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Le Coup Du Siècle , Quête de l'Ouroboros
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Čŗānĕ ďØęűƒ
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Peu à peu, le guerrier encapuchonné devenait moins arrogant et descendait du piédestal qui l'avait maintenant plus haut que ceux avec qui il discutait. Les paroles de cet homme amusait le moine. Peu à peu, il devint moins suspicieux à son égard. Puis pour lui prouver sa bonne foi, il retira sa capuche un bref instant. Juste assez longtemps pour que William puisse connaître sa vrai nature. À la peau bleutée qu'il arborait et à sa démarche souple comme le vent, le moine en déduisit qu'il était un genasi d'air. Ces êtres peu commun étaient plutôt rare en ces terres. Il n'en avait jamais vu auparavant. Il ne connaissait à peu près rien de ces merveilleux êtres. Il savait qu'ils avaient la sagesse des elfes et leur longévité. Il connaissait également leur emprise sur les éléments. Après sa plus grand chose. Aussi ne put-il retenir sa surprise. L'émotion qui avait un moment éclairé son visage disparut aussi rapidement qu'elle était apparu. Il hocha la tête pour faire signe à Néféris qu'il comprenait son choix. Alexan avait raison pour se qui était de la traque. Mais bien entendu le guerrier avait une excuse. Toutefois, le moine décida de ne pas lui en tenir rigueur et l'invita une seconde fois à s'asseoir auprès d'eux. Puis en abaissant la voix, William s'adressa à ses compagnons.
-Essayez de surprendre des paroles qui pourraient nous aider ou de tout simplement repérer notre contact. Nous devons faire vite car au crépuscule, nous devons nous être introduit dans la bâtisse.
Sur ce, l'humain se concentra sur les individus qui évoluaient dans la taverne. Discrètement, il glissa sa bière près de Rosimar en lui faisant signe de la prendre, car il ne buvait pas.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Âme Creuse
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Alexan décida de se lever suite au conseil de William, prenant sa chope de la main gauche il leur montrât qu'il allait en direction du comptoir: -Notre contact attend trois personne pas quatre, et s'il ne nous a pas contacté c'est qu'il attend quelque chose. Se déplaçant entre les tables il atteint le comptoir puis se retourna, englobant la pièce du regard il mit en action la partie elfique de sa biologie (ses sens), se concentrant la pièce s'éclaircit, il éteignit une à une les voie qui l'entourait et finalement il ne trouva pas un homme mais trois hommes qui regardaient la table et une femme qui l'observait lui, il adressa un sourire à la jeune femme, puis retourna à la table ou l'attendait ses compagnons pour leurs faire parts de ses résultats, s'asseyant il montra discrètement aux groupes les directions ou se trouvait les hommes: -Désolé mais je ne puis être plus précis.
Affronter un rival épée en main et mettre un terme sanglant à une querelle est une chose. Mener une guerre dans l'ombre à coups de dés et échanger des menaces feutrées dans des antichambres en est une autre. Cette solution est aussi meurtrière que la première. Mais en ce cas nul ne vous traitera en héros, ou en brave - surtout pas vos ennemis. Quelque chose en nous admire ceux qui se battent en plein soleil, même s'ils le paient de leur vie.
