Quartier Marchand-Taverne de L'Albion chromatique, Recrutement - L'amulette de Xanthen

Voyant que le capitaine MarteauTonnerre leur ouvrait la porte avec un air désolé, le guerrier s'approcha du nain et lui dit calmement avant de sortit le premier:

-Ba vous en faites une tête... On a tous dit qu'on y allait alors vous devriez être content. Vous êtes vraiment bizarre... En tout cas Joinon je sais pas si j'ai du sang de nain mais ce que je sais, c'est que j'ai du sang dans les veines et tant que j'en aurais je continuerais à m'amuser... j'espère que tu seras là pour t'amuser avec moi...

Le guerrier sortit devant le seuil de la porte et regarda le ciel d'un air pensif.

¤Je pense pas le revoir de sitôt celui là... Plus qu'une nuit avant de descendre dans les souterrains. Je sens qu'on va bien rigoler. Mais y va falloir améliorer mon matos...¤

-Bon y nous reste donc cette fin de journée et la nuit avant de partir. Moi je propose qu'on aille faire les magasins pour voir si on aurais pas besoin de certaines choses particulières... Et puis on peut en profiter pour vendre les petits joyaux qu'on a trouvé sur les orques. On se retrouve de toutes façon à l'auberge où on a mangé à midi. Disons avant la tombée de la nuit. Comme ça on pourras mettre en commun nos idées et voir le matos qu'on a. Valc' tu viens avec moi? Je pensais aller voir du côté de l'armurerie et après on pourra chercher un magasin pour magiciens.

Le guerrier commença à s'éloigner puis se retourna une dernière fois vers ses compagnons:

-Bon ba à toute a l'heure alors...

Luciole s’avança dans la rue et arrêta un nain qui passait en tirant un lourd chariot derrière lui pour lui demander la direction de l’armurerie et la direction du magasin de sorts les mieux réputés de la ville. Le jeune Calishite se lança ensuite dans la foule qui remplissait la rue et disparut en direction de l’armurerie.

Ca y était, les ordres étaient donnés et le groupe n’avait plus que cette fin de journée pour se préparer. Luciole partît en premier et son cousin ne devrait plus tarder à le rejoindre d’ailleurs, il était temps de réagir sinon il serait le dernier à rester en compagnie du capitaine ce qu’il souhaitait le moins au monde.

_Bon ben moi aussi j’y vais j’ai besoin de matériel pour notre expédition, on se retrouve à l’auberge alors . . .

Saluant du mieux qu’il pût le capitaine, Bratak fît signe à ses compagnons qu’il partait et peut-être que quelqu’un l’accompagnerait ne sait on jamais.

°Bon voyons voir, j’ai besoin de quoi moi ? Des flèches . . . mouais un arc c’est pas super pratique dans les tunnels, une corde ah oui mais j’ai déjà, de la craie pour marquer notre chemin dans ce labyrinthe, vu que la carte n’est pas complète, les torches et les vivres nous serons fournis, euh quoi d’autres ? Ah oui un grappin, des pitons peut-être ? Non, pas pour moi en tous cas, bon avec tout ça je devrais être paré, maintenant reste plus qu’à acheter.°

Joignant le geste à la parole, Bratak interrogea plusieurs passants sur la localisation de magasins vendant le matériel qui lui serait nécessaire dans ces aventures souterraines

racapitulatif des achats :
morceau de craie (2 ou 3)
grappin (1)

Valcor décida bien sur de suivre son cousin Luciole pour compléter éventuellement son inventaire.
"Bon moi je vais avec Luciole, donc on se revoit à l’auberge alors. J'espère qu'on trouvera des créatures fantastiques pour en garder une. Bien, bonne fin de journée à tous…Capitaine au plaisir et bonne soirée."

