Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

Pour le druide, le fait d'être soupçonné de n'être attiré que par l'argent était encore présent en lui et il n'aimait pas vraiment ces accusations. Mais il se tut et regarda le nouveau demi-elfe qui se présentait à eux. Mais Kerlomar, après l'avoir entendu prêcher et dire des vérités à tous pour ensuite faire ses prières et parler au lynx qui venait d'arriver, regarda sa chouette et lui fit un clin d'oeil et elle claqua du bec avant de reprendre son poste, devant, ce qui devait aussi être la nouvelle place du grand félin qui était chargé de surveiller, mais cela, seul lui le savait.

Kerlomar regarda aussi le nain qui venait de prendre la masse d'arme du demi-elfe. Il semblait aller un peu mieux et le druide se disait qu'il lui serait possible de lancer des sorts de soins à nouveau, il se chargerait de le soigner, ne serait ce que pour le remercier de les avoir descendus. Mais en attendant, il s'approcha de lui et lui tendit l'écu de métal dont il avait hâte de se séparer.

-Je ne peux pas le porter et vous êtes un combattant plutôt utile. Prenez le, il vous protégera toujours un peu.

Il lui tendait de sa main droite et attendait que le nain le prenne ou le refuse. Tout ce qu'il voulait, c'était savoir s'il pouvait s'en séparer. En attendant, il remit le grand et lourd cimeterre dans son dos car celui-ci était trop lourd pour qu'il se batte avec. Il préférait se retrouver sans armes, il pouvait toujours utiliser les quelques sorts qui lui restaient ou bien ne se battrait pas. Mais pour le moment, il avait un autre souci. Un de ses frère avait des problèmes et il se devait de l'aider, ou du moins de lui proposer son aide. Aussi, tout en tendant l'écu de métal intransportable au nain, il tourna la tête et s'adressa en druidique au demi-elfe touché par une intoxication étrange.

-[druidique] Mon cher frère, souhaitez vous que je vous aide à marcher si vous faiblissez ? De plus, je n'ai pas vraiment d'arme et je ne pourrai combattre convenablement, donc je peux totalement vous aider si vous le voulez. Et j'essaierai de vous aider à vous soigner de cette intoxication.

e Nain posa temporairement la masse d'arme par terre afin de prendre l'écu tendu par Kerlomar. Apparemment l'humain n'en voulait pas et il serait bête de le laisser là. Ils devaient utiliser tout ce qu'ils pouvaient.

Il prit donc l'écu en prononçant un maigre merci, puis l'examina de près afin de s'assurer que celui-ci ne souffrait pas de fêlures ou de quoi que ce soit qui pourrait être fatal en combat.
Non pas qu'il se méfiait de l'humain, bien que si encore un peu, mais comme il ne savait pas à qui avait appartenu la pièce de métal et d'où elle venait, et préférait donc être prudent.

Finalement, ne trouvant rien à redire, il fixa l'écu à son bras blessé. Nul doute que son bras le lancera dès qu'il voudra parer un coup mais ce sera supportable.

¤Il suffit que je les abatte avant qu'ils ne portent de coups et ça devrait aller.¤

Il reprit la masse d'arme en main et comme les autres n'étaient toujours pas prêts, il tenta à nouveau quelques mouvements. Il se mit en position de défense comme seuls les nains savent le faire, comme un véritable roc, et asséna ensuite un rapide coup de masse dans le vide en changeant de position. Son bras le picota un peu mais rien de bien grave.

Un léger sourire naquit sur le visage du membre du Peuple Vigoureux. Au moins maintenant il pouvait presque affronter ces créatures à armes égales. Bon... une armure aurait été appréciable mais il faudra faire sans.

Il observa ses compagnons, pour savoir où ils en étaient et s'ils étaient prêts à partir désormais.

