۝ Le Coup Du Siècle ۝, Quête de l'Ouroboros

Néféris se raidit en voyant le javelot fonçer vers Rosimar et alors qu'il allait attaquer l'inconnu, il découvrit avec stupéfaction que le second homme n'était autre que William. Celui-ci s'empressa de tenter de calmer les esprits et présenta le marin aux autres. Le génasi lui lança un regard hautain quand il parla de ses soi-disantes capacités de combat.

C'est alors que la marin, recroquevillé dans un coin annonça qu'il voulait bien parlé. Le génasi ne dessera pas son emprise, prêt à jaillir si l'un des deux hommes tenait quoique ce soit.

- "C'est bon Marcus. On se calme."

Il décida d'aller se plaçer près de Rosimar, histoire d'intervenir plus vite si celui-ci décidait d'attaquer le marin.

- "On ne pensait pas vous revoir William... Bref, Alexan est mort, en affrontant une créature dans les égouts."

Inutile de préciser qu'il s'était jeté dessus comme un idiot.

- "Où étiez-vous durant tout ce temps?"

Surprit ou pas de la réaction de l’hostile étranger, Rosimar avait louché du coin de l’œil vers ce javelot qui avait sifflé dans le vent pour aller s’abattre plus loin. Tout cela était clair à son esprit, et il n’en aurait pas été très compliquer de se retourner et aller mettre la patte sur ce javelot pour lui balancer sur la gueule en retour, à cet imbécile qui avait braver son courroux ! ¤Maintenant il veut discuter après avoir essayer d’me buter ! Bien sûre qu’on va discuter, et à ma manière peut-être bien !¤ Haussant un sourcil vers la situation et les remarques des individus en présence, le roublard eu un léger rire aisément perceptible dans cette situation qui n’avait rien de drôle…

Il enchaîna après son rictus impromptu : ''Mais voyons, je suis toujours calme mes p’tits gars ! Néanmoins, ne négligeons pas ce petit détail qui semble vous échapper, il m’a balancer son foutu javelot c’t’enfoiré !'' Grondant, Rosimar se demandait comment il pourrait bien gérer tout cela. ¤D’un côté il y à ce gars là, qui nous à abandonné pour ptête bien aller se faire tout le pognon à lui tout seul en cherchant l’entrer de la damnée place, et de l’autre il y à c’t’idiot de péquenot qui ne nous dit rien et qui ‘trainasse’ dans les bas-fond…¤ Hochant la tête, il s’approcha des deux figures au loin, ne ralentissant point le pas pour prendre la tête du groupe une fois de plus. Il s’arrêta tout près, toujours armés jusqu’aux dents de poignards et de sabres, il dit froidement de sa voix rauque : ''J’aimerais bien que vous m’expliquiez un peu ce qui ce passe ici, bordel ! D’abord toi Lamebleu tu m’dis pourquoi tu nous à foutu là ? Et toi l’péquenot t’a essayé de me balancer un javelot en signe de bienvenue ? J’vais quand même te rendre la…'' Vivement, le rustre roublard s’élança afin de frapper Marcus en plein sur la gueule de la garde de son cimeterre en une rapide droite !

Comptant sur l’effet de surprise, Rosimar ne voulait pas continuer cette rixe et ne leva les mains dans les airs après sa tentative, s’écriant afin de terminer sa phrase : ''Ouais, te rendre la politesse ! Maintenant je n'te dois plus rien...''

Nish s'était contenté d'observer la scène, effaré. D'abord, le type balançait une arme puis un autre s'annonçait. Peu porté sur la violence, l'Halfelin avait simplement attendu la suite des évènements en espérant qu'une bataille n'allait pas débuter. Il se sentait complètement perdu dans l'affaire.