L’ensorceleur remit sa capuche, puis prit la direction de son cousin qui commençait déjà à s’enfoncer dans la masse de nains, ce qui permettait de le suivre sans trop de mal.
Valcor avait déjà tout ce qu’il lui fallait, et il pensait acheter quelque chose, si seulement une bonne opportunité s’offrait à lui, ou si du matériel magique ou non, venait à être intéressant. L’ensorceleur ne possédait d’ailleurs pas une bourse importante, mais il venait de se souvenir qu’il était venu avec un cheval, et que celui-ci pourrait peut-être lui rapporter quelques pièces. De tout manière, tout ce qu’il voulait c’était simplement se débarrasser de celui-ci qui était attaché devant leur auberge.
¤Oui, car de toute façon un cheval pour six cela risque d’être juste. Comme ça je pourrais remplir ne serais que de quelques pièces ma bourse qui n’est pas bien lourde.
"Luciole attend moi, faut que je passe d’abord à l’auberge pour récupérer et vendre mon cheval avec lequel je sui venu jusqu’ici. De plus si je ne peux pas le vendre, il ne me reste que quelques pièces, alors les achats…"

Le jeune mage avait hâte d’être le lendemain, pour partir dans ces souterrains. L’ensorceleur était de plus très enthousiaste à l’idée de descendre dans les terres de la citadelle, car depuis son plus jeune age, il avait toujours espéré trouver une créature pour l’accompagner. Valcor avait toujours été ambitieux, et trouver un compagnon, une créature pour marcher à ces côté avait et était ce qu’il cherchait.

L’ambition du jeune lanceur de sort, n’était pas seulement d’avoir un savoir infini, mais d’être reconnue lui et son cousin Luciole dans tout Faërun. Mais bien sûr, le chemin était encore long, et pour l’instant présent il se trouvait dans un groupe de compagnons fort plaisant, et était très excité à l’idée de partir avec eux. L’aventure et les mystères s’annonçait passionnant. Et existant. Et comme le disait Luciole, le petit groupe risquait de bien s’amuser et d’engranger de l’expérience

Kurto regarda s'éloigner ses congénères avec amusement. Comment pouvaient-ils penser à acheter des choses alors qu'ils allaient descendre dans le coeur de la terre?
Il haussa les épaules et se tourna vers le capitaine.

- Capitaine, si par hasard un agent de la compagnie vient vous voir, pourriez-vous me l'envoyer à l'auberge que je fasse mon rapport sur mon manque de courtoisie de ce matin? Dans tous les cas, au revoir et à demain.

Il s'inclina et prit la direction de l'auberge.

Une sensation étrange lui traversa l'échine lorsqu'il repensa aux paroles de Manteautonnerre. Le nain n'avait pas semblé très intéresser le matin par rapport à la mission qu'ils avaient entrepris. Et pourtant, là, La chose qui ressortait c'était que "ce fameux Xanthen" le préoccupait plus que l'attaque éventuel des orques.
Il se promit d'en parler avec Bratak lorsque celui-ci serait de retour à l'auberge.
Il prit la décision de ne rien faire jusqu'au lendemain à part prendre un bain et dormir. Et c'est le coeur léger qu'il poursuivit son chemin vers la taverne.

Joinon n'avait rien dit jusqu'alors. Une fois que le barbare se soit éloigné, il prit enfin la parole.

-Nous ne sommes enfin plus que tous les deux Emerlin, je souhaitais te parler en privé à la vérité.
Je ne sais pas comment te dire ça...
Après une légère pause, le barde reprit.
-Tu crois que je serais beau avec une armure? Enfin, je veux dire... J'aime bien mon manteau moi.
Comme pour se confirmer, Joinon regarda sa tenue de spectacle rouge et verte qu'il n'avait à vrai dire jamais changé depuis qu'il l'avait obtenue.
-Je me le suis acheté avec ma première paie à l'époque où je travaillais comme scribe pour un mage de Valbrume. Seulement je ne suis pas convaincu qu'il me protègera beaucoup là où nous allons.

Joinon joua avec sa barbe, comme d'habitude lorsqu'il réfléchissait. Il aimait sentir la douceur de ses poils bouclés dans ses doigts boudinés.
Après un court instant il reprit.
-Il me faudrait quelquechose de léger, souple...
Il posa les mains des deux côtés de son large ventre.
-J'espère trouver quelquechose à ma taille ici. Et je souhaite aussi avoir assez d'argent pour me l'offrir; je n'ai pas même une idée du prix que cela peut coûter.
Le nain d'or trifouilla dans sa bourse et sourit en entendant le cliquetis des pièces.
¤Ce n'est pas encore que j'achèterais une nouvelle yartling moi.¤

-Pourrais-tu me conseiller cousin? Si toutefois tu as du temps à me consacrer. Je pourrais me débrouillait seul, mais ton avis me saurait être utile.
Tout en attendant une réponse de son nouveau compagnon, Joinon caressa son bedon rebondi.
¤Du cuir peut-être.¤

Alors qu'il arrivait en vue de l'armurerie que lui avait indiquée le nain quelques instants plus tôt, Luciole se rendit compte que sa bourse n'était pas aussi pleine que ce qu'il croyait. Le guerrier attendit donc son cousin pour aller chercher le cheval de celui-ci et lui demander son avis sur les pierres précieuses qu'il possédait.

