۝ Le Coup Du Siècle ۝, Quête de l'Ouroboros

MD
Le coup de pied de Rosimar fit mouche, envoyant le rat contre le mur gauche du tunnel dans un puissant couinement. Les autres s’égayèrent soudain, comme s’ils prenaient seulement conscience du risque potentiel que représentait les aventuriers, mais toujours partagés entre l’envie de fuir et de rester sur place, tournant en rond à grand renfort de cris stridents, se levant sur leurs pattes arrières, les moustaches frémissantes, essayant de repérer à l’odeur autant qu’à la vue, qui étaient ces intrus qui venaient de maltraiter un des leurs de la sorte, jaugeant leur taille.

Il faisait de moins en moins de doute pour les aventuriers que quelque chose clochait dans le comportement des rongeurs et la hausse du niveau sonore des couinements ne fit rien pour leur assurer qu’ils se trompaient !

Dans le couloir perpendiculaire au leur, par derrière la grille, Zarathoustra et Néféris virent plusieurs autres rongeurs filer à toute vitesse, de gauche à droite, augmentant encore le niveau sonore. Il en passait encore et encore, comme s’ils avaient tous choisi ce moment pour migrer vers une autre zone des égouts. Les quelques rongeurs qui s’étaient engagés dans leur direction, fuirent entre les aventuriers et disparurent derrière eux dans l’obscurité des couloirs.

Auraient-ils du suivre les recommandations d’Alexan ?

La grille suivante n’était plus qu’à quelques pas et, au fur et à mesure de l’approche, Nish et Rosimar purent voir à leur tour les rats poussés par une force inconnue à quitter les lieux au plus vite.

ul n’etait besoin de tergiverser a present. Les rongeurs fuyaient, il n’y avait plus aucun doute, mais restait a decouvrir la nature de la chose qui pouvait ainsi les effrayer. Zarathoustra sentit monter en lui l’adrenaline qui lui permettrait d’utiliser au mieux ses facultes lors de la confrontation qui pouvait potentiellement arriver. C’etait cette meme substance qui vivifiait son esprit et lui permettait de reflechir a la vitesse d’un pegase fendant les vents.

La course contre le temps demandait en cet instant encore davantage de ses acteurs, aussi le manipulateur des arcanes se decida-t-il a reflechir a haute voix. Cela eviterait a ses compagnons de vagabonder spirituellement dans des meandres qui se refermeraient sur eux aussi bien qu’une araignee trouve l’insecte qui se debat dans sa toile, et proposerait une base a la reflexion commune. Il prit alors la parole de la voix rassurante du pere, mais le rythme de son elocation trahissait sa demarche improvisee et se retrouvait plus saccade qu’il ne l’aurait voulu : « Deux solutions mes chers amis : soit ces rongeurs au nez peninsulaire fuient un predateur, voire plusieurs, soit ils tentent d’eviter une catastrophe naturelle, et plus vraisemblablement une inondation vu notre situation. Je penche, pour ma part, pour la premiere hypothese. Les flots tumultueux d’une vague puissante auraient surement deja resonne au creux de nos oreilles. »

Pour ainsi mettre en deroute tous ces rats, les predateurs devaient etre de taille et cela ne disait rien qui vaille a Zarathoustra Lamora. ¤Laisse ces cretins devant et tu improviseras ensuite. ¤ tonna une voix dans l’esprit du manipulateur des arcanes. Le conseil de Zedriniset etait des plus senses, mais l’aquafondien savait ses chances de survie et de succes superieures si le groupe restait compose de tous ses membres. Il ne prendrait pas de risque inutile mais reflechirait dans une optique de groupe. L’homme a la verve inspiree repugnait a agir suivant les schemas qu’imposait la raison, mais lorsqu’il s’agissait de survivre, il utilisait tous les moyens qui se presentaient a lui.

