Val de Sundabar, L'homme venu de l'Orient

Anariel vit son comportement et ses idées changées face aux réactions peu amicales et plus d'énervantes des cavaliers hautains. Elle était restait silencieuse a leur réaction, car se connaissant, elle leur aurait renvoyé une pique blessantes, les remettraient a leur place bien comme il faut. Mais elle avait peur des représailles et ne voulait pas que ses frères soit blessé. elle se retint royalement de dire le moindre mot, car elle savait que le simple fait d'ouvrir la bouche aurait était pour sortir des propos épineux. elle les vit partir ainsi, et les derniers mot l'héritèrent tellement, qu'elle se rapprocha de Lye afin que sa douce présence la calme et l'apaise...Elle attendit donc qu'ils soient partit pour soupirer et respirer a grandes bouffées d'air afin d'évacuer les nerfs. Ils faut dire que ces cavaliers trop sur d'eux et irritables avaient le don de l'énerver et l'exaspère...

*Oohh Par Mystra!! Ces Cavaliers sont infectes!*

Elle tenta de reprendre son air calme et posé, car son visage avait considérablement changé d'expressions. Il était devenue plus dure, ses yeux azuré devenant un peu plus gris, elle se rapprocha d'avantage de Lye car sa présence la calmait et la rendait sereine. Elle reprit donc son expression habituelle, calme et sereine, apaisée par la présence de ses frères

-Ne les écoutons pas mes frères, Nous avancerons dans notre quêtes soudée, ces paroles sortant de la bouches de ces cavaliers ne doivent pas nous toucher....Fit l'elfe lunaire d'une voix rassurante et confiante. Elle savait qu'ils réussiraient, elle priait La Dame des Mystères pour cela, elle avait confiance en ses frères, en sa compagnie, en son destin, en leur chemin commun, qu'ils traverseront pour cette mission, elle était toute euphorique a cette idée de volonté et d'union de groupe, de solidarité à travers cette mission aussi périlleuse soit elle, elle avait confiance, même si ils étaient trempés jusqu'au os, mais ce n'est pas grave, leur coeur est encore intact, leur volonté aussi, et c'est ce qui comptait....

*Qu'il pleuve ou qu'il grêle, avance sur ton chemin, guidée par l'espoir....*

Le barbare fut assez mécontent de la réponse du meneur des cavaliers et surtout la façon dont ses compagnons et lui avaient été traités. La parole du cavalier résonnait encore dans la tête du colosse des montagnes. La compagnie des marches ne représentait-elle rien comparée aux légions d'argent. Leurs présences en ces lieux étaient-elles vaines. Nul ne le savait. Kran se remémora chacun des mots du fameux cavalier.

¤ Ses paroles étaient des menaces à notre égard ou bien un conseil, je me le demande, il faudrait ce renseigner sur la légion d'argent et connaître leur juridiction sur ces terres.

Certes leurs caravanes n'étaient pas très discrètes compte tenu de la variété de ses compagnons mais leur mission devrait-elle s'achever si tôt avant d'avoir recueilli le moindre indice. Le barbare ne se résigna point et décida de continuer en espérant que le temps deviendrait un peu plus clément à leurs égards.

" Nous devons continuer mes chers compagnons et ne pas se laisser trop impressionner par ses cavaliers. Cependant il vaudrait mieux que l'on reste vigilant car sur cette route nous restons assez vulnérables à une quelconque attaque. Il nous faut percevérer et honorer notre compagnie par nos actes et notre bravoure."

Mamon test d’Endurance (marche forcée) 8+1= 9 contre DD11 = Echec
Mamon encaisse 4pts de dommages temporaires. Etat préjudiciable : fatigué
Lye test d’Endurance (marche forcée) 2+2= 4 = Echec
Lye encaisse 4pts de dommages temporaires. Etat préjudiciable : fatiguée
Anariel test d’Endurance (marche forcée) 8+3= 11 = Réussite
Kran test d’Endurance (marche forcée) 12+7= 19 = Réussite


Narration
Après leur marche de la journée et cette halte improvisée pendant laquelle ils avaient été interpellés par le groupe de cavaliers, Mamon et Lye prirent conscience soudain combien leurs jambes lourdes les faisaient souffrir. Tant et si bien que le poids de leur équipement leur paraissait soudainement avoir pris d’incroyables proportions. S’il le fallait, il pourrait continuer à avancer mais au prix de douleurs qui ne cesseraient de s’accroître.
Le Colosse des montagnes quant à lui ne semblait pas manifester de sensation de fatigue, mais il restait vigilant et avait remarqué la mine faible de ses compagnons. Néanmoins, il était très étonné de la résistance que semblait témoigner la frêle elfe lunaire, car elle aussi affichait un teint frais et encore dispo.
L’escouade de la Légion d’argent avait entièrement disparue au contraire de la pluie qui elle perdurait invariablement. Peu à peu le soleil déclinait en cette fin de journée d’automne, annonciateur d’une nuit bientôt proche en cette saison. Tout autour d’eux, il n’y avait toujours pas de quoi s’abriter des intempéries et du froid qui ne manquerait pas de venir avec l’obscurité du soir.