-Dit moi Valcor, je viens de me rendre compte que j'ai plus beaucoup d'argent moi. Donc je te propose d'aller chercher ton cheval et ensuite de passer chez quelqu'un qui pourrais me racheter mes petits cailloux. Je me demande bien combien ça doit valoir...

Arrêtant à nouveaux un nain le jeune Calishite lui demanda:

-Dite moi mon brave... mais... T'as vu Valc', c'est le même que tout à l'heure... C'est celui à qui j'ai demandé où était l'armurerie... Enfin bon. Dite moi mon petit, où pourrais-je trouver un magasin qui m'achèterais mes petits cailloux là?

Joignant le geste à la parole Luciole sortit ses pierres précieuses et les montras aux nain.

L’ensorceleur qui suivait toujours Luciole, eut un sourire de côté quand celui-ci désigna un nain comme celui qui lui avait indiqué l’armurerie. Décidemment son cousin n’avait toujours pas changé. Valcor le laissa divagué, puis reprit la parole.
"Bon Luciole, on va récupérer mon cheval et puis on verra si je peux en tirer quelque chose…Tu sais si les nains mange du cheval ? Car quand je suis entré pour la première foie dans la citée, il le regardait comme on peut regarder un bon lapin rôtie… Bon de toute façon, il ne nous sera pas utile dans les souterrains, autant m’en débarrasser. Pour finir on ira voir ce qu’on peut récolter avec tes pierres, et ce qui pourrait nous être utile en équipement."

Valcor se dirigea donc vers l’auberge ou son cheval était attelé, puis décrocha l’harnais et tira le cheval derrière lui tout en suivant son cousin. L’ensorceleur se demandait bien qui pourrait lui acheter un cheval dans une citée naine, mais de toute façon, il n’avait pas l’intention de le garder, car un cheval pour six personnes…
"Bon Luciole, on cherche un endroit ou refourguer tes pierres et mon cheval dans un premier temps. Il doit bien y avoir un troc ou quelque chose comme cela dans cette citée ? Et puis après on voit ce qu’on peut acheter d’utile pour notre ascension. Pour finir on retourne à l’auberge se reposer. Je ne sais pas toi cousin, mais j’ai une folle envie de tuerie pas toi ?"

Valcor était un joyeux luron, mais dans son fond, il restait quelqu’un d’ambitieux qui aimait les affrontements contre plus fort que lui. Tout ce qui intéressait l’ensorceleur était d’engranger du savoir tout en y prenant du plaisir. Depuis sa plus tendre enfance, il avait toujours préféré la pratique à l’étude de grimoires. Pour lui rien ne valait un bon entraînement sur le terrain plutôt que de griffonner sur un parchemin. Ce qui l’intéressait lui, c’était de devenir puissant pour réaliser ces projets.
Son apparence de luron avec Luciole n’était qu’une apparence. Mais en duel, tout deux étaient transformé, et le plaisir se métamorphosait en véritable passion de vaincre. La soif d’apprendre et d’ambition, voilà ce qu’était les vrais valeurs de Valcor’Darche, qui voulait marcher sur les traces d’un DIEUX… Mais pour l’instant, il fallait pour le jeune lanceur de sort franchir les étapes une par une. Aujourd’hui il était bien au sein de ce jeune groupe d’aventurier fraîchement formé, et il espérait que cela perdurerait.

Bratak déambulait dans les rues de la ville, malheureusement pour lui il trouvait qu’il attirait trop l’attention ce qui n’était pas étonnant quand on dépassait tout le monde de cinquante centimètres minimum. Après, avoir acheter son matériel d’exploration pour leur mission, Bratak passa devant un marchand d’arcs auquel il en profita pour lui acheter un lot de flèches pour son arc.

