Recherche des enfants de Myrial, en route vers la mine

La situation l’agaçait fortement, bien qu’elle ne le montrât pas extérieurement, à l’intérieur son corps semblait se consumer d’une colère sourde. Glaive qui, du moins au début, avait semble-t-il compris la stupidité de l’acte de l’elfe, lui donnait crédit maintenant en accédant à la demande du magicien quant à l’interrogatoire. L’inquiétude principale de la guerrière aux cheveux de jais était bien évidemment que chaque instant qu’ils passaient de plus en ces lieux risquait de leur coûter fort cher, et ce, que le groupe en convint ou non. Imaginer les gobelins comme de simples nuisances sans cervelles et peu dangereux que l’on pouvait sous-estimer était à l’origine de plus d’un mort chez les aventuriers trop fanfarons prompt à se réjouir de petites victoires ridicules.

Le fait qu’elle ressentit ne pas être apprécié par la moitié d’entre eux ne comptait pas pour la grande illuskienne, seule sa responsabilité de veiller à la protection des membres de la petite compagnie lui importait. Kyron semblait songeur, visiblement perdu dans ses pensées, aussi prit-elle la décision à sa place car le temps filait et ils ne pouvaient se permettre de trop s’attarder désormais que la bévue était faite. De sa démarche puissante elle rejoignit ‘les tortionnaires’ et les écarta sans prendre de gants, puis empoigna le semi-être à la gorge et le souleva du sol d’une main.

- Btowuigvet' vet't jvet' tvet' twuivet', watowuiwa-vvet'rmhinvet'. Crzahinwa mza ftorcvet' vet't rvet'dtowuitvet' mza ctolèrvet' wahi twui vet'wapèrvet'wa vhivrvet'.
Sa voix grondait, puissante et impérieuse dans cet idiome étrange et cassant, puis elle poursuivit en s’adressant au reste du groupe. "Quelqu’un pense pouvoir mieux l’interroger que je n’en suis capable ?" Ne laissant à personne le temps de répondre, elle décocha un gauche fulgurant dans la face du gobelin dans le but de l’assommer, puis fouilla le corps qu’elle tenait afin de le débarrasser d’éventuelles armes qu’il aurait porté encore sur lui.
- Allons, dépêchons nous de rejoindre le sentier et d’avancer avant que d’autres ne rappliquent, nous l’interrogerons plus loin. Puis elle jeta un regard noir sur Ina et dit sur un ton de reproches. "Je vous déconseille vivement de jouer de nouveau de votre instrument de musique dans les bois, à moins de vouloir servir d’appât pour attirer les gobelins loin de notre position réelle."

Orodreth regarda la guerrière sous un jour nouveau lorsqu'elle eu finit d'interroger le gobelin. Au début, il la croyais sarcastique car il n'avait jamais entendu cette langue. Il avait cru qu'elle ne faisait cela que pour monter qu'il avait été stupide. Pourtant ce n'était pas le cas, elle avait bel et bien communiquer avec le petit être. Il savait qu'elle venait de sauver son initiative car sinon, le groupe n'aurait jamais pu interroger le gobelin. Le mage se promit de lui demander de lui apprendre cette langue lorsqu'ils seraient tous les deux en meilleur terme. Aussi essaya-t-il d'être plus poli avec elle. D'un geste nonchalant, elle assomma le gobelin et le prit sur son dos. Elle se mit en marche sous l'air stupéfait de ses compagnons d'aventure. L'elfe haussa les épaule et décida de la suivre. Il ne put s'empêcher de se précipiter à l'avant mi-courant, mi-marchant pour suivre ses grands pas. Sa soif de connaissances le poussa à lui demander malgré lui ce qu'elle lui avait demandé.

-Sauf votre respect, Hrthrod, mais que lui avez vous demandé? Je dois vous avouer que je suis très impressionné et content d'apprendre que vous savez parler le gobelinoïde. Où avez vous appris cela, si ce n'est pas trop indiscret?

C'était vraiment essoufflant de marché à côté d'une guerrière accomplie comme Hrthrod. Il ne savait pas si elle daignerait lui répondre mais il espérait que oui. Par contre, il n'approuvait toujours pas sa manière de rabrouer les autres comme elle venait de faire avec son amie Ina. Mais il décida pour une fois de ne pas parler. Tout d'un coup, il voyait moins la guerrière comme une brute sans cervelle. Il comprenait aussi son point de vue, à présent qu'elle le lui avait expliqué. C'était vrai qu'il ne fallait pas traîné où les gobelins les avait vu. Toutefois, il était trop orgueilleux pour lui avouer qu'elle avait raison. Il avait encore beaucoup de chemin à faire...