« Dissimulons nous dans l’ombre, en amont de la grille. Fermons la et patientons le temps que cet evenement s’inscrive dans les tablettes du passe. Si la menace etait bel et bien une creature, et qu’elle suivait les rats, alors nous aurons eviter un combat ma foi fort peu necessaire. Dans le cas contraire, eh bien… ca depend. Nous improviserons, voila tout. » Prevenant les remarques desobligeantes, le jeune homme rajouta : « Je sais que nous nageons dans le brouillard des conjectures, mais bon, c’est ainsi que l’on vit. Et bienheureux est celui qui parvient a dessiner les contours du genie au milieu du nuage de la folie ! » Dans l’hypothese ou ses suggestions s’averaient inefficaces, l’aquafondien s’en remettrait a Tymora. Enfin non, pour etre tout a fait exact, il ecouterait le Vent de la Fortune. Car il etait de ceux qui croyaient que l’homme tramait lui-meme son fil sur la tapisserie de la Vie.

Zarathoustra recula alors, se placa derriere la grille precedemment ouverte et entreprit de trouver un coin ou il pourrait se dissimuler. Il rangea a nouveau son baton eclairant dans les plis de sa robe et attendit la reaction de ses compagnons, les sens aux aguets. S’il pouvait rester a moins d’une vingtaine de metres de l’intersection, il ne s’en priverait pas. Sa curiosite le tiraillait presqu’autant que son instinct de survie.

Perdu dans ses pensées, William Lamebleu attendait que ses anciens compagnons traversent la grille qu'il avait aperçu avant de partir. Ils semblaient avoir quelque problèmes avec il ne savait quoi. Si la menace était encore là lorsqu'il passerait, il devrait y faire attention.

¤Mais qu'est-ce que je fais ici. En quoi ce que je fait pourrait donc m'aider sur la longue route de la perfection. En quoi cela sert-il les intérêts du peuple ou même de la régente des vagues. Qu'est-ce qui m'a prit de venir me balader dans ce trou à rat! J'ai même faillit à ma tâche. Il était de mon devoir de les protéger. Ce pauvre Alexan qu'on a inutilement laissé mourir. J'aurais du être là pour sauver sa vie au lieu de frayer avec Marcus ce qui ne m'a rien apporté sauf peut-être un bon contact et peut-être même un ami. J'ai faillit à ma tâche. Il est maintenant de mon devoir de me racheter. Je devrai aider ce groupe au péril de ma propre vie ou je mourrai dans le déshonneur!¤

La rage au coeur, rendu bouillonnant par la mort inutile du mage, le moine avança dans l'ombre, jusqu'à l'intersection du couloir menant à la grille. Il regarda discrètement en direction de celle-ci, tentant de voir s'ils étaient partis ou non. Si tel était le cas,
silencieux, il avancerait jusqu'à l'endroit où il jugerait qu'il ne pourrait pas être aperçu par ses compagnons. De l'autre côté de la grille, il attenderait que ses compagnons progressent encore un peu plus avant qu'il ne les suive. La rapidité n'était pas de mise et il préférerait miser sur la discrétion.

Will observe et écoute de son point pour savoir s'ils sont partis (perception auditives +4 et détection +6) et s'il juge qu'il sont assez loin, il avancera un peu misant sur la discrétion (discrétion ou déplacement silencieux... +4 au deux). Et ainsi de suite.



Ce message a été modifié par William Lamebleu le Mercredi 07 Juin 2006 à 17h14

Nish n'y comprenait goutte. Certes, les animaux n'étaient pas son fort mais ce mouvement de masse, à son avis, n'avait pas grand chose de naturel. A moins que les rats ne soient du genre à vivre en troupeau et à se déplacer ainsi. Les paroles de Zarathoustra n'étaient pas là pour le rassurer et, lorsqu'il entendit ces mots, un frisson glacé lui parcourut l'échine.

