Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille
écrit le : Jeudi 27 Novembre 2008 à 10h35 par Gaenor
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Une peur bleue ! Voilà ce que l’aventureuse demi-elfe récolta pour son incursion dans les méandres de cette salle glaciale et nauséabonde, trouvait-elle… et pour s’être montrée une fois encore aussi bravache !
Alors qu’une main inconnue l’avait saisie par les cheveux, Gaënor poussa un faible gémissement étouffé par la porte contre laquelle vint s’écraser son visage. L’effet de surprise passé, elle émit un faible "Aïe", plus empreint de dépit et de colère qu’ayant pour vocation l’expression de sa douleur.


Instinctivement, elle leva la main droite, armée de sa dague, décidée à se dégager, fut-ce par la violence et dans le sang. Mais les quelques mots adressés par l’être qui la retenait dans cette inconfortable posture interrompirent son geste, par chance.
En effet, qu’arriverait-il une fois la main, au mieux, sectionnée ? Les cris de cette personne ou créature en attirerait probablement d’autres, pour commencer. Et puis elle s’écarterait de la porte, laquelle n’en demeurerait pas moins close ! Ce qu’il fallait, c’était déployer suffisamment de force pour attirer violemment le propriétaire de cette main contre la porte et l’assommer. Cependant, la demi-elfe ne s’en sentait pas la force et préféra opter pour une approche différente tant qu’elle était seule avec cet être.
Tel était le fruit de sa courte réflexion. Quant à la raison pour laquelle elle ne ressentait plus guère de peur, une vague crainte tout au plus, elle ne se le demanderait que bien plus tard.

Le plus important lui sembla d’éviter tout tapage et de se dégager de l’étreinte. Plusieurs réponses lui vinrent successivement aux lèvres :

¤ Beliann, princesse d’Asbernis, et je vous recommande de faire appel à votre raison, et cela sans attendre, si d’aventure vous tenez à échapper au courroux de mon père ! ¤ lui vint spontanément à l’esprit. Cette réplique, directement tirée d’un des nombreux contes épiques dont ses jeunes années avaient été abreuvées, ne lui sembla finalement pas des plus adaptées. Dommage, elle avait du style. Deux autres réponses non moins ridicules furent également repoussées tandis que la demi-elfe gigotait sous la main qui la retenait fermement.

Gaënor prit finalement le parti de murmurer :

- Moins fort, voyons ! Ils sont là, je les entends. Ne les voyez-vous pas ? On m’envoie prévenir. Lâchez-moi, enfin !

Sa voix avait à peine tremblé, pas de quoi rougir d’elle-même en pareille circonstance. Mais son ton ne laissait pas à désirer, il n’en allait pas de même de la crédibilité de sa réponse et l’inquiétude la gagna finalement.


 
 
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écrit le : Mercredi 03 Décembre 2008 à 14h02 par Ithek le Gris
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user posted image 5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Moins fraîche (14,5°C)
Moment : Milieu de la nuit



Narration

user posted imagea créature qui tenait fermement Gaënor par sa chevelure émit un petit rire discret, qui cependant rappelait le précédent. Elle raffermit encore un peu plus sa poigne, si bien que la demi-elfe faillit lâcher un cri.

- Chuuuuut ! siffla elle comme pour se moquer de sa prisonnière. « Tu parles de tes amis ? Ils sont bien plus bruyants que mes chers hôtes... De vrais sangliers ! Et vous parlez, vous parlez, comme des moulins ! Je sais qu'ils vont arriver... Alors, vous êtes qui ? »

Gaënor sentait le souffle pestilentiel de la chose, qui lui parlait à présent à quelques pouces du visages. Comme elle l'avait craint, sa réponse n'avait pas satisfait son tourmenteur. Et son cuir chevelu était tellement tiré qu'elle redoutait qu'il soit soit arraché.

Aanehiel avançait grâce à la lumière bleue de sa torche. Il comprit à son tour l'architecture de la pièce, ses pans de murs placés inopinément qui gênaient la visibilité, la progression, et créait un surprenant effet d'écho. Il suivit avança entre les murs épars, espérant à chaque fois qu'il en dépassait un, apercevoir sa compagne. A un endroit, les murs formaient comme un ovale irrégulier, qu'il traversa, se retrouvant ainsi entre trois parois, qui donnaient sur trois ouvertures -une sorte de triangle. Le demi-elfe remarqua alors un courant d'air assez fort, qui était plutôt chaud, et semblait venir d'en face, donc probablement du fond de la pièce, en direction de la droite. Mais surtout, cet air charriait une odeur forte, et assez désagréable ; ce n'était pas un air puant, mais plutôt douceâtre, violent, suffocant.
Conscient de s'être quelque peu égaré de sa direction initiale, il prit l'ouverture de gauche, et balayait les ténèbres de sa torche bleutée, découvrit sa compagne écoutant à une grande porte en fer. Il fit un pas vers sa tendre moitié, mais s'arrêta, remarquant que son visage n'exprimait pas la concentration, mais plutôt une intense douleur.