Aanehiel était resté prostré devant la sortie, ne regardant à peine l'humain qui semblait gêné à chaque fois qu'il parlait à quelqu'un. Il avait entendu ses paroles mais était resté silencieux pour mieux entendre. Et si l'autre n'avait pas compris que parler inconsidérément près de la sortie était dangereux, tant pis pour lui.
Il avait été soulagé de le voir s'écarter puis avait fait abstraction de ses compagnons pour essayer de mieux entendre et de percevoir quelque chose. Il entendit vaguement les présentations mais ne jugea pas utile d'intervenir sur le moment. Ils semblaient coincés ici, il y aurait tout le temps de faire connaissance, presque comme dans une réunion mondaine. Décidément l'obscurité devait lui taper sur les nerfs pour qu'il soit de si mauvaise humeur...

Le miaulement par contre le fit se retourner de surprise : un lynx ! C'est à se demander ce qu'il fait là. Ah... l'homme en bleu lui parle dans une langue bizarre.
¤ Comme l'autre avec sa chouette. Y aurait-il un rassemblement quelconque non loin ?¤

Son regard s'arrêta un instant sur celui qui venait de parler au lynx. Un demi-elfe. Cela portait le compte à 3 demi elfes, deux humains et un nain. Ainsi qu'une chouette et un lynx ajouta-t-il mentalement. Au moins, cela supprimait totalement la possibilité d'une avancée discrète. Ca avait le mérite d'être clair.
Voyant que plus personne ne semblait se présenter, il en profita pour s'avancer et se le faire lui-même. Il s'annonça en tant qu'Aanehiel en marquant bien le h aspiré pour s'assurer que personne n'écorcherait son nom.
C'est seulement alors qu'il vit la rapière au sol. Enfin une arme digne de ce nom ! Il s'en approcha et la ramassa.
- Si personne n'y voit d'inconvénients, je la prends. La rapière est mon arme favorite et je pense être plus efficace avec celle-ci qu'avec ce bâton, termina-t-il en soulevant ledit bâton, qui était désormais dans sa main gauche.

Ce qu'il ne dit pas c'est qu'il la prendrait même si ses compagnons y voyaient un inconvénient. Il vivait sur ses talents à la rapière après tout.
En gardant le bâton écarté, il fit quelques moulinets de la main avec, plus pour se donner une contenance que vraiment estimer l'arme. Mais il savait que cela impressionnait souvent. Ne sachant pas qui avait posé l'arme, il dit :
- C'est une bien bonne arme. Je n'ai pas vu qui l'avait posé mais ce n'est pas quelque chose à laisser errer n'importe où. Bien sûr, je la rendrai dès que nous serons sorti d'ici.

Cela demanderait un effort de laisser partir une telle épée juste après avoir été dépouillé mais il y arriverait. Sûrement...
- En attendant, si quelqu'un veut le bâton...

élestia examina le bâton que lui tendait l'homme. S'il ne présentait aucune particularité elle le laisserait sur place. Sinon pourquoi ne pas faire un échange. De toutes manières elle se sentait alourdit par le poids de l'arme qu'elle avait récupérée. Une fois sûr que ce qu'on lui proposait ne permettait pas d'améliorer ses performances elle s'engouffra à son tour dans le couloir sa lampe à la main prête à être utilisée au cas où. Ils commençaient à perdre du temps et Célestia ne savait que trop bien qu'il restait un facteur déterminant dans cette aventure.

¤Avec les deux animaux devant nous ne devrions pas être surpris. Enfin cela reste à espérer. Je nous vois mal affronter toutes les créatures qui peuplent ce temple.¤