¤ Pressentirait-il un danger ? A moins qu'il ne soit versé dans la connaissance des modes de vie des rats... Bref, il semble parler avec la voix de la raison. ¤

Mais les jambes de Nish refusèrent de bouger. Il était tétanisé à l'idée de faire face à un danger réel. Certes, son imagination fertile lui avait fait songé à divers dangers rocambolesques et délirants mais, au fond de lui, il n'avait jamais cru qu'un quelconque incident lui tomberait sur le coin du nez.

- Euh... Attendez-moi !

Vif comme l'éclair, comme porté par une force mouvante, le Hin prit ses jambes à son cou de son mieux pour suivre le jeune homme qui se mettait à l'abri. Il ignorait totalement si c'était une solution valable mais, au moins, c'était déjà mieux que de rester planté là à attendre la suite des évènements.

Nullement intimidé, le solide gaillard détourna le regard vers ses compagnons déjà blottit contre la pierre humide de ces égouts, devenues depuis peu leurs lieu de vagabondage de prédilection. ¤S’alarmer pour si peu ? Comme si le temps nous l’permettait ! M’allons quand même rassurer les p’tites mères un bref instant¤ Se frayant un chemin parmi les rongeurs affolés, le rustre mercenaire franchit le seuil de la grille puis fit mine de s’agenouiller sans hâte et sans dédains dans la boue épaissit et souillée par les bestioles qui y passait sans doute un peu trop régulièrement ! D’une légère poussée, il invita la porte à se refermer et pataugea un peu plus loin et dans la direction des autres.

-Maintenant vos gueules… Murmura-t-il alors aux oreilles des autres, comme si il était la voix de la sagesse. Mal à l’aise avec ce fourreau qui l’incommodait, il ne broncha point tout au long de l’épreuve de discrétion, assuré qu’ils avaient tous un petit quelque chose à reprocher de toute façons ! Le regard tiède, les babines bien sèches et le dos bien courbé dans une fâcheuse posture, Rosimar attendait le fameux dénouement de cette perte de temps.

MD

Rosimar, Néféris, Nish, Zarathoustra

La porte de la grille se referma lentement dans un crissement métallique et reprit sa position initiale.
Puis soudain les couinements prirent fin, ne laissant aux compagnons apeurés qu’un bruit de fond désagréable qui les accompagnait déjà depuis si longtemps. Cette eau, nauséabonde, qui les imprégnait de plus en plus profondément à mesure qu’ils s’y attardaient.
Bien qu’il ne leur resta qu’une grille les séparant du tuyau, fin du circuit sur le plan de Rosimar, qui moins encore que les autres, ne semblaient apprécier leur séjour sous Luskan, ils avaient préféré suivre la voix de la sagesse d’un homme… ou de la peur d’un halfelin.

Après quelques instants de calme relatif, quelques couinements face à eux se firent à nouveau entendre, laissant présumer que plus rien de proche ne menaçait les habitants des égouts. Aucun son particulier ne venait plus de derrière la grille, même le bruit de l’eau y semblait moins fort depuis le passage des rongeurs.

Zarathoustra

… A la limite de ses perceptions, l’arcaniste perçut une présence … quelque chose d’énorme se traînant lentement dans un couloir parallèle au leur … passant juste devant la grille qu’il leur restait à franchir sans sembler y porter la moindre attention ni ralentir et poursuivre son chemin au delà de ses perceptions.


William

Voilà que soudain ses compagnons réapparaissaient avant la grille, faisant demi-tour, suivis et précédés de quelques rats visiblement chassés par quelque chose dont il ne pouvait avoir idée. Le bruit fort des chutes proches des tuyaux témoins des si malheureuses retrouvailles, l’empêchait de comprendre l’échange qui venait d’avoir lieu, mais nullement qu’ils se cachaient de quelque chose. Au souvenir de son ‘chef’, le moine avait toutes les raisons du monde de se demander ce qui pouvaient en être la cause et sentit une sueur froide perler sur son front, il doutait franchement que quelques rats puissent être la cause d’une telle perte de temps...

ien que la créature cause des errements des rats semble se déplacer à une très faible vitesse, elle n'en demeurait pas moins d'une taille a faire pâlir les quelques aventuriers en herbe qui sillonnaient les égouts. L'aquafondien ne réussissait pas à se représenter avec précision les traits de cet être mais malgré lui vint en son esprit l'image d'un ver au corps spongieux et visqueux, ce qui lui fit faire une légère grimace de dégoût.

