Vieux Delzoun - Région de la Fourche, Sale embrouille

orïn n'avait pas eu le temps d'attendre la réponse de la demi-elfe que déjà les deux personnes dont ils avaient entendu les voix provenant du plafond étaient descendues. E maintenant la femme, puisqu'il s'agissait d'un homme et d'une femme, s'adressaient à eux.

¤Vu son ton, ses gestes et la façon dont elle s'est approchée comme une fleur, elle ne semble de toutes évidences pas être une ennemie, bien au contraire.¤

Horïn adressa un léger signe de tête à la nouvelle venue. Kerlomar s'approcha et asséna la femme de questions. Celles-ci étaient justifiées mais un peu trop directes et il s'en rrendit compte de lui-même, tempérant ses propos. Horïn jugea judiciaux d'etre un minimum reconnaissant et de montrer un peu de bonne volonté; ces nouveaux arrivants pourraient les aider à sortir.

-Vous nous avez déjà bien aidé, votre combat a distrait et attiré notre gardien, ce qui nous a permis de nous libérer.

Quant à comment nous sommes arrivés ici, je ne peux pas répondre pour mes caompagnons d'inforutne mais la dernière chose que je me souviens avant d'avoir été capturé par ces "choses" est d'avoir exploré des ruines, dans laquelle une dalle s'est brisée sous mon poids... Ensuite j'ai fait une chute et c'est le trou noir dans ma tête... Le reste n'est que mauvais traitements.

Mais enfin les choses semblent aller un peu mieux. Cependant, connaissez vous un moyen de sortir d'ici? Une autre question traîne dans ma tête depuis un certain temps; n'auriez vous pas vu du matériel ne semblant pas appartenir à ces créatures ? Un marteau de bataille Nain par exemple ?

Le Nain posa la question directement, ne désirant guère s'atttarder plus dans cet endroit et si possible avec son matériel qu'il avait tant de mal à rassembler pour entreprendre son voyage. Il se tenait toujours le bras, lequel l'handicapait et poserait un problème s'il devait encore combattre.

ne chose était certaine. Célestia ne tirerait aucune renseignement des ces ex-prisonniers. Elle commençait à se demander à quoi pouvait bien servir cet endroit. Faire des prisonniers est une chose, mais il y avait toujours une finalité dans cette entreprise. Soutirer des informations la plupart du temps, mais ils pouvaient être aussi bien offert en sacrifice à une divinité quelconque. Seulement ici la raison restait obscure ou plutôt peu évidente. Les occupants se donnaient beaucoup de mal pour faire des prisonniers et cela avec une prise de risque extrême. S'implanter dans les marches d'argent si près de Sundabar montrant une certaine confiance dans leurs intentions futurs.

¤Ils se supposent en position de force dans cette partie de la région sinon ils ne prendraient pas tous ces risques.¤

Voulant soulager les tourments qu'avaient subit ces malheureux, Célestia prit le temps de répondre à leurs légitimes interrogations.

-Nous sommes dans les marches d'argent. Près de la route du vieux delzoun pour être plus exact. A quelques jours de marche à l'est de Sundabar. Pour notre part nous sommes arrivés libre de l'extérieur, mais nous avons dû nous réfugier ici pour échapper à des créatures que je qualifierais de belliqueuses cette dernière nuit. Par contre je me demande si nous sommes plus en sécurité ici que dehors. Nous nous sommes frayés un chemin jusqu'ici espérant trouver une autre sortie que nous avons condamnés. Et c'est là que nous avons fait la connaissance de ces occupants reptiliens et de vous par la même occasion.

Désignant la seule sortie de la pièce Célestia poursuivit.

"Je crois que nous n'avons pas le choix, c'est par là qu'il faut aller. Ah oui au fait est-ce que ce bouclier pourrait être utile à quelqu'un à défaut d'autre chose. Nous n'avons pas rencontré d'autres armes que celle qui se trouvaient dans les mains des reptiles mise à part cette cimeterre que je conserverai."
Elle n'ajouta pas "pour le moment" car cet objet était d'une facture très particulière et constituait une preuve de la présence des reptiles aux yeux de Célestia.
¤Une preuve et peut-être de sérieux indices.¤

orïn écouta attentivement leur interlocutrice. Elle avait raconté son histoire sans une once d'hésitation ou de nervosité, on pouvait donc en conclure à première vue qu'elle ne mentait pas... Ou alors elle le faisait très bien.