Tu nous sauve la vie Hrthrod!

-J'adore cette femme! Le Nain avait parlé suffisemment fort pour que l'ensemble du groupe l'entende, même si le ton de sa voix restait discret. Il se remit sur ses jambes, déséquilibré qu'il avait été par la bousculade d'Hrthrod, et reprit sa position en arrière de la marche.
Peu de gens aurait put se permettre un tel comportement face au barbare, sans déclarer une guerre par la suite. Mais la grande guerrière avait une telle volonté et une telle force *Mentale, évidemment! Elle reste une femme.* que le Nain en était impressioné. Il commençait à vraiment apprécier sa compagnie!
Le groupe avait donc reprit sa progression, au travers des arbres. Glaive se sentait mal à l'aise dans ce type d'environement. Il avait besoin d'espace, d'assurance. N'importe qui pouvait lui tomber dessus, de n'importe où, sans qu'il ai même le temps de sortir son arme.

Son esprit vagabonda jusque quelques années auparavant. Il était toujours en arrière ligne, mais ceux qui le précedait n'étaient pas les mêmes. Une colonne immense marchait d'un pas rapide, que peu d'homme aurait pu suivre. Des nains, pour la plupart, et quelques hommes. La colonie était lourdement vêtue, un mélange d'armure et de fourrure, et armée à la façon d'une milice. Certains avaient de vrais armes de soldats, épées haches et marteaux, mais la plupart avançaient avec des outils, des bâtons, des pierres...
La neige tombait. Le regard de Glaive alla de la fine couche qui recouvrait ses épaules au paysage qui l'entourait. Des roches, de la pierre, il était chez lui. Il reconnaissait les périlleux plateaux d'Arragrath. Pourquoi était il là? Pourquoi accompagnait il ce groupe? Il n'arrivait pas à s'en rappeler. Il semblait lui revenir des souvenirs qu'il avait enfoui tout au fond de lui. Il se prit la tête dans les mains. Chercha à se rappeler. Un cri l'alerta. Il sortit son arme par réflexe et s'aperçut qu'au lieu d'une épée, ce qu'il tenait là était un simple marteau de forge. Il leva les yeux vers la colonnie et n'en crut pas ses yeux.
Un être d'une taille incroyable venait de se jeter au centre de la colonnie. Ses bras puissants avaient déja balayés une dizaine de ses compagnons, ses hurlements faisait fuir ceux encore debout. Le nain voulu courir vers le géant, protéger ses amis. Mais ses jambes refusaient de bouger, la peur l'immobilisait, les larmes lui brouillaient la vue. Il s'effondra sur le sol, la tête dans les mains, refusa de se rappeler, refusa d'entendre les cris, et rouvrit les yeux.

Il était à plas ventre au pied d'un arbre, le petit groupe marchait toujours devant lui. Il était revenu dans leur forêt. Loin de ses souvenirs...

Hrthrod regardait l’elfe qui faisait moult efforts pour se maintenir à ses côtés tandis qu’elle progressait dans les herbes hautes pour atteindre le sentier. Il semblait tellement différent de la petite rôdeuse si difficile à ‘apprivoiser’ qui avait fait le choix de disparaître sans prévenir. Elle lui manquerait, non pour ses qualités indiscutables mais parce qu’elle avait senti que tout comme elle, d’une certaine façon, elle ne se sentait pas à l’aise dans ses relations avec les autres. Pourtant très différent de Nialëanne, l’attitude d’Orodreth créa chez elle un sentiment de rapprochement avec son mode de vie. Cet elfe semblait plus tenir de l’humain que de l’elfe et plus soucieux de leur avis que la guerrière clanique ne le serait sans doute jamais. Pour le coup, constater qu’un elfe soit plus proche de ceux de sa race qu’elle-même, lui faisait bizarre. Sa question acheva de la déranger mais, tout comme précédemment, elle n’en laissa rien paraître aux yeux de son interlocuteur.
- Parler le langage de la racaille est utile pour les insulter au moment opportun, mais certainement moins utile que de connaître leurs coutumes pour les combattre. Vous vous en rendrez compte bien assez tôt je le crains. Secouant d’un vif mouvement de tête sa crinière nouée, la jolie jeune femme au tempérament de feu sembla méditer un instant sur ce qu’impliquait ses dernières paroles. " Où j’ai appris cette langue ? On peut dire en quelque sorte que cela m’est venu peu à peu en les affrontant. Oui, c’est cela." Puis, visiblement ne souhaitant pas s’étaler sur le sujet : " Trêve de bavardage, reformons le groupe au plus vite !"