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Saiyaddar
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Le chétif moine les avait bel et bien menés à destination, rien pour déplaire à l’homme de la Saiyaddar, qui dès qu’il eu entré fut de suite souriant tellement l’endroit lui plaisait. Mais malgré que ce lieu l’eu plu, l’heure n’était pas au festivités, et il le savait. Les autres ne s’avaient pas gênés pour profiter de l’instant présent, allant même jusqu’à s’offrirent une bière ! C’est d’ailleurs à ce moment bien tranquille, que l’étranger cagoulé se présenta. ¤Regardez moi ça, un autre blanc-bec qui s’amène. Mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire d’une autre recru, comme si j’en avait pas assez de jouer les bonnes d’enfants¤
Rosimar était là, bien calme et statique, le dos bien creusé dans la chaise, sirotant une bonne bière sur le bras du jeune Lamebleu. Il ne disait rien, il ne faisait que regarder un peu du coin de l’œil tout ce qui se tramait aux alentours. Écoutant ce que les jeunes disaient, il fut prit soudainement d’un fou rire, rigolant goulûment et faisant gicler de la bonne bière du nord, un peu partout ! ¤Quelle bande de bouffons ! Je n’ai jamais vu pareils incompétents, ces jeunes impétueux, franchement ! ha ha …¤
Alors qu’il avait atteint son maximum de décibels pour un rire bien gras et incontrôlé, il serra le poing et le fit s’abattre contre la table de toutes ses forces, changeant ainsi l’ambiance burlesque… De suite, il entreprit un discours chevronné qui était aussi bien caractérisé par sa voix puissante que colérique : ''Hé les jeunes ! Vous avez p’tête pas bien compris, mais, c’est moi qui décide ici ! Vous voyez, j’ai la carte, j’ai les outils !'' Conscient qu’il cassait l’ambiance, il était tellement en rogne et frustré qu’il ne fit pas de politesses, rien de bien surprenant pour ceux qui le connaissait…
-D’ailleurs qui vous à parlez de contact vous deux ? Dit-il au moine et au magicien. ''Et toi, on s’en fou de ta foutu tronche le nouveau…'' ¤En fait, je m’en fou pas tellement, mais qu’est-ce qu’on y peu… Allez cagoule toi, et rend nous service en nous épargnant ton allure de bâtard !¤ Il se passa la main au visage bien rugueux, il était exaspéré, épuisé, il voulait prendre les rênes et ne voyait pas comment ce pourrait en être autrement. Il dégagea sa main qui jusqu’à maintenant était blottit à la garde de son cimeterre, à quelques moments, l’envie était forte.
Alors qu’il s’avait calmer, et tenter de faire taire les autres gamins, il reprit la paroles : ''Alors, comme tu t’impose, et qu’c’est l’patron qui t’envoie, t’as qu’à rester tranquille et pas te mettre dans nos pattes, compris créature ?'' Puis d’un regard noir qu’il brandit vers ses deux comparses de ‘toujours’ il ajouta : ''Sinon, Néfé-truc, tu sais comment ont s’faufilent dans c’trou à rat ? Hein, tu connais l’entrée des égouts ?'' Buvant d’un trait le fond de bière, il hocha de la tête en direction de William, le remerciant pour la bière, et cette seconde qu’il lui avait offrit par après…
Il se racla la gorge, et regarda derrière son épaule d’un geste lent, n’espérant pas avoir semé la cohue ici et là, puis revint centrer son regard vers ses nouveaux équipiers, attendant la réponse de l’intriguant semi homme, si toutefois il n’avait pas trop mouillé son pantalon… ''Allez parle, j’t’écoute !''
Rosimar tente d'intimider ses 'camarades'
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Ļ'ạẻđę
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arathoustra devisait avec l’aubergiste, agrementant son recit de gestes particulierement explicites et de sourires engageants. Vetu d’une ample robe blanc casse et de fins gants gris chine, il n’en semblait pas moins proche des gens. Certains arborent l’elegance comme une distance separant les mieux lotis des autres, mais ce n’etait pas ainsi que le jeune homme concevait la chose. Il aimait jouer sur les apparences qui avaient selon lui bien plus de pouvoirs que certains voulaient bien l’avouer.
Zarathoustra avait vu du coin de l’œil rentrer le petit groupe dont il devait se faire l’informateur. Mais il comptait tout d’abord jauger leur attitude. C’est pour cette raison qu’il se retournait de temps en temps, jetant de fugaces regards vers l’assemblee. Il n’appuyait pas davantage son attention sur la table des « gais lurons » que sur une autre jusqu'à ce qu’explose celui qu’il reconnaissait, de par la description qu’on lui en avait faite, comme Rosimar le Gris. ¤Eh bien dites moi, j’ai l’impression qu’ils ne vont pas aller bien loin ceux-la. Je croyais que la discretion etait le maitre-mot dans leur affaire… il faut croire que ce ne soit pas leur premier souci. Enfin, cette histoire au premier abord plutot commune n’en sera que pimenter. Reste a lui donner les formes qu’elle merite : j’en fais mon affaire. ¤ Le jeune homme fit une moue amusee, le regard vide, suite aux quelques idees qu’il avait formulees pour lui-meme.