Le Nain suivit le doigt de la femme lorsqu'elle désigna la sortie qui semblait être leur seule option. L'obscurité y régnait et nul ne pouvait savoir ce qu'il y avait dans ces ombres...

- Il semble bien que nous n'avons pas le choix de toutes manières... Il regarda Gaenor qui était toujours face à lui et qui finissait son bandage de fortune;Je peux me tromper mais est ce que deux de ces reptiles n'ont pas pris cette direction il y a quelques temps déja ? Enfin... il ne nous reste plus qu'à avancer avec prudence je suppose.

Il revint à Célestia;Quant à ce bouclier, je le laisse à qui veut, je ne pense pas pouvoir le prendre de mon bras droit et je préfère réserver le gauche a une arme...

Le morceau de tissu tout récemment appliqué par la demi-elfe commençait déja à se teinter de rouge et le Nain sentait bien que même s'il pouvait encore se servir de son bras, ce ne serait pas avec toute l'efficacité voulue... Autant le préserver autant que possible.

-Cela va paraître un peu impertinent mais je pense qu'il vaut mieux que vous et votre compagnon passiez devant... Sans armes ou protections nous ne pourrons pas vraiment assumer un combat s'il le faut... Nous avons déjà eu de la chance avec celui-ci... Son regard se posa sur le lézard qu'ils avaient eu tant de mal à terrasser.Mais donnez moi une hache et je suis votre Nain !

a proposition pleine de sincérité et de spontanéité du nain fit sourire Célestia. Elle n'avait pas l'intention de mettre en avant ces prisonniers à peine libérés pour s'en servir comme bouclier humain. En fait c'était même intolérable pour elle. Mais que quelqu'un est put penser cela en disait long sur le comportement potentiel de ce dernier.
Elle laissa le bouclier au sol qui la gênait plus qu'autre chose après avoir vérifié une dernière fois que rien de spécial ne lui apparaissait. Une marque, un glyphe, une rune ou même une pierre précieuse qu'elle n'aurait pu voir au premier regard. Elle savait que les objets cachant des propriétés particulières étaient souvent ornés de diverses matériaux précieux et autre symboles magiques. Son maître lui en avait longuement parlé pendant son apprentissage, et même si elle n'était pas versé dans l'Art, elle avait quelques notions sur des créatures et autres objets surnaturels qui pouvait exister en ce monde. Une fois assurée qu'elle ne laissait rien d'important derrière elle, elle se dirigea vers la sortie en tête de la troupe de prisonniers désarmés. Elle avait toujours sa lampe à la main et contrôla le niveau d'huile pour savoir combien de temps resterait-elle allumée. Elle s'avança prudemment dans le couloir balayant du regard chaque coin et recoin de la nouvelle pièce qui se découvrait à elle. Il était cependant vitale de trouver de quoi équiper les derniers invités, sans quoi elle ne donnait pas chère de leur vie.

-Allons-y et regarder bien où vous mettez les pieds. Il y a des pièges dans le coin, des pièges et des locataires peut accueillants. Il faut que l'on reste groupé, on aura plus de chance de s'en sortir.

Kerlomar était un peu agité depuis ses questions quelques peu accusatrices et il ne savait vraiment comment faire pour s'excuser ou au moins, pour ne pas paraître aussi méfiant qu'il était réellement. Le cimeterre passé dans son dos était prêt à être dégainé et le druide ne comptait pas faire disparaître cette marque de méfiance, la méfiance lui avait souvent sauvé lé vie même s'il n'avait pas écoué son instinct concernant la jeune femme avec qui il avait voyagé pendant toute une journée avant sa capture stupide.