Elle repensa à la scène de l'étrange bestiole qui n'était pourvue que d'un seul bras. Elle repensa surtout à ce qu'elle avait vu derrière. Cet autel, enfin ce qu'elle supposait être un autel, devait bien être dédié à une divinité, ou tout au moins à un culte bien particulier. Elle chercha dans sa mémoire pour essayer de se rappeler d'éventuels souvenirs concernant si elle n'avait pas déjà rencontrer des objets évoquant la tête de serpent qu'elle avait vu sur la broche. Elle resterait cependant attentive à ce qu'elle pourrait voir devant elle.
¤Aller c'est le moment de se souvenir des enseignements que j'ai reçus.¤

utilise connaissance mystère

Le ballet des armes et des animaux semblait devoir enfin prendre fin. Gaënor se sentait un peu mieux : Sa tête avait fini de tourner et de la tourmenter et ses jambes devaient à nouveau être en mesure de la supporter. Elle se redressa sans quitter la pénombre dans laquelle elle s’était retirée à l’arrivée des "autres". Nul ne semblait se soucier de son sort, ce qui l’irrita profondément : Aanehiel n’était-il pas censé s’enquérir de sa santé, se préoccuper de son bien-être ?!
Elle observa les allers et venues quelques minutes, celui-là penché sur les cadavres et cet autre qui essayait ses armes.

Gaënor vérifia que dagues et baguette, bien sommairement attachés à sa ceinture, y resteraient. Une fois assurée, elle avança, d’un pas leste et rapide, jusqu’à l’issue par laquelle s’était dérobée à sa vue l’humaine qui les avait rejoints. La demi-elfe lança à ses compagnons :

- La femme a raison, avançons et sortons d’ici.

Elle décocha un regard froid à Aanehiel et tourna les talons avec hauteur avant de disparaître à son tour dans le sombre couloir.

ien ! Les deux femmes du groupe s'étaient décidées à avancer et il comptait bien les suivre. Il fit signe à ceux encore à la traîne de suivre, ne souhaitant pas parler car, comme il l'avait déjà dit, il fallait désormais éviter de faire du bruit inutilement. Cependant le geste était parfaitement compréhensible.

¤Vivement que l'on quitte ce lieu à la fin... j'en ai assez d'attendre les autres... Chaque minute est peut-être précieuse pour notre survie... ¤

Il avança d'un pas déterminé, ne boitant plus, ou du moins de manière imperceptible, afin de se porter à la hauteur de Celestia. Malgré ce qu'il avait dit, son caractère de Nain le portait à être toujours en première ligne. Les Nains avaient de plus une excellente vue dans le noir, et cela pourrait peut-être s'avérer utile.

Cette excellente vue, quelque soit l'éclairage lui permit d'ailleurs facilement de deviner que Gaënor se noyait dans de sombres pensées, rien qu'en observer son attitude générale.

Il hésita et puis, finalement, tapota doucement l'omoplate droite de la demi-elfe en la dépassant, de manière aussi amicale qu'il le pouvait. Il signifiait par ce geste sa sympathie pour la femme, mais peut-être que celle-ci ne le comprendrait pas. Il n'était guère doué pour les relations humaines mais cette femme l'avait soigné et ce geste lui semblait important. Il était nécessaire à son avis qu'aucun des membres du groupe ne doute, pour le salut de tous... si la demi elfe ne comprenait pas, tant pis, il aurait fait ce qu'il pouvait.

Sans lui laisser le temps de répondre ou d'esquisser le moindre geste, il finit de rejoindre la hauteur de Celestia en trottinant un peu.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Fraîche (13°C)
Moment : Milieu de la nuit

Test de Connaissance des mystères de Célestia, ?
Test de Déplacement silencieux de Célestia 8(Dé)+7 = 15
Test de Déplacement silencieux de Horïn 14(Dé)-1 = 13
Test de Déplacement silencieux de Kerlomar 13(Dé)+2 = 15
Test de Déplacement silencieux de Gaënor 12(Dé)+6 = 18
Test de Déplacement silencieux de Mamon 14(Dé)+0 = 14
Test de Déplacement silencieux de Aanehiel 19(Dé)+3 = 22