-Je n’en peux plus mes frères la fatigue gagne mes membres, mes jambes on de plus en plus de mal à me supporter. L’on pouvait entendre la douleur et la fatigue dans sa voix. Il faut absolument nous reposer et nous nourrir.

Mamon regarda aussi l’elfe noir qui de son coté souffrait aussi, il se demandait qui tomberait le premier elle ou lui. Il leva la tête vers les cieux et s’adressa à sa déesse à pleine voix sans se soucier que ses frères ne l’entendent ou pas.

-Oh Maïlikki reine de la forêt et de la nature! Aide-nous à trouver un abri et à nous reposer. Serais une épreuve que tu nous inflige ou l’un de tes ennemis nous empêcherait-il d’avancer?

Il savait bien que ces questions resteraient sans réponses mais cela aider à continuer encore un peu.

*Allez vas y avance encore quelques pas et tu te reposeras. Regarde Kran lui n’est pas fatigué allez suis le, avance encore*

-Et toi mon ami comment te sents tu? Dit-il en s'adressant à la mule. tu n'es pas trop fatigué? ma pauvre mule on t'en demande beaucoup.

Tous les moyens étaient bons pour reprendre un peu de courage et continuer à marcher et ne pas tomber, il ne voulait pas que le barbare ou la mule ait à le porter en plus de leurs paquetages.

Lye sentait ses jambes faiblir, le bruit de la pluie raisonnant dans sa tête. Combien de temps encore allaient ils marcher à la recherche d'un abri?
Leur petit groupe allait il se laisser décourager par une simple averse?
Et en plus de la fatigue, l'elfe noire était frissonnante sous ses vêtements, sa tunique pale collant à sa peau en adoptant la forme de ses courbes féminines. Plus rien d'elle n'était sec, les gouttelettes de pluie se glissant partout. Et c'est pour cette raison qu'en plus de l'épuisement, elle était véritablement gelée! Elle appréciait la nature à sa juste valeur, mais ses caprices étaient parfois insupportables..
Les paroles de Mamon la tirèrent de ses songes, elle posa ses yeux en amande sur lui. Le prêtre semblait lui aussi souffrir de la marche forcée, impression vite confirmée par les paroles qu'il prononça. Peut être allait il falloir s'arrêter même sans abri..
Lorsqu'elle le vit s'adresser avec douceur à l'animal, un sourit naquit sur ses fines lèvres. Elle comprenait de mieux en mieux pourquoi il avait été appelé par la reine des forêts. Un instant elle se surprit même à le dévisager, son regard rendu gris clair par le temps sombre l'observant plus en détails. Il était agréable de se savoir entouré par des personnes au grand coeur, et Mamon ne semblait pas en manquer. D'ailleurs, aucun de ses compagnons ne semblait y faire exception.
Mais ce n'était plus possible de continuer ainsi, ils n'allaient pas marcher jusqu'à s'écrouler tour à tour!
Alors, avec calme, l'elfe noir pris la parole d'une voix qui trahissait toute sa fatigue:

"Je pense que nous devrions faire une halte même sans abri.. nous ne pouvons pas être plus mouillés que nous le sommes déjà et j'avoue que mes jambes ont aussi du mal à supporter mon poids..
D'attendre que nous nous écroulions tour à tour n'est peut être pas la meilleure solution.."