Mais le druide cachait sa confusion et son manque de confiance en caressant son familier et en passant son visage dans son plumage. En effet, cela le calmait et camouflait son visage dans les plumes brune de la chouette qui par contre savait tout se que ressentait son maître. Aussi le druide se mit il à murmurer à son oreille pour la détendre et la calmer puis vit que la jeuen femme descendue du plafond, venait de poser le bouclier pour passer devant tout le monde.

-(druidique) Voles légèrement devant cette jeune femme et préviens la du moindre danger qui se présentera devant elle sans qu'elle ne puisse le voir. Je te fais confiance. murmura t'il à l'oreille du rapace nocturne qui claqua deux fois son bec avant de prendre son envol et se retrouver quelques centimètres seulement devant la moniale.Et surtout ne prends pas par au combat, reviens aussitôt vers moi, s'il te plait.

Kerlomar regarda son amie s'envoler et se frotta les yeux. Il craignait toujours de la perdre et se demandait se qui lui arriverait et se qu'il ferait sans cette boule de plume excitée à ses côtés. Mais il se décia à penser à autre chose et alla ramasser le bouclier que la jeune femme qui se disait nommée Célestia venait de poser au sol. Il l'attacha également dans son dos, se débrouillant pour que l'attache ne l'empêche pas de se saisir de son nouveau cimeterre. Seulement, s'ils retrouvaient leur équipement, Kerlomar préférait reprendre ses armes, et ne garder de ses maudits reptiles, que ce bel et étrange écu. Même s'il pensait aussi garder les objets afin de les revendre ou enquêter. Puis il emboîta le pas à la moniale et l'arrêta pour lui poser une question, sortant une pièce d'or trouée qu'il avait trouvée dans la bourse du saurien mort.

-Dites moi Célestia, savez vous se que sont ces pièces, se qu'elles représentent et ce à quoi elles servent ? Au fait, je me présente, je me nomme Kerlomar, Kerlomar Ribens, druide de Maïlikki membre de la Confrérie des Gardiens Sylvestres.

a question, de celui qui répondait au nom de Kerlormar, était une sacrément bonne question. Le problème était que Célestia n'avait aucune idée de ce que représentait cette monnaie et de sa fonction. Enfin presque aucune idée.

-(commun) Voyons voir, il peut s'agir d'un moyen d'échange de denrées ou de biens matériels. A moins qu'il ne s'agisse de complètement autre chose. Il faudrait un peu plus de temps pour les examiner, ce qui va nous manquer ici. Et puis il nous faudrait un spécialiste en la matière, ce que nous n'avons pas sous la main. Mais je vous demanderai de ne pas faire de trop de bruit, sauf si vous remarquez quelque chose évidemment. Il serait dommage de se faire surprendre bêtement par ces créatures reptiliennes. Déjà que nous sommes repérés maintenant.

Il n'y avait aucune agressivité dans ses propos, mais son intention était claire et compréhensible. Elle devait tout mettre en oeuvre pour repérer la moindre menace quelle qu'elle soit. Il lui fallait donc le maximum de concentration sur ce qu'elle entreprenait. Le maximum de concentration et de vigilance.

¤Par contre j'aimerais bien savoir à quoi pouvait servir cette prison dans un endroit pareil. Avec le temple ou du moins ce qui ressemblait à un temple là-haut, il est presque trop facile de penser à quoi allait servir les prisonniers. Moins on s'attardera ici, moins on aura de chance de servir de repas ou de sacrifice à une divinité dont les adeptes sont peut recommandables.¤

orïn suivit silencieusement les trois personnes déjà engagées vers la sortie. Il jeta un oeil en arrière et se demanda ce qu’attendaient le compagnon de Célestia et le demi elfe pour les suivre... En effet l'endroit ne donnait guère envie d'y rester, surtout à cause des cadavres sanguinolents sur le sol, et il ne voyait pas pourquoi ceux-ci s'attardaient.

Il écouta Kerlomar et Célestia discuter, puis vint s'ajouter, ou plutôt s'imposer la demi elfe qui l'avait soigné. Ces discussions lui semblèrent bien inutiles dans un tel contexte et son tempérament de Nain ne se prêtait guère pour le moment à la compréhension...