Que Zarathoustra pense que la menace soit bel et bien passée, ou qu'il ait tout simplement décidé qu'il était temps de tenter leur chance, peu importe, le fait était que le jeune homme devait se décider à l'action. Avec même un peu de chance, l'homme qui les suivait, et qui était sans aucun doute Lamebleu se retrouverait nez-à-nez avec leur hôte.

- Allons-y maintenant, murmura l'aquafondien, sans donner aucune justification. Trop de questions se bousculaient en son esprit pour qu'ils puissent toutes les résoudre de concert. Et faites attention à vos fesses, j'ai la quasi certitude que crâne d'oeuf nous suit ! Je n'ai malheureusement pas le temps de m'expliquer en l'instant mais faites moi confiance. C'est un problème, mais il m'a l'air de figurer plus loin sur la liste de nos priorités que ce qui vient d'effrayer ces rats : restons ensemble et finissons en.

Zarathoustra ne bougea pas, mais se tenait prêt à emboîter le pas à Rosimar lorsque ce dernier se déciderait à reprendre leur escapade humide. Un curieux sourire s'empara des traits du jeune homme. Les légendes revenaient le tirer de son songe.

Nish attendait, n'écoutant que les battements affolés de son coeur dans sa poitrine. Il ignorait tout de ce qui avait troublé les rats mais celà n'empêchait pas son esprit de faire des spéculations diverses et variées allant du plus simple au plus tordu, naturellement. Il avait ouvert la bouche plusieurs fois pour émettre une hypothèse ou une question mais, à chaque fois, il s'était retenu. Rosimar leur avait formellement intimé le silence et, d'une certaine façon, Nish sentait que c'était le mieux à faire.

¤ Puis, même si on est pas en danger, il prendrait le prétexte que j'ai ouvert la bouche pour me coller une claque, un coup de poing ou de pied... ou pire ! ¤

Songeant au pire, Nish examina discrètement l'humain à leur tête du regard. Un petit frisson parcourut son échine et il se promit mentalement de ne jamais provoquer sa colère. Soudain, Zarathoustra prit la parole, faisant sursauter légèrement l'Halfelin qui ne s'y attendait pas. Il fronça légèrement les sourcils, observant le jeune homme, songeur.

¤ Hum... En saurait-il plus qu'il ne veut bien le dire ? A mon avis, soit il a des dons cachés, soit il compte un peu trop sur la chance pour croire que le terrain est dégagé ! Aussi téméraire que le cousin Taloc quand il avait fallu se mesurer à un chien errant pour récupérer nos affaires dans ce champ... ¤

Un sourire amusé s'afficha sur le visage du Hin au souvenir de son cousin aux prises avec l'animal mais, bien vite, il se rendit compte que la situation était différente, très différente. Ce qui avait effrayé les rats n'avait sûrement rien à voir avec un chien. Son expression redevint neutre mais son regard avait du mal à quitter le jeune homme. Curieux de nature, Nish avait envie d'en savoir plus et il nota dans un coin de son cerveau qu'il lui faudrait tenter de percer l'aura de mystère entourant son compagnon de route dès que cela lui serait possible.

¤ Si on ne meurt pas tous asphyxiés dans les égouts, dévorés par des rats ou agressés par ce... comment déjà ? Krandeuf ? Je me demande bien qui ça peut être... ¤

- Et si nous tentions notre chance ? Murmura Nish doucement. "On dirait que les rats se sont calmés..."