¤ Ils se connaissent ?! Enfin, ce William machinbleu et les autres du moins... Et ce gars là, c'est qui ? Ces grandes quilles commencent à me courir sur le haricot ! C'est pas comme ça que notre affaire va être réglée. Je me demande à combien on va finir... ¤

Le petit être lâcha un faible soupir, ayant l'impression d'être tombé sur une bande de fous. La situation était si étrange, si tordue. Un sourire naquit sur son visage, ce qui était troublant. La situation était pourtant tendue, chaque partie tentant de démêler les fils de l'étrange tapisserie que formait cette impropable rencontre. L'Halfelin se passa la main sur la bouche, sans cesser de sourire.

¤ Hum, si on se sort de cet endroit puant, je crois que ça donnerait une intéressante ballade... Pour le titre, je verrais plus tard mais, une chose est sûre, je ferais fleurir ces égoûts ! ¤

Enfin, il sortit de sa rêverie, revenant à la réalité avec le remue-ménage ambiant. Il préféra garder le silence un moment afin de laisser aux deux nouveaux venus une chance de pouvoir s'expliquer.

¤ Tous cinglés ces humains... ¤

a rencontre allait de Charybde en Scylla et Zarathoustra ne pouvait qu’esperer qu’elle s’arrete sur ce coup de poing. Une chose etait de soigner son ego, une autre etait de bien reflechir aux consequences de ses actes. L’aquafondien n’aimait certes pas les humiliations, surtout lorsqu’elles etaient demontrees par la force, mais il ne nourrissait pas un orgueil surdimensionne, aussi avait il du mal a comprendre l’utilite du crochet que Rosimar venait d’infliger au denomme Marcus. Mais une chose le taraudait, cet homme allait soit les accompagner, soit les quitter. Dans un cas comme dans l’autre il garderait surement un mauvais souvenir du rustre qui leur servait de guide dans les egouts. Et on ne soude pas un groupe en creant des animosites latentes, pouvant surgir aux plus mauvais des moments.

L’homme a la verve inspiree decida cependant d’attendre la suite avant de mettre son grain de sel dans le plat que cuisinaient Rosimar, Lamebleu et Marcus. Pour sur il resterait vigilant quant a la reaction qu’exprimerait le visage du marin, tentant de deviner le sentiment qui l’habiterait en l’instant. Zarathoustra ne put cependant s’empecher de parcourir des yeux Neferis et Nish en leur adressant un haussement de sourcil propre a leur signifier ce qu’il pensait de la situation. ¤Et si je ne continuais qu’avec eux ? Enfin passons… si les choses derapent je devrais surement faire peur a ce pauvre marin par le biais de Zedriniset, mais je ne le souhaite pas pour l’instant.¤

Rester attentif aux paroles qui seront echangees et observer les reactions de chacun allaient etre les maitres mots de l’attitude de l’aquafondien. D’autant plus qu’il ne faisait toujours pas confiance a ‘crane d’œuf’ qui venait de montrer bien facilement a son gout sa soumission a Rosimar.

Zarathoustra prepare une action : que William s’approche du duo avec des intentions belliqueuses et alors il le menacera de sa pique.

William s’apprêtait à répondre à Néféris quand il fut interrompu par un Rosimar remonté, descendant le courant droit sur eux d’un pas bruyant qui ne laissait aucun doute sur ses intentions : il ne comptait pas laisser le malheureux lancer de javelot à l’aveuglette impuni.

Attaque de Rosimar : Réussite automatique (Marcus ne se défend pas)
Poing : 1d3+3 (non létaux) = 4 Marcus prend 4 points de dégâts non létaux
Tout s’était passé bien trop vite pour le Marin, par sa faute, il en était parfaitement conscient. Il vit l’homme arriver vers lui et part candeur ou inconscience, laissa Rosimar le frapper, espérant lui retirer le plaisir de son acte sans pour oublier pour autant de serrer sa puissante machoire pour limiter les dégâts. Sa tête bougea à peine, il ne poussa le moindre cri pas plus qu’il ne répondit au coup mais son regard changea et toute la peur qui l’avait guidé ces dernières secondes le quitta aussitôt.