Apercevant la charmante serveuse qu’il avait deja apprehendee bien des fois depuis son arrivee a l’auberge, il lui fit signe de s’approcher et lui susurra quelques mots a l’oreille : « Vous voyez le charmant gaillard qui suite a un rire des plus elegant s’est attaque a la pauvre table de votre etablissement d’un poing hargneux ? Pouvez discretement lui demander de venir au comptoir, seul, histoire de se voir offrir une autre biere par un client genereux. Je vous en serai tellement reconnaissant ma chere… ». Zarathoustra termina ses quelques mots avec le sourire charmeur dont il avait deja maintes fois mesure la puissance puis il fit a nouveau face a l'aubergiste et recommenca a parler a celui-ci. ¤Laissez libre cours a l’imagination des gens ou stimulez la meme, et vous obtiendrez des resultats bien au-dela de vos esperances. Enfin, j’y ai toujours cru. ¤
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Ņạŕvąŀ
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Néféris se retint de sourire en voyant une très brève surprise se peindre sur le visage du moine. Mais il y avaiot également une lueur de reconnaissance dans son regard. Le moine savait-il qui se tenait devant lui et qui il avait traité de façon si cavalière? Peut-être... Il se contenta de hocher la tête et de donner des instructions. Il n'en voyait pas l'intêret puisque celui qui devait les conduire dans les égouts les retrouverait. Mais, il se garda de donner son avis. L'homme aux oreilles elfiques décida d'aller faire un petit tour avant de revenir et de leur montrer des hommes. Mais à quoi ceci rimait-il? C'est alors que le dernier homme se mit en branle. Il se mit à rire avec force. ¤Pour la discrétion, on repassera...¤ L'idée que cet homme se moque d'eux commençait sérieusement à lui embraser le sang. Il sembla rappeler aux deux autres qu'il était le chef de l'expédition. L'attention de néféris s'accrut. Pourquoi lui? Parce qu'il était le plus vieux? c'était sans compter l'elfe... A moins qu'il ne soit qu'un bâtard évidemment. Ou alors il était le plus expérimenté... Il avait la carte et les outils... C'était donc à lui qu'échoierait le vol, non? Cet homme à l'aspect guerrier n'était-il donc qu'un voleur? Néféris fut stupéfait de s'être ainsi fourvoyé. Comme quoi, il ne faut jamais juger sur les apparences... Cet individu s'adressa à lui de manière plus qu'offensante : foutue tronche, créature... C'était surtout le "créature" qui le mettait lentement, mais sûrement, en colère. Une ombre passa dans son regard azur alors qu'il se contenait pour ne pas sauter à la gorge de ce... de cet... humain. Maîtrisant son courroux, il lui répondit d'une voix neutre : - "Non, je ne connais pas l'entrée de égouts. Mais l'homme qui est censé nous retrouver ici la connait, lui. Avec le boucan que vous venez de faire, nulle doute qu'il ne tarde à nous contacter... A moins qu'il ne se sauve justement." Puis, il marmonna pour lui-même : - Néféris n'était pas prêt d'oublier la façon dont cet humain s'était adressé à lui. Cependant, il mettrait sa rancune de côté... pour le moment.