Euh, cest moi où Seebo est un peu en retard sur l'action ?

La guerrière pris les choses en main, et Seebo la regarda donner un bon coup sur la figure. La peau verte tomba, assommé sur le sol. L'humaine dit d'une voix forte et stricte que tout le monde devait se replacer dans le rang et que nous allions continuer. Le barde ne demanda rien de plus, et pris sa place centrale dans le groupe juste derrière la guerrière et l'elfe qui discutait avec cette dernière. Ina se fit également taper sur les doigts pour avoir jouer de la musique et le gnome déglutit fortement. Par chance, il allait sortir sa Yartingue pour accompagner leur pas, mais il ne voulait pas se retrouver écraser, face contre sol. Souriant à tout le monde, il s'approcha de Kyron, et lui posa quelques questions.

- Maître Kyron, s'inclinant poliment devant lui. Cette femme dirige le groupe d'une main de fer. Je trouve cela très amusant, elle a l'habitude d'être en file, je pense, tout comme vous je suppose, que nous sommes entre de bonnes mains. Mais allons, parlez moi de vous ? Enfin, dans la limite du respectable bien sur. Un sourire aux lèvres, Seebo était prêt à entendre l'histoire d'un jeune homme, devenu chef de groupe et ayant un charisme aussi grand. D'où venez vous, cher ami ? Et l'aventure, pourquoi être partie loin de chez vous ? Serais ce la richesse, ou bien le pouvoir ? Ou tout simplement l'excitation de vivre une sacré histoire ? Vous n'êtes pas obligé de répondre, je ne souhaiterai pas vous importuné bien longtemps. Je préfère de loin restait discret, mais bon d'habitude je chante, ou joue un petit air de musique. Tiens pendant que j'y pense, aimez vous la musique ?
Le barde le regarda de biais, regardant où il mettait les pas de temps en temps, mais surtout attendant que le jeune chef réponde à ses questions, la curiosité était un vilain défaut chez les gnomes, et de surcroît si ces derniers étaient bardes...
¤ Je suis tombé dans un bien beau groupe. Des tempéraments tous différent les uns des autres, ça donne un peu de 'piquant' à notre voyage. J'apprécie tout particulièrement l'elfe, et Messire Kyron. De biens gentils hommes que ces deux là...¤ Perdu dans ses pensées le gnome en sortit lorsque Kyron décida de lui répondre...

MJ

Le malheureux gobelin était ballotté, sans connaissance, sur l'épaule de la robuste guerrière. Celle-ci menait la colonne d'une allure rapide, obligeant ainsi le gnome à trottiner pour rester dans le rang. Il importait à Hrthrod de s'éloigner au plus vite de l'endroit de la petite escarmouche, elle savait par expérience que les gobelins étaient trop lâches pour se risquer seuls en forêt et que, si ces êtres étaient les pires couards qu'on puisse imaginer, ils n'en étaient pas moins fort rusé et tout à fait capables de venir leur jouer un mauvais tour.
Abrégeant les commentaires du (trop ?) bavard elfe, elle poursuivait sa route, infatigable.
A hauteur de Kyron, le jeune Seebo essayait d'engager la conversation. Curieux de tout, le petit barde voulait tout savoir sur tout, essayant à la fois de parler et de respirer, un peu essoufflé par cette marche très rapide pour lui. Souriant de cette soif d'apprendre, l'ensorceleur répondit brièvement tout en marchant, expliquant qu'il venait de la lointaine Halruaa et que son départ était surtout du au désir de rester en vie qu'autre chose. Le lieu, ni le moment n'étant propice à une longue conversation, Kyron enjoignit Seebo de se hâter un peu. Il serait toujours temps de discuter un peu plus lors de la halte, qui ne devrait plus trop tarder d'ailleurs.
Grommelant toujours dans sa barbe, Glaive fermait la marche, mais si son corps était dans la forêt près de Myrial, son esprit vagabondait bien loin de là, dans ces montagnes pentues d'Arragrath. Etait-ce du à la soudaine fraîcheur qui lui faisait frissonner la peau, le projetant dans ces décors neigeux ?