De leur côté, Célestia, Kerlomar et Horïn qui s'était décidé à les suivre, découvraient la partie droite de la salle. Ils suivirent le mur, qui était leur fil d'Ariane dans ce dangereux dédale. Celui-ci forma un coin, puis ils tombèrent sur une grosse porte métallique scellée dans la roche qui les intrigua ; une petite ouverture à barreaux s'y trouvait. Prudemment, Célestia s'en approcha et regarda par la petite fenêtre, en s'aidant de sa torche pour voir à l'intérieur. C'était une toute petite pièce, sans rien à l'intérieur que des vieux ossements. La porte était verrouillée.
Kerlomar remarqua que les murs sombres suintaient d'humidité, bien qu'aucune mousse ou autre lichen n'y poussât, signe d'une obscurité totale et permanente. Ils continuèrent, passant au dessus d'une flaque d'eau alimentée goutte par goutte depuis le plafond. Une nouvelle porte se trouvait dans le mur de gauche, donnant sur une cellule similaire à la précédente, mais cette fois elle n'était pas fermée à clef. Le battant était très lourd, même pour une femme solidement bâtie comme Célestia, mais elle l'entrouvrit avec un grincement ; une chauve souris réveillée se décrocha et sortit pour foncer vers le fond de la salle. Il n'y avait de toute façon rien d'autre dans la cellule.

La salle formait un nouveau coin, et au cours de leur progression, ils furent interrompus par ce même courant d'air qu'avait senti le demi-elfe, légèrement plus chaud que la pièce, à l'odeur très prenante. Kerlomar, qui était familier aux herbes de toutes sortes, senti la présence de végétaux dans cette senteur qui donnait une légère impression de suffoquement. Ils suivirent le courant d'air, qui allait vers le centre de la pièce ; ce vent devait bien sortir quelque part ! En effet, dans le plafond, une brèche assez importante était ouverte. En éclairant du mieux qu'ils purent, le groupe ne voyait pas grand choses, si ce n'est qu'une personne menue pouvait s'y glisser si on la portait jusqu'au plafond.



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écrit le : Mercredi 03 Décembre 2008 à 17h47 par Kerlomar
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Kerlomar marchait à côté de Celestia à qui il faisait assez confiance car elle semblait garder la tête sur les épaules et avoir une certaine maîtrise du combat qui en faisait une adversaire redoutable. De plus, n'était elle pas dans cet endroit depuis plus longtemps que les anciens prisonniers ? En tout cas, il l'avait compris comme ça et mettait quelques espoirs sur cette jeune femme. Cependant, il fut rassuré de voir que le guerrier nain bougon avait décidé de les accompagner. Le mur sur pattes seraient un atout s'ils rencontraient un adversaire ou pire, plusieurs adversaires.

De même qu'il se fiait aux capacités de ses compagnons d'infortune, le druide regardait aussi sa chouette qui, par son vol calme, lui indiquait que la situation était bonne. Comme elle était avec lui, l'humain se sentait prêt à aller au bout du monde, voire même au-delà, rien que pour le voyage et se qu'il en rapporterait.

Quand ils parvinrent à la première cellule, Kerlomar ne regarda pas à l'intérieur, doutant d'y voir grand chose avec le peu de luminosité. Cependant, il fut attiré par le bruit des gouttes d'eau tombant du plafond et machinalement, son regard s'y porta, curieux de voir par où elle passait. Mais il ne put voir grand chose et suivit ses camarades en soupirant de dépit. Il ne supportait plus ces murs qui l'oppressaient et qui lui retiraient une liberté si chère à son coeur et à sa vie. Il se disait que s'il devait resté enfermé, il essaierai de trouver un reptile pour en finir plus vite. Il ne voulait pas pourrir dans cet étrange bâtiment aux étranges habitants, qui d'ailleurs n'étaient pas sensés être représentés dans la région. Il lui faudrait en parler aux hauts dirigeants de la Confrérie Sylvestre pour voir comment ceux-ci réagiraient et s'ils décideraient de lever une milice ou un groupe de combattants bien rodé pour les chasser de la région.