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Maître des Exilés
Chambre 29
1 gemme
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Pour l’intimidation comme pour le reste (à l’exception des éventuels combats), je réserve les jets opposés de compétences pour vos actions fasse au PNJ, entre vous ce sera fonction de vos perceptions propres. L’aubergiste eut un sursaut quand il vit le Génasi ôter sa capuche et avait faillit intervenir quand l’autre avait laissé sa colère prendre le dessus sur la raison et la discrétion. Luskan était pourtant connue pour abriter plus de guildes de voleurs et d’assassins que bons nombres d’autres régions, autant d’yeux et d’oreilles prêts à s’intéresser au moindre bruit suspect ou nouveau venu. Par chance pour les aventuriers en herbe, les cris et mouvements de foule, même à cette heure de la matinée, dans un tel endroit étaient chose courante, plus encore à l’auberge du sabre et à sa population bigarée.
A quelques mètres, le personnage le plus "déplacé" de l’auberge n’avait visiblement pas retenu leur attention, à son grand désespoir. La serveuse émoustillée par le beau parleur ne se fit pas prier et, les joues en feu, se hâta de rejoindre la bruyante tablee. Oubliant la dernière commande sur le comptoir sous l'oeil complice de l'aubergiste. La tentative d’Alexan était vouée à l’échec avant qu’il ne se lève, il n’avait aucune idée de qui les attendait, Sans-Nom n’avait même pas pris la peine de leur en parler car ils auraient certes pu avancer sans son aide avec plus de discrétion, l’entrée des égouts étant clairement représentée sur le plan qu’il leur avait fourni. Sans doute s’étaient-ils trop échauffés en route ou portaient-ils trop d’attention au nouveau venu que pour s’en souvenir …
Rosimar tenta sans succès et fort maladroitement de ramener un peu de raison au milieu de ses comparses. Il avait obtenu de les effrayer mais de telle sorte qu’ils s’en méfieraient plutôt que de le suivre et lui faire confiance.
Lorsque ce dernier repris son calme, une serveuse arriva auprès d’eux et s’adressa directement à lui. Emoustillée par le beau parleur, elle ne s’était pas fait prier et, les joues en feu, s’était hâtée de rejoindre la bruyante tablée oubliant même la dernière commande sur le comptoir provoquant un haussement de sourcils de l'aubergiste. - Le gentil homme ganté souhaite vous entretenir et vous offrir un verre mon bon monsieur. Qu'il eut s'agit d'une habitude ou que les autres clients furent impressionnés par l'éclat de voix, nul autre ne s'en mêla. D’autres haussements de tons s'en suivirent, recevant en réponse une pareille indifférence. Le calme revint au milieu des compagnons quand Rosimar se leva, craignant s'en doute qu'il ne les fasse remarquer une fois de trop.
" Par delà les brumes "
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Čŗānĕ ďØęűƒ
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Alexan revint de sa petite enquête qui n'avait absolument rien donné, quand Rosimar éclata d'un rire gras. Le moine se demanda se qu'il avait à rire de tel sorte. Voulait-il ameuter tout les marchands de Luskan? William le toisa du regard pour lui dire d'arrêter. Il ne sembla pas s'en préoccuper outre mesure. Puis il tenta de les intimider de sa voix grave. Il était mécontent et disait qu'il était le chef du groupe. Le moine n'avait jamais reconnu ceci mais ça ne le dérangea pas beaucoup qu'il prenne les rennes du groupe. Il n'aimait pas commander et les ordres simples lui allaient mieux. Il exécutait, en se posant des questions, bien sûr, et s'était toujours bien fait. Puis, il leur parla du contact. Il était vrai qu'il ne se rappelait pas en avoir entendu parler. Alors pourquoi avait-il cru qu'il y en avait un. Peut-être parce qu'il était logique qu'il y en aie un. Peu importe car le guerrier s'en prenait maintenant au genasi. Le moine n'approuvait pas du tout se comportement. Aussi tenta-t-il de calmer leur bouillonant compagnon.
-Voyons, Rosimar, se n'est pas une manière d'accueillir un allié et compagnon. Tenez-le vous pour dit, vous n'insulterez pas les membres de notre groupe en ma présence. Je vous en pris, mon cher, calmez-vous où vous allez alerter tout le quartier. Désolé Néféris du comportement de mon ami, je crois qu'il n'était pas content que je nous fasse perdre du temps en cherchant un contact. Je m'en excuse et je ne sais pas trop où j'ai pris cette idée.