Au bout d'une bonne heure de cette avancée au pas de charge, la fatigue se faisait nettement ressentir. Seuls Hrthrod et Glaive semblaient assez forts pour continuer encore longtemps à ce rythme. Le souffle court, Ina indiqua une trouée entre les branches, traces du passage d'un animal forestier. La druide avait reconnu le layon creusé par une bête soucieuse d'aller se désaltérer. Elle invita le groupe à bifurquer sur cette voie, assez camouflée, à son sens, pour les dissimuler et devant les conduire jusqu'à un petit point d'eau.

-Je vois, je vois, tout ça est bien intéressant. Je doit dire que je n'avait pas pensé è cette façon de voir l'apprentissage d'une langue. Mais je dois vous donner raison, la situation nous prouve qu'il est utile de parler la langue de nos ennemis. Désolé de vous harceler de la sorte, Hrthrod, mais vous n'avez toujours pas dit ce que vous avez dit au fuillard...

Un peu plus loin, Seebo bavardait tranquillement avec Kyron et Ina suivait. Mais où était donc le nain bourru? Orodreth décida d'abandonner Hrthrod, qui de toute façon marchait trop vite pour lui. Le mage remonta jusqu'à l'arrière de la colonne et par chance le vit, là, sous un arbre étalé de tout son long. Orodreth se précipita vers lui pour aller voir se qu'il avait. Il reprenait conscience à présent. Sans un mot, l'elfe lui offrit son outre pour qu'il boive un peu. Il avait décider de ne pas ameuter le groupe, car il savait que chez les nains, tout instant de faiblesse était déshonorant. Il le comprenait et n'en parlerait pas au groupe.

-Ce n'est pas autant bien que de la bière mais je crois que sa vous aidera, maître nain. Relevez-vous, voilà. Vous sentez vous capable de marcher?

Voyant que celui-ci se relevait tant bien que mal en grommelant, l'elfe sourit et reprit son outre. Puis, il remonta la colonne juste à temps pour entendre les informations d'Ina. Il fut content d'apprendre qu'il pourrait aller remplir leurs outres car la sienne était maintenant vide. Il pourraient aussi sans doute s'y reposer car il était fatigué. Mais une idée lui vint alors qu'il était rendu à la hauteur d'Ina. Il décida d'en faire part au groupe.

-Attendez, vous ne croyez pas que nos traqueurs auraient pu nous tendre une embuscade près de cette source. Je ne veux pas être rabat-joie mais je crois que si nous allons à cette source, la prudence serait de mise. Ne croyez-vous pas? Pensez-y, si c'est le seul point d'eau du coin, il y a de bonnes chances qu'ils veulent nous coincer ici, non?

Glaive se releva, esperant en son fort intérieur que le groupe n'avait pas remarqué sa chute. Comme si Uthgar voulait se moquer de lui, l'Elfe vînt l'aider à se relever. Le Nain gromela des remerciements et accepta l'outre d'eau. Il s'aspergea le visage et tendit l'outre, à présent vide, au pratiquant des arcanes. Sans plus attendre il reprit la course derrière le groupe, pressant l'Elfe et lui faisant comprendre de son pas rapide et de son silence obtus qu'il ne comptait pas s'étaler en remerciement.

A nouveau seul, le Nain se forca à rester concentré sur l'endroit où il mettait le spieds. Pas question de se ridiculiser à nouveau sur une raçine, et qu'il se retrouve une nouvele fois sur l'épaule de Hrthrod. Mais il revoyait ces images. Il se rappelait vaguement, ce qu'il avait tenté d'oublier toutes ces années. La chasse du géant avait durée plusieurs semaines. Les morts se comptaient par milliers. La colonnie de chasseurs devait laisser les cadavres dans leur sillon, la neige se chargeant d'enterrer les corps.



La forêt semblait devenir de plus en plus épaisse, ou bien était-ce le nain qui s'y sentait de plus en plus étouffé... Glaive réussit finalement à laisser là ses tristes souvenirs et se rapprocha du groupe. Il posa sa main sur la garde de son épée, et se forca à la prudence.