¤ Je doute que Isorion accepte d'envoyer des combattants ici. C'est dangereux et il y a un risque pour que le groupe ne rentre jamais. Mais je lui en parlerai quand même histoire de le prévenir et que désormais les envoyés dans le coin soient prévenus et prudents. D'ailleurs, en parlant de prudence, il faudrait que je retrouve cette jeune femme qui était avec moi quand j'ai été capturé. Peut-être saura t'elle se qu'il s'est passé, où je suis et pourquoi des guerriers sauriens sont dans la région. Ah zut, comment s'appelle t elle déjà ? ¤

Kerlomar reprit ses esprits et se rendit compte qu'il avait machinalement suivi les deux autres membres de leur groupe hétéroclite et que en cas de problème, il se serait révélé un bien piètre soutien dans un tel état, plongé dans ses pensées. Mais le temps que Celestia s'escrime à ouvrir la porte, il retourna dans les tréfonds de son esprit, sûr de se souvenir du nom de cette femme si charmante

¤ Astria, elle se nomme Astria. Je devrais essayer de la retrouver, elle est peut-être en danger. A moins qu'elle ne fasse partie des monstres d'ici, si je me rappelle bien, elle avait quelques manières étranges, surtout dans sa manière de parler. Enfin bref. ¤

Cette fois-ci, le druide récupéra ses sens en sentant un courant d'air chaud qui transportait avec lui les senteurs de mille et unes plantes que Kerlomar prit aussitôt beaucoup de plaisir à sentir et à humer, ne se lassant pas de cette envie, malgré l'impression d'étouffement. Il suivit les deux autres au centre de la pièce, et en voyant la brèche, plutôt en l'apercevant, il se retourna vers le nain et l'humaine et leur dit en chuchotant mais d'une voix ferme

- Hissez moi là-haut, je vais voir se qu'il y a. Ca sent les végétaux, je veux en avoir le coeur net. Et ne vous inquiétez pas, je ne serais pas seul, Hairidian, il montra la chouette brune qui venait de se poser sur son épaule et le regardait de ses grands yeux ronds ambrés. Puis elle claqua doucement du bec, deux fois, et Kerlomar se retourna vers les deux humanoïdes en souriant. - C'est la meilleur éclaireur que l'on puisse trouver et elle a une vue superbe. Et j'essaierai de trouver une corde pour vous permettre de monter, ou au moins l'un de vous. dit il en regardant Horïn et en se mettant un douter que le nain puisse passer par la brèche dans le plafond.



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Mercredi 03 Décembre 2008 à 22h26 par Kolimar Velcor
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ais où étaient-ils tombés ? Ce fut la première question que se posa Célestia en voyant la nouvelle pièce à l'atmosphère réchauffée. La brèche dans le plafond pouvait peut-être les mener vers une sortie, mais la vague chaude qui arrivait sur eux n'était peut-être pas des plus rassurantes. Si un courant d'air pouvait pénétrer dans cette enceinte, il devrait être froid en raison de la saison actuelle de l'année, ce qui n'était visiblement pas le cas. Célestia eut un mauvais pressentiment quant à cette aération. Le passage n'était pas bien large et personne n'était venu ici depuis très longtemps. La porte bloquée par l'œuvre implacable du temps et les cadavres décomposés jusqu'à l'extrême étaient là pour en témoigner. C'était à se demander si cet endroit n'était pas à moitié abandonné. De plus cette chaleur rappela de mauvais souvenir à la moniale. Le douloureux souvenir de Guilia et de la rencontre mortelle qu'elles avaient faite ressurgit encore une fois dans sa tête. Elle se rappela le trou par lequel elles avaient du se faufiler et ce qu'elles avaient trouvé de l'autre côté. Il ne s'agissait pas de faire deux fois la même erreur. Elle répondit à la proposition de l'ami des animaux Kerlomar

-Oui, nous pourrions faire ça mais ne prenez aucun risque. Observez bien chaque coin et recoin de ce que vous trouverez en haut et s'il y a la moindre étrangeté revenez immédiatement ici, nous aviserons de la situation dans le calme si besoin est.

Elle fit signe au nain de venir l'aider à soulever Kerlomar. Avec son appui, elle le hisserait par la brèche et attendrait les commentaires de Kerlomar, tout en gardant un œil sur la pièce afin d'être sûr de ne rien négliger et d'éviter d'être attaqué par surprise.



Ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
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Fiche Célestia
 
 
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écrit le : Jeudi 18 Décembre 2008 à 15h05 par Gaenor
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Gaënor s'était attendue à une tout autre réponse que celle qu'elle reçut de la créature qui la retenit sans ménagement. Sous l'effet de la surprise, elle amorça un mouvement pour se redresser avant que la poigne ne lui rappelle douloureusement son inconfortable position. Elle pesta et frappa la porte du poing gauche. L'idée de trancher, au moyen de sa dague, la main qui la retenait - ou au moins les mèches de cheveux qui la rattachaient à cette main - se faisait plus insistante. Sa main droite affirma sa prise sur le manche de sa dague. La jeune demi-elfe leva lentement la main mais interrompit très vite son geste : Elle venait d'apercevoir une lueur, rapidement suivie par Aanehiel. Sa présence ébranla sa résolution d'en passer par la violence pour se libérer alors même qu'elle se sentait un peu plus rassurée.

Elle reprit à l'attention de la créature, d'une voix mal maîtrisée :


" Je suis une simple voyageuse. Et je veux sortir d'ici. Simplement sortir d'ici. Vous me faites mal. Finirez-vous par me lâcher ?! "

Elle gesticula et, ce faisant, provoqua elle-même un regain de douleur. Par réflexe, elle tenta de soulager son cuir chevelu en le frictionnant mais ne sentit sous ses doigts que cette satanée main.


 
 
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écrit le : Mercredi 24 Décembre 2008 à 12h04 par Ithek le Gris
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Narration

user posted imagerâce à Célestia et Horïn, Kerlomar fut hissé en moins de deux jusqu'à la faille plafond, et en s'arc-boutant entre les deux parois, il parvint à monter avec une certaine aisance. D'en bas, la femme et le nain l'observaient avec inquiétude, tandis qu'il s'enfonçait dans l'étroit goulet. Le druide atteint une sorte corniche où il fit une courte pause ; à quelques centimètres de lui, une chauve-souris prit la fuite en s'engouffrant plus loin dans le conduit. Le courant d'air y était assez fort. Alors qu'il se relevait, sa main tomba sur des ossements, dont il ne put déterminer s'ils étaient humains ou animaux. Courageux, il poursuivit son ascension, précédé par sa chouette qui parfois sautait, parfois donnait quelques coups d'ailes pour évoluer dans cet environnement inhabituel. Comme Kerlomar, elle n'était vraiment pas dans son élément, et préférait de loin être à l'air libre...
Aussi, poussé par son élan, le druide continua de monter, regardant avec espoir vers la suite du conduit. Comme il devait utiliser ses deux mains, et toute son agilité, il n'avait pas pu amener de lumière avec lui, mais il avait un éclaireur qui était tout aussi utile qu'une torche ou une lanterne, et beaucoup plus discret. Ses ses coudes, ses genoux et ses pieds, très sollicités, commençaient à lui faire mal au bout de ce qui lui semblait être une dizaine de mètres, et ses muscles lui tiraient.
Alors, il aperçut comme une pâle lumière au-dessus de lui, sans qu'il n'en soit certain. Bien qu'impatient, il gravit la suite du goulet avec application. Haridian prit de l'avance, et il la perdit complètement de vue. Enfin, Kerlomar arrivait à la fin de son calvaire. La fin du tunnel était partiellement encombrée de branchages, de feuilles et d'épines, qu'il fit tomber d'une main. Il pouvait voir le ciel étoilé, en partie caché par la frondaison des arbres et par un buisson touffu. Le trou débouchait en pleine forêt ! Mais le désespoir du druide n'en était que plus grand : deux épais barreaux empêchaient le passage vers l'extérieur... Il vit la silhouette pure de la chouette décrire de larges cercles au dessus de lui.

En bas, le temps semblait plus long pour Célestia et Horïn, qui attendaient un signe de leur compagnon. Ils entendirent seulement un peu de bruit...