-Si je peux me permettre, je suis bien d'accord avec Célestia; mieux vaut éviter de faire du bruit désormais. On discutera de nos découvertes plus tard et les présentations pourront également attendre. Nul besoin de noms de connaître le nom et l'histoire complète de chacun pour le moment. Essayons plutôt de sortir rapidement d'ici et alors on verra pour discuter dans une taverne autour d'une bonne bière.
Mais pour l'instant, faisons plutôt attention à ne pas attirer à nous ces maudites créatures ...

En énonçant ces mots, il ne pût réprimer une grimace en repensant à la sale bestiole qui l'avait blessé. Bien qu'il n'ait pas peur de ces "choses", il ne désirait guère les affronter une nouvelle fois, surtout sans équipement... Il n'espérait pour le moment que trois choses; retrouver son équipement, filer d'ici et savourer une bonne bière.

Il se plaça donc à la suite des trois déjà présents, prêt à s'engager dans cette entrée peu avenante, dont aucun ne semblait voir où elle pouvait bien mener.

Non seulement il n'avait pas les réponses à ses questions qui le préoccupaient, en plus, la jeune demi-elfe semblait dire qu'il n'était attiré que par l'argent. Or, le druide était totalement désintéressé et ne tenait en aucun cas de l'argent dans sa vie. Au contraire, dans sa vie, l'argent n'avait aucune place et n'était qu'un produit permettant de s'acheter du matériel qui, par contre, lui permettait de survivre dans le monde dangereux et difficile, surtout pour les marginaux vivant loin des sociétés prétendument civilisées. Donc le fait qu'il soit vexé par les paroles de la roublarde se voyait sur son visage et il réprima une envie de hurler ou la gifler.

-Sachez mademoiselle que si je demande tout cela, c'est par curiosité et aussi parce que ces pièces pourraient avoir une autre utilité et signification que de simples pièces d'or. Enfin, si vous, vous vous y connaissez un peu, votre avis pourrait m'aider. Sinon, rangez votre langue de vipère et épargnez moi vos remarques acerbes. murmura t'il pour ne pas faire trop de bruit

Kerlomar saisit son cimeterre par la garde et le prit à pleine main. Il était un peu plus lourd que celui qu'il possédait mais il était très bien fait et d'une belle facture. Mais le druide se moquait de la facture et comptait surtout sur son tranchant afin d'envoyer d'autres guerriers sauriens aux côtés de Méphistophélès s'ils osaient montrer leur tête écaillée.

-Ne vous inquiétez pas trop pour la prévention. Haridian se charge de nous prévenir en cas d'approche d'ennemis. Elle ululera et nous serons forcément au courant. dit il en chuchotant à l'oreille de la moniale

Puis il attrapa l'écu qu'il avait ramassé au sol après que la moniale l'eut posé et il se l'attacha au bras. Il se sentait un peu mieux désormais et savait qu'en cas de bataille il était bien équipé et pourrait résister aux assauts ennemis pour protéger sa vie et la vie de ceux qui n'étaient pas armés.

5ème nuit de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage


Groupe : Les Échappés des Oubliettes
Température : Fraîche (13°C)
Moment : Milieu de la nuit


Narration

e jeune homme pâle vêtu de bleu s'inclina à son tour, et le mouvement de ses cheveux révéla ses oreilles... gentiment pointues. Lui aussi avait du sang elfe ! Il releva la tête, et comme s'il s'agissait d'un effort énorme, entrouvrit ses lèvres tremblantes en un rictus douloureux...

- Je m'appelle Mamon, de la Compagnie des Marches. Heureuse rencontre, si je puis dire... Excusez ma condition, mais j'ai été intoxiqué tout à l'heure par de maudites bestioles sorties des Enfers... Et c'est à peine si mes jambes me portent encore.

Il s'exprimait bien, un peu comme un sage, un érudit, mais si faiblement que les plus éloignés devaient tendre l'oreille pour le comprendre. Soudain, il tira de sous ses longs habits une très belle rapière, fine et effilée, ainsi qu'une masse d'arme de taille modeste.