Le moine avait garder son calme tout le long du dialogue et il espérait que Rosimar se calmerait et arrêterait d'insulter le genasi. Puis la serveuse vint prévenir qu'un inconnu l'attendait au bar pour lui parler. Le moine se dit aussitôt, «Le voilà notre contact!». Il laissa le guerrier y aller seul et attendit avec impatience son retour.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Saiyaddar
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-Bah voyons, est-ce une insulte que d’appeler une créature, une créature ? Rosimar éternua à la suite de ses dires, puis renifla un bon coup. Était-ce vraiment un simple rhume, ou les méfaits de dures labeurs dans les mines de charbon ? Son visage tout crispé, il se retint d’éternuer à nouveau, cette fois dans sa chope. Rosimar était redevenu calme, mais il n’était pas si déçu d’avoir réagit de la sorte, il croyait en l’autorité pour calmer la jeunesse et l’impétuosité. Il s’apprêta d’ajouter quelques mots quand il fut interrompu par la serveuse du coin…
¤Ce doit être l’homme dont la créature à parlé. Allons voir cela de plus près, et pour le verre, un de plus ou de moins c’est pas trop mal.¤ ''J’y vais d’ce pas ma p’tite dame…''Se penchant vers ses camarades, il leurs dit d’un ton plus modéré : ''Très bien les jeunes, j’vais voir qui c’est, vous m’attendez. Ça ne tardera pas, ne vous inquiétez pas. Hé ! Au fait, créat… Néféris, tu vois que j’leurs ai pas fait peurs !'' Souriant à bels dents, il se retourna lentement, bondissant sur ses vielles pattes, et se dirigeant vers l’inconnu.
Prestement, Rosimar s’approcha, allant même jusqu’à lui posé sa lourde main bien rugueuse sur son épaule vêtu de blanc. ''Alors, il est où ce verre ?'' Tâchant de s’asseoir tout près, il n’y allait pas de mains molles, la discrétion en pleine taverne c’était une vrai blague, c’était à son avis la meilleurs façon d’attirez l’attention. Valais mieux avoir l’air d’habitués, que de gens perdus et louches ! Ce grattant le torse recouvert du cuir épais de son armure flamboyante de par sa couleur écarlate, il tendis un regard inquisiteur à Zarathoustra, il n’était pas là pour jouer à cache-cache. ''Que m’veux-tu l’ami, est-ce qu’on ce connaît ?''
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Ļ'ạẻđę
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orsque Zarathoustra sentit une main ferme saisir son epaule, il n’eut pas a se retourner pour decouvrir a qui elle appartenait. Bien que Rosimar se soit deja assis, il l'invita a s’installer d’un geste amical de la main puis plongea son regard dans le sien. Ses yeux rappelaient une mer houleuse eclairee par quelques rayons de soleil ayant perce les nuages. Zarathoustra savait jouer de son regard et de son sourire mais il savait qu’ils etaient bien souvent plus efficaces en face de la gente feminine. De toute facon, il ne comptait imposer sa volonte a personne et l'homme qu'il avait en face de lui voulait jouer les durs. Un sourire aimable eclaira son visage : « Il faut croire que vous etes plus rapide que je ne l’avais escompte. » Negligeant la seconde question de Rosimar, le jeune homme posa delicatement son coude droit sur le comptoir, le poing ferme. ¤Vais-je l’accompagner avec une de ces bieres immondes ? Je me demande bien pourquoi je me pose une question aussi stupide, il semble y avoir assez de tensions dans ce groupe sans que j’y ajoute en creant une distance entre eux et moi. ¤ Puis il deplia son index et son majeur, ajoutant d’une voix sonore a l’attention de l’aubergiste : « Deux bieres l’ami s’il te plait ! » Enfin il revint vers Rosimar, retirant lentement ses gants de soie. A n’en pas douter Zarathoustra etait un homme qui avait le gout des situations theatrales, et il ne s’en cachait pas, cela