Rabaissant légèrement son foulard pour que le reste du groupe puisse voir son visage, la quesselle leur adressa un doux sourire. Aucun abri ne se présentait à eux, quelles autres solutions avaient ils que de continuer jusqu'à l'épuisement ou de faire halte sous la pluie?
Distraitement, elle déganta sa main et la passa entre les oreilles de la mule. Comme l'avait dit Mamon elle devait elle aussi être fatiguée malgré le fait qu'elle soit plus qu'eux habituée à de longues marches. Se remémorant sa diversion en sa faveur face aux cavaliers, elle reporta ses yeux bleus sur le prêtre, lui adressant un sourire amical. A présent, elle ne se méfiait presque plus de lui, il put d'ailleurs sentir que la drow était plus à l'aise en sa compagnie. Alors, sans tarder elle prit la parole d'une voix toujours aussi influencée par sa fatigue:

"Merci Messire pour votre diversion de tout à l'heure, sachez que je n'ai pas manquer de m'en apercevoir et que je vous en suis reconnaissante. J'espère sincèrement que mes origines n'apporteront d'ennuis à personne ici."

Le sourire qu'il aperçut sur son doux visage était sincère, les quelques mèches nacrées auparavant fugueuse à présent collées à ses joues par la pluie.

Anariel, bien que trempée jusqu'au os et remontée quelques peu par l'attitude des cavaliers qui laissaient tout de même perplexe, n'était pas encore fatiguée, et elle gardait encore un teint frais et un soupçon d'euphorie du début de voyage. Mais le simple fait de voir ses frères Mamon et Lye fatigué, exténué la rendait triste, mais ils ne devaient pas perdre espoir. Seulement ils avaient raison, ils n'allaient pas continuer ainsi jusqu'à ce que tous s'ecroulent au sol, il fallait se reposer, même sous la pluie tenace, cela ne changera rien, ils sont tellement mouillé que l'on aurait crut qu'ils auraient fait un plongeon tout habillé dans la mer étoilée! Et puis il n'y avait aucun abris, cela en était presque frustrant...Elle posa son regard de source sur son amie et d'une voix rassurante, tremblant quelques peu a cause du froid, de ces vêtements mouillée lui moulant ses formes, en devenant presque transparente, cela en était insupportable pour elle...

-Vous avez raisons mes frères, et je doute sincèrement que nous trouveront un abri même si nous continuons, vous avez besoin de repos, c'est certain....Fit elle dans un sourire hésitant , plissant légèrement les yeux, recevant des gouttes de pluie sur ses fines paupières de lune. La jeune quesselle attendit leur réponse, mais elle était de l'avis de Lye et Mamon, l'on ne pouvait pas continuer ainsi...Sinon qu'est qui arrivera? Trop faible ils sont en proie a tout en ses terres inconnues

Ainsi face a la fatigue et la pluie, Anariel se trouvait quelque peu mélancolique, face a cette situation grise on peut dire est loin d'être noire, mais loin d'être blanche également...Cela était gênant, mais il fallait se faire une raison, cela aurait put être bien pire que ça.. Mais il fallait faire une halte, même sous la pluie, malgré le fait qu'elle l'agaçait cette pluie....Elle suppliait même Mystra de la faire cesser, mais bon elle espérait...Demoiselle Elfe attendit alors la réaction de ses amis.

Le barbare continuait toujours de marcher avec un air détendu et relâché. Il remerciait la nature de l'avoir doté d'une résistance et d'un physique pareil, il se dit que toute la jeunesse qu'il avait passé avec son père dans les montagnes n'était pas anodine. Cependant, entre les ondes de pluie il regarda un à un tous ces compagnons et s'aperçut qu'eux quelques-uns une d'entre eux commençait à être porter par leur esprit plutôt que par leurs jambes. La fatigue semblait plus particulièrement touchée Lye et Mammon qui donnait l'impression de chanceler au lieu de marcher au moindre mouvement de leur part. Kran fut également surpris par la fraîcheur de la jeune elfe qui malgré la pluie conservait un teint frais et un visage radieux.


" Soit mes frères et sœurs, je vois que vous commencer à fatiguer reposons-nous quelques heures. Nous pourrions essayer de nous abriter sous une toile et essayant de l'attacher aux arbres histoire de déshumidifier quelques peu. Je vous félicite Anariel, je vois que votre résistance n'a d'égal que votre beauté et votre fraîcheur. Dame nature a été généreuse avec vous. "

Le barbare ne put contenir ses mots, ils étaient sortis de sa bouche comme s’il n'avait pu les contrôler. C'était une des rares fois ou le colosse des montagnes parvenait à s'exprimer en présence d'une charmante dame sans balbutiée et chercher ses mots. Le fait qu'ils se trouvent dans la même galère lui avait sûrement permis de se rassurer et de prendre confiance, surtout parce qu'il avait participé à son intronisation au sein de la compagnie