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écrit le : Vendredi 26 Décembre 2008 à 14h18 par Kerlomar
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Kerlomar , dans le goulet, était d'une extrême prudence et utilisait son ouïe au maximum de ses capacités. Il ne voyait rien dans cet étroit passage et de plus, en cas d'attaque, ne pouvait se défendre car ses mains étaient fortement occupées à autre choses. Tantôt rampant, tantôt allant à quatre pattes, il parcourait les quelques mètres dans le noir le plus complet, espérant trouver la sortie au bout du chemin qui lui semblait bien long pour un boyau de pierre. De plus, la chauve-souris qu'il avait vu lui faisait penser qu'il devait y avoir un accès à la liberté non loin, car sinon, elle ne pourrait jamais se nourrir dans ce lieu habité seulement par les guerriers reptiliens. De plus, il ressentait ce courant d'air comme une porte vers le monde extérieur, les grands espaces, les profondes forêts du nord, et les longues courses éreintantes pour chasser le cerf géant ou remplir une mission pour la Confrérie des Gardiens Sylvestres. En pensant à eux, Kerlomar se mit à penser à cette mission qu'il devait effectuer pour Gosterroti et se sentit mal à l'aise à l'idée d'avoir échoué dans cette première mission, bénigne.

Soudain, le druide ne put plus avancer et retira les branchages qui l'empêcher de progresser. Se qu'il vit alors faillit lui arracher un cri de joie, mais la suite lui fit monter les larmes aux yeux. La liberté était à portée de la main, mais les deux épais barreaux lui ôtaient toute chance de sortir par là. Voir Haridian pouvoir voler sous les arbres, ainsi que la lueur de la lune et des étoiles entre les branches lui ôta tout espoir de sortir de cet endroit qu'il maudissait cent fois et plus et il laissa ses larmes couler. Voir cela le décourageait et lui donnait envie d'abandonner. Cependant, lorsque la chouette revint, il passa ses doigts dans son plumage fourni et d'un beau brun et se mit à penser tout bas :

¤ Qu'est se que j'aimerai être un oiseau. Cela doit être si bien de voler et de ne pas connaître les contraintes de la vie matérielle terrestre. ¤

Mais il se décida de se reprendre et, douloureusement, se retourna pour retourner vers son point de départ. chaque mètre parcourut lui arrachait un flot de larmes de désespoir car il se disait qu'il tournait le dos à la seule sortie sur l'extérieur qu'ils avaient trouvé jusque là. Quand il parvint à revenir à la brèche, il s'essuya les yeux et passa la tête dedans pour dire à ses deux compagnons d'infortune qui l'attendaient au-dessous.

- Il y a une sortie qui donne sur la forêt. Cependant, elle est fermée par deux épais barreaux et je n'ai pas de quoi les scier ou les casser. Si vous avez une solution, je suis preneur, je ne veux pas rester dans ce lieu maudit.



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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Jeudi 08 Janvier 2009 à 00h25 par Kolimar Velcor
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La réponse de Célestia fut tout aussi simple que brève.

-Descendez, inutile d'insister nous ne passerons pas tous par là.

Si ce chemin ci n'était qu'une impasse elle espérait que l'autre voie qu'elle avait momentanément laissée de côté leur offrirait davantage de possibilités d'action. Ce qui la préoccupait était plus le fait que cette étrange bâtisse semblait à moitié abandonnée, ou du moins à moitié inoccupée. Cela pouvait signifier beaucoup de chose mais dans le cas présent elle se posait des questions. Elle avait découvert des prisonniers assez peu gardés. Elle avait été forcée d'entrée dans ce bâtiment avec Mamon et de plus l'alerte avait été donnée. Soit il n'y avait pas grand monde ici, soit une embuscade leur avait été tendue quelque part. Il fallait qu'elle en apprenne plus sur ce lieu isolé de tout et des hommes. Ces étranges lézards, qu'elle rencontrait pour la première fois commençait à faire germer des idées dans son esprit toutes plus noires et alarmantes les unes que les autres.
Aussitôt , tout leur petit groupe reformé, elle reprendrait sa progression avec eux en direction de l'autre passage.


-Allons donc voir ce que nous réserve l'autre partie de cette pièce.



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Fiche Célestia
 
 
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écrit le : Lundi 12 Janvier 2009 à 16h40 par Aanehiel Meneii
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En voyant Gaenor dans une position alliant danger et inconfort, Aanehiel sentit son sang bouillir. Quiconque faisait cela à son aimée en temps normal... encore que cela serait à la fois difficile et stupide parce qu'il y a de bonnes chances que la prunelle de ses yeux plante une dague sournoise dans le ventre incapable de se défendre efficacement de l'aggresseur. Mais d'un autre côté, il y a peu de chances qu'il s'en doute, donc il tenterait quand même. Et on en revient au fait qu'attraper Gaenor par les cheveux n'est pas aisé...
Bref. Lui faire ça en temps normal requerrait de rendre la pareille au centuple à l'aggresseur. Mais lui faire alors qu'elle est en train de tenter de s'échapper d'un donjon dans laquelle elle a été retenue contre son gré dans un filet suspendu, a dû combattre des sales bêtes, n'a pas moyen de se laver ! Ca demanderait la mort. Normalement. Parce que là, il y a peu de chances qu'Aanehiel n'arrive à la libérer de l'emprise de... la main sans se faire repérer par la lumière. Géniale l'idée du bâton de lumière...