lui permettait parfois de tourner l’attention de son auditeur la ou il la voulait. ¤Cet homme s’est emporte tout a l’heure et j’aimerais bien savoir pourquoi. Ses compagnons ne sont-ils pas a la hauteur a ses yeux ? Est-il constipe ? Veut-il imposer sa vision des choses et son statut de meneur ? Joue-t-il un role ? Je le decouvrirai, tu peux en etre sur mon vieux. Je vais commencer par tater le terrain du pouvoir, lui faire voir les choses a ma facon et le pousser a agir suivant ma volonte : nous verrons comment il reagira. ¤ Zarathoustra rangea ses gants dans une poche de sa robe et tachant d’etre discret sans pour autant se montrer suspect, il s’adressa a l’homme qui lui faisait face : « Je vous guiderai vers des lieux ou l’on se repere a l’odeur, comme convenu. Mais ne vous deplaise, je voudrais faire de cette sortie un evenement moins remarque que votre entree, et ceci pour notre securite aussi bien que pour celle de notre hote. J’ai d’ailleurs un plan, etes-vous prêt a suivre mes instructions ? » Mais sans laisser le temps de repondre a Rosimar, Zarathoustra rajouta : « Mais ou avais-je la tete ? Je suis Zarathoustra Lamora, devoreur de tranches de vie. » A la parole il joignit le geste en tendant un main bien soignee mais a la gestuelle aisee vers son imposant congenere.
Contentons-nous de dire que la vie est un songe, sans trop nous soucier du mensonge.
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Saiyaddar
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Le rustre routier écouta le discours de Zarathoustra avec un certain intérêt mais aussi avec doutes et méfiance. Sirotant une fois de plus le doux alcool à bas tirage de ce véritable repaire à gueux, il prenait la peine tout en restant attentif au beau parleur, de le sonder du regard, examinant son attirail et ses moindres détails. ¤Voilà une bien belle toge, d’un blanc ivoire qui plus est. Encombrant et plutôt voyant il me semble…¤ Cet inconnu était certes doué de tout un bagou, mais il était aussi évident qu’il ce donnait des airs de professionnel, alors que Rosimar ne le percevait point de la sorte !
Bien confortablement assit, les coudes 'soudés' au comptoir, il avait les mains jointes à la hauteur de son front, réfléchissant à la situation, bien relaxé… Il rigola dans sa ‘barbe’ aux quelques critiques du beau parleur, et ne fit qu’acquiescer à son initiative de les guidés. De toute façon, rien n’était différent de ses propres intentions… ¤De quel plans parle t’il ? Je crois qu’il divague. Qu’il nous mène aux égouts, et puis, voilà tout !¤ C’est bien lorsque le ‘gringalet’ d’ensorceleur, lui parla d’instructions, qu’il faillit bien ce fendre d’un autre rictus incontrôlé, tellement la situation semblait inepte. Mais il se retint, et à peine eu t’il le temps de répondre quoi que ce soit que l’homme se présenta alors !
Ce dernier l’invitant, Rosimar lui tendis brièvement un sourire malicieux, puis lui rendit la politesse en lui empoignant la main avec vigueur, le tirant vers lui en une accolade forcé ! Laissant jaillir un petit ricanement des plus normal au sein de ce genre de taverne, il lui abattit l’autre main dans le dos, en un geste aussi répétitif qu’amicale… ''Ha Ha, ne te fait pas trop d’illusions mon gaillard.'' Le roublard était sûre que l’homme avait ‘capté’ la remarque, et il enchaîna sur ‘le’ plan à suivre, d’un ton impératif : ''Tu passe devant, et on te suit en retrait. Une fois ‘en dessous’, c’est moi qui mène, comprit ?'' Diminuant d’un peu la pression de la poigne, et s’éloignant quelque peu du ‘au combien’ charismatique Zarathoustra, l’homme du désert ajouta avec la même mollesse que l’ensorceleur : ''ô, et moi c’est Rosimar le Gris au fait…''
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