4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie –Le Coucher du soleil


Mamon et Kran tentent de prédire le temps

Narration
Cela était décidé, le groupe avait finalement choisi d’établir un campement de fortune sur le bord de la route conduisant à l’Est vers l’Anauroch, n’ayant guère d’autres possibilités sans un effort conséquent qui risquerait de les éloigner de leur objectif. Kran avait parlé sans réfléchir lorsqu’il avait émit l’idée de faire sécher quelques affaires sous les branches d’un arbre. En effet, les arbres n’étaient visibles qu’au compte-gouttes dans l’immense plaine du Val de Sundabar et la plupart du peu qu’il y en avait n’était que de variétés perdant leur feuillage en ce mois d’automne. Le petit groupe se félicitait que la température fut relativement clémente pour la saison, leur octroyant la possibilité de mourir gelés pendant la nuit. Toutefois, même si la douce mort ne les prendrait pas de son baiser glacé, leur repos ne serait pas des plus confortables, leurs vêtements étant aussi imbibés d’eau que le reste de leur corps.
Les deux tentes furent rapidement dressées, la pluie persistante aidant les voyageurs à se créer aussi vite qu’ils le pouvaient un minimum d’abri au sec. Sur la mule même les couvertures étaient détrempées et les provisions nécessitaient d’être mise en sûreté afin de ne pas pourrir.
Au loin le soleil pâle se couchait timidement, incitant le barbare à dire qu’il lui semblait que la pluie durerait le lendemain également, sur quoi le prêtre de Mailikki surenchérit en leur promettant le même traitement jusqu’au surlendemain.

Les compagnons du colosse des montagnes et lui-même firent une halte non loin de la route et déployèrent les tentes, mais la pluie ne les avait pas gâtée. Les couvertures et leurs vêtements étaient détrempés. Le barbare ne prédisait pas un soleil radieux mais sûrement encore une journée sous la pluie. Le plus important était de se reposer et de réduire l'humidité de ses vêtements. Le barbare ôtait petit à petit ses vêtements et les torsadaient afin d’ôter le trop plein d'eau. La sensation de froid revenait lorsqu'il devait remettre ses habits après les avoir égouttés, cela lui donna un frisson qui remonta tout le long de sa colonne vertébrale. Il leur faudrait se tenir les uns à côté des autres afin de se maintenir au chaud.

" Bien mes braves compagnons, je pense que le temps ne sera pas clément avec nous demain. Je crains que nous subissions le même temps. Reposons nous et mangeons ce que nous pouvons avant que cela ne pourrisse. Vu que nous ne sommes pas très loin de la route mieux vaudrait que nous fassions des tours de garde au cas ou. Quelqu'un veut bien m'accompagner pour le premier tour ?"

Le barbare s'éloigna quelques peu du groupe et regarda le soleil s'éteindre à l'horizon avec une certaine amertume en demandant à Uthgar un peu plus de chaleur et moins d'humidité, et attendit que l'un de ses confrères ne vienne le rejoindre.

ye détection = Echec
Anariel détection = Réussite

4 ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte durant l’année de l’Entropie –Le Clair de lune


Narration
Fatigué, le groupe avait fait halte de force sous cette pluie interminable. S’étant contenté des rations comme d’un repas frugal mais certes indispensable, le frère-Molosse avait volontiers prit le premier quart de garde. Ses compagnons quant à eux trouvaient un repos qui leur semblait bien mérité. Leurs tentes bien qu’inconfortables leurs assuraient au minimum de dormir au sec, si l’on pu dire car leur vêtements humides n’avait aucun moyen de sécher. La température, bien que douce, fit frissonner ceux qui se reposaient, les extirpant de leurs rêveries ou bien de leurs sommeils de manière fréquente.
Vers la mi-nuit la prêtresse de la dame de la Danse prit le relève, déjà ragaillardit de sa halte. Bientôt l’elfe lunaire vint la retrouver, elle aussi maintenant reposée, afin de lui tenir compagnie.

Lye s’apprêtait à entamer sa cérémonie afin d’obtenir la grâce de sa maîtresse lorsque son amie lui prit le bras afin de lui montrer quelque chose qui avait attirer son attention sous les quelques rayons lunaires que voulaient bien laisser passer les nuages pluvieux.
A milieu de la bruine qui continuait de les détremper de la tête aux pieds, elles pouvaient apercevoir une grande silhouette s’avancer à travers plaines, sa forme maigre, bien plus grande qu’un homme, restait néanmoins difficile à identifier. Elle venait clairement dans leur direction et n’était pas éloignée de plus d’une cinquantaine de mètres mais semblait n’avancer qu’en marchant.