- Bougre de bougre ! J’l’ai pas volé mais si tu m’retouches, ne m’tourne plus l’dos le Gris … Will, c’t’un chef de meute qu’tu as là. Les hommes n’ont pas b’soin d’se taper d’ssus comme ça.
Il reprit totalement contenance, se redressant et s’époussetant : - "Maint’nant qu’t’as r’trouvé tes gars, j’suppose qu’tu vas continuer avec eux. J’ai un type à r’trouver moi aussi et pas d’temps à perdre à m’en prendre dans la gueule. J’noublierai pas c’te ‘charmante rencontre’ ..."

Il poursuivit sa route comme si de rien n’était, se passant bien de se frotter la mâchoire pourtant endolorie, évitant de croiser le regard de quiconque et cherchant des yeux son javelot. On n'était jamais trop prudent et il risquait bien de croiser d'autres créatures aussi charmante que celles-ci.

Ceci clot cette phase de 'combat'.

Certes fière de son coup, Rosimar ne broncha point à la réaction qu’il jugea démesuré du soi-disant marin qui l’avait assaillit plus tôt. Il garda néanmoins le menton bien haut et les armes bien serrés aux creux de ses mains, comme si il doutait de cette homme qu’il venait de frapper à son tour. Ne relâchant pas un instant ses muscles crispés et fatiguer après ces quelques rixes passés, il dit bien fort : ''Ne te la joue pas trop, tu l’méritait après une telle tentative au jav’lot ! Mais là, tu sembles oublier un truc, c’est que tu n’es pas en mesure de négocier ici, ou alors de partir de la sorte après qu’je t’ai témoigné autant d’intérêt…''Se raclant la gorge rudement, il avait les conduits bien bouchés par l’air peu intéressante à respirer du coin, mais il ne se tu pas de suite : ''J’veux qu’tu nous dises qui est-ce que tu cherches dans ces égouts. J’te parles !''

Les pieds figés au sol humide, visqueux et salit de tonnes de déchets, Rosimar était statique depuis son dernier coups, il osa à peine détourner son regard de cet homme qu’il avait frappé. Si ce ne fut que pour exprimer aux autres, ainsi qu’à William, qu’il espérait aussi que cette frasque ne tarde à durée, cependant il ne pouvait pas laisser n’importe qui fourmiller dans le coin… Il se rappela les consignes de Sans-Nom et ne douta plus de ses actions qu’ont aurait pu juger de ‘superficiels’ ¤Éviter qu’on ne laisse quiconque sonner l’alerte à cause de beaux principes…¤

Relâchant un fort gémissement : ''Hum !'' Il s’attarda vers l’intrus qui filait déjà, et qui pour le mieux de sa santé, aurait à répondre aux interrogations de son homme, ce ‘rustre’ de Le Gris…

William regarda Rosimar sans cacher son dédain. On ne frappait jamais sans raisons un homme qui ne se défendait même pas. Son chef baissa dans son estime et cachant à nouveau ses émotions, il lui répondit le plus tranquillement du monde. Il ne tint pas compte non plus des insultes que le vétéran lui adressait.

-Qu’est-ce qui te prend Le Gris, tu n’a pas à frapper ce brave Marcus. Il ne t’a pas balancé son jav’lot pour rien. Et cette idée aussi de s’embusquer. Vous voulez tous des explications à propos de mon départ et bien voilà, je vais vous l’expliquer en détails mais ne menacez plus Marcus ou alors vous m’affronterez. Et sachez que je ne distribue jamais les menaces à la légère. Alors que vous discutiez aimablement, Rosimar et le citadin immaculé, j’ai décidé que j’en avais mare de vous entendre. J’ai donc décidé de prendre un peu d’avance et de chercher l’entrée des égouts. Dehors, j’ai trouvé Marcus, qui après une petite discussion, m’a montré une entrée. Celle-ci nous a amené vraisemblablement, un niveau en dessous de celui-ci. J’ai rencontré un lézard puant et blessé que j’ai achevé. Marcus m’a aidé. On en a trouvé d’autres crevés plus loin. Après, on a trouvé un tuyau pour monter à ce niveau et nous avons vu de la lumière. Et vous connaissez la suite.