Narration

élestia jeta un rapide coup d'oeil au bâton, constatant qu'il n'avait rien de particulier ; c'était en fait celui que portait Galanodel, quelques minutes auparavent. Mais son esprit restait occupé par ce qu'elle avait vu avant, les symboles, les particularités des lieux qu'ils avaient traversés...
En effet, jusque là, tout portait à croire que ce lieu était un édifice religieux : les symboles dans le hall, l'autel dans la salle du monstre qui avait assassiné Célestia... Et Galanodel avait également évoqué la présence de grandes forces magiques. Mais quelque chose clochait. Ce temple, ou quoi que ce fut, datait propablement de temps immémoriaux. Le style des peintures et des gravures, là haut, était assez proche de celui des Marches d'Argent, bien que les symboles n'évoquaient pas grand chose de connu. Mais il n'évoquait en rien les serpents, les Yuan-tis, et autres lézards humanoïdes. En rien du tout. Cet édifice n'avait sans doute pas été bâti pour ses occupants actuels.
Quant à ce pendentif qu'elle avait trouvé, il ne lui semblait pas en avoir déjà rencontré de tels. Des ossements d'animaux étaient souvent utilisés chez les barbares, comme porte-bonheurs, et autres gris-gris. Les chamans, ceux qui avaient des pouvoirs magiques, en avaient presque systématiquement sur eux. Comme les autres, celui-ci était très rudimentaire, vu qu'il ne s'agissait que d'un crâne de reptile dans lequel passait une lanière. Mais alors qu'elle faisait tourner le petit objet entre ses doigts, elle remarqua que ce n'était pas la tête d'un simple serpent. A l'arrière du crâne, il y avait une large protubérance osseuse, comme une sorte de crête ; et à l'avant, au niveau des fosses nasales, également deux petites proéminences. Aucun serpent n'avait cette allure là... Pourtant cela devait bien appartenir à un reptile. Et Célestia ne voyait pas de quel animal il pouvait s'agir.


Mamon déclina poliment la proposition de son confrère Kerlomar, arguant qu'il pouvait encore marcher, et que celui-ci devait garder toute son attention sur les dangers qui les attendaient.

Ainsi, tout le monde fut enfin prêt, et le groupe s'engagea dans le couloir, laissant derrière eux la pièce aux cinq cadavres, en espérant ne jamais y remettre les pieds.

Le couloir était éclairé par quelques torches fixées au mur, ainsi, ils pouvaient voir qu'il s'étendait sur une vingtaine de pas, avant que les lumières ne cèdent à la pénombre. Ils y voyaient mieux que dans la pièce aux filets. A droite et à gauche, il y avait de profondes alcoves, à intervales réguliers, la plupart contenant des déchets de toutes sortes : ossements, immondices, restes d'objets brisés... Mais comme n'importe quoi pouvait s'y cacher, ils avançaient avec une grande prudence.
Le couloir étroit ne leur laissait pas d'autre choix que d'évoluer en file indienne, Célestia en tête, suivie du nain, puis de Kerlomar, Gaënor, Mamon, et enfin Aanehiel qui fermait la marche. Par chance, ils parvienrent à ne pas faire trop de bruit.


Le lynx trottinait une dizaine de pas devant, tandis que le chouette était hors de vue. Tout à coup, Haridian surgit d'une alcove sur la droite, juste devant le félin, et plana sur une quinzaine de jusqu'à son maître. A son attitude, Kerlomar comprit qu'il y avait un danger qui venait de là où elle était sorti...

Kerlomar, après que son confrère druidique ait gentiment et poliment refusé sa proposition se décida enfin à aller ramasser le bâton posé à terre par le mâle demi-elfe et le saisit à pleines mains, le pesant et le mettant en équilibre pour voir s'il serait facile à manier. Il se rappelait avoir combattu au bâton avant de posséder sa première serpe et de recevoir son cimeterre mais cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas utilisé pour autre chose que la marche. Mais la situation présente le poussait à se souvenir de ses anciennes techniques de combat afin de pouvoir se défendre efficacement.