Levant le poing fermé à hauteur de son épaule, la robuste jeune femme fit signe à tous de stopper la colonne lorsque Ina lui avait fait remarqué la trouée dans la végétation. Observant rapidement la situation, Hrthrod paraissait évaluer les risques potentiels. Décidant subitement de s’engager dans le passage avant de s’arrêter de nouveau quelques mètres plus loin maintenant qu’ils semblaient cachés, elle intima l’ordre à tous de se baisser tandis qu’elle déchargeait son fardeau de son épaule et l’allongeait sur le ventre devant elle, s’asseyant à califourchon sur le gobelin de manière à bloquer ses bras de ses cuisses et l’empêcher de se redresser. Puis finalement elle prononça ses premières paroles depuis un moment sur un ton bas, chuchotant presque.
- Femelle-druide, Ina. De quel animal penses-tu qu’il s’agisse qui ait fait ce sentier dans les fourrés ? Je ne voudrais pas que nous tombions sur un vieil ours solitaire par exemple. Le ton de l'interrogation ne laissait planer aucun doute sur le nature non injurieuse de ses propos, les mots employé paraissant tout à fait naturels dans se jolie bouche pulpeuse. Elle regarda chacun pour demander : "Qui a de l’eau sur lui ? Nous saurons ainsi s’il est nécessaire de trouver un point d’eau pour nous ravitailler. Sinon, maître-Kyron sera d’accord avec moi je pense si je dis que cela n’est pas utile de suivre cette voie." Elle braquait ses grands yeux bleus sur ceux du bel ensorceleur, son attitude trahissait sa confiance en le jeune homme qui était devenu son ami.
"Nous allons profiter de cette halte pour interroger notre prisonnier."

Sur ces mots, elle déboucha son outre et versa par petits traits de l’eau sur le visage du gobelin, le tapotant également du plat de la main. Lorsqu’il sembla reprendre enfin conscience, elle lui plaqua sa puissante pogne sur la bouche avant de murmurer à son oreille.
- wahi twui crhivet'wa, wahi twui pzarlvet'wa plwuiwa ftort qwuivet' jvet' nvet' lvet' fzahiwa mzahintvet'nzant, jvet' tvet' brhiwavet' lza nwuiqwuivet'. Dhiwa mtohi d’toù twui vhivet'nwa vet't cvet' qwuivet' twui fzahiwazahiwa dzanwa cvet'wa btohiwa. Pzarlvet' vet't jvet' tvet' prtomvet'twa dvet' nvet' pzawa tvet' twuivet'r, twui zawa lza pzartolvet' d’wuin dvet'wa gwuivet'rrhivet'rwa dvet' lza trhibwui dvet'wa Ctornvet'wa rtowuigvet'wa… Dhiwa mtohi zawuiwawahi wahi twui zawa qwuivet'lqwuivet' chtowavet' à vtohir zavvet'c dvet'wa vtolwa d’vet'nfzantwa hwuimzahinwa.
Sa voix calme et posée indiquait néanmoins au semi-être toute la détermination de la puissante guerrière qui était sise sur lui.

Kyron lui avait expliquer un peu de sa vie, mais rien de bien consistant, l'heure était à la marche et non au bavardage...Le souffle cour, Seebo fut content de voir qu'un petit arrêt s'effectuer. La brave humaine fit un signe pour prévenir la pause, cela après avoir eu des dires de la jeune Ina. Cette femme était restée distante avec le gnome qui était avide de curiosité sur tout, et surtout sur tout le monde. Voyant la guerrière occupée à vouloir réveiller le gobelin ainsi assommé, Seebo s'approcha du jeune elfe.

- Fiou...Ce n'est pas pour moi ce pas de course, regardez donc mes petites jambes, et les vôtres sont beaucoup plus grandes que les miennes, je dois presque courir pour vous suivre. Il rigola calmement, rien de bien fort pour ne pas attirer l'attention de bêtes...Reprenant légèrement son souffle, peu à peu, il continua en regardant l'elfe. Croyez vous que nous sommes loin de la 'Mine', j'espère que ces enfants sont encore vivant, ce serez fâcheux de les perdre, si près du but. Une petite larme vint perlé sur le visage du jeune gnome, se rappelant qu'il avait laissé bien de jeune enfant dans sa famille, les laissant simplement pour le goût du voyage. Effaçant rapidement cette goutte pour que personne ne le voie, il posa son sac à ses pieds.
Il s'assit dessus, attendant un quelconque signe de reprise. Avide de se rendre utile et surtout très curieux, le gnome sauta sur ses petits pieds, en s'écriant, "Alors, comment va notre nouvelle hôte ? J'espère qu'il n'est pas trop amocher pour parler, ce serez un regrettable incident que celui ci." Il s'approcha de l'humaine, traînant son sac derrière lui. "Dite moi si vous avez besoin de quoi que ce soit, j'ai encore un peu d'eau si le besoin s'en fais sentir, je peux vous en fournir...Enfin tout ça pour dire que je suis là, et je peux apporter mon aide à tout moment." Le jeune gnome recula d'un pas, croyant recevoir une baffe comme ce pauvre gobelin. Il regarda tour à tour, l'humaine et le petit être vert, lançant des regards interrogateur et curieux aux deux personnes...