- D'ailleurs, je pense que je n'ai plus guère l'utilité de ces armes... Celle-ci -il désigna la rapière appartenait à notre compagnon, tombé au combat il y a quelques minutes... Faites en bon usage. Et ma modeste masse aidera j'espère l'un d'entre vous. Quant à moi, je garde ceci. Si je n'ai plus ma force d'avant, je pense être encore capable de tirer convenablement...

Il écarta sa cape, révélant un instant une petite arbalète. Puis, laissant ces objets à la disposition de chacun, il se penchant un moment sur le cadavre de l'homme serpent, pour en observer la tête et certaines parties du corps, une expression expression inquiète sur le visage.
Puis, il alla jusqu'aux deux cadavres que tout le monde avait un peu oubliés : ceux de la femme égorgée et de l'homme à moitié dévoré sous les yeux des quatre prisonniers. Il murmura une prière, et apposa sa main sur chacun des corps, les yeux clos, dans une attitude de profonde déférence.

Kerlomar dressa immédiatement l'oreille à ces paroles, son cœur sautant dans sa poitrine. Elles étaient adressées à Maïlkki, la Dame de la forêt ! Mais avant qu'il ne puisse se réjouir de cette découverte, Mamon s'était déjà relevé, et suivait le mouvement général, vers la sortie. Il se tourna vers le druide, justement, en lançant à tout le monde :

- Ça n'est pas le moment de nous quereller, loin de là... Gardez en tête que nous avons un but commun, celui de sortir d'ici, et que nous n'y arriverons probablement pas isolés. Nous verrons bien à quoi ces pièces servent, mais j'imagine que Sire Ribens a autre chose en tête que leur valeur pécuniaire.

Au même moment, un miaulement résonna dans la pièce ; Célestia et Mamon reconnurent le brave Canthus, qui était parvenu à descendre tout seul du puits. Il savait décidément se faire oublier, tout en ne lâchant pas ses grands compagnons d'une semelle. Les autres pouvaient voir un magnifique Lynx, qui semblait les toiser, les jugeant. Son regard était si expressif, si intelligent, presque humain, qu'ils se sentirent un moment troublés. Il posa également un regard intéressé sur la chouette, qui à cet instant s'engouffrait dans le couloir lumineux.
Le dénommé Mamon prononça alors quelques mots, que seul Kerlomar comprit, car ils étaient dans le langage secret des druides.

-[Druidique] Va devant Canthus, et préviens nous des dangers.

Le groupe était presque prêt à partir... Presque, car tout compte fait, Kerlomar se sentait plutôt encombré avec ce véritable braquemart, et cet écu dont l'acier l'irritait au plus profond de son être. Horïn quant à lui, se sentait presque nu sans la sensation rassurante du manche de sa hache dans son poing serré, ou au moins d'une arme sur laquelle se rabattre. Aanehiel et Gaënor pouvaient eux aussi s'armer mieux...

et homme, ou plutôt ce demi-elfe, était décidemment plein de ressources ! Non seulement il leur proposait des armes, ce qu'ils avaient plus que besoin, mais il avait de plus un compagnon animal qui semblait lui obéir à la lettre.

Enfin, détail qui l'intriguait mais le rassurait aussi,était la façon dont il s'était penché sur les corps sans vie pour murmurer ce qu'il ressemblait plus que fortement à une prière. Avec un peu de chance il serait capable de prodiguer des soins un peu moins précaires que ceux de Gaënor. Ceux-ci avaient suffi pour sa blessure mais pour une blessure plus grave, quelqu'un plus expérimenté en premiers secours ne seraient pas de refus !

Horïn jeta un coup d'oeil aux deux armes proposées par Mamon;

-Si tout le monde me le permet, je vais utiliser cette masse d'arme... Je me sentirai mieux avec une arme dans la main, même si je n'ai pas vraiment l'habitude de son maniement.

Il prit donc la masse dans sa main directrice, la main gauche, puis donna quelques coups dans le vide afin de s'habituer un peu au poids de l'arme. Elle semblait plutôt bien équilibrée et le Nain ne doutait pas du fait qu'il pourrait facilement briser plusieurs os d'un seul coup de cet instrument de mort.

-Une fois que tout le monde sera prêt, nous pourrons donc y aller... Il est temps de sortir d'ici par Moradin !