¤ A moins que je ne le laisse ici ! La main ne m'a pas encore vu, sinon elle aurait menacé quelque chose à mon encontre, donc si j'arrive à m'approcher discrètement, je pourrai la frapper et obtenir qu'elle lâche Gaenor ! ¤

Aussitôt, il posa la torche à terre, sortit son épée aussi discrètement que possible de son ersatz de fourreau et avança sans faire de bruit vers la porte. En s'approchant il fit un signe à Gaenor pour lui faire comprendre qu'elle ne devrait pas alarmer la main de sa présence et devrait continuer d'agir comme si de rien n'était. A la réflexion, c'était peut-être un peu compliqué à faire comprendre d'un simple signe alors il en fit un second : il porta son doigt à ses lèvres : Chut.


 
 
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écrit le : Mercredi 21 Janvier 2009 à 23h29 par Ithek le Gris
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user posted imagelors que Gaënor sentait sous ses doigts la main, sèche et froide, qui la retenait prisonnière, celle-ci relâcha complètement son emprise, d'un coup, sans crier gare. Naturellement, ce fut un grand soulagement pour la demi-elfe, qui craignait de se retrouver une partie du crâne à l'air libre tant la douleur était vive. Elle regarda par réflexe dans la direction de la fenêtre à barreaux, alors éclairée légèrement par la flamme enchantée d'Aanehiel – mais derrière, il n'y avait que le vide.
Mais comme pour montrer qu'elle était toujours là, la chose à la main sèche et froide parla, à mi-voix rauque de petite vieille.


« Hé... C'est qu'le hasard fait bien les choses... Moi aussi je veux sortir... Et peut-être bien que je connais l'issue de cet endroit puant...? Alors on pourrait s'entendre, non ? »

Les deux demi-elfe crurent entendre un rire aux intonations narquoises à la suite.



Frustrés par cette faille qui n'offrait plus aucun espoir de liberté, Célestia, Kerlomar et Horïn poursuivirent leur exploration. Comme cela les menait dans une direction non exploitée, ils allèrent droit vers la source du fameux courant d'air. Il suffisait pour cela de rester calme et attentif. Ils repassèrent non loin de la seconde cellule, contournant un pan de mur, puis un autre, avant de se retrouver, cette fois, face à une paroi qui était celle de la pièce. Ils pensaient en avoir fait le tour, avant d'apercevoir un passage relativement étroit sur la gauche. Le courant d'air venait manifestement de là.
En s'approchant, ils constatèrent que c'était un conduit par lequel un homme moyen pouvait passer en se courbant un peu ; les parois étaient très grossièrement taillés, et le sol très inégal et humide. Puisqu'ils étaient là, ils décidèrent d'aller voir si ce passage pouvait avoir un intérêt, car il pouvait tout aussi bien être condamné, comme la faille dans le plafond. Célestia prit l'initiative de passer devant, suivie de Kerlomar, tandis qu'Horïn montait la garde à l'entrée.

L'air, pressé par l'étroitesse du conduit, y circulait plus vite, mais on en sentait la chaleur. La moniale et le druide avancèrent, sans rien remarquer d'intéressant. Ils descendirent à un endroit d'environ un mètre, avant de remonter, progressant ainsi sur une bonne vingtaine de pas... avant de déboucher sur quelque chose qui coupa le souffle à la jeune femme, aux premières loges.

Célestia se trouvait au bord d'un énorme gouffre, une gigantesque cheminée circulaire de plusieurs mètres de large, dont le fond était hors de vue. Le passage dans lequel ils se trouvaient donnait au beau milieu de ce trou béant, sans escalier pour monter, ni pour descendre. On discernait de vagues formes en haut, mais la lanterne n'éclairait pas suffisamment ; peut-être était-ce un plafond ? Cette fantastique cheminée menait elle à l'extérieur ? Difficile de le deviner. La jeune femme était la seule à pouvoir observer librement cet étrange gouffre ; Kerlomar était bloqué derrière elle, et il voyait seulement que le passage donnait sur le vide.





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