Placé derrière quatre autres personnes et devant deux autres membres du groupe hétéroclite, le druide profitait d'une position assez avantageuse mais qui pour autant ne devait pas le pousser à ne rien faire, à baisser sa garde et ne pas se battre en cas d'agression. Pour lui, le long couloir éclairé par les quelques torches allumées était un piège dans lequel ils s'enfonçaient et qui les menait vers une mort sûre. Eux qui avaient osé se rebeller face à leur destin marchaient vers une sortie par un chemin semé d'embuches. Les habituels gestes et comportements méfiants de Kerlomar reprenaient leurs droits et il regardait dans chaque alvéoles devant lesquelles il passait et marchait avec prudence et en faisant le moins de bruit possible.

Soudain, le retour de Haridian attira l'attention du druide qui se mit à traduire se que son compagnon à plumes essayait de lui communiquer. Son vol agité et ses coups de bec en direction de la droite firent aussitôt comprendre au druide qu'un danger se présentait et il dit d'une voix la moins forte possible.

- Apparemment un danger se présentera sur notre droite. Puis il se mit à chuchoter en druidique à la chouette brune Mets toi au niveau du lynx et claque trois fois du bec si un enemi est dazns ton champ de vision. !

Tandis que le groupe cheminait avec un mélange de prudence et d'impatience le long du couloir, Gaënor passait en revue les membres de cette improbable expédition. Son esprit s'arrêta un instant sur la femme, les druides puis sur le nain, le nain blessé, celui à qui elle avait prodigué de bien maigres soins, celui qui l'avait remercié un peu plus tôt. Elle se remémora sa vaillance au combat et conclut que c'était un brave nain que celui-là. Puis elle pensa à Aanehiel qui s'était montré grossier. Mais l'apparition soudaine d'une forme sombre la détourna de ses pensées et fit sursauter la demi-elfe. Ce ne fut que par le plus grand des hasards qu'elle se retint de pousser un cri qui les eut trahis.

Gaënor identifia rapidement l'animal mais, loin de la rassurer, l'arrivée précipitée de l'animal l'inquiéta fortement. Et la réaction laconique de son compagnon humain ne réussit qu'à l'agacer. Elle marmonna , en réaction :


Bien qu'ayant choisi l'elfique, la demi-elfe se fichait bien qu'on entendît et qu'on comprît ses sarcasmes. Peu confiante en celui qui la précédait dans l'affreuse file indienne qui leur était imposée par l'exiguité des lieux, elle sortit ses dagues par précaution et fit fi de ses griefs : Gaënor se serra contre une paroi humide et poisseuse afin de laisser passer le druide qui la suivait et de rejoindre Aanehiel.

orïn, dès que l'humain eût terminé sa phrase, mit instinctivement son bouclier en avant, assurant une protection efficace, et s'arrêta de marcher.
Certes il avait entendu le druide prévenir, mais il ne savait si Celestia avait été attentive à ce qui se passait derrière elle.

De plus parler si fort alors qu'un danger était peut-être proche était, à l'avis du Nain, le meilleur moyen de se faire repérer. C'était le moment de mettre en pratique les bonnes vieilles pratiques de guerre naines, en espérant que la chouette de Kerlomar se soit trompé.

Avec même que Célestia ait eu le temps de faire un pas de plus, il avait tapoté trois fois sur son épaule de sa main gauche libre, son arme étant pour l'instant à sa ceinture, pour qu'elle s'arrête immédiatement et se retourne vers lui.

Puis, sans se retourner, il leva le poing, pour signifier à tous de s'arrêter. Enfin, toujours sans parler, à l'attention de Célestia, il pointa ses yeux de son index et de son majeur écartés puis pointa la direction de l'alcôve d'où était sortie la chouette.

Le Nain serait bien allé voir ce qui les attendait là-bas, mais Celestia l'empêchait pour le moment de passer et il ne pouvait qu'attendre sa décision sur le choix que tout le groupe devait faire.

Il espérait juste que ceux derrière lui ne commettrait pas la folie de commencer à commenter l'événement à voix haute...