°Ne sait-on jamais . . .°

après avoir remercié le marchand, Bratak se rendît à l’auberge où ses compagnons devaient se retrouver et quel ne fût pas sa surprise lorsqu’il se rendît compte qu’il était arrivé le premier, afin de ne pas frustrer le propriétaire de l’établissement, Bratak s’installa au fond commanda une boisson « sans alcool », et commença à attendre impatiemment ses camarades.

récaputilatif :
achète un lot de flèches (fait au magasin du site ^^
On se réveille les gars !

Désolé pour le retard. Arggg, non pas taper.

Emerlin regarda attentivement son compagnon, il réfléchissait. Joinon voulait une armure...Il est vrai que sa tenue de spectacle ne lui serait guère utile dans des souterrains, enfin bon il fallait trouver quelque chose d'assez souple pour son ami.
¤ Hum, peut-être du cuir, ou bien des fourrures, bien que ces dernières ne soit pas très souple; Bon, il n'y qu'une solution allé visiter les échoppes. ¤

" Je ne vois qu'une solution mon ami, c'est d'aller voir les différentes armureries de la ville. On pourra également en profiter pour acheter de quoi survivre. Puis, une fois toutes ces emplettes faites, on pourrait allez boire une bière, et tu en profitera pour nous chanter une chanson. D'ailleurs, il faudrait que tu en crées une pour notre petit groupe d'aventuriers. Non?"

Ne laissant même pas le temps à Joinon de parler, Emerlin prît la direction de la sortie. Emerlin emmena son cousin par la main, une fois dehors il aborda un jeune nain pour lui demander les armureries de la ville et se dirigea vers la plus proche tout en admirant l'architecture magnifique qu'est celle des nains. Une fois dans l'armurerie, il appela l'armurier.

" J'oubliais, pour ce qui est du prix, ne te fait pas de soucis, si il faut je t'avancerais un peu d'argent."Il se tourna vers le commerçant." Bonjour maître forgeron, je viens pour mon ami, voyez-vous il est barde et cherche un équipement qui soit digne de lui. Un équipement mariant à la fois la souplesse et la robustesse. Que pensez-vous du cuir ?"
Il regarda son compagnon et lui adressa un petit sourire adressé d'un clin d'oeil. Emerlin savait que la compagnie de son ami serait des plus réjouissante pour cette expédition en outre terre. Il souhaitait donc entretenir de bonnes relations avec lui.

Luciole et Valcor' cherchèrent donc pendant un bon moment un magasin qui pourrais racheter les pierres précieuses du jeune guerrier et le cheval de l'ensorceleur. Le cheval fut plus dur à vendre et le temps qu'ils mirent fut grandement augmenté. Quand les joyaux et le cheval furent enfin vendues, les deux cousins se mirent en quête d'une armurerie où ils pourraient s'équiper pour la descente dans les souterrains de la citée naine. Une fois trouvée l'armurerie, Luciole déambula dans tout le magasin à la recherche d'une arme bien précise ignorant les recommandations du vendeur. Le guerrier essaya quelques épées longues, diverses haches mais ne semblait pas satisfait. Alors qu'il désespérait de trouver son bonheur il la vit.

-YAAAAAAAA!!! C'est celle la que je veux!!! Valcor' regarde comme elle est belle... Elle est à vendre ou seulement en exposition??? Elle est magnifique... Je vous en supplie, je suis fait pour ce genre d'arme, vous pouvez pas me l'enlever comme ça... Je...je peu la toucher?

Devant l'hésitation du vendeur nain, le guerrier se jeta sur la double-lame accrochée au mur. Il la descendit tout doucement sans faire de gestes brusque et avec le plus grand soin. Le guerrier la soupesa, regarda la courbe de ses deux lames et les ornements de la garde. Il déclara alors les yeux remplient de lumières émerveillées:

-Elle est magnifique... Si c'est vous qui l'avez faites vous êtes un maître... Je n'ai jamais vu une double-lame aussi belle. Combien la vendez vous???

Après avoir négocier du mieux qu’il pouvait le prix de la double-lame Luciole regarda les autre articles en magasin mais ne vit rien qui pourrais l’intéresser. Lorsque le guerrier sortit, son cousin sur les talons, la nuit commençait à tombée. Ils se dirigèrent donc vers l'auberge.