¤ Enfin, j'espère... Et si c'était un piège ? Hum... Nous sommes peut-être tout près de la sortie après tout ! ¤

Tentant de se détendre un peu, l'Halfelin soupira très doucement, se secoua et sourit légèrement. Il se tenait prêt à suivre le mouvement ou les directives de Rosimar tout en priant de tout son coeur que l'air frais les attendait et qu'ils y seraient bientôt.

Appuyé sur ses genoux depuis le petit moment distribuer à s’énerver pour un rien, Rosimar ne s’hâta pas trop à se relever. Décidemment la pierre et la boue n’était pas digne de lui, et rien n’était moins confortable à son humble avis. Il se passa la main sous le nez alors qu’il reniflait tout en laissant couler la morve, puis se l’essuya sur son cuir d’amure tout rigide. ¤Meh, j’crois bien qu’c’est l’temps !¤

Se relevant péniblement il alla néanmoins rabattre la porte tout en grillage une seconde fois avec force, puis fit un vif signe de tête vers l’avant pour ensuite s’avancer à grand pas dans le canal boueux. Une mince coulisse de sueur chaude l’accompagnait sur son chemin, dégoulinant le long de son visage rude et tiède, se faufilant parmi la barbe épaisse et les crevasses, comme si rien n’allait. Rosimar n’était jamais à son aise creux sous terre, chaque respire lui remémorait les mauvaises expériences qu’il avait eu le malheur de vivre il à quelques années de cela… Ces bras longs pendaient de chaque côtés et balançaient comme si rien ne les retenais, la fatigue se faisait sentir, mais jamais son homme ne l’aurais fait savoir d’une quelconque manière !

-On est plus très loin les petits, à partir de maintenant, on s’la ferme ! Sur ce il alla caresser le pommeau de son cimeterre et ouvra l’œil à chaque détail, comme s’il se sentait concerné de la sécurité d’un peu tout le monde…

MD

Rosimar, Néféris, Nish, Zarathoustra

Les quatre aventuriers franchirent une fois de plus la grille rouillée, dans un crissement proche aux couinements des rongeurs, apportant sa participation à l’énervement du roublard. Au fur et à mesure de leur avancée, le bruit de chute d’eau qui venait certainement des trois tuyaux repris sur la carte monta en puissance, camouflant parfaitement l’avancée qu’ils voulaient discrète. La seconde grille ne résista pas à la poigne de Néféris, qui, comptant sur sa vision noir, avait pris les devants. Elle s’ouvrit sans plus de bruit sur un couloir perpendiculaire.

L’odeur, ou plutôt son niveau beaucoup plus faible, fut la première chose à les surprendre. En second, ils pouvaient se rendre compte que le débit, certes plus rapide, ne pouvait expliquer qu’aucun déchet n’en couvrait le fond, ils pouvaient presque voir leurs bottes sous l’eau. Même les murs semblaient curieusement nettoyés et étaient encore couvert d’une substance humide transparente rendant les murs brillants sous la lumière du bâton de Zarathoustra.

Vers la gauche, le chemin qu’ils avaient à prendre, ils pouvaient deviner les tunnels menant à trois tuyaux…
Le second était le leur, l’accès à la propriété du marchand …
Une terrible question s’imposa à eux : dans leur course contre le temps, leur rencontre avec l’Etrangleur, l’incident « Crâne d’œuf » et les longues minutes passées à attendre le passage des rats auraient-ils une malheureuse conséquence ?

William

Ses compagnons semblèrent cette fois s’engouffrer dans le tunnel fermé par la grille. De leurs derniers échanges, il n’avait rien perçut…
Quelque chose soudain attira son attention, il jurerait voir du mouvement face à lui. Etait-ce d’y porter son attention, il n’aurait pu jurer le contraire, mais les cris des rats lui semblèrent plus rapprochés, de plus en plus rapprochés…