Peu après, Rosi’ menaça allègrement Marcus. Will n’en fut pas réjoui et s’y opposa ouvertement. En plus, il avait laissé crever un membre de leur expédition et semblait s’en foutre royalement. Lorsqu’il ouvrit à nouveau la bouche, le moine parlait encore d’une manière décontractée.

-Hé Rosi’, la prochaine fois que tu prétends donner des ordres ou menacer mon ami, ça va pas aller bien pour toi. C’est mon dernier avertissement. Il ne fait pas partis de cette mission et tu n’as pas à le diriger. Il a ses trucs à faire et il a le droit de faire ce qu’il lui plaît. Une autre petite clarification, je te tiens pour responsable de la mort d’Alexan. Tu semble ne vouloir du terme « chef » que pour les pouvoirs, mais tu oublis les responsabilitées qui vont avec. Tu dois être de ceux qui ne prennent pas leurs responsabilités. Tu baisse dans mon estime Rosimar, je te croyais meilleur dirigeant.

Toute cette histoire commençait sérieusement à ennuyer le génasi. Décidément, les humains étaient tous des idiots.... Le halfelin semblait être celui qui avait le plus de bon sens, cela se confirmait. Il n'avait pas réagit au coup de Rosimar mais n'aurait pas été fâché de voir le marin se jeter sur lui. Malheureusement, le dénommé Marcus avait préféré les laisser là, frustrant Néféris d'un beau combat.

Et quand Rosimar en remit une louche, continuant à lancer des menaces, Néféris se retint à grand pein de se jeter sur le "chef" pour lui apprendre un peu l'humilité. William devait avoir la même envie, mais il se retenait remarquablement bien.

Néféris poussa un petit soupir et entreprit de soigner ses blessures pendant que les deux humains se chamaillaient. Autant profiter de ce petit laps de temps. Il sortit un onguent, souleva ses vêtements et l'appliqua sur la plaie qu'il avait aux côtés. Heureusement qu'il avait une protection, sinon, il s'en serait sortit avec une sacrée estafilade. Il remit tout en ordre rapidement. Son soin n'avait duré que quelques minutes et il s'adossa au mur.

- "Bon, c'est pas bientôt fini ces enfantillages? Je vous rappelle qu'on a une mission. Peut-être que vous appréciez l'air des égouts, mais pas moi. Alors Rosimar, on tire un trait sur l'épisode Marcus, on arrête les menaces et tu sors cette maudite carte pour nous mener à destination."

Il se tourna vers William.

- "Et sans vouloir défendre Rosimar, je tiens quand même à signaler que nous n'avons rien pu faire pour Alexan. Il s'est jeté sur le truc qui nous a attaqué, alors qu'il aurait du se mettre à distance et lancer ses sorts, comme Zarathoustra. Que chacun connaisse sa place et tout ira pour le mieux."

Il regarda tous les autres, le visage fermé.

- "Et maintenant, si vous n'y voyez pas d'inconvénients, en route."

[Néféris utilise un onguent de soin.]

-Tu me menaces ? Rugit Rosimar tellement frustré de la situation. ''J’ai été forcé de travailler avec certains d’entre vous, je ne le cache pas. Mais je n’ai jamais dit apprécier travailler avec des incompétents pour autant ! Bordel de bordel, si tu veux me menacer toi espèce d’enfoiré de lâche qui nous quitte au première instant sans nous avertir, ça va allez mal pour toi sale crétin de moine de merde !'' L’homme de la Saiyaddar serrait les armes et n’avait plus envie de diriger ce genre d’imbécile, l’idée de menacer un homme qui ne tenait plus beaucoup à la vie, n’était pas une bonne idée. ''Si tu crois me faire peur, alors tu te trompes royalement ! T’as envie de mourir ? Soit bien sûre que cette idée ne me fait pas trop frissonner moi…''

-Voilà où on est, tu me menaces parce que je m'suit fait justice alors qu’on à essayer de me tuer ? Comme tu sembles plus apprécier ton nouveaux pote, alors pourquoi tu ne fou pas le camp avec lui ? Tu sembles oublier que cette quête meurt avec moi ! Réfléchit-y bien l’avorton !'' Ajouta Rosimar avec la hargne la plus notable. Il n’avait pas osé regarder aux alentours l’espace d’une simple seconde, tellement il était concentré. S’il fallait en finir avec quelques traîtres alors c’était le temps, il croyait bien pouvoir se passer de quelques membres indésirables pour cette expédition…

Dans un ultime élan de furie le roublard termina son discours émotif : ''Tu veux t’essayer ? Allez, je t’attend si tu veux, viens donc tenter ta chance de goûter de mon sang ! Sinon, par les testicules de ton dieu Eldath, fou moi l’camps !'' Reniflant ardemment et en crachant au sol dégueulasse, Rosimar alla dicter haut et fort ses propos vis-à-vis des autres pour en finir pour de bon : ''Si quelqu’un d’autre à un problème qu’il le dise ou alors qu’il se taise ! Je suis ici pour compléter cette quête, j’ai l’ordre de toute façon, de disposer des gêneurs, c’est donc la moindre des choses que les intrus s’expliquent, vous avez un problème avec mes manières ? Je vous invite à foutre le camp vous aussi, les moins lâches pourront goûter à l’émotion de la réussite et à l’or qui vien avec !''

Fronçant les sourcils vers le moine qui l’avait déçu au plus haut point, il n’attendait qu’un faux pas de sa part pour qu’un dénouement fort désagréable ait lieu ici bas…

ien que de vains espoirs, voila ce qui restait apres les quelques mots qu’on s’echangeait. Entre menaces et accusations, l’equipage naviguait a coup sur vers un recif nomme ‘rancœur’ s’il ne rencontrait pas celui que l’on nommait ‘combat’ auparavant. La situation derapait et Zarathoustra ne souhaitait surement pas se meler au combat de coq qui se deroulait sous ses yeux. Malgre sa nonchalance apparente, l’aquafondien portait une attention et un serieux certains a cette affaire. ¤Si au moins ‘crane d’œuf’ etait un traitre… mais il ne semble meme pas avoir eu cette glorieuse idee. Me voici contemplant la platitude d’une joute verbale. J’enrage !¤

Zarathoustra se rendit soudain compte de la crispation qui avait envahi son corps, et detacha l’etreinte de la colere qui montait en lui, la transformant en un desir d’action. Il fallait dire la verite : l’aquafondien ne pouvait tenir en place, il devait agir ou parler, mais il devait pour sur exister. Et voila que le jeune homme entendait souffler a ces oreilles ce qu’il avait pour habitude de nommer le Vent de la Fortune, ce sentiment qui penetre l’esprit d’un etre et l’inspire. Zarathoustra pensait que Tymora en personne montrait ainsi aux mortels le pas qui pourrait mener a la fortune. Il n’en fallut pas plus a l’adorateur du libre arbitre pour avancer vers Marcus, le sourire chaleureux de celui qui denonce un malentendu au bord des levres. Tout en faisant ces quelques pas, il pensait egalement a Lamebleu et aux inepsies qu’il avait sorti. ¤Il est alle chercher l’entree des egouts ? Mais pourquoi pensait-il qu’ils devaient me rencontrer ? S’il nous suit celui-la il va y avoir du boulot… enfin bon ‘l’immacule citadin’, voila qui me sied, meme si je n’ai, ou n’avais, d’immacule que la robe ! ¤

Lachant sa pique dans un geste calme, Zarathoustra enroula son bras droit autour des epaules de Marcus et entreprit de faire quelques pas avec lui, prenant garde de rester entre lui et Rosimar pour ne pas qu'il pense a une ruse. Puis il parla avec bonhommie : «Je sens des vents contraires souffler dans ta voile moussaillon ! Laisse moi equilibrer ton vaisseau et allons sillonner d’autres eaux moins tumultueuses ! Mettons sur le compte de la peur les reactions primaires des deux parties et parlons sans ambages. Car nous avons peut-etre pour toi des informations, bien qu’elles ne soient pas reluisantes. Decris moi brievement ton homme et je te dirai si nous l’avons croise. »