chacune sur un mur, développaient par condensation des zones plus humides chargées de mousse vert sombre qui déjà avaient attirer quelques mouchettes qui virevoltaient pour éviter la chaleur des flammes avant de s’en rapprocher pour s’approcher aussi vite de leur lueur. Oscillant lentement, leurs flammes projetaient des ombres mouvantes, fantômes noirs au milieu des tonneaux de chêne. L’épaisse tapisserie isolait remarquablement la pièce des sons autant que des odeurs de la salle commune, leur donnant une impression d’impossible distance avec la salle qu’ils venaient de quitter et les incitants à baisser le ton même s’ils doutaient qu’on puisse entendre quoi que ce soit de cette salle.
C’est discrètement donc qu’ils suivirent l’arcanistes vers le fond de la pièce et qu’ils l’aidèrent à déplacer le seul tonneau –du rhum, de l’avis de Rosimar – ne portant aucune mention pour libérer une trappe étroite menant aux caves secrètes de l’établissement. Sous celle-ci descendait une échelle métallique plongeant dans l'obscurité.
" Par